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high like amphetamine, maybe you're just a dream (milandra)

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and we got to meet on the other side

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La nuit était déjà tombée, le ciel noir parsemé d’étoiles. Mais les rideaux épais de la chambre d’hôpital masquait le paysage urbain et étoilé qui se dessinait derrière les vitres blindées d’une chambre à haute sécurité pour la princesse d’Angleterre. Sa mère avait supplié pour que sa fille ainée soit rapatriée en Angleterre, mais Alexandra n’en avait rien à faire. Elle voulait rester à Boston, dans cet hôpital qu’elle avait déjà parcouru des milliers de fois. Elle voulait être prêt de Tate qui avait pris une balle pour elle. Elle ne voulait pas le quitter. Si bien que les deux étaient dans la même chambre. Enfin, la même. Plutôt, côte à côte. Leur deux chambres communiquant par une petite porte qu’il prenait plaisir à franchir. Il dormait de l’autre côté, assommé par les médicaments après qu’on retirer la balle de son bras ou qu’on ait recousu, elle n’avait pas trop suivi les procédures étant elle-même complètement abrutie par les médicaments pour sa jambe. Pourtant, elle ne dormait pas. Ses doigts avaient pianoté sur le clavier de son téléphone durant des heures, discutant avec Milo, lui donnant des nouvelles, le réconfortant sur sa condition, mais aussi avec sa mère, lui disant d’arrêter de s’inquiéter autant et que non, elle ne rentrerait pas en Angleterre. Il était hors de question qu’elle rentre à la maison comme une quelconque héroïne alors que sa meilleure amie venait de perdre son enfant. Alors, les yeux ouverts, elle attendait, patiemment. La soirée se rejouait dans sa tête. Les cris, le sang, les balles, le kidnapping de Misha, le bras de Tate plein de sang, sa jambe entaillée profondément par l’énorme morceau de verre. Les scènes se rejouent et elle en perd le sommeil. Ce n’est pas la première fois que ça lui arrive. Dès qu’un évènement traumatisant lui arrive, elle ne dort plus pendant des jours. Elle ne parle presque pas aussi, parfois même, elle devient mutique durant des jours jusqu’à ce qu’elle se réveille avec un sourire. Ce sourire n’est pas vraiment faux, mais n’est pas réel non plus. C’est juste celui qu’elle arbore quand elle sait qu’elle a survécu, mais que la vie n’est pas aussi simple et sans danger qu’elle le pensait. Et sa vie reprend alors son cours normal. Elle se tourne dans ses draps, et essaye de trouver le sommeil. Durant des heures, elle tourne et se retourne, en prenant toujours soin de ne pas heurter sa jambe gauche encore endolorie, malgré les médicaments anti douleurs, malgré la petite pompe de morphine dans son bras. Elle ferme les yeux, mais ne dort pas. Elle ferme les yeux et espère retrouver quelqu’un à son chevet à son retour, ayant ordonné à sa soeur de rentrer chez elle, ne voulant pas qu’elle la voit dans cet état. Elle n’attendait pas Sloan, elle ne lui avait rien dit du mariage, ne voulant pas l’inquiéter plus que de mesure. Ce n’était pas nécessaire. Elle voulait juste dormir. Ne plus penser à rien. Vider son esprit. Deux heures durant, Alexandra lutta avec son envie de rester éveillée et le sommeil. Basculant entre l’un et l’autre sans jamais céder à l’autre. Épuisant. Éreintant. C’est un bruit de pas et un souffle qui la rendit plus alerte. Ouvrant doucement les yeux, elle vit une ombre sur le pas de la porte, grande, musclée, reconnaissable entre tous. Milo. Allumant la lumière de sa lampe de chevet, elle sourit doucement en le voyant. Elle n’aurait jamais cru qu’il allait venir. Leur relation n’était pas comme ça. Elle n’était pas assez intime pour qu’ils se visitent à l’hôpital, mais il était là, bien en face d’elle. « Milo ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Se redressant sur son lit, elle prit un peu d’eau pour rendre sa bouche moins pâteuse à force de ne pas parler. « Viens, je ne suis pas en sucre. » Elle avait conscience que la situation n’avait rien de normale. Ce n’était pas normal de recevoir un gros morceau de verre dans la cuisse lors d’un raid de la mafia à un mariage.

