Bonjour Professeur

Bonjour proffesseur ft Craig

-Calme toi maman !
- TAIS TOI !!!
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Encore une journée ou il ne foutait rien d’autre que des tâches ingrates.
Photocopier 224 fois le troisième chapitre d’un livre poussiéreux, ancien et très imposant, en faisant attention à ne pas faire décoller les papiers.
Il ne savait pas pourquoi il le faisait. Ni comment une université aussi prestigieuse utilisait encore des copies physiques sur papier, au lieux de fichiers PDF sur des tablettes. Mais il le faisait. Parce qu’il n’avait pas le choix.
La bibliothécaire l’avait regardé par dessus ses lunettes, jugé, puis lui avait tendu le Volume en question. Il s’était alors dirigé vers la salle des profs qu’on lui avait indiqué, et s’était mis au travail.
Avait fait attention pour les 3 premières pages… pas pour les suivantes, il prit une pomme du réfrigérateur spécialement réservé aux professeurs , et se mis à croquer dedans en lisant les feuilles qu’il tirait, à chaque fois. Adossé à la machine.
Quand son téléphone vibre. Un appel de la france.
Ses parents voulaient prendre des nouvelles de lui. Il ne ressentit rien en accepta l’appel, et se mit à parler en français.
"Salut maman. Comment ça? Ou ? Quand est ce que ça s’est passé? D’accord calme toi. Au revoir."
Toute une conversation. Son ton était resté toujours aussi monotone. Ce n’est pas comme si Sa mère pleurait en l’appelant, ni qu’elle criait tellement fort qu’il avait du enlever le téléphone de son oreille un instant.
Il soupire, et regarde l'imprimante. “Encore 10 pages comme ça” pense t il, quand il remarque qu’un autre homme est dans la même pièce. Ez n’aurait pas su dire depuis quand il était la.
"Salut"
Dit il en anglais.
© 2981 12289 0
@Craig Hart

(Invité)

Je commençais peu à peu, à prendre mes marques dans ce nouveau travail. Le changement était assez radical et j’avais un peu du mal à agir comme un professeur. Certains élèves n’étaient pas spécialement habitués à ma façon de faire, mais je pense qu’ils s’habitueront au fur et à mesure. Durant la pause du matin, j’étais parti en direction de la salle des professeurs. Vu que c’était ma première semaine de cours, je ne savais pas encore où était située cette pièce très importante pour les professeurs. Le seul endroit que je connaissais tout particulièrement bien était le grand hall de l’université, où tout le monde était quasiment obligé d’y passer pour rejoindre ne serait-ce qu’une salle du grand bâtiment.

Si mes souvenirs étaient bons, je me souviens qu’il y avait un secrétariat dans celui-ci. C’était mon objectif de la pause, d’y aller pour y glaner quelques informations vis-à-vis de mon arrivée. Finalement quand je suis arrivé dans le grand hall, une porte portant un écriteau « salle des professeurs », me faisait face.

« Quel abruti… » - m’étais-je exprimé d’une voix basse.

Oui, je me sentais con suite à ça. Cette salle était sous mes yeux depuis tout ce temps !? Ce n’était pas dans mes habitudes, mais la fatigue me pesait de plus en plus et j’étais tête en l’air durant cette période. Sans plus attendre pour ne pas gâcher ma pause, je me suis empressé de rentrer dans la salle discrètement. Tellement qu’une personne au téléphone ne m’avait pas remarqué durant sa conversation. Il parlait dans une langue étrangère, cela ressemblait fortement à du français, mais je ne comprenais pas tout. Lorsque celui-ci avait terminé sa conversation, il avait enfin remarqué ma présence et m’avait adressé une salutation, en anglais. Pour démontrer ma sympathie, j’avais rétorqué à sa salutation avec l’un des rares mots que je savais dire.

« Bonjour ! »

Ce mot fut accompagné d’un léger sourire sur mon visage, et je ne pouvais qu’observer cette salle aux tons neutres, qui me rendait un poil triste. Même si j’avais vu l’écriteau sur la porte de cette salle, je ne pouvais m’empêcher d’établir une conversation en posant une question assez… idiote…

« Je suis bien dans la salle des professeurs ? Je suis nouveau ici et j’ai un peu du mal à m’y retrouver »

J’avais dit ces quelques mots avec un air assez gêné, sans pour autant être pitoyable. Je me demandais, si cet homme allait être amical avec moi… ou non…

(Invité)