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des questions, encore des questions (James)

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 Depuis 2013, j’avais peu à peu digéré ma réorientation forcée vers des études de droit. Si étudier les textes de la loi, la jurisprudence et les grands procès qui avaient marqué l’histoire m’avait aussitôt intéressé, le fait de renoncer aux études médicales, au contact avec les patients surtout, avait été une décision plus que compliquée. Mais à quoi bon poursuivre dans une voie, apprendre un métier lorsqu’on se savait certain de devoir l’abandonner et d’être incapable de l’exercer dans les années à venir ? Parfois encore, quand je tombais sur une émission médical, un article sur le sujet, mon œil d’ancien carabin s’illuminait et je ne pouvais m’empêcher de prêter oreille ou attention à ce qui se disait ou ce que je lisais… Et puis je me rappelais ensuite, douloureusement, que c’était désormais de l’histoire ancienne, que je ne serais jamais Docteur Biamonti… J’avais malgré tout gardé des contacts avec les rencontres que j’avais fait pendant mes quelques années d’études, sur mes lieux de stage et sur le campus. James, brillant hématologue comptait parmi ces rencontres avec qui j’avais continué de converser. Bien sûr, à aucun de mes anciens collègues je n’avais parlé de ma maladie. C’était bien plus facile de faire passer mon bruque changement d’orientation comme étant le fruit d’un caprice, gosse de riche que j’étais, ça aurait pu être plausible. Sauf que ce n’était pas tout à fait mon caractère et que souvent, lorsque j’avais revu James, les questions revenaient. Le brun était toujours intrigué et n’arrivait pas à comprendre ma décision alors je savais en me rendant dans le café où nous avions convenu de nous retrouver ce soir après sa garde, que j’allais devoir à nouveau faire face à ses interrogations. Je poussai la porte du bar, balayai l’endroit des yeux et ne vis d’abord pas l’homme. Je repérai une table libre et y pris place en l’attendant et il ne tarda pas à apparaître. « Alors docteur Anderson dure journée ? » le saluai-je en souriant avant de lui donner une poignée de main amicale en reprenant : « Comment tu vas James ? »
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Donovan & James
J’allais enfin retrouver un ancien collègue. Je dois avouer que ça me manquait quand même, de plus voir sa petite tête. Je ne comprenais toujours pas ces décisions de ne pas continuer ces études dans le domaine médical, surtout que merde, il était fait pour ