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Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley

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Dimitri Pietro Kazennov

     
ft. Bob
      Morley
Fiche d'identité
Nom KazennovPrénom(s) Dimitri, il porte le prénom de son grand-père maternelle, vestige d'une époque encore heureuse avec une femme dont il n'a presque aucune souvenir. Pietro, il ne l'utilise jamais. A vrai dire, quand ce prénom entre dans la conversation, c'est qu'il va passer un sale quart d'heure. Âge Vingt-quatre ans, dont plus de la moitié passé à faire des bêtises plus grandes que luiDate de naissance Vingt-et-un novembre mille-neuf-cent quatre-vingt onze. Enfant de l'hiver, né avant les premières chutes de neiges de l'année.Lieu de naissance Il est né à Saint-Pétersbourg, pendant un voyage de ses parents à quelques kilomètres de la capitale russe. Il aime penser que son amour des arts et des belles choses vient de cette petite particularité.Statut amoureux Célibataire, il a eut quelques relations sérieuses, dont une seule a réellement eut de l'importance. en dehors de ça, il enchaine les aventures sans futur pour passer le temps.Orientation sexuelle Hétéro, il ne s'est jamais posé la question de savoir si les hommes lui plaisait et ce n'est pas aujourd'hui que ça va le préoccuper. Classe socialePlus qu'aisée: il serait plus correct de préciser que papa a un compte en banque assez fourni mais pour son propre ego, ce n'est pas très satisfaisant. Études majeures Il étudie dans le domaine du Droit et de l'Economie. Il était inscrit l'année dernière mais ne suit réellement les cours que depuis le début de l'année.Choix de groupe #1 WinthropChoix de groupe #2 Eliot

     
WINTHROP.
C'est lorsque tu as décidé de t'investir sérieusement dans tes études que tu as fais un peu plus attention à toutes ces confréries qui évoluaient dans l'université. Ton attention a été immédiatement attiré par la Winthrop House. Tu ne diras jamais que tu en rêvais depuis ton plus jeune âge: tu n'es même pas né dans ce pays ... Tu ne diras pas non plus que c'est ton ambition depuis que tu as été accepté à Harvard: au début, ta vie était un trop grand bordel pour que tu t'intéresse à quoi que ce soit d'autre que ta petite personne. Et pourtant ... Maintenant cette maison est devenue ton obsession: tu es beau et tu le sais, tu sais jouer de ton charme, et pour rire tes amis - les vrais- se moquent en te traitant de beau parleur. Tu es gentleman, masque du parfait prince charmant, ton idylle avec une muse appartenant au passé t'ayant prouvé ce dont tu étais capable. Bien sur, il y a le revers de la médaille, mais tu n'es pas dans les pays de l'est, tu es bien loin de ta facette sombre. Ce que les autres peuvent voir, c'est juste ce jeune homme brun, avec cet accent typique bien qu'à peine perceptible, ce regard sombre et chaleureux et ce sourire toujours entre la provocation et la séduction. Tu es toi, tu es le prédateur affamé de belles jeune femmes et tu aimes sentir que ton pouvoir fonctionne sur la gente féminine, presque autant que le défi personnel, que tu te donne, de devoir attirer le regard.

