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savoir qu'on fonce dans un mur et accélérer quand même (Feryel)

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  C’était un phénomène de mode. Donner de son temps, de son argent, redorer son image… Alors oui, comme ça, de prime abord, je n’arrivais pas à saisir la générosité qui caractérisait les quincys comme étant autre chose que comme une simple adhésion à cette mode. C’était comme être bio. Etre écolo et en plus être bénévole dans une asso, c’était bien vu. D’ailleurs c’était pas pour rien, selon moi, qu’on disait –se montrer- généreux. Y’avait bien quelque chose dans le fait de s’exhiber, de faire un sur étalage de ses bonnes actions. Je la voyais même pas, ou alors si je la voyais mais je ne savais pas la comprendre, cette lueur particulière dans les yeux de mon interlocutrice. Cet éclat qui aurait du me faire réaliser qu’il y avait plus là dessous que le simple paraître, que cette bonté était ancrée en elle… Je pensais donc naïvement marquer des points avec ce grand jeu… Cela dit, je sentis que de jouer juste les snobinards et d’étaler mon pouvoir, ma richesse et mes facilités dans la vie, cela ne suffirait pas avec Feryel. Dans un accès d’honnêteté, je laissais donc un peu tomber le masque pour raconter l’anecdote du métro… Forcément, m’imaginer, moi, en luxueux costard, dans les rames du métro à une heure avancée de la nuit, c’était risible. C’était suicidaire aussi. Ce qu’elle me fit remarquer après avoir ri de ma mésaventure. « Excuse moi, j’allais pas non plus y descendre nu, ça ne serait pas les sdf qui me seraient tombés dessus mais les forces de l’ordre… » objectai-je alors, avant de l’entendre, sans surprise, me faire un petit rappel de la situation de ses pauvres gens. « C’est le moment où tu vas me faire signer une close où les eliots s’engagent pour la distribution de repas ou quelque chose du genre ? » demandai-je alors avec un petit sourire au coin des lèvres, malgré le sujet sérieux. Et pour ce qui était des microbes, ceux qui devaient ornés les sièges et barres du wagon, et dont la simple pensée m’avait rendu malade, elle semblait assurée qu’ils étaient inoffensifs, que ça endurcirait mon système immunitaire, s’amusant doucement de ma phobie. « Bien sûr que j’ai joué dehors. » Dans un jardin anglais, clôturé et aseptisé. « Je suis pas sûr que ça m’ait suffisamment préparé au métro américain tu vois… » soufflai-je lucide avant de relativiser : « Mais comme tu peux le voir, je m’en suis sorti vivant et en pleine forme finalement. » Juste vacciné à jamais à l’idée de remprunter un tel moyen de transport. Lorsque je plaisantais ensuite, sur le sort que je rêvais qu’elle, elle fasse subir à mon costard, elle me souffla qu’elle ne le ferait pas avant le dîner. « Ce qui veut dire que tu peux envisager de le faire après ? » Cole qui ne marche pas, qui court… Sautant sur le moindre petit signe qui pouvait me faire espérer qu’elle morde un peu à l’hameçon, le moindre petit geste, la moindre parole pouvant me faire envisager une alliance plus profonde et poussée que simplement celle de nos confréries…  L’alliance sur laquelle on revint quand même, but ou plutôt prétexte de ce rendez vous à la base. Feryel m’expliqua ses motivations, et mon œil se fit intéressé. Déjà un peu charmé avant, là, son éloquence, son ambition, son assurance, cela ne fit que me captiver un peu plus, et je conclus donc sur un double sens. « Ca ne fait que renforcer ce que je pressentais déjà. » Mon visage s’approcha un peu du sien, mes prunelles plantées dans les siennes alors que je prononçais ensuite ces mots : « Je te veux Feryel. » Et il y avait dans cette déclaration je le savais, encore de lourds sous entendus, c’est pourquoi mes lèvres s’étirèrent en un sourire amusé pour préciser : « Et je veux cette alliance. » Comme si ma première phrase n’avait fait référence qu’à ça, qu’au lien que nous étions doucement en train de tisser entre Eliot et Quincy. C’est à ce moment que la limousine ralentit, que la devanture du restaurant chic se dessina devant nous. « On est arrivés. » soufflai-je en m’écartant, quittant le véhicule avant de lui tenir la portière d’une main et de lui rendre l’autre galamment pour l’aider à sortir.
