"On a affaire à une rêveuse totalement déconnectée de la réalité, en sautant elle a du penser qu’elle s’envolerait." (Adriel)

Il y a des sports qui me saoulent, mais je n'ai pas le choix... Ayant choisi cette matière comme étude majeur, je suis confrontée à tous types de sport, même ceux que j'ai toujours eu du mal à pratiquer. Si le golf n'est pas au programme de cette année, j'en suis bien heureuse, mais je dois me coltiner l'escrime. Et je suis NULLE en escrime, c'est la merde. Un sport de combat ? Si je pouvais vraiment faire mal à l'autre, ça serait milles fois plus intéressant ! Mais ce n'est pas le cas. Juste le toucher ? Je pensais ne pas avoir bien compris quand le prof me l'a dit. Ma voix au fort accent russe avait résonnée dans le gymnase. « Pas de contacts, pas d'hématomes ? » J'avais fait la moue, vraiment dégoûtée. J'avais réellement bien compris. A la fin du cours, je préfère rester encore un moment en tenue blanche. Et avec ce masque sur le visage, je ressemble à une grosse mouche. J'essaye le jeu de jambe mais franchement, ça m'ennuie. Je tords le fleuret avec l'envie de le briser. J'attache le mousqueton qui retient mon corps vers l'arrière et j'essaye d'attaquer le mannequin avec un jeu de jambe plus que minable. J'ai juste envie d'être plus agressive, de couper la tête de ce putain de mannequin en cuir, de lui sauter dessus pour le plaquer au sol. Et comme je réfléchis à autre chose, je m'élance vers lui sans me rappeler de l'attache qui me rappelle à l'ordre, et par la puissance, me fait tomber en arrière, sur le cul. De colère, je lance le fleuret comme un javelot qui se plante sur le mannequin. Et je me laisse tomber en arrière, me couchant sur le tapis en ronchonnant en russe.