ELIOT.
Ce n'était pas ton premier choix mais quand papa est un millionnaire ayant fait fortune a à peine trente ans ... On rentre forcément dans la case des heureux futurs héritiers à qui l'avenir tends les bras. T'essaie de répondre au cliché qui veut que tu sois l'unique fils capable de reprendre l'affaire de ton père, même si tu as du mal, parfois, à cacher ton animosité envers lui. Et pourtant, s'il n'était pas là, s'il ne te permettait pas de faire ce que tu voulais, d'autant plus maintenant que tu ne le vois que quelques fois par an, tu ne pourrais pas prétendre à entrer dans cette maison. Tu ne serais sans doute pas non plus l'incarnation d'arrogance que tu es. Tu ignore encore si toutes les conneries que tu as faites étaient pour embêter ton père ou si c'était un moyen de savoir jusqu'où il était prêt à aller pour te sortir des galères mais tu en as fait de belles, et pour quelqu'un qui revendique son autonomie familiale ... C'est pas joli-joli. Au final, te savoir dépendant de lui, même pour une chose aussi stupide que d'entrer dans une confrérie, ça te rend dingue car, pour toi, tu resteras toujours le fils de.
APRÈS LA BOMBE.
     Il était en Europe, à cette époque, bien loin de tout ce qui se passait là bas. A vrai dire, pour lui, cela reste une information qu'il a entraperçut au journal télévisé, un sujet dont il a, pendant quelques temps, discuté avec les gens qu'il fréquentait sans réellement s'y intéresser. A ce moment, il ne connaissait aucun étudiant d'Harvard, aucune personne dont il aurait pu se soucier, personne pour qui s'inquiéter. Bien sur, en intégrant l'école, il s'est souvenu de ce jour où la télévision diffusait des images des endroits les plus abimés par les évènements mais cela lui semble tellement étrange de ce dire que les vidéos de désolation de ce jour sombre ont été filmé aux mêmes endroits que qu'il fréquente désormais.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
      Il n'était pas encore étudiant à ce moment ci, il n'intégra Harvard qu'un an plus tard et pourtant, il en a longuement entendu parler. C'est sans doute ces évènements qui l'ont poussé à changer d'attitude avec les filles, à se montrer plus protecteur, plus attentif à ce qui se passait autour de lui. Ce genre de choses peut arriver n'importe où et, même s'il n'a pas été personnellement touché, il craint que les agressions reprennent, un jour ou l'autre. Une hantise qu'il ne parvient à exprimer et qui le fait, parfois, se sentir impuissant face à la réalité d'un monde où il s'est qu'il ne se trouve pas forcément du côté des gentils. Alors, pour combler le trou béant de la culpabilité face à certains de ses actes, il joue les grands frères avec certaines amies, s'attache à ce que ceux pour qui il a un minimum d'affection ne craignent rien. Mais c'est un combat perdu d'avance.
ITEM LIBRE (FACULTATIF).
      Parce que peut-être que t'as envie de nous faire partager des points essentiels à savoir à propos de toi ? Ouais, on pense à tout ici :p Du coup, cet endroit, c'est le tien. Sous forme de liste ou d'anecdote, tu peux laisser libre court à ton imagination ! Si t'en as pas envie, tu peux supprimer (la div et l'onglet), tout simplement, on t'en voudra pas :D


     
Akane
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Akane et j'ai 24 ans. Je suis BRETONNE (oui c'est une nationalité !) et j'ai connu le forum grâce à Facebook mais je le connaissais déjà avant.  Il est très beau et très sympa alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise Bob Morley comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par shiya. Je fais environ 800/1000 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Kyla Carmichael-Jobs.

      Mot de la fin ? ▲  :simba:

      Je souhaite
adhérer un flood d'intégration.
je veux être parrainer

     
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Once upon a time

You'll be alright, no one can hurt you now
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Son regard sombre était fixé sur la feuille de papier contre laquelle il se battait depuis plus de trente minutes. Le feutre violet qu'il avait en main traçait une ligne courbe qui, dans son imaginaire enfantin, signifiait déjà le début de quelque chose alors que l'oeil intrigué de sa mère observait le geste en silence, un sourire doux sur les lèvres. Son souvenir s'estompait avec les années et le visage de sa mère disparaissait peu à peu, remplacé par un semblant de ce qu'elle avait pu être, des pièces d'autres souvenirs, scotchés entre eux pour donner un visage dont la réalité était plus que relative. Il regrettait de n'avoir plus de souvenir d'elle, celui restait encore le plus prégnant. Elle était morte si jeune ... C'était un miracle qu'il ait encore des souvenirs d'elle, il n'avait que cinq ans lorsque son père était venu lui annoncer la triste nouvelle. Il se força à ne plus penser à la fin tragique qui attendait le souvenir. Non. Il fallait se concentrer sur ce qui était encore bon, joyeux, sur ce qui lui apportait un peu de paix ... Alors le feutre se retrouvait de nouveau dans sa main et son visage était, de nouveau, celui de l'enfant qu'il avait été. Et elle, elle était encore là. Elle s'était penchée sur lui, pour regarder ce qu'il dessinait, son bras s'accrochant à sa taille, sa main libre se perdant dans ses mèches déjà longues pour les ôter de devant sa figure et lui déposer un baiser affectueux sur le front. Il adorait sa mère et elle, elle l'aimait plus que tout. Que vois-je ? résonna alors une voix masculine dans la pièce, faisant sursauter la silhouette maternelle. Il se retourna brusquement. PAPA ! cria-t-il avec un sourire d'une oreille à l'autre. Quel étrange sentiment que celui d'aimer un homme qui vous inspire, des années plus tard, le parfait contraire ... Vestige d'une époque oubliée, il eut l'impression que la couleur du souvenir prenait des allures sépia, quittant une réalité plausible pour l'aspect de photo ancienne qui avait du mal à évoquer quoi que ce soit. Son père quitta la pièce et il se remettait à son dessin, désireux de le finir au plus vite pour l'offrir à celui qui était encore son modèle sur Terre. Ce n'était que dans cette vision des choses, loin du regard de l'enfant, qu'il entrapercevait ce qu'il avait manqué. Elle, s'éloignant de la table, sortant un mouchoir avant de tousser quelques secondes. Puis, alors que le tissus blanc s'éloigne de ses lèvres pour offrir ç l'enfant, un sourire crispé, il la voit. La tâche. Rouge. Contrastant avec le blanc immaculé du mouchoir.  
•••