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Qu’est-ce qui faisait qu’une personne était généreuse ? De nature, l’être humain est égoïste, ne pensant qu’à son propre bien être avant celui des autres. L’altruisme semblait comme une utopie, une idylle que l’on essayait d’atteindre. Bien trop de personnes ne l’étaient pas vraiment, et ce n’était qu’une simple illusion, une façade qu’on se donnait pour paraitre plus ouvert, généreux, et souciant. L’altruisme de Feryel n’avait rien de faux, ni d’une façade. Elle savait se mettre dans les chaussures de quelqu’un d’autre pour comprendre ce qu’il ressentait. Il y a douze ans, on lui a donné une chance de construire sa vie, de ne pas finir dans les méandres d’une ville en feu. Feryel avait saisi cette opportunité pour donner quelque chose en retour à la société, et ne pas simplement profiter de la situation pour être une fille égoïste. Si la jeune femme était en vie aujourd’hui, c’était dû à la générosité de certaines personnes, à leur abnégation, leur sacrifice qu’elle avait pu quitter un pays en guerre qui n’avait rien à lui offrir qu’elle pouvait se trouver dans une des plus grandes universités du monde. La jeune blonde voulait être le changement, apporté du changement dans un monde qui tombait petit à petit dans les flammes de son autodestruction. D’un cote, renaitre de ces cendres comme un phœnix ne pourrait pas faire du mal à la société, mais les dégâts seraient bien trop grand pour pouvoir arriver à la splendeur du monde d’aujourd’hui. Avec son travail, Feryel aspirait à mener le monde vers un jour meilleur, une société qui acceptait les différences entre chaque personne. Au fond, nous venions tout du même ancêtre. La jeune femme ne savait que trop bien que ses aspirations étaient une utopie, que ce qu’elle voulait pour ce monde ne pourrait jamais être accompli, ou du moins pas de son vivant, mais si elle pouvait lancer un mouvement, être la révolution qui décidera de changer le monde pour les générations à venir, alors elle se lancerait cœur et âme pour ses causes. Feryel ne voulait plus voir des personnes souffrir pour l’égoïsme des riches. Il fallait punir ceux qui profitaient de la pauvresse des démunis, et elle se battrait pour eux après ses études, mais ça s’était quelque chose qu’elle ne montrait pas à beaucoup de monde, cette obstination qu’elle avait d’aider, comme un tique maladive. C’était aussi pour cela que Feryel n’arrivait pas à s’entendre avec les riches, ceux qui ne pensaient qu’à eux, ayant eu tout sur un plateau d’argent dans leur vie, n’ayant jamais eu la nécessité de se battre ou de prouver qu’on valait tout autant qu’eux. Elle lui laissait cependant le bénéfice du doute en l’accompagnant à ce dîner, peut-être qu’il allait lui montrer une face de lui qu’elle n’avait jamais vu. L’anecdote du métro était déjà un bon pas vers l’avant, et cela attisait un peu l’ambiance entre les deux chefs de maisons. « Tu sais quoi ? Ce n’est pas du tout une mauvaise idée ! » Répondit-elle. En servant les sans-abris, en écoutant leur histoire, peut-être qu’elle pourrait sympathiser avec eux, savoir ceux qu’eux vivaient. La possibilité que cet événement se produise était tout de même assez maigre, et il y avait d’autres événements sur la liste de la présidente Quincy à organiser avec les Eliots. « L’expérience ne t’a donc pas trop traumatisé ? » Feryel avait simplement du mal à imaginer Cole dans le métro, mais comme il disait, il état vivant, donc il s’en était sorti indemne au compte fait. Le métro ou les transports publics, un titre de transport quotidien pour Feryel qu’elle prenait pour se rendre en ville, au travail, au sport, à tout en fait, et elle n’avait jamais vraiment pensé à ce qui rôdait sur les sièges ou les barres. Feryel n’allait pas non plus devenir mysophobe, elle s’en fichait pas mal, gardant une hygiène propre alors pourquoi se soucier des microbes inoffensifs. Pensant que sa petite vanne resterait inattentive, Cole pencha dessus. Ce que le vice-président eliot voulait d’elle, Feryel ne pourrait jamais lui donner, pas comme il le voulait du moins. « Non. » Sèche et froide comme jamais, l’Afghane ne pouvait simplement pas envisager de coucher avec Cole, pas maintenant, et pas ce soir, et pas jamais en vérité. Ce qui l’attirait chez elle, la repoussait chez elle, et elle ne voyait simplement pas ce qu’il voyait en elle. Elle ne pouvait pas le comprendre, et ses paroles lui restaient un mystère. Que pressentait-il ? Feryel vit son visage se rapprocher du sien, les yeux rivés sur les siens, elle restait captivée par son regard, emprisonnée pour un instant par ses yeux, et ses paroles. Un tel affront, personne n’avait jamais osé le faire. Que répondre à cela ? Elle ne le voulait pas, et ne pouvait pas le vouloir. Abasourdie Feryel restait plantée sur place, son visage se réchauffait légèrement, donnant une petite couleur rouge à ses joues. C’était un compliment, elle ne pouvait pas le nier, il était juste si direct. « Cole… » Et avant qu’elle ne put lui répondre, il annonça qu’ils venaient d’arriver. Le jeune homme sortit de la voiture, lui tendant sa main afin d’aider Feryel à quitter la limousine. Le regard de la jeune femme se jeta sur l’encadrement du restaurant, sur son nom, sur son élégance. Elle n’en revenait pas. Un restaurant qu’elle ne connaissait que trop bien par son prix exorbitant et ses listes d’attentes bien trop longues. « Comment as-tu fait pour avoir une place ici ? » Demanda-t-elle, son souffle coupé par la forme que cette soirée prenait. « Je ne peux pas accepter d’aller là-dedans. » Secoua-t-elle de la tête pour faire comprendre qu’autant la limousine, c’était sympa, ça, c’était d’un tout nouveau niveau, et elle ne pouvait pas accepter cela.
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  Se fier aux apparences, tirer des conclusions hâtives. Je me vantais d’être quelqu’un de perspicace, la vérité c’était que le monde entier pouvait me leurrer. Et là encore, en pensant que la générosité de la blonde découlait du phénomène de mode actuel, je me leurrais, je la réduisais à ces midinette aux sourires superficiels qui jouaient les mères térésa pour rattraper toutes les conneries qu’elles pouvaient enchaîner à côté de cela, le genre de filles que je pouvais avoir avec ma limousine, mon costard haut de gamme et un petit dîner aux chandelles dans un restau étoilé. J’allais vite découvrir mon erreur. Je commençais déjà un peu à le réaliser, comprenant qu’au jeu du tapage à l’œil, je ne gagnerais rien. La carte de la sincérité ? Je tendais, laissant entrevoir une autre image de moi même, celle du snobinard vite perdu sans ses repères, du petit riche prêt à se faire croquer dans les méandres du métro. L’anecdote l’amusa un peu, lui donnant l’occasion de me sermonner quand même sur les conditions de vie terrible des sans abris qui squattaient nos sous sols, et à moi, l’occasion de craindre un peu les missions que la demoiselle risquait de nous confier. Je l’avais soufflé avec humour, l’histoire de cette close, mais elle rebondit dessus en affirmant que c’était une bonne idée. Ok. Le moment n’était pas venu de la contredire. « Tu vois que j’ai de bonnes idées aussi. » confirmai-je donc, comme si c'était tout à fait envisageable, tout à fait sérieux, m’attribuant le mérite de cette suggestion qui dans un premier temps avait plutôt été lancée «en l’air ». Mais là, l’image de Tate, Noah ou des jumeaux, un tablier aux motifs vichy sur eux, ou pire un tablier à fleurs, campant devant d'énormes casseroles de soupe, louches à la main, remplissant à la chaine les assiettes d’affamés crassoux, ça me redonnait le sourire. Les mecs allaient me haïr. Et moi je me marrais d’avance. Elle m’interrogea sur mon enfance, lorsqu’elle découvrit ma phobie des microbes, j’essayais de me défendre : non je n’avais pas grandi dans une bulle… Enfin si, un peu, dans une bulle dorée. Mais je ne pouvais pas laisser cette image de flippé de tout s’imposait dans l’esprit de la belle, donc je préférais souligner mon état actuel : je m’en étais sorti, j’étais en forme, j’avais survécu à l’épisode métro. Sauf que la répartie de la demoiselle me prit quelque peu de cours : « Pas traumatisé non. » Je la sentais qui me toisait, qui me testait alors, et c’était tout à fait idiot de ma part, je lançai : « On rentre en métro après dîner ? » Cole, tu vas mourir. Enfin, si à l’issue d’un tel retour, j’avais le même résultat qu’avec Malicia, moi, je signais tout de suite. J’étais même prêt à leur offrir ma veste, ma chemise et ma cravate à tous ces SDF. D’ailleurs, c’est sur le sort qu’elle, elle allait réserver à mon costard que je plaisantais, supposant que peut être, après dîner, elle s’autoriserait à me l’arracher. Mais un non sec et immédiat mit un terme à mon fantasme. Mon sourire s’effaça un peu avant de réapparaitre quand, m’approchant d’elle, réduisant la distance entre nos deux visages, je vins lui souffler que je la voulais. Et son ton changea alors. Pas de –non- décidé et extincteur, non. Mon prénom, dans un souffle qui s'échappait de ses lèvres… Et la voiture se stoppa. Quittant en premier le véhicule, je lui tendis la main, et une fois devant le bâtiment, elle resta quelques instant bouche bée, son regard détaillant la devanture, le nom de ce célèbre étoilé bostonien. Mon sourire s’élargit, pensant à nouveau réussir à marquer des points, surtout lorsqu’elle me questionna sur la manière dont j’avais pu nous obtenir une table. « Quand on s’appelle Cole Smythe Wildingham, rien n’est impossible. » expliquai-je, tout fier, sans savoir que c’était justement cette facette présomptueuse de ma personnalité qui allait me desservir. Je commençais à avancer vers l’entrée, mais la demoiselle ne me suivit pas. Je me retournai vers elle, l’air intrigué alors qu’elle m’informait ne pas pouvoir accepter d’aller à l’intérieur. « Ils ont un menu végétarien ne t’inquiète pas… » la rassurai-je, naïf, n’ayant toujours pas capté d’où venait sa réticence.