@Milo Castellan high like amphetamine, maybe you're just a dream (milandra) 1508216586
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L'avion venait d'atterrir, les portes n'étaient pas encore ouvertes que déjà Milo se levait pour sortir de l'avion. Il en avait de marre de ce trajet. Des heures qu'il était là, assis à sa place sans bouger à marronner dans son coin. Le voyage semblait interminable, il avait passé tout le trajet sur son portable, malgré les interdictions des hôtesses de l'air. Le beau brun en faisait qu'à sa tête et personne ne pouvait l'empêcher d'aller sur son téléphone s'il l'avait décidé. Borné, il n'avait pas écouté les recommandations et avait, clairement, mit toutes les vies que composait cet avion en danger. Ce n'était pas très malin de sa part mais bon, grâce au ciel, aucun accident n'était à déplorer. L'avion s'était posé en toute tranquillité, permettant ainsi au Winthrop de quitter l'appareil assez précipitamment. Sa démarche était rapide et ses pas franc, il n'avait pas vraiment de temps à perdre. Il était tard et il ne demandait qu'une seule chose, prendre l'air. Le jeune homme ne mit pas longtemps avant de rejoindre l'aéroport et là, il dû attendre une bonne vingtaine de minutes sa valise. L'attente lui semblait interminable, il râlait et pestait après tout le monde. De mauvaise humeur depuis qu'il avait quitté Boston, il n'arrivait pas à retrouver un semblait d'équilibre. Le besoin de repère n'avait jamais été aussi présent qu'aujourd'hui, c'était vital qu'il récupère son quotidien. Milo n'était pas un prince ou je ne sais quelle connerie, il était un orphelin point barre. Parler à sa véritable mère l'avait profondément choqué et il ne s'en remettait pas vraiment. Il ne le montrait pas, il avait beaucoup trop de fierté pour ça mais les faits étaient là. Les sourcils froncés, le regard rivé vers le tapis déroulant, il attendait sa valise. Lorsque cette dernière décida enfin à pointer le bout de son nez, le Castellan se précipita vers elle. Ils sortirent de l'aéroport et Milo appela un premier taxi dans lequel la prostituée monta dedans. Il se tourna vers Charlie et lui balança quelque chose du genre : on se rejoint chez John plus tard. Il lui laissa sa valise et ferma le coffre afin que le taxi s'en aille. Sans chercher à comprendre, il appela un deuxième taxi qui s'arrêta juste devant lui, il grimpa dedans et se pencha vers l'avant pour parler au chauffeur. « A l'hôpital » dit-il d'un naturel déconcertant. Le chauffeur le regarda dans son rétroviseur intérieur avant de se retourner en fronçant les sourcils. Et oui, il lui avait bien dit l'hôpital, étonnant pas vrai. Milo n'était absolument pas malade mais c'était plus fort que lui, il devait s'y rendre. Depuis qu'Alexandra lui avait dit qu'elle s'était fait prendre en otage par la Mafia de je ne sais quoi, il devenait fou. Pas vraiment conscient de la réalité, il n'avait absolument rien pu faire de l'autre côté du globe. Cette situation, cette relation le dérangeait et il avait arrêté de se poser des questions. Le jeune homme suivait son instinct, un point c'est tout. Le taxi roulait plutôt calmement vers l'hôpital. Il était tard et la nuit était déjà tombé depuis plusieurs heures. C'était bon de rentrer chez soit. Son petit voyage fut extrêmement riche en émotions et un peu de calme n'était pas de refus. Il s'enfonça dans le fond du siège et regarda par la fenêtre. Le Winthrop était silencieux, c'était étonnant de sa part. En réalité, depuis qu'il avait croisé le regard d'Eden, on ne l'entendait plus. Écorché à vif, il ne savait pas vraiment quelle attitude arborer et quelle réaction avoir. Lorsque la voiture arriva à destination, il sortit un billet de sa poche qu'il tendit au chauffeur juste avant de descendre du véhicule. Machinalement, il leva la tête pour regarder le bâtiment. Il reporta son attention sur la porte d'entrée, fermée bien évidemment. Les visites se terminaient à 8h, il avait largement dépassé l'heure limite. Bien décidé à entrer dans ce bâtiment, il n'avait pas l'intention de repartir la queue entre les jambes. Milo se mit alors à marcher en direction des urgences, le seul service ouvert jour et nuit. Il mit une bonne dizaine de minutes avant d'arriver devant les urgences. Il y avait du monde, il n'eut pas vraiment de mal à se faufiler et à pénétré dans le bâtiment. Les mains dans les poches de son sweat à capuche, il avançait dans les couloirs dans la plus grande discrétion. Il avait appelé un peu plus tôt dans la journée pour avoir la chambre d'Alexandra, il ne voulait pas la prévenir de sa venue. Lui-même ne savait pas vraiment ce qu'il cherchait à débarquer en pleine nuit. Il suivait juste ses envies, pour une fois. En, réalité, il ne se voyait pas du tout rentrer à l'appartement et affronter John et ses nombreuses questions. Il ne voulait pas non plus se retrouver avec Charlie, un week-end en sa compagnie avait suffit. Quoiqu'il en soit, il cherchait le bon numéro de chambre, le silence régnait en maître dans les couloirs, c'était même étonnant qu'il n'ait pas croisé une seule infirmière. Une fois devant le bon numéro, il posa sa main sur la poignée et l’enclencha. Le Winthrop ouvrit la porte et vit Alexandra, à moitié endormie. Merde, il aurait préféré qu'elle dorme complètement. Manque de chance, elle avait dû l'entendre arrivé et lui demanda ce qu'il foutait là. Bonne question, il se posait exactement la même. « Salut princesse. » murmura-t-il avant de croiser les bras et d'appuyer son épaule sur l'encadrement de la porte. Il la regarda et un petit sourire vint s'installer sur le bord de ses lèvres. C'était bon de la voir. Il avait envie de tout lui raconter, qu'elle lui raconte aussi ce qui c'était passé. Milo était relativement rassuré de la savoir à l'hôpital, au moins là elle en sécurité. La jolie brune semblait fatiguée et pas vraiment dans son assiette mais bon, lui non plus n'était pas vraiment présentable. Il venait de passer dix heures dans un avion et en avait plein le dos. La Windsor bu un peu d'eau et lui affirma qu'il pouvait s'approcher. Il rigola silencieusement à sa remarque avant de se décoller du mur et de s'avancer d'un pas. Le Winthrop ferma délicatement la porte derrière lui et s'avança vers lui. Il faisait plutôt bon dans sa chambre, enfin, il faisait déjà plus chaud que dehors. Le jeune homme ne la quittait pas des yeux, il se risqua même à regarder ses jambes. Il ignorait laquelle des deux était touchée et la gravité de son hospitalisation. En attendant, il enleva son sweat qu'il balança sur la chaise en face du lit. « Vas-y décale. » lui lança-t-il. Alexandra se décala non pas sans difficulté, ne comprenant pas trop où il voulait en venir. Milo était relativement imposant et il avait besoin d'espace pour se caler. Même si le lit était assez grand pour un lit d'hôpital, il vint s'allonger à côté d'elle et leva le bras pour qu'elle vienne s'y blottir. En fait, il n'y avait absolument rien à dire. Il la prit dans ses bras et inspira longuement. C'était plus un soulagement qu'autre chose. Qu'elle profite, les moments où Milo baissait les barrières étaient tellement rare, dans quelques minutes il allait revenir à lui voire même quelques secondes. Ce n'était qu'une question de temps avant que le soulagement laisse place à son côté dominateur et à sa virilité. Tout un tas de sentiment venait se mélanger, la pression d'avoir appris ses origines, la rage d'avoir vu sa mère, l’incompréhension face à cette vérité, la honte d'avoir vu tous ces visages tournés vers lui comme étant l'enfant illégitime, la peur de sa putain de prise d'otage de merde. Pour la première fois de sa vie, il relâchait la pression et c'était dans les bras d'Alexandra.