Son père l'avait habillé de noir. C'était pas vraiment sa couleur préférée mais il n'avait pas vraiment été à l'encontre de ce choix. Il avait le coeur lourd depuis quelques semaines, depuis que les visites à l'hôpital était devenue une douloureuse routine contre laquelle il ne pouvait rien. Chaque soir, son père le prenait avec lui pour quelques heures au chevet de la femme qu'ils aimaient tous les deux. Voir sa mère ainsi allongée, perpétuellement épuisée, peinant à dire aux mots étaient difficilement supportable. Parfois, on l'envoyait attendre le départ dans le couloir et quand une infirmière lui demandait gentiment si tout allait bien, il se contentait de hocher la tête et de répéter en boucle Papa il dit qu'un garçon, ça pleure pas .... Elles le laissaient à son coloriage, regardant avec inquiétude ce petit garçon d'à peine cinq ans qui semblait totalement étranger à la situation ... Pourtant, il n'aurait sut comment dire, mais ce jour là il sentait les choses différemment. On le laissa entrer seul dans la chambre. Le bruit des machines lui était désormais familier, le bis constant avait même un petit quelque chose de rassurant. Il courut vers le lit, tentant de grimper pour câliner sa mère mais si d'ordinaire elle se redressait pour l'aider à la rejoindre, elle demeurait cette fois, étrangement statique. La porte s'ouvrit sur la silhouette paternelle qui s'empressa de le porter près des bras tant désiré. Quelques minutes passèrent, la main de sa mère glissant entre ses boucles brunes, un baiser sur le front et il fut redescendu. Mais, contrairement à d'habitude, on ne l'envoya pas dans le couloir ... Il resta assis sur sa chaise, observant les chuchotements de ses parents, le regard blessé de son père, les yeux de sa mère peinant à s'ouvrir. Et, sans qu'il n'eut l'occasion de comprendre quoi que ce soit, le petit bis rassurant des machines se transforma en plainte continue. Une foule de médecin débarquèrent dans la pièce, le faisant sursauter alors que son père le reprenait dans ses bras pour le sortir de la chambre. Et maman ? Dis papa, ils vont faire quoi à maman ? La question ne trouva jamais de réponse et ce fut la dernière fois qu'il la vit.


