Qui est tu? [Navîn]

Qui est tu ? ft Navîn

“Voila pourquoi il avait tourné la tête vers sa gauche.
Ou alors peut être qu'il avait sentit le poids des yeux de cet l’homme non loins. Sa vision périphérique avait peut être capté le regard qu’il avait lancé à Beth, avant de rebrousser chemin et de partir dans le sens inverse. Ez renifla, et croisa les bras. Ca ne lui plaisait pas tout ça. Ce mec agissait d’une façon bizarre. “ [Ez / Beth]

•••

Il rentrait chez lui avec des courses dans une main, et un pack de bières dans l’autre, après une très longue journée, l’esprit un peu embrouillé par sa rencontre de ce matin.
Il fallait que ce soit elle? Qu’il la trouve en se trompant de classe? Qu’on lui reproche sa mégarde de ne pas avoir fait son travail ?
Tout aujourd’hui n’était la que pour le mettre de mauvaise humeur.
A part Beth. Elle, elle ne l’avait pas mise de mauvaise humeur, elle lui avait juste… Rappelé des choses… et peut être avait elle remué des plaies.
Ouais. Il n’était pas du tout “heureux” en entrant dans son immeuble.

Cette immeuble était l’un des plus beau dans lequel il avait jamais résidé. Et si on entendait ses pensées on aurait pu prendre ça pour du sarcasme, vu le mur fin comme du papier, qui laissait entendre diverses sons… engueulades, jeux vidéos, cris intimes... Vu la tuyauterie (rénové il faut avouer) qui faisait un peu trop de bruit par endroit… Et vu que sa kitchenette ne lui permettait pas de tenir de toute sa longueur dedans…
Malheureusement, il n’était pas adepte du sarcasme et n’en faisait jamais.
Non s’il traitait ce taudis de palace, et ses 32 mètres carrés de coin de paradis c’est parce qu’il y était tout seul. Sans règles. Sans personne.
Seul.

Il monte les marches qui grincent par endroit, mais qu’il ignore, se dirige vers son appartement. L’avant dernier du couloir, l’une des trois portes au fond. Celui de gauche.
Il s'apprête à sortir ses clés de sa poche, ne fais pas attention où il avance, et… quelque chose de mou sous ses pas lui fait plier le genoux un peu trop rapidement.
Réflexe pour ne pas endommager ce qui semblait être… une sucette pour bébé …
"Putain !! ”
Jure t il en français.
La sangle du pack de bière avait cassé pendant sa brusque manoeuvre pour se relever, et était allé s'écraser par terre, son contenu fracassé, et répondus sur le sol.
Fou de rage, il balance le paquet de courses à côté de sa porte à lui, et se tourne vers celle qui lui faisait face... la plus proche de l'objet incriminant. Il le ramasse du sol, et fonce sur le bout de bois qu’il martèle sans relâche.

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@Navîn A. Karns

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Tu étais tranquillement chez toi à lire, à te nourrir intellectuellement comme tu aimais tellement le faire. Aujourd'hui, c'était un article sur les théories du complot et le pourquoi du comment nous sommes programmés pour y croire. Ha ha... On est tous de bons paranos dans le fond, tout ça par 'instinct de survie, par anticipation. Incroyable. Mais pas aussi fascinant que ce que tu avais pu lire sur la préparation du voyage interstellaire vers Alpha du Centaure. Non loin de là. En fait... Si tu t'étais plongé comme ça dans des magazines scientifiques, c'est parce que tu avais eu envie d'oublier que tu avais encore croisé Beth. Il te fallait la fuir, il te fallait l'éviter car elle en savait trop sur toi. Elle savait trop de choses que tu ne disais jamais à personne en temps normal. Pas même à ta psy.

Mais... Un joint, de la fatigue et de l'alcool dans le nez ne font pas bon ménage. Tu avais envie de te facepalm rien que d'y penser. Quelle merde. Bruit. Tu avais sursauté un peu en entendant de gros bruits et quelqu'un crier devant ta porte. Tu la fixais dans bouger avec l'air crispé. T'en avais marre de cet endroit où tu n'avais jamais vraiment la paix et où tu entendais tout. Vraiment marre. Et le bruit ne se stoppait pas, alors tu te levais pour aller te mettre derrière ta porte et poser ton oreille sur le bois. Quelle grossière erreur... On y tambourina à la faire trembler. Tu avais reculé vivement de surprise en manquant de tomber par terre. Et merde... Pourquoi on toquait chez toi et pas ailleurs ? Pourquoi on te foutait pas la paix ?