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Il y avait un million de raisons pour lesquelles Alexandra aurait du partir de Boston. Des peines de coeurs, des accidents, des attentats. Littéralement, un million de raison lui venait en tête pour qu’elle parte de cette terre maudite qu’est l’Amérique. Mais elle reste. Elle reste car elle n’est pas quelqu’un qui abandonne, parce que sa famille est là, celle qu’elle a choisi, celle qui sera avec elle pendant encore des années. Ariel, Andrew, Mary, sa famille de sang. Oksanna, Sloan, sa famille de coeur. Elle ne veut en aucuns cas les quitter, et fait tout pour les protéger. Seulement, elle échoue souvent très lamentablement à sa tâche et ne voit qu’un avenir trouble désormais devant elle. Allongée dans son lit d’hôpital, elle se rejoue en boucle les jours qui ont suivis, l’attaque. Elle se les rejoue inlassablement comme pour se souvenir pour toujours de cet évènement. La princesse d’Angleterre en plein milieu qu’une attaque de la mafia russe. Autant dire que ça n’arrivait pas tous les jours. En essayant de trouver le sommeil, elle en vint à penser à Milo. Il arrivait à la rendre aussi excitée que calme. Quelque chose que même sa meilleure amie avait du mal à faire. Il fallait énormément d’énergie pour canaliser la jeune femme, et beaucoup de savoir faire pour la faire sortir de ses gonds. Milo arrivait à faire les deux. Chose qu’elle ne comprenait toujours pas. Très rationnelle et terre-à-terre, elle avait de nombreuses fois analysé sa situation, sa relation avec le jeune prince. Pourquoi ? Comment ? A quel moment ? Pourquoi lui faisait-il cet effet si étrange ? Comment ce sentiment de possession envers lui était arrivé à naître ? A quel moment sa présence, si réconfortante, devenait essentielle pour elle ? Trois questions qui n’avaient pas de réponses. Les deux jeunes gens se connaissaient depuis peu, et pourtant il y avait déjà un million de questions qui se bousculaient dans la tête de la jeune femme. Les yeux fermés, puis ouverts, puis fermés. Elle hésitait entre le sommeil et l’éveil, jusqu’à ce que sa porte ne s’ouvre et qu’un raie de lumière ne vienne éclairer la chambre. Milo. Elle n’avait même pas espérer le voir ce soir. Elle pensait qu’elle allait le voir à l’université, ou encore mieux, lorsqu’il lui ferait un compte rendu sur la rencontre avec ses parents. Ou même jamais vu qu’elle lui avait donné ce qu’il voulait. Mais non, il était bel et bien là. Elle le somma de venir près d’elle, il était trop loin dans l’encadrement de la porte, laissant entrer une lumière crue dans la chambre. En le voyant retirer son sweat-shirt, elle ouvra les yeux en grand. Il perdait pas une minute lui. Mais ses mots et son envie d’entrer dans son petit lit d’hôpital la firent taire. Elle se décala bien difficilement avec sa jambe dans son bandage compressif et la douleur qui se réveillait doucement et le laissa prendre place à ses côtés. Il ouvrit les bras, et elle vint se reposer sur son torse chaud et confortable. Le moment était si différent, si doux, qu’elle n’osait pas ouvrir la bouche, profitant juste du moment. Elle aurait voulu pousser le bouchon et poser ses lèvres sur les siennes, mais elle ne devait pas trop tenter sa chance. Il poussa un long soupir et elle ferma un peu les yeux, prenant une bonne bouffée de son odeur qui lui avait manqué. Et là, tout sortit d’un coup. Elle n’essaya même pas de se retenir. « Tu m’as manqué. » Trois mots. Elle les pensait tellement qu’elle ne pouvait pas dire autre chose. « J’ai eu peur. Tellement peur. Il y avait du sang partout. Des éclats de verre, des balles perdues, Oksanna et son ventre plein de sang. Ils ont enlevé Misha. Oksanna risque de perdre son enfant. Dans quel monde on vit bon sang ?! » Elle voulu frapper quelque chose, mais ne voulait pas blesser Milo, alors elle prit le verre d’eau qui était sur sa table de chevet et le balança sur le mur. Voilà pourquoi elle restait mutique après un évènement traumatisant. La colère. Violente, incontrôlable. La frustration de ne rien faire. « Je suis une foutue princesse d’un pays puissant et je n’ai même pas pu sauver ma meilleure amie. J’étais clouée à terre comme une pauvre conne avec ma jambe et ce foutu bout de verre de fenêtre. » Elle voulu hurler, mais le son dur de sa voix était suffisant pour que Milo comprenne qu’elle n’était pas du tout calme. Une larme coula sur sa joue. Elle l’essuya brusquement. D’un geste violent. Il la voyait toujours si forte. Hors de question qu’il l’a voit faible. « Désolé. Tu n’as pas forcément envie de m’entendre me plaindre alors que tu viens de rencontrer ta famille biologique. » Elle remit un mince sourire, complètement faux, sur son visage. Elle devait se changer les idées, elle devait penser à autre chose. Penser encore et encore à ces choses, à ce qui s'est passé ne servirait à rien. Se rallongeant dans les bras de Milo, elle laissa sa rage et sa colère se dissiper peu à peu, se servant de son corps comme support pour prendre une respiration régulière et calme. Bien qu'elle était à peu près sur qu'il se serait pas calme très longtemps. Elle se devait d'essayer pourtant. Il était hors de question que tout ça ait une influence encore plus importante sur sa vie. Oksanna allait s'en sortir et puis c'est tout. Elle posa alors à Milo, la question qui lui brûlait les lèvres. « Alors, ta famille. Des parfaits connards comme toutes les familles royales ? »