dead hearts are everywhere
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Elle était gentille, la femme que son père avait embauché pour s'occuper de lui. Il l'aimait bien. Enfin, plus que les quatre autres qui l'avaient précédées. Elle semblait toujours apeurée, craintive, sous la menace de quelque chose qui lui échappait, mais elle restait douce et compréhensive avec lui. Elle avait rapidement cerné ce qu'elle pouvait ou non faire avec ce gamin de quatorze ans. Certains sujets étaient tabous: sa mère, son père aussi ... Tout ce qui avait attrait à la famille de manière générale. Il se mettait dans des colères folles dès qu'elle abordait le sujet ... Mais il ne se lassait jamais de l'entendre parler d'art, de littérature et de cinéma. C'était pour cela qu'il l'aimait bien: elle partageait avec lui des gouts qu'il avait du ma à exprimer avec d'autres.
Elle venait toujours de bonne heure le matin: il arrivait parfois que son père ne rentre pas de la nuit, ces soirs là, Dimitri était en colère mais avec le temps la colère laissait place à une profonde indifférence. Quand elle avait compris que les soirées du patriarche Kazennov étaient plus nombreuses, elle avait décidé de venir plus tôt. Elle arrivait avant que le soleil ne se lève et repartait bien souvent avant son coucher, malgré tout ce qu'il pouvait lui dire. Ainsi, ils avaient leur petite routine. Il se levait à peine, lorsqu'elle franchissait le pas de la porte, pendant qu'elle déposait ses affaires, il faisait chauffer l'eau et sortait deux tasses, une pour lui, une pour elle. Il déjeunait alors qu'elle sirotait son thé et tentait de lui arracher deux mots ... Puis il prenait sa douche et s'habillait pendant qu'elle consultait le programme de la journée. Elle était étudiante à l'université de Moscou et travaillait ses cours quand lui apprenait avec son tuteur, quand ce dernier partait, alors il se permettait quelques conversation. Elle parlait trop. C'était son avis. Depuis la mort de sa mère, il était toujours resté dans un silence relatif qu'elle brisait avec ses histoires pas toujours intéressantes mais la manière qu'elle avait d'avoir un avis sur tout le faisait rire.

Aujourd'hui, elle était en retard. Dimitri s'inquiétait mais il n'en montra rien: il continua selon leur routine habituelle, déjeunant avant de partir dans la salle de bain. Il venait de boutonner son jean et attrapait un pull lorsque la porte s'ouvrit sur Anya, essoufflée. Dim, je suis désolée je ... Il se retourna brusquement, cachant son dos en le plaquant contre le mur. Trop tard. Le regard surpris d'Anya se mua en quelque chose de triste qu'il interpréta comme de la pitié. Elle quitta la pièce rapidement, et il finit de s'habiller, honteux d'avoir été percé à jour. Il l'ignora pendant une bonne partie de la journée, prétextant avoir beaucoup de travail mais lorsque son professeur à domicile quitta la maison, il ne put retenir les questions qu'elle avait à lui poser. Dimitri ... Ton dos ... Il se braqua et cria qu'il n'y avait rien à dire, qu'elle ne devait pas s'en mêler. C'est pour cela que tu ne vas pas à l'école ? insista-t-elle, provoquant chez lui une surprise à peine dissimulée. Il secoua la tête négativement: non il n'était pas la pauvre victime d'un groupe de garçon pas sympa. Alors c'est ton ... Elle ne finit pas sa phrase, quittant la pièce pour le laisser seul. Il ne sut pourquoi elle resta plus longtemps ce soir là. Peut être culpabilisait-elle de son retard matinal ? Il s'en fichait, et alla s'enfermer dans sa chambre, la laissant avec ses livres, ses cours, ses questions. Retirant son tee shirt, il s'observa dans la glace: il n'était pas particulièrement baraqué, mais il avait de la force: il n'allait pas à l'école mais suivait d'intensif cours de sport, essentiel aux yeux de son père. Se tournant, il observa l'objet du conflit. Des cicatrice parsemait sa peau légèrement hâlée, laissant des marques blanches qui contrastait avec le reste de son être. Petites et rondes ou longilignes, il lui semblait qu'elles étaient là depuis le début. Cigarette ou coup de ceinture, elles étaient les témoins muets des colères paternelles.