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Cole et Feryel venaient de monde totalement différents. L’un grandit dans la richesse, alors que l’autre avait dû se battre pour survivre les dix premières années de sa vie. Ce qu’ici on appelait une enfance normale, entourée d’une famille aimante, était un mystère pour la jeune blonde. Entre les sirènes annonçant les bombes, les coup de feu qui retentissaient la nuit dans les rues adjacents l’orphelinat, le bruit assourdissant d’une bombe suicide qui réveillait toute la ville un jour paisible. Ô grand jamais, Feryel ne pourrait oublier ses bruits, et quand on lui disait qu’ici, porter une arme était légale, la peur revenait. Tous les jours, elle voyait un nouveau homme noir se faire tirer dessus par un policier pour aucune raison. Etait-elle vouée à vivre dans un pays où la haine prenait le dessus sur l’amour? Echapper un pays en guerre pour ne finir que par être à nouveau encercler par les vices de l’Homme. Feryel détestait cela. Nulle part dans le monde ne pouvait-on vraiment se sentir en sécurité, et il fallait commencer à punir ceux qui souillent la Terre en exploitant les plus pauvres, les rendant prisonniers de leur propre misère, bien souvent dû aux riches. Au cours de sa vie, Feryel voulait faire une différence, rien à avoir avec ces prétendants généreux qui n’espéraient que booster leur ego, se voir d’un meilleur oeil pour attirer l’attention sur leur argent et ce qu’ils donnaient. Elle savait bien les repérer cela lors des galas, ceux qui n’étaient que la pour faire bonne figure ne connaissant que peu du sujet discuté ou même de la cause défendu. Parfois, quand Feryel s’ennuyait, elle s’amusait à jouer qui est-ce avec ses collègues, identifiants ceux qui ne voulaient qu’impressionner les jeunes femmes par leur chéquier. Est-ce que Cole jouait à ce jeu avec elle aussi? Etait-ce pour cela qu’il avait accepté cette alliance? Faire bonne figure au près de la présidente Quincy pour qu’elle accepte de coucher avec lui? Cela avait déjà été le cas dans le passé. Elle l’avait déjà refusé à ce moment-là, elle pourrait très bien le faire à nouveau, rien ne l’empêchait. Pourtant, en passant ces minutes avec lui dans la limousine, l’afghane était intriguée par le britannique. Que cachait-il vraiment derrière ce costard, cette attitude? Elle voulait connaitre l’autre Cole, pas celui-ci, ne se doutant pas que le Cole qu’elle avait devant elle était le seul qui existait. « Je veux vous voir en action avant de juger de tes idées ! » Les eliots servir les sans-abris, une vision que personne ne pourra jamais imaginer, alors que pour Feryel, c’était une activité qu’elle prenait à coeur chaque semaine pour les vétérans. Elle se rendait compte juste à quel point le fossé qui se trouvait entre leur monde était profond et qu’une simple corde ne pourrait pas aider pour rapprocher les deux bouts. Il y avait tant de travail encore à faire pour réussir à faire fonctionner cette alliance, mais la jeune Oswald était une battante, et ne baiserait pas les bras devant l’adversité. Elle allait montrer que les Quincy étaient bien plus que juste ce que tout le monde pensait, la confrérie des gentils. Ils étaient ceux qui se mettaient dans la première ligne pour aider, qu’ils étaient ceux en avant de la scène. Elle avait déjà explique toutes ses motivations à Cole, maintenant il ne lui manquait plus qu’une certaine confirmation de l’Eliot, qu’eux allaient les aider, une entraide mutuelle. « Rentrer en métro avec ce temps. Tu as du courage ! Il faut savoir poser les armes pour mieux faire face à l’adversaire un autre jour. » La météo n’annonçait rien de bon ses derniers jours, et prendre le métro avec une pluie torrentielle et des vents forts n’étaient pas une bonne idée. « Puis, il faut bien que je profite de cette jolie banquette, le temps que je l’ai sous mes mains. » Le taquinait-elle, n’ayant aucune attention de faire quoique ce soit à l’arrière de cette limousine après le diner, c’était tout simplement drôle de voir Cole attraper la ligne de pêche qu’elle lançait. Au final, elle lui avait fait comprendre que rien n’allait se passer. Pas ce soir du moins, et pas jamais. Si elle traversait cette ligne-là, elle ne pourrait jamais venir en arrière, leur relation ternit à jamais. Quand on s’offrait totalement à quelqu’un, il était impossible de rester pareil. Nue, on laissait l’autre voir tous ses défauts, ses imperfections que l’on ne montrait à personne. On devenait vulnérable face aux touchés de la personne, et au final, il n’y avait que déception au bout du rouleau. Ô grand jamais, ne voulait Feryel