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Son geste était aussi inattendu que surprenant. Jamais, ô grand jamais Milo n'aurait pu penser réagir de la sorte et se montrer doux avec quelqu'un. Surtout que cette initiative venait de lui. C'était presque inespéré venant de sa part. Blessé en amour comme en famille depuis de nombreuses années, il ne laissait jamais rien paraître et se comportait comme le dernier des connards. C'était qu'une carapace, une putain de carapace qui se forgeait et s'endurcissait avec le temps. Il ne laissait absolument personne l'atteindre par peur d'en souffrir un jour. Alors oui, il se privait de belles relations mais s'était fait une raison, l'amour n'était pas fait pour lui. Il aura fallu d'une seule fille pour lui briser le coeur et le changer en monstre dominateur qu'il était actuellement. Une pauvre malheureuse fille qui lui avait fait du mal dans le passé et qui avait piétiné tout son amour propre. Depuis, il s'interdisait de laisser une fille le manipuler, l'aimer ou simplement l'approcher. C'était ainsi, il n'y pouvait rien. Mais avec le temps, la solitude qu'il pouvait ressentir devenait oppressante et l'envie de lâcher prise ne le quittait pas. Prit dans son propre piège, il avait l'impression de tourner en rond avec les filles, d'avoir fait le tour et de n'avoir plus rien à découvrir. Loin de lui l'idée d'abandonner les femmes, disons simplement que le Winthrop se perdait dans tout ça. Alors oui, lorsqu'il vit Alexandra allongée sur ce lit d'hôpital, mal en point, il s'était approché pour venir lui faire un câlin. Même lui n'arrivait pas à comprendre son geste, peut-être avait-il eu simplement peur de la perdre. Les SMS qu'ils s'étaient échangés l'avait mit dans un tel état de stress et de rage. Il avait vécut sa prise d'otage presque en direct et ignorait absolument tout de la situation. Qui étaient ses gens ? Que lui voulaient-elle ? Le beau brun s'était imaginé les pires scénarios possibles dans sa tête et franchement, il avait eu peur. Voilà, c'était dit, il avait eu peur de la perdre. Milo inspira longuement lorsqu'il sentir Alexandra se blottir contre lui. Machinalement, il l'encercla de son bras pour la rapprocher de lui. Il avait besoin de la sentir proche, de savoir que tout allait bien pour elle et qu'ici elle pourra être soignée. Un léger blanc s'installa entre eux, il ferma les yeux en sachant pertinemment qu'elle ne le voyait pas. Il n'était pas crispé, il était bien. La brunette avoua alors qu'il lui avait manqué. Il resta silencieux face à cette affirmation mais bordel c'était tellement réciproque. Hors de question pour lui de l'avouer, il ne voulait entrer dans tout ça, il se contenta de rester silencieux et de resserrer son emprise sur elle. Ce moment de pure sincérité prit rapidement fin, le Winthrop la regarda se redresser et lui balancer tout ce qu'elle avait sur le coeur. Elle se livra à lui tandis qu'il se contentait de l'écouter parler. Il ne disait rien et la laissait exprimer son mal être. Après tout, que pouvait-il bien répondre à tout ça ? Rien. Son regard plongé dans le sien, il restait calme. Alexandra lui raconta l'horreur qu'elle avait vécut, la scène traumatisante qui ne la quittait pas et cette fille qui avait perdue son bébé. Milo ne la connaissait pas mais cela avait l'air de choquer la princesse. La brunette attrapa le verre posé sur la table de chevet et le balança contre le mur. Ce dernier vint s'écraser violemment contre la paroi de la chambre, tous les morceaux volèrent en éclat. Il aurait voulu la rassurer et lui dire que tout ceci appartenait au passé, il aurait voulu avoir des mots réconfortant mais il ne savait pas faire, il en était clairement incapable. Cela ne faisait pas parti de ses habitudes alors il la laissait vider son sac, si cela pouvait lui faire du bien. Alexandra semblait vraiment démunie et aurait voulu faire quelque chose pour les aider, pour empêcher ce qui venait de se passer. Malheureusement, il n'y avait rien à faire et elle le savait très bien. Alors pourquoi s'en vouloir autant ? Il remarqua à peine la larme couler sur sa joue, là encore il aurait voulu faire quelque chose mais la princesse le devança et s'essuya violemment la joue. Cela ne lui ressemblait tellement pas, elle qui était si douce en temps normal. Elle s'excusa mais il ne répondit pas. Alexandra vint de nouveau se coller à lui, demandant par la même occasion comment s'était passé sa petite virée au Japon. Milo n'avait pas vraiment envie de parler de ça mais avait-il vraiment le choix ? Le jeune homme ne répondit pas tout de suite, il réfléchissait à ce qu'il pouvait bien lui raconter de ce mariage. En réalité, ses pensées étaient partagés. « Aucune idée. » commença-t-il doucement avant de soupirer. « J'ai parlé avec Eden juste après leur cérémonie à laquelle je n'ai pas assisté. Il est .. physiquement comme moi. Bon, peut-être beaucoup moins bien battit et moins grand mais il a la même gueule. » dit-il en rigolant légèrement, non en fait ça ne le faisait pas rire du tout. Il était encore sous le choc et ça se voyait, ses paroles étaient lentes et réfléchies. Son regard ne quittait pas le mur du fond. « Il a une vie parfaite ce mec, la même que la mienne mais en mieux quoi. J'ai rencontré ma mère biologique aussi. C'était bizarre ! Elle s'est mise à chialer devant moi. » dit-il avant de froncer les sourcils et de revenir doucement à lui. Qu'était-il en train de faire ? Milo se redressa, obligeant Alexandra à quitter ses