•••


Il sut rapidement qu'Anya avait parler avec son père: elle ne revint plus jamais à la maison. Intérieurement,il espérait qu'elle avait juste été congédiée, qu'il n'y avait rien eut de plus ... Il l'aimait bien, mais il fallait croire que rien ne subsistait quand on portait le nom de Kazennov. Ni sa mère, ni sa gouvernante, ni même son amie, Oksanna, qu'il n'avait pas revu depuis un moment. A dix-huit ans, il lui semblait être une personne à des kilomètres de ce dont il rêvait quand il était petit. Il n'était ni pilote de formule un, ni aventurier ... Juste un gamin paumé qui avait rapidement compris les effets néfastes de la présence paternelle. Il avait conclut un marché: s'il obtenait de très bonne notes à son diplôme de fin de lycée, alors il pourrait faire ce qui lui plaisait par la suite. Avec acharnement, il avait décroché la moyenne désiré et n'avait pas prit un moment de réflexion. Après l'annonce des résultats, il était parti. L'Europe. Oui, il aimait bien l'Europe. Il ne restait jamais au même endroit trop longtemps: appréciant de découvrir petit à petit les grandes capitales, entrainant son anglais, puis cherchant à apprendre les rudiments d'autres langues. Il apprenait vite, c'était une qualité dont il ne savait se passer. Il profitait de la jeunesse, du compte en banque de son père tout en restant le plus éloigné possible de lui. De toute façon, cela faisait bien longtemps qu'ils avaient cessé toute communication. Dimitri ne lui avait jamais pardonné d'avoir refait sa vie aussi vite: la mort de sa mère restait un évènement traumatisant et la naissance de sa demi-soeur n'avait fait que jeter de l'huile sur le feu, accentuant le fossé qui séparait le père du fils. Au final, c'était sans doute mieux pour tout le monde qu'ils soient le plus éloigné l'un de l'autre.
Il profitait d'un café à Paris, observant la foule à travers ses lunettes de soleil. La jolie serveuse venait de lui déposer sa tasse et était repartie en gloussant, éveillant son côté prédateur. Il allait se lever pour tenter d'obtenir son numéro quand son téléphone vibra. Le sortant de sa poche, il n'eut aucun mal à s'adapter au clavier cyrillique de son interlocuteur, alphabet de sa langue maternelle mais sa mâchoires se serra. Bien sur, dilapidé le compte en banque de papa réclamait une contre partie à laquelle il avait donné son accord quatre années auparavant. Sa relative liberté lui coutait de devoir gérer les affaires paternelles en Europe, le préparant à prendre la succession d'un empire qui se voulait plus mafieux que la gentille facette commerciales qu'ils affichaient. Non son père n'avait pas fondé son empire sur le simple transport pétrolier ... Il était à la tête d'un réseau de traffic d'une importance capitale et qui n'avait aucune frontière. Pour Dimitri, c'était le moment de vérité. Un échange, ce soir. Beaucoup d'argent pour quelques armes qui partiraient sans doute vers le moyen orient. A vrai dire, il s'en fichait un peu ... Toute notion du bien et du mal semblait avoir disparu de son esprit dès qu'il entrait dans ce monde.  
one lonely star in the sky
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Elle était jolie Clara. Elle avait un petit quelque chose qui la différenciait des autres filles avec qui il était sortit. Il l'avait rencontré à un vernissage - après tout, ce quel faisait en dehors de ses heures de travail pour son père ne regardait que lui, et apparaitre lors d'évènements culturels était un plus dont la réputation familiale ne pouvait se passer- c'était à Barcelone, ou Madrid ... Il ne se souvenait plus vraiment. Elle s'était présenté comme une étudiante profitant d'une année de césure pour faire le tour d'Europe et agrandir ses horizons. Il adorait sa façon de penser. Il adorait son regard brun et il adorait même les boucles de ses cheveux. Cette femme l'obsédait et, comme il l'avait apprit de son père, Si tu désires quelque chose, tu te dois de le prendre. Bien que son sentiment soit réciproque, elle n'avait pas été une fille facile et il s'était pris au jeu de la séduire. Fleurs, diners romantiques, jusqu'à ce qu'elle cède. Après, la belle vie. Il n'avait pas de soucis à se faire pour l'argent et elle n'avait pas d'impératif universitaire. Florence, Paris, Londres, ... Il avait l'impression d'avoir trouvé une personne capable de comprendre son amour des arts, des villes européennes. Elle lui faisait oublier la face sombre de sa vie, les transactions illégales qu'il se forçait à faire pour satisfaire son père, pour satisfaire son héritage. Même s'il ne lui en parlait pas, il appréciait son point de vue, sa manière d'être toujours heureuse de le voir et de passer ce temps avec lui. Leur relation était fusionnelle, peut être même trop. Il n'arrivait plus à penser, dès qu'un certain nombre de jour sans la voir, se faisait sentir ... Il était accro. Elle était devenue sa drogue la plus douce.