Et si c'était quelqu'un qui était venu pour te faire du mal, pour te tuer ? C'est peut-être un psychopathe derrière la porte. Et si tu ouvres... Ça veut dire qu'il va falloir que tu fasses contact, que tu te forces à parler avec quelqu'un. Ça t'angoissait terriblement tout ça. Mais... Tu avais fini par poser ta main sur la poignée et par ouvrir timidement la porte. Tu reconnus vaguement le type qui était avec Beth plus tôt, et haussa un peu les sourcils. "Euh... Oui ? Je peux t'aider ?" Qu'est-ce qu'il voulait sérieux ?

(Invité)

Qui est tu ? ft Navîn

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Pourquoi il est énervé ? On ne sait jamais avec lui.
Peut être est il énervé à cause du pack de bière, de sa mini frayeur quand il avait perdu l’équilibre, de la présence de cet objet dans le couloir, ou peut être seulement le cumul de la journée, et surtout un besoin de se défouler.
De sentir quelque chose.
Ici, la rage.
Oui peut être que ce n’est que ça, et qu'après ses coups sur le battant de la porte il aurait exprimé son mécontentement, confisqué la sucette à bébé, et serait rentré chez lui chercher de quoi nettoyer ce verre cassé, et l’alcool répondu par terre.
Peut être.

Mais quand la porte s’ouvre devant lui qu’elle révèle le regard du même mec qui avait vu ce matin pendant qu’il parlait à Beth… son sang ne fit qu’un tour.
Pourquoi ? Pourquoi faut il qu’il tombe sur la seul personne susceptible d’empirer la situation?
"TOI !! ”
Il ne sait pas pourquoi cette homme ne lui inspire pas confiance, et après l'avoir vu plus tôt, Ezéchiel comptait se parler à lui même pour démêler ses pensées , avant de faire des recherches sur le jeune homme dans les dossier d’archives d’Harvard auxquels il avait accés.

Là, par contre, il ne penses plus, il pousse la porte d’un coup de pied, attrappe le col de son tee shirt, et rapproche son autre poing du visage de son voisin. Malheureusement, il avait oublié la sucette de bébé qu’il gardait en main, et qu’il avait glissé sans s’en rendre compte dans son majeur, comme une bague… ridicule.
ça cassait un peu son image
"Qu’est ce que tu veux à Annabeth !! ”
La question est sortie toute seule, sans qu’il la contrôle, il resserre sa prise et essaie d’être le plus convainquant possible.
Il n’a pas à fournir trop d’effort, son expression habituelle était ainsi.

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Pour la première fois de ta vie une de tes angoisses un peu paranoïaque était en train de se réaliser. Pour la première fois de ta vie la réalité ne pouvait pas relativiser tes idées foireuses d'avant d'ouvrir la porte. Le type t'avait simplement hurlé dessus, et si tu avais voulu refermer et rester tranquillement à l'intérieur pendant plusieurs jours avant d'oser sortir de nouveau... Lui, il avait forcé le passage chez toi. Tu étais passé d'une expression de surprise à une grimace quand il t'avait malmené, ça te rappelait pleins de souvenirs tout ça, hein Navîn ? Tu anticipais près à encaisser les coups. Ton cœur cognait fort, vite... Mais il fallait que tu canalises ton angoisses, que tu maîtrises tout ça et que tu te recettes à réfléchir. Tu déconnectas.

Ézéchiel aurait bien pu faire des recherches sur lui, il n'aurait rien trouvé. Un type d'apparence normale, un peu solitaire, qui respecte les règles, réussit ses études, est assidu, bosseur. Ce n'était pas une apparente perfection. C'était ce qu'il était. Navîn était loin du délinquant, du criminel, du mauvais garçon. Il n'aimait pas les problèmes, il n'aimait pas les gens et c'est pour ça qu'il était ce qu'il est. Après s'être perdues dans le vague le temps que tu te reprends, tes billes vertes se posèrent sur l'agresseur avec cet air un peu étrange et distant que tu avais parfois, comme si tu n'avais plus vraiment conscience que c'était la réalité. Une distanciation que tu faisais assez souvent. Annabeth. Il devait parler de Beth. Tu savais que tu aurais mieux fait de l'éviter cette fille.

Maintenant tu te retrouvais à te faire agresser par un enrager avec une sucette... Toi tu ne bougeais pas, tu restais debout, stoïque et ne cherchait pas à te défendre spécialement. Tu lâches juste quelques mots en haussant un peu les épaules : "C'est quoi cette question ? À ton avis ? Rien du tout, tu m'as vu me barrer je crois bien." Il était con ou quoi l'enragé ? Tu échappais un soupir et regarda son poing quelques secondes. "Tu comptes me refaire le portrait tout de suite pour du vent ou... ? Histoire que je sache pour quel motif appeler les flics. Ou alors tu peux me lâcher, souffler un coup, et te rendre compte que le monde est pas contre toi." Putain d'impulsif. T'avais l'impression de te voir en pire. Quand il t'arrivait des merdes tu cherchais pas à pourrir les autres au moins... L'odeur de bière et le verre brisé trompait personne sur ses mésaventures.

(Invité)

Qui est tu ? ft Navîn

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Ezéchiel ne prenait pas pleinement conscience de la situation. Il avait agit sous l’impulsion. La rage est l’un des rares sentiments qu’il ressentait. Et à chaque fois que cela arrivait il ne faisait qu’un avec.
Il acceptait cette sensation, cette impulsivité, et faisait en sorte de prolonger l’instant au maximum. Comme pour s’en délecter tant qu’il était la.
Sauf que les mots du jeune homme qu’il tenait entre les mains, le prirent de court. Et ce sentiment vacilla, il en aurait presque voulu au jeune homme, de le calmer.

Son expression effrayé était un blocage en soit. Après la conversation avec Beth, il n’aurait pas voulu réellement faire du mal à quelqu’un. Quand il commença à parler, Ezéchiel lâcha le col de son tee shirt, et laissa tomber son bras.
Calmé, douché, et peut être même un soupçon embarrassé par son empressement.
"Ouai... Appelle les si tu veux. ”
Une technique qu’il avait apprise plus jeune. Quand tu donne à quelqu’un ton avale pour qu’il te mette dans la merde, il ne le fais presque jamais. c’est considéré comme du repentir.

Voilà l’un des bons côtés de sa condition: Il ne ressent tellement rien qu’il peut observer les réactions des gens sans fioritures. Il en a appris des choses au fils des ans, et sait par exemple, que ce qu’il vient de faire n’est peut être pas très intelligent, parce que celui qui lui faisait face l’était (intelligent).
Oh oui, il s’en est rendu compte quand les paroles du mec n’avaient pas suivi le schéma logique d’un homme sous la menace d’un poing. Il ne faut donc pas le prendre à la légère, ou le sous estimer. Parce que quand un mec deux fois votre taille, fulmine autant que l’était Ezéchiel, la réaction logique aurait été qu’on lui donne tout ce qu’il voulait. Pas qu’on lui réponde avec autant de sarcasme et de sang froid.
"Reste loin d’elle tu m’entends ! ”
Il décide de se retirer, de ne pas répondre à l’appel de sa rage.
Se retourne, esquisse un mouvement pour la porte de chez lui, et, voyant les débris de verre et d’alcool, il revient vers son voisin, et lui jette la sucette aussi brutalement que possible :
“Laisse plus traîner tes trucs dans les couloirs !”
Oui cet homme ne semble pas avoir de bébé. Mais par ce geste Ez cherche à expliquer la raison de son comportement.
Qu’il ait découvert plus tard que cet homme la connaissait, était un facteur qu’il n’avait pas pris en considération, et vu les réflexes du mec, c’était pas le moment d’étudier son cas, il faudra qu’il regarde dans les registre de la fac avant.
Savoir contre qui il se bat.
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Tu attendais sagement que ça fasse tilt chez lui, qu'il comprenne et te lâche. Tu sais comment c'est quand on est sous le coup de la colère, de la rage. Oh que oui tu connais. Bref, il finissait enfin par laisser ton pauvre t-shirt qui avait rien demandé tranquille. Tu le remettais en place en lâchant un soupir, haussant un sourcil en entendant ce qu'il venait de sortir : "Et pour leur dire quoi ? 'Oh mon dieu quelqu'un est entré chez moi alors que j'ai ouvert la porte ?' Tu t'es calmé, je m'en passe. Frappe moi et la promesse tient toujours." C'était aussi simple que ça. Ca n'aurait servi à rien, ça aurait été stupide et complètement con. L'utilité n'était plus, il n'aurait mis sa menace à exécution que si le motif avait été valable.