bras. « J'ai vu qui ils étaient maintenant j'veux plus en entendre parler ! » dit-il sur un ton beaucoup plus agressif. Il plissa les yeux avant de tourner sa tête vers Alexandra. Son regard dériva sur son corps qui était sous les couettes. D'un geste inattendu, il vint se saisir du bord des draps et les fit descendre jusqu'à ses mollets. Un petit sourire vint orner ses lèvres lorsqu'il remarqua qu'elle était en robe d'hôpital. Vous savez, ce genre de robe qui s'attache derrière et qui laisse apparaître les fesses. « Hum, c'est pas mal ça ! » dit-il avant de rigoler légèrement. Comme attiré vers l'interdit, il posa sa main sur son genou et la laissa effleurer sa cuisse, remontant légèrement sa robe. Voyant que ce n'était pas cette jambe là qui était abîmé, il posa entièrement sa main sur sa cuisse et la serra. Putain elle lui avait manqué, son corps aussi. Comme si ça ne suffisait pas, il retira sa main et la posa sur son autre genou. Alexandra semblait s'être arrêté de respirer. Elle devait souffrir la pauvre mais bon, pour l'instant, il ne lui faisait pas mal. La princesse devait certainement se demander ce qui allait lui arriver la pauvre. « T'as mal ? » lui demanda-t-il faiblement. Milo s’humidifia ses lèvres en avança délicatement sa main. Il faisait super gaffe et effleurait à peine sa peau. Rapidement, un bandage vint se découvrir, il retira sa main mais continua de relever sa robe. Le Winthrop releva la tête pour regarder Alexandra dans les yeux mais reporta très vite son attention sur sa robe. Il laissa les deux jambes de la brunette se découvrir totalement. Sa main passa sous sa robe dans le silence le plus complet, il la passa sur le côté de sa cuisse et la remonta le long de sa hanche. Ouais, ouais, là on pouvait dire qu'elle lui avait bien manqué. « T'sais quoi ? Ça m'excite ! » dit-il presque dans un murmure. Non mais quel enflure. Alexandra souffrait et lui tout ce qu'il voyait, c'était sa petite culotte en dentelle sous cette robe, une culotte qu'il arracherait très volontiers.
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Dans son lit d’hôpital, une faiblesse dans le corps, une envie de crier dans le coeur, Alexandra ne ressemble qu’à l’ombre d’elle même. Elle ne voit que les éclats de verre, n’entend que les cris et ne souhaite que l’arrêt d’une horreur qui se déroule devant ses yeux. La princesse qui est si fière en temps normal, n’a qu’une envie. Disparaître. Faire tout disparaître. Laisser le monde reprendre son cours et oublier la terreur qui l’avait prise durant ces quelques heures. Mais la vie n’est pas aussi facile et pendant le vent de Boston devient aussi puissant qu’un ouragan, elle est seule, dans une chambre d’hôpital, pas vraiment rafistolé mais en vie. En vie et c’est ce qui compte. Elle est en vie. Pas entre la vie et la mort, pas à mi chemin vers l’un ou l’autre. Non. Elle a le coeur qui bat de manière régulière, un bon flux sanguin, pas d’hémorragie, une plaie en voie de guérison, pas de séquelles à part peut-être une douleur de temps en temps. Ce qui est inespéré en voyant la balle qu’à reçu Oksanna ou Noah, en voyant le bras en sang de Tate, les évanouissements, la prise d’otage dans son intégralité. Une chance inespérée. Essayant malgré tout de dormir, sa surprise ne fut que plus grande lorsque Milo fit irruption dans sa chambre. Le jeune homme, sa carrure et son caractère plus que difficile, lui avait manqué terriblement depuis son départ pour la Japon et le mariage de son frère jumeau récemment découvert. Elle avait ressenti un manque, une part de vide. Elle, qui ne s’attache que difficilement depuis des années, avait retrouvé goût à avoir une personne qui manque même lorsque la relation qu’elle entretient n’est pas définie, n’est qu’un amas de chose impossible à définir. Il lui manquait, c’est tout. Ariel aurait sans aucuns doute eut une crise cardiaque en l’entendant. Sa petite soeur ne savant pas voir en peinture le brun. Le prince de Norvège récemment revenu à la surface. Durant presque toute la prise d’otage, elle avait communiqué avec Milo, le laissant savoir qu’elle était bel et bien en vie et pas écroulé sous les balles des russes. Mais chaque chose à une fin et elle a du cacher son téléphone jusqu’à ce qu’elle arrive à l’hôpital sous le contrôle de la garde anglaise. Un message pour lui dire qu’elle allait bien et le voilà qui s’inquiétait comme pas deux pour elle. Ils s’attachent l’un à l’autre, ce qui est presque impossible à comprendre pour quelqu’un d’extérieur. Mais ils en ont vécu des choses ensembles. L’enquête sur la vraie identité de Milo, les missions secrètes, les vérités découvertes, les nuits passées ensemble, et enfin ça. La prise d’otage. Ils avaient vécus des choses, s’étaient ouverts l’un à l’autre, avait fait voir à l’autre une autre part d’eux que d’autres ne connaissent pas. Il vint alors près d’elle, faisant preuve d’une douceur inconnue jusqu’à présent. Elle lui raconta tout, balançant tout ce qu’elle avait sur le coeur, faisant preuve d’une honnêteté déconcertante. Elle pleura, pleura sur le sort de sa meilleure amie. Elle s’en foutait pour le coup de le rendre inconfortable, elle voulait juste laisser tout sortir et ne pas garder tout dans son coeur comme un poids. Mais le poids sera toujours là, toujours présent. Bouillonnante de rage, elle balança le verre de sa table de chevet sur le mur devant elle. Il ne savait pas quoi faire et elle ne lui en voulait pas. Essuyant une larme sur sa