Alors pourquoi ? Pourquoi était-il là, la tête entre les main, refoulant sa colère et sa honte alors qu'il la savait en détresse quelques étages en dessous ? Pourquoi dès il avait l'impression de devenir dingue dès qu'il retrouvait les terres de sa patrie natale ? Il se dégoutait, il avait l'impression de devenir comme son père ... Et pourtant, il n'avait rien fait quand il avait quitté la pièce en la laissant avec eux ... Ça se passait inlassablement de la même manière: dès qu'ils mettaient les pieds en Europe de l'Est, la pression qui pesait sur ses épaules le transformait en quelque chose qu'il n'aimait pas bien qu'il se complaise dans ce rôle de tyran. C'était sa manière à lui de montrer qu'il était fort, qu'il n'était pas le pauvre petit garçon qui subissait les châtiments de son père, qu'il avait apprit, qu'il ne se laisserait plus jamais marcher dessus. Pourtant, le poids dans sa poitrine, à l'idée qu'il puisse arriver du mal à Clara, il n'arrivait pas à s'en détacher. La laisser avec ceux que son père avait mis à son service était un moyen de montrer qu'il n'avait aucune attache mais au fond de lui, il n'avait qu'une envie: démolir la mâchoire du premier qui la ferait pleurer. Une vague de culpabilité le submergea: c'était lui qui la faisait pleurer. Lui qui lui faisait subir tout ça, comme si ça pouvait apaiser le traumatisme de ce qu'il avait lui même vécu plus jeune, et qui tentait de se faire pardonner une fois loin des yeux des hommes de main de son père. Il savait que ce n'était que temporaire. il savait qu'un jour où l'autre, ils atteindrait la limite du supportable et finirait pas imploser. Et cette pensée était si présente qu'elle en était douloureuse, le torturant encore plus que le conflit de loyauté qu'il avait envers son père et envers sa petite amie.

at least i can say that I've tried
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Il regardait la jeune femme blonde avec un mélange d'ennui et de fatigue tandis qu'elle continuait de glousser avec ses copines. Il était épuisé. Cela devait sans doute se voir sur son visage, à travers les cernes qui se creusaient chaque jour un peu plus sous ses yeux. Quatre mois. C'était bien tout ce que ça avait duré entre eux. Il retira son bras de l'épaule de sa cavalière du soir, attrapant le verre qui se trouvait sur la petite table. La musique de la boite de nuit commençait à lui donner la migraine et les flash lumineux qu'il recevait dans les yeux n'aidaient pas à calmer son mal de crâne. Ça va aller Dim ? Le brun hocha la tête à la question de son ami. Bien sur que ça allait aller, il ne pouvait pas se permettre de ne pas garder ses habitudes. Bien sur, d'ordinaire, la fille ne se barrait pas dès qu'il avait le dos tourné. Il n'était même pas habitué à se faire larguer alors ... Mais il devait garder son air détaché, faire comme si le départ de Clara ne sonnait pas comme une trahison. C'était maintenant qu'elle était partie qu'il se rendait compte de la place qu'elle avait occupé dans son coeur, lui le coureur de jupons qui n'avait jamais réussit à comprendre ce qu'était réellement l'amour. Fallait qu'elle s'en aille pour qu'il comprenne qu'elle lui manquait, qu'elle était plus qu'une drogue. Il soupira, il avait beau tenter de donner le change, il n'avait pas le coeur à faire la fête ... La grande gourde qui l'accompagnait était certes très jolie, mais ce n'était pas son genre et, soudainement, alors que jamais l'idée ne lui serait venu auparavant, il s'en voulut de l'utiliser pour faire croire à tout le monde qu'il avait tourné la page. Admettre qu'il s'était attaché à Clara, c'était accepté l'idée d'avoir été faible un bref instant. Et il ne pouvait se le permettre. Tu devrais peut être lui donner une petite leçon ? Il foudroya le jeune homme du regard. Ce genre de méthode lui donnait envie de vomir: il faisait certes des choses horribles, mais faire tabasser une femme n'était pas dans ses plans. Peut importe ce qu'elle avait fait, il lui restait quelques valeurs tout de même ! C'est toi le patron ... conclu-t-il en haussant les épaules avec un air totalement détaché qui ne plut pas vraiment à Dimitri.  