finir comme une fille pathétique, pleurant le manque qu’un homme lui avait infligé, ou une peine au coeur. Tout cela n’était qu’une distraction, et pourtant, quand Cole lui dit si direct ce qu’il voulait, Feryel se retrouvait sous le choc, comme un vent violent la déraillant de sa route. Tout ici la déstabilise, et quand elle voit enfin où il l’a invité, elle se demande simplement si sa place se trouvait vraiment aux cotés des eliots. « J’oubliais. » Souriait-elle. Avoir un nom permettait quasiment tout, et quand on s’appelait simplement Oswald, avoir une table à ce restaurant était simplement impossible, bien qu’elle avait déjà essaye plusieurs fois, comme cadeau pour ses parents. Elle avait cependant échoué. « Je mange de la viande ! » Si Cole la pensait végétarienne, il se mettait bien le pétrin. « Pourquoi tu dépenses autant pour moi? » La limousine, ce restaurant, autre chose? Feryel n’arrivait simplement pas à comprendre pourquoi Cole faisait tout cela, et bien qu’elle cherchait une réponse, elle n’en trouva pas. Elle le suivait tout de même à l’intérieur du restaurant, ne pouvant pas refuser l’invitation.
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 Un gouffre. Un fossé. Une abysse. Il semblait y avoir au moins tout ça qui nous séparait. Alors on allait dire que j’avais le vertige, et que c’était cette ivresse, cette adrénaline, cette sensation au creux de mon ventre que je recherchais et que j’aimais ? Etait-ce pour le challenge ? Je ne saurais l’expliquer. Mais me voilà accroché, intrigué, et je dirais même plus, fasciné. Feryel était là, toute proche et si loin, inaccessible. Il m’apparut rapidement que ce ne serait pas en jouant de mon portefeuille bien garni que j’obtiendrais ses faveurs. Alors j’exhibais autre chose à mon interlocutrice, ventant ainsi les services des membres de ma confrérie comme bénévoles dans les soupes populaires. Elle approuva l’idée, mais ajouta qu’elle attendait de nous voir en action. Mon sourire s’élargit, amusé d’imaginer certains de mes proches amis affublés d’un magnifique tablier. Ils allaient probablement m’en vouloir… « On ne te décevra pas. » assurai-je, parlant pour mes camarades qui n’auraient surement pas tenu le même discours si ils avaient été présents dans cette voiture. « Cette alliance ça sera donnant donnant. On ne serait pas juste votre distributeur à billets et vous ne serez pas uniquement notre faire valoir pour redorer notre image. » la rassurai-je, lui faisant savoir ainsi que je n’avais pas en tête l’image réductrice des quincys qui triment, et des Eliots qui paient. Y’avait quand même quelques fervents défenseurs de la solidarité internationale dans nos rangs, dont ma sœur jumelle entre autre. Et voilà qu’en comptant ma mésaventure de l’autre soir, mon épreuve du métro bostonien, je me fis prendre au jeu, et histoire de lui prouver être capable de surmonter mes peurs, je lançais même la suggestion de rentrer par ce moyen de transport au retour. Je l’aurais presque embrassée de la voir m’offrir en réponse ce refus. Amen. La météo. Mon regard se perdit sur le ciel gris un instant et avec une ironie à peine masquée, je laissais échapper : « Quel dommage… » Mon regard vrilla de nouveau sur la blonde, quand, joueuse elle souligna son envie de profiter de cette jolie banquette. Mes prunelles se détachèrent des siennes pour se poser un instant sur le cuir luxueux sur lequel nos derrières étaient posés. A nouveau, Feryel m’étonnait. Cette capacité à souffler le chaud et le froid. A m’éconduire d’un non un peu sec un instant puis à jouer ainsi de sous entendu l’instant d’après. Elle se rendait compte qu’ainsi, je ne la voulais qu’encore plus. « Je dirais au chauffeur de faire un détour au retour, comme ça tu auras encore davantage le temps d’en profiter… » De la banquette, de son cuir agréable, de l’option massante et chauffante de l’assise, et puis de ma compagnie aussi… De mes baisers sur sa peau, de mes mains sur son corps, de mon souffle dans son cou, si le cœur lui en dit… Je chassais ces pensées de ma tête, chassant trop bien que c’était ce qu’elle voulait, me déstabiliser et faire naître cette lueur lubrique dans mon regard. Sortant ensuite du véhicule, je lui confiais mon secret pour obtenir une table ici : mon nom. Dans son sourire et sa réponse, je compris que ce n’était peut être pas à nouveau, la meilleure facette de moi même que je venais de lui servir. Le mec usant de son influence. Claquant des doigts et obtenant tout ce qu’il veut. Alors, j’ajoutais avec humour : « Bon en fait, je t’ai menti. Je n’ai pas eu besoin de décliner mon identité, je leur ai juste dit que j’emmenais la plus jolie présidente de confrérie du campus et ils ont aussitôt déplié le tapis rouge. » Flatteur, charmeur ? Non, je n’allais pas trop en faire, d’ailleurs avec un petit rire j’enchainais : « Et puis, comme Athéna a annulé, je t’ai invitée… » Je pouffai ensuite, espérant l’avoir détendue parce qu’elle ne semblait définitivement pas à l’aise à l’idée de dîner ici. Je remis ça sur le compte du menu, et me dépêchais de la rassurer qu’il y en avait un végétarien. Elle objecta qu’elle mangeait de la viande, mais ne bougea toujours pas, me lançant cette question, sur la défensive. « Parce que le fisc va me tomber dessus si mon compte en banque affiche un chiffre avec trop de zéro… » répondis-je avec ironie avant de m’avancer vers elle, de glisser ma main autour de sa taille pour la faire avancer doucement vers l’entrée, en reprenant plus sérieusement : « J’aurais pu t’inviter au mac do, certes. Mais je ne suis pas junkfood ok ? Certains te diront que c’est parce que je suis snob, ils n’auront pas tord. » Jouant la carte de la franchise, j’expliquai : « Je méprise la malbouffe, j’avoue. Mais c’est plutôt mon côté gourmet et gastronome qui me pousse à une telle aversion. »  
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Feryel jouait avec le feu comme un objet qui la fascinant. Elle s’approchait, l’examinant de près, tendant sa main juste assez pour pouvoir sentir la chaleur mais la retirait quand elle sentait que la flamme commençait à engober sa main pour l’attirer dans le coeur du feu. C’était un jeu dangereux dans lequel elle s’engageait sans trop de crainte. Si Cole représentait le feu, elle savait comment le contrôler, et surtout comment ne pas se laisser prendre dans les griffes. La jeune blonde était fascinée par les tactiques de Cole. Il y essayait tant bien que de mal de la faire tomber, mais elle continuait de lui tenir tête. Si il y a bien un an, elle n’aurait jamais accepté de jouer ce jeu, aujourd’hui, Feryel était une toute nouvelle personne. Elle s’était trouvée ce coté caché de sa personnalité, celui où elle joue, où elle ne se laisse pas faire, où elle voit jusqu’à où elle peut faire durer l’envie. De quoi Cole rêvait-il quand il pensait à elle? Elle se doutait très bien de quoi il rêvait, ou plutôt rêvait de lui faire. C’était cependant une faveur que Feryel ne lui donnerait pas. Pas ce soir, et certainement pas les prochains soirs à venir. La réputation de Cole lui succédait bien, et la jeune femme refusait simplement d’être une autre de ces filles qui couchaient avec le premier homme qui la charmait. Une seule fois était-elle tombée dans ce piège. Le soir où Feryel avait perdu sa virginité, se laissant aller par curiosité pour la première fois. Elle n’avait pas spécialement aimé l’expérience, bien que l’homme savait ce qu’il faisait, mais elle avait tout de même cette sensation étrange que se donner ainsi à un homme n’était pas pour elle. Puis, Feryel était une femme difficile à plaire, serait-il à la hauteur de ses espérances. Si son compte d’homme était bien pas, au cours des mois depuis le Summer Camp, Feryel en avait appris un peu sur sa sexualité, et se doutait bien que même le grand Cole ne pourrait pas la satisfaire. C’était bien plus drôle de le voir courir après elle. Il avait des allusions dans ses paroles par rapport à cette alliance, que Feryel ne pouvait pas ignorer. « Qu’entends-tu par donnant-donnant? » Le confrontait-elle, faisant bien sûre pas référence à l’alliance mais bien à eux. Si Cole s’attendait à ce que Feryel se prostitue pour lui, il la connaissait très mal. Cette alliance sera donnant-donnant à tous les coups, moins l’appartenance aux guerres débiles que les eliots s’amusaient à entreprendre avec les autres maisons. Feryel ne pensait pas bien haut de certaines confrérie, mais jamais ne dirait-elle son opinion publiquement là-dessus. Elle partait du principe que tout le monde faisait ce qu’il voulait, tant que cela n’empiétait pas sur la vie d’autrui. L’épisode du métro était mis derrière eux, parlant a présent de la limousine, un accessoire que Feryel ne comprenait pas toujours. C’était long, et certainement pas pratiques pour tourner dans les rues, alors pourquoi l’avoir. « Dois-je m’inquiéter et déjà appeler la police pour un possible kidnapping? » Rigolait-elle. « Tu dors dedans parfois? » Ajouta-t-elle par curiosité. Il y avait clairement la place de mettre un petit matelas ou de dormir sur la banquette. Enfin, peut-être qu’elle n’avait pas envie de savoir, au vu des propositions indécentes que lui faisait l’eliot. Celui-ci continuait son côté