joue d’un geste rageur, elle revint se blottir dans les bras du jeune homme. Des bras protecteurs qu’elle aurait voulu avoir autours d’elle tout le temps. Passant à lui, elle lui demanda comment c’était passé le mariage. Elle l’écouta tranquillement, silencieusement, raffermissant sa prise sur sa corps. Elle rit légèrement quand il parle de la carrure d’Eden. Juste pour l’accompagner. Il parle de sa mère et de comment elle a pleuré en le voyant. Ce n’était surement pas sa propre mère qui aurait pleuré devant elle pour Alexandra. Et puis, par surprise, il se braqua d’un coup, ne voulant plus entendre parler de sa famille. Les yeux écarquillés, elle ne compris pas sur le coup pourquoi. Jusqu’à ce qu’il enlève ses draps, dévoilant les jambes de la jeune femme, dont une dans un bandage bien serré au niveau de la cuisse. Son regard lubrique, comme à son habitude, vint caresser son corps. « T’es vraiment dérangé comme mec toi. » dit-elle en riant faiblement. Il posa sa main sur son genoux droit, la jambe encore indemne, et remonta sa robe jusqu’à sa cuisse. Puis, il fit la même chose de l’autre côté. Elle retint sa respiration, s’attendant à avoir mal, les anti douleurs étant désormais en très faible quantité dans son organisme. Mais non, il fit preuve d’une douceur inouïe. « Non, ça va. » Il passa par dessus la plaie et continua de remonter sa robe. Elle aurait du être nue sous sa robe, mais se balader les fesses à l’air dans un hôpital en étant une princesse, non merci. Une culotte en dentelle noir sur elle, et rien d’autre, elle regarda Milo la dévorer du regard. « Qu’est-ce qui ne t’excite pas Milo ? » Elle se le demandait vraiment. Parce que avec ses yeux rouges, sa jambe dans un rouleau de velcro et la peau aussi pâle qu’un mort, il en fallait beaucoup pour le rendre tout mou celui là. Elle le laissa s’approcher d’elle, pas vraiment sure de comment agir pour le coup. Elle le laissa en charge de son corps, le laissant faire ce qu’il voulait d’elle. De toute façon, elle ne pouvait pas faire grand chose. « Je suis toute à toi pour le coup. C’est pas comme si je pouvais me débattre. » dit-elle en riant faiblement.
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C'était plus fort que lui. Milo était attiré par cette fille et même là, il la trouvait attirante. Elle portait une petite robe d'hôpital, celle-là même qui laissait apparaître ses fesses lorsqu'elle se tiendra debout. Mais Alexandra était maline, hors de question pour elle de se balader presque à poil, elle avait mis une culotte en dentelle. Le genre de culotte qui ne le laissait pas indifférent. En même temps, elle pourrait se balader avec un sac plastique sur les fesses, il aurait quand même envie d'elle. Les yeux rivés sur son corps, il savourait cet instant. En fait, il s'en foutait royalement de sa blessure et de l'allure qu'elle avait, cette fille lui avait manqué et il était juste content de la retrouver. Il lui exprimait son manque à sa manière, c'était surement maladroit de sa part mais il était ainsi. Il ne pouvait pas faire mieux, les beaux discours ne lui ressemblaient tellement pas. Si il pourrait dire de belles phrases, qu'il penserait plus ou moins, mais il ne voulait pas faire d'effort. Pas après la trahison qu'il avait subit plus jeune. Car oui, il ne traîne pas sa nature de parfait connard depuis sa naissance, il est devenu comme ça à cause d'une fille. Son ex. Le Winthrop a eu qu'une seule copine dans toute sa vie et elle lui a juste pourri l'existence. A l'époque, elle avait abusé de sa confiance pour le tromper et le manipuler. Aveuglé par l'amour, il avait accepté et pardonné pas mal de choses qu'il n'aurait pas du. Lorsqu'il prit conscience de tout ça, il se jura de ne plus jamais tomber amoureux et de faire souffrir les femmes. De les prendre, de les baiser et de les jeter. Sa réputation le précédait mais il n'en avait absolument rien à faire. Milo trouvait son compte dans les histoires sans lendemain ou du moins, c'est ce qu'il croyait. Chassant ces idées-là de la tête, il rigola légèrement à sa remarque. « Ce qui ne m'excite pas ? J'avoue, c'est une bonne question que tu me poses là. » répondit-il amusé. Il releva la tête, la regarda dans les yeux et haussa un sourcil. C'était un peu abusé mais il le pensait. Cette fille lui faisait de l'effet, elle l'avait ensorcelé, c'était pas possible autrement. Sa main, sous sa robe d'hôpital, renouait le contact avec sa peau douce. Il la caressait délicatement, ne pouvait détacher son regard du sien. Le jeune homme fronça les sourcils lorsqu'il l'entendit dire ceci je suis toute à toi pour le coup. Voilà que d'un coup, l'idée de se la faire semblait beaucoup moins intéressante. Hors de question qu'il profite avec une étoile de mer incapable de bouger. « C'est pas drôle comme ça. » dit-il en se joignant à son rire. Il utilisa sa main libre pour lui passer sa mèche derrière l'oreille. Il prit délicatement ses cheveux qu'il décala sur le côté, libérant ainsi sa fine nuque. Milo pencha son visage sur le côté et, sans même lui répondre, s'approcha pour l'embrasser dans le cou. Sa main quitta sa hanche pour venir se poser derrière sa tête, donnant un peu plus d'intensité à son baiser. Ses lèvres parcouraient sa peau tandis que sa langue l'effleurait à peine. Il remonta le long de sa nuque pour finalement lui murmurer ces quelques mots « tu m'as manqué aussi princesse. » Bordel, il lui en aura fallu du temps pour lui avouer la vérité. Pauvre de lui.