•••

C'était étrange. De reprendre des études. D'aller à l'université avec d'autres personnes. Il n'avait jamais été à l'école. Trop dangereux pour le fils d'une grande famille mafieuse de Russie ... Il y avait une sorte de soulagement à entrer dans cette forme de normalité et, en même temps, cela résonnait comme un vrai défi. Plusieurs raisons l'avaient mené là: l'idée de s'éloigner de son père, de se rapprocher de sa demi-soeur ou encore de valider un vrai diplôme ... Il changeait d'excuse selon l'interlocuteur ou l'humeur du moment. Déambulant à travers les couloirs à la recherche de son cours, il l'entraperçoit. Clara. Non pas Clara. Clara n'a jamais existé. Kyla. C'était comme ça qu'elle s'appelait. Les quatre mois de sa vie avaient été un mensonge, un duperie cruelle qui les avait consommé tous les deux. La voir au bras d'un autre lui faisait mal, il ne pouvait le nier, mais c'était sans doute mieux comme ça, pour tout le monde. Il allait tourner dans un autre couloir quand leurs regards s'accrochèrent. Leur dernière rencontre, au Chili, lui revint en mémoire. Quelle fille pleine de paradoxe: elle l'embrassait et le rejetait en même temps. Alors, après quelques secondes qui semblaient des heures il se détourna et continua sa route. Oui. C'était mieux comme ça. C'était mieux pour eux.

•••

Cette fois, il s'y mettait sérieusement: les quelques mois de l'année précédente lui avait servit à faire du repérage: rien n'était gratuit et sa présence ici non plus. C'était l'occasion de s'implanter un peu plus dans Harvard. Entreprise compliquée mais probablement pas impossible s'il parvenait à garder profil bas. Lui, dans cette ville, cela lui permettait de voir plus grand que l'université, que les quelques étudiants qui cherchaient un peu de frisson dans des substances illicites qu'ils passeraient leur vie à nier avoir prises. Et puis, il s'était imposé dans l'empire paternel, il avait fait ses preuves, il était un pilier de l'autre côté de l'océan à présent. Désormais, il pouvait se concentré sur les cours, sur la vie étudiante. C'était comme rattraper en quelques mois ce a quoi il n'avait eu le droit toute sa vie: c'était un sentiment étrange que celui de sembler normal, ne serait-ce que quelques heures dans la journée. Même sortir boire un café avec d'autres étudiants lui paraissait être une aventure ! Il appréciait cette vie, d'autant plus qu'il n'avait pas besoin de trimer pour financer ses études. Bien sur, la croiser de temps à autre le perturbait, mais il n'en montrait rien. Il la regardait folâtrer avec son crétin de petit ami et se contentait de passer chemin, tentant de garder le masque d'indifférence qui le caractérisait. S'investir dans la vie universitaire était plus compliqué. Alors qu'il faisait son jogging matinal, on l'avait invité à rejoindre un club sportif, mais le souvenir de la réaction d'Anya, en voyant son dos l'avait rapidement fait décliner la proposition, prétextant un emploi du temps déjà bien trop chargé. Finalement, il avait fini par trouver un peu de stabilité, songea-t-il, assis nonchalamment sur l'une des chaises de la bibliothèque, un gros livre ouvert devant lui. Avec amusement, il songea à la rumeur qu'il avait entendu. Des amis, d'amis à elle ... Ils n'étaient plus ensemble. C'était sa chance.

Il fallait que ça dure ...
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bienvenuuuuuuuue Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 3850463188
Le grand retour de Dimitri quoiiii Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 3850463188 T'arrives pile quand il faut, t'as pas idée hanwii
Si t'as des questions, n'hésites pas :kissme: :kissme: :kissme: :kissme: :kissme:
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BIENVENUUUUUE :heaart: Comment tu vas faire une heureuse Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 166564858
Boooon, il faut qu'on parle lien avec mon DC (Kalista Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 3997999705 ) parce que ...... sa mère est en couple avec le père de Dim Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 550846730
Bref, faut qu'on papote quoi Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 3997999705 Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 2511619667

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Bienvenue sur ilh ! Bon courage pour ta fiche ! Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 3850463188
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Merciiiiii
Ah bah j'attends les MP alors :P
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Très très bon choix d'ava, Bob quoi Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 4205929361
Bienvenue parmi nous Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 3850463188
Good luck pour ta fiche and have fun Vic
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Bienvenu sur le forum Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 1f618
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Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 4205929361 Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 4205929361 Dimitri P. Kazennov ► Bob Morley 4205929361

Merci à vous deux
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bienvenue sur le forum :heaart:
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