charmeur, essayant surement de la mettre à l’aise. Un sourire s’étira sur ses lèvres. « Je ne suis donc qu’un second choix. » Voulait-il essayer de charmer la présidente des cabots? Ferait-il la même chose avec la vice-présidente, ou toutes les chef des maisons? Sauf peut-être Oksanna vu son couple, et puis Cole et Oksanna, non cela n’était pas possible. Cole passait son bras autour de sa taille, faisant avancer Feryel vers la porte du restaurant. « Un anglais gastronome?! Je suis de plus en plus surprise. Je suppose cependant que tu ne sais pas cuisiner toi-même? » Il venait de gagner un point. Feryel détestait la malbouffe, bien qu’elle aimait la pizza, qui en soit n’était pas vraiment de la bouffe. « J’aurai pas accepté d’aller manger au mac do, c’est pas du tout sain, et puis aucune idée ce qui se trouve dans leur viande ni même leur poisson. » Faisant allusion aux paroles de McDo concernant leur burger au poisson où il n’y avait pas vraiment de vrai poisson. Non, pas pour elle.
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Je la sentais bien, cette façon particulière qu'elle avait de m'observer. Elle était intriguée, curieuse, ça se devinait, et j'interprétais naïvement cela comme une marque d'intérêt. Parce que ça me flattait de me dire que peut être je pouvais lui plaire, ça faisait du bien à mon égo de me dire que même une Quincy comme elle pouvait se laisser prendre dans mes filets. Mais au final, dans l'histoire, qui était le pêcheur ? Qui était le poisson ? À aucun moment, je ne m'imaginais qu'elle puisse se jouer de moi. Je compris néanmoins qu'elle devinait mes intentions peu catholiques à son égard lorsqu'elle se montra un peu méfiante. Il devait y avoir écrit, quelque part au beau milieu de mon front -gros pervers- ou quelque chose du genre, pour que la demoiselle affiche cet air offusqué alors même que mon discours actuel ne se référait qu'à notre alliance. "Donnant-donnant, dans le sens : on participera au même titre que les membres de la QH aux évents organisés en commun." clarifiai-je avant d'ajouter taquin : "Tu avais autre chose en tête concernant l'entente de nos deux confréries ? Une union plus symbolique peut être ?" m'amusai-je à suggérer avec cette fois un ton allusif et un sourire qui en disait long sur ce que j'aimerais unir avec la Quincy. Nos bouches, nos souffles, nos corps... Une alliance consommée physiquement avec la présidente, je ne dirais pas non... Et puis, elle savait jouer aussi. Comme lorsqu'elle me confiait vouloir profiter de la banquette de la limo. Propos volontairement ambigus ? Ou simples réponses à mes propres provocations ? En tout cas, ma suggestion des futurs détours au chemin du retour la fit rigoler. Je surenchéris en continuant la plaisanterie : " Previens plutôt Mira, je vais lui demander une rançon exorbitante et une déclaration de guerre officielle contre les Mathers et les Winthrops. " A la question suivante de la demoiselle, c'est un rire qui s'échappa de mes lèvres alors que mon ton se teinta à nouveau de sous entendus tendancieux pour répondre : "Ces banquettes sont très confortables certes, mais je n'y dors pas non... Et mes invitées ne s'y endorment jamais non plus..." Bon, là, c'était probablement pas la bonne technique d'approche. Mais Feryel m'avait taquiné, cherché, elle avait voulu jouer sur l'ambiguë, elle était servie désormais. Et quand ensuite, je commençais à la gratifier d'un compliment flatteur, ce fut pour mieux la taquiner à mon tour en laissant sous entendre que j'avais invité Athéna avant de me tourner vers elle. "Est-ce que ça te rendrait jalouse ?" D'être un second choix ? Demandai-je donc ensuite, avant de rectifier, de ne pas m'enfoncer dans cette plaisanterie qui pourrait être blessante : "Parce que ce n'est pas le cas Feryel. Je n'étais pas sérieux, je n'ai jamais invité Athéna." Pas récemment en tout cas. Je saisis ensuite mon invitée par la taille, pour la convaincre de s'avancer avec moi jusqu'au restaurant, évoquant mon côté gourmet qui me poussait à fuir tous les fast foods et restau du genre... Sauf qu'elle ne manqua pas l'occasion de me tacler sur mon probable manque de compétence en cuisine. "On peut pas à être doué en tout... Moi mon domaine de prédilection c'est la dégustation." L'excuse à deux balles. "Et toi, tu cuisines ?" questionnai-je alors, ravi de constater qu'elle me rejoignait néanmoins au sujet du géant des burgers. "On était faits pour s'entendre. Tu vois, je suis sûr qu'on va se trouver plein d'autres points communs ce soir." soufflai-je, ouvrant galamment la porte de l'établissement pour la laisser passer devant moi ensuite.