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Il faut y être pour le croire. Il faut le vivre pour le ressentir. Alexandra avait toujours ce côté trop raisonnable, trop coincé, trop réglementaire pour lâcher prise. Pour arrêter de réfléchir, de penser, d’analyser. Mais avec lui, elle lâchait tout. Que ce soit ses craintes ou ses peurs, ses envies qui disparaissaient au profits des siens. Alors ouais, le voir dans sa chambre d’hôpital lui avait fait plus que plaisir. Parce que son plaisir passait souvent - très souvent - avant les siens, mais pas cette fois-ci. Le regard qu’il posait sur elle, la douceur de ses gestes. Elle voyait l’affection qu’il avait pour elle, il voyait leur attraction, leur relation se jouer devant elle. Elle mourrait d’envie de le voir nu, de le voir sans le moindre attirail. Elle voulait se rappeler encore et encore ce que ça faisait d’être dans ses bras. Sa soeur ne cessait de lui répéter de faire attention, de ne pas tomber dans ses bras comme une fleur. Mais la vérité était qu’elle ne voulait pas tomber pour lui car ça gâcherait tout. Le but de leur intimité était basé sur du physique alors mêlé les sentiments à tout ça allait ruiner le pseudo relation. Son poids sur le lit marquait sa présence et ses yeux sur elle, la déshabillant du regard la rendait toute chose. Elle savait bien qu’il n’a aucunes envies d’avoir autre chose avec elle, mais quand sa main se balada sur sa cuisse, quand il remonte jusqu’à sa petite culotte en dentelle noir. Il est vraiment obsédé, mais elle aime ça chez lui. Elle aime qu’il ne puisse pas se passer d’elle, de son corps. Elle aime son obsession pour elle car il ne se lasse jamais d’elle. Pas comme avec les autres filles qui passent dans son lit. « Petit pervers. Quoi que le petit est peut-être de trop dans ton cas. » Le jeune homme était amusé par elle, par sa situation. Elle ne bougeait pas, elle appréciait le contact de sa main sur son corps, de son souffle sur elle, de ses yeux dans les siens. Milo avait une étrange habitude de toujours la regarder droit dans les yeux quand il la stimulait, la faisait jouir ou même l’embrassait parfois. Elle laissa échapper quelques mots, sans même sans rendre compte. Mais c’était la pure vérité. Elle ne pouvait guère bouger sa jambe alors voir expérimenter toutes les positions qu’il voulait. « Mais c’est la pure vérité. Tu auras une handicapée pour quelques temps dans ton lit. Il faisait preuve d’une douceur absolue. Ça agaçait un peu Alexandra car elle voulait retrouver la brutalité à laquelle elle était habituée. Mais ça changeait de le voir ainsi, doux et tendre. Patient. Il libéra sa nuque et il posa ses lèvres dans son cou. Elle ferma un peu les yeux, appréciant ce contact. La main qui était toujours sur sa hanche pour se poser derrière la tête de la princesse, et il appuya ses lèvres contre sa peau, laissant sa langue titiller ses nerfs. Il l’embrasse, la caresse avec ses bouches. Il remonte sur sa nuque et lui dit les mots qu’elle lui a dit plus tôt. Elle ne se retient pas et plonge sur ses lèvres. Elle a beau avoir une jambe invalide pour quelques temps, ses deux bras sont encore en état de marche. Elle entoure la nuque de Milo et l’embrasse. Doucement, juste pour marquer ses mots. Elle fait preuve d’autant de tendresse qu’il en a fait preuve. « T’en as mis du temps. Mais fait revenir l’autre Milo, mon Milo. Celui qui est brute et viril comme j’aime. » Elle veut cette brutalité qui le caractérise tant. Elle veut sentir qu’elle lui appartient, parce que c’est ce qu’elle cherche en fin de compte. Appartenir à quelqu’un autre qu’à un tas de personnes qui ne fait que se servir d’elle. « J’aurais pas eu cette jambe dans un sale état, tu serais totalement passé à la casserole beau gosse. »
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Incroyable mais vrai, ces mots étaient sortis de sa propre bouche. Il venait de lui murmurer un furtif tu m'as manqué aussi, laissant transparaître une légère faiblesse. Milo ne lui avait pas dit à contre coeur, disons simplement que cet élan d'affection ne lui ressemblait pas vraiment. Il n'était pas doué pour les sentiments ainsi et ne laissait, en aucun cas, les émotions le submerger. Adepte du contrôle et de la domination, il ne se montrait jamais en état inférieur et prenait un malin plaisir à laisser un fausser entre lui et les autres. Pourtant ce soir, cet écart semblait se réduire à vue d'oeil. A peine avait-il quitté l'aéroport qu'il se précipita à l'hôpital pour voir Alexandra, il bravait les interdits pour lui rendre visite à cette heure-ci. Cela n'avait aucun sens, il ne comprenait pas ou plutôt, ne voulait pas comprendre. Hors de question de prendre son comportement pour un quelconque sentiment, il se refusait catégoriquement de baisser ses gardes envers elle. Il était un mec viril, à lui de tout faire pour ne pas s'attacher et prendre les distances nécessaires. Pourtant, lorsqu'elle passa ses bras autour de son cou, il afficha un léger rictus