Tu haussais les deux sourcils cette fois à ses nouvelles menaces. Il comptait pas l'approcher. "Si j'ai tourné les talons, c'est pas parce que tu étais là hein... c'est justement parce que je l'évite. Ca me semble pourtant logique." Oui, où était le vice là-dedans ? Il avait juste pas du tout envie de croiser Beth à cause de l'état dans lequel elle l'avait vu et de ce qu'il avait pu balancer dans ce même état. Sucette. Tu l'avais laissé tomber au sol et la fixait en haussant un sourcil, et la poussais du bout du pied en pinçant les lèvres. Ouais... tu savais pas à qui c'était mais ça avait clairement rien à foutre chez toi. Tu continuais d'observer l'impulsif calmement.

"Tu te doutes que ça ne m'appartient pas je me trompe ?" Tu marquas une petite pause. "Tu m'as simplement fait payer l'énervement déclenché par ta mauvaise expérience... La question est... est-ce que tu aurais réagi pareil si je n'avais pas évité Beth." On aurait certainement jamais la réponse, ou il ne se ferait pas chier à lui donner. "Je vais t'aider à nettoyer ce merdier." Et il tourna les talons pour aller chercher une serpillière, un seau et une balayette. Quel beau bordel... ca allait sentir le houblon pendant des jours. Génial. Toi qui détestais la bière.

(Invité)

Qui est tu ? ft Navîn

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Qu’il l’évite ne veux pas dire qu’il n y a rien entre eux. Il est intelligent et s’il agit ainsi, c’est pour éviter, autre chose, que le petit bout de femme qu’étais Beth. Il veut éviter ce qu’elle PEUT lui faire… Voila le plus intriguant de l’histoire.
Beth n’est pas le genre à faire peur aux gens pour des broutilles. Elle aussi fait partie des rares gens réfléchis que Ezéchiel a rencontré dans sa vie. Ceux qui n’apprennent pas forcement tout dans les livres.

Il relègue cette information dans un coin de son esprit. Cherches juste à s’éloigner de son voisin. Ce dernier à beau déclarer ne pas avoir besoin d’appeler les flics, cette épée de Damoclès restes au dessus de la tête du jeune assistant de direction encore sous probation. Il ne faut surtout pas qu’il se fasse retirer ses privilèges à cause d’une action aussi stupide que celle de frapper un étudiant avec une sucette.
La même sucette qui gît aux pieds de cet étudiant. Et qui, comme Ez l’avait deviné plus tôt, ne lui appartenait pas.

C’est, par contre, la suite des paroles de son voisin qu’Ezéchiel à du mal à digérer.
La véracité de ses dires et le fait qu’il ait tapé dans le mille, le font s’arrêter dans son mouvement vers les débris de verres. Et serrer des poings.
Il ferme les yeux, et le dos tourné à son interlocuteur, il remercie le ciel que ce derniers ne soit pas entrain de voir son expression.
Non. Ezéchiel n’aime pas qu’on le perse à jour.

Son silence fut une affirmation suffisante quant à la déduction de son voisin.
"Je vais t'aider à nettoyer ce merdier."
A t il bien entendus ?
Il tourne légèrement la tête vers le jeune homme, plus qu’étrange, qu’il avait faillit frapper un instant plus tôt, mais qui lui propose maintenant son aide. Avec une serpillère, et un seau.
Comment est ce qu’il devait le prendre ?
"Merci"
Il ne sait pas quoi dire d’autre, se penche pour ramasser les restes de bières, et ajoute
"Moi c’est Ezéchiel"
Autant être bizarre à deux.
Il se dit que si son voisin l’aide après qu’il l’ait menacé, et se soit montré aussi désagréable, la moindre des choses serait qu’il se présente. Avec sa réserve habituelle, et sa froideur coutumière. N’empêche, qu’il se montrait poli.
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(Invité)

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