 
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Feryel se laissait envoutée par ce jeu. Elle était la souris que Cole essayait malencontreusement d’attraper de manière maladroite. C’était un jeu qui finirait mal avec un d’eux blessé à la fin. Pour le moment, cette idée qu’elle pourrait souffrir ne lui trottait pas l’esprit, voulant simplement s’amuser avec le vice-président Eliot. Si son image de fille parfaite qui ne faisait jamais d’erreur la réputait, Cole allait découvrir une toute autre personne. Si Feryel s’adonnait cette image de petite fille parfaite, ce n’était pas pour une illusion, mais parce que c’était qui elle était. Elle excellait dans son domaine, le droit, une passion qu’elle avait depuis son adolescence et dont elle rêvait de faire son métier. Feryel aspirait de devenir une grande avocate pour les droits de l’Homme, surtout les droits de la Femme, et pouvoir venir en aide à des centaines de milliers de personnes dans les besoin qui n’avaient pas de voix. Elle n’etait rien d’autre qu’une jeune femme passionnée par ses études, son savoir et son altruisme. « Voilà, exactement ce donnant-donnant. » Lui dit-elle pour bien faire comprendre que leur relation n’était purement platonique. « Ou, est-ce que tu vas me proposer de t’épouser? » Le défia-t-elle. Feryel savait très bien à quoi jouait Cole, et elle savait aussi comment le défier. C’était un jeu qu’elle voulait gagner, ne se laissant pas attraper par le jeune britannique. Combien de temps pourrait-elle lui tenir tête? Etait-il impatient? Et elle, qu’attendait-elle au final de tout cela? Gagner était surement la clé de ce jeu, mais qu’en était le trophée? Il y avait clairement encore des questions à se poser, et Feryel était intriguée par la tournure que les choses pourraient prendre. Elle laissait échapper un grand rire à la mention de sa rançon. « Je pense qu’elle profitera de se kidnapping pour me détrôner, me proclamant inapte à la présidence. Et je t’ai déjà dis que nous ne prendrons aucuns partis dans vos guerres. Nous sommes neutres, et surtout nous sommes ouverts pour tout le monde. » Bien que Feryel détestait tout ce qui était Mather, elle ne le dira jamais à hautes voix et serait polie avec quelconque mather qui venait la voir. C’était ce que certains appelaient de l’hypocrisie, pour celle c’était de la courtoisie. Les mathers ne lui avaient rien fait personnellement, ne l’avaient jamais attaqué. Elle n’aimait pas leur mode de vie, mais ne les critiquait pas tout de même, se disant que chacun pouvait vivre comme il voulait, sauf si il vendait de la drogue. C’était une autre histoire cependant. « Tu ne sais donc pas ce que cela fait que de dormir dans sa voiture parce qu’on ne possède rien d’autre! » Son côté activiste qui ressortait. Une amie aux lycée avait vécu dans sa voiture, et cela avait été un choc pour Feryel quand elle l’avait appris, essayant de tout faire pour que son amie ait un toit et un endroit chaud pour vivre. Mais bien sure, Cole ne pouvait pas comprendre cela, lui qui avait toujours vécu dans la sécurité de ses quatre murs. Finalement arrivée aux restaurant, Feryel restait bouche bée face à celui-ci, ne s’y sentant pas vraiment à l’aise. « Et si je te disais, que je veux être numéro un sur ta liste de priorité, tu te sentirais comment? » N’attendant absolument pas une réponse. Ils entèrent dans le restaurant finalement, où ils passaient le reste de la soirée à discuter de tout et de rien, apprenant lentement à se connaître, et qui pourrait déboucher sur une amitié inimaginable.

THE END

@Cole S.-Wildingham on se fait le rp dans ta forteresse? savoir qu'on fonce dans un mur et accélérer quand même (Feryel) - Page 2 3997999705
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