sur le coin de ses lèvres. Le silence régnait en maître dans sa chambre d'hôpital et pour une fois, ils prenaient le temps d'apprécier la présence de l'autre. Aucune manipulation, ils n'étaient pas pressés et semblaient avoir toute la nuit devant eux. La brunette s'approcha de lui et vint l'embrasser tendrement. Le Winthrop ne cherchait pas à comprendre, il se laissait faire et restait, un peu, démuni face à cette situation. Il ne savait pas vraiment comment se comporter en sa présence. Alexandra souffrait, il ne pouvait donc pas profiter d'elle et pourtant, il était là, parfaitement conscient de ce qui l'attendait. C'était étrange. Ce baiser était passionnel et tendre. Lorsqu'elle se recula, il afficha un léger sourire, gêné. Il fronça même les sourcils lorsqu'elle lui demanda de faire revenir l'autre Milo, celui qu'elle aimait. Cette brute sans nom qui ne pensait qu'à son propre désir avant celui des autres. Ce mec un peu connard sur les bords qui se croyait irrésistible et qui n'en avait rien à foutre du reste. Le vrai Milo quoi. « Putain, pour une fois que j'dis un truc gentil, tu me remballe. » lança-t-il en gardant un semblant de sérieux, juste avant d'éclater de rire. Il ne pensait pas vraiment ce qu'il venait de dire car lui non plus n'aimait pas être une chiffe mole. Ces mots, il les avait prononcé mais s'était, quelque peu, forcé. Son rire vint retentir une nouvelle fois dans la chambre lorsque la Windsor lui avoua qu'il serait passé à la casserole. C'était trop mignon, parce qu'elle espérait vraiment avoir le dessus sur lui un jour ? L'espoir faisait vivre mais quand même. « Rêve pas trop princesse. » dit-il, le sourire aux lèvres. Les deux étudiants ne quittaient pas cette proximité enivrante. Les bras de sa belle autour de son cou étaient assez réconfortant, c'était tout ce dont il avait besoin après le choc de ce week-end. Une présence qui semblait leur faire un bien fou. Ils avaient besoin de l'autre, c'était inévitable. Aussi, Milo plongea son regard dans le sien et plissa les yeux. « Jambe dans un sale état ou pas, TU vas passer à la casserole, j'suis pas venu là pour rien. » souffla-t-il avant de l'embrasser de nouveau dans son cou.
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Lorsque l’on ne sait pas comment gérer un sentiment, on le refoule. C’est une vérité des plus communes. Il n’y a pas réellement de solution dans ce genre de situation. On refoule, on le laisse à la porte d’entrée, on lui interdit d’entrer jusqu’à ce qu’il nous frappe en plein visage en forçant la porte. Alexandra connaissait bien ça. Elle l’a déjà vécu, avec son ex petit ami. Avec celui qui l’a mise enceinte, celui qui a fait chavirer son coeur, celui qui l’a quitté sans le moindre remord alors qu’elle n’avait aucunes idées de comment gérer une grossesse à même pas seize ans. A présent, elle vivait la même situation, un bébé en moins. Milo la faisait chavirer, la rendait faible et forte à la fois, et elle ne savait absolument pas comment gérer ce genre de chose avec lui. Elle ne savait plus refouler autant qu’avant. Les sentiments la heurtaient par vague, de pleins fouet. Mais il le fallait, il était hors de questions qu’elle se laisse aller encore une fois. Elle voulait juste apprécier ce qu’il lui donnait, le plaisir qu’il lui procurait en cherchant le sien, et le laisser partir une fois qu’il se serait lassé d’elle. Mais voici plus d’un mois qu’ils se fréquentaient et il ne semblait pas se lasser d’elle, de ses cris de plaisirs ou de fureur. Aux mots gentils qu’il lui prononça doucement, Alexandra ne trouva rien d’autre à faire que de l’embrasser. Ses bras autours de son cou, ses lèvres chaudes sur les siennes encore un peu fraîche de l’extérieur. Et pourtant, elle voulait le vrai Milo, celui qui la remballait et la rendait folle de désir. « Ouais, je le remballe le gentil Milo parce que sinon, je vais trop m’habituer et ce sera pas bon. » Elle sait qu’il n’est pas un gentil garçon, qu’il n’est pas un fils modèle, qu’il n’est pas de ceux que l’on présente aux parents. Il a bien l’air, mais il ne l’est pas. Si on ne fait pas attention, il risquerait de sauter votre petite soeur dans les toilettes de la maison sans la moindre hésitation s’il la trouve à son goût. Alors non, pas un exemple de bonne attitude pour Milo. Il est tout autre. Mystérieux, secret, viril, brutal. Ce qui rend folle n’importe quelle fille qui passe devant lui. Milo ne s’éloignait pas d’elle. C’était comme ci les derniers jours qu’ils ont passé l’un de l’autre avaient renforcé leur attraction l’un envers l’autre. Son corps sur le sien, ses mains sur son corps, ses lèvres sur son cou. Elle le provoqua un peu et rit à sa répartie. Les rêves d’Alexandra étaient bien trop cru et plaisant pour qu’elle les quitte. Mais la réalité était tout aussi passionnante. « J’espère bien que tu n’es pas là pour rien. » Elle avait hâte de le sentir, de reprendre leur bonne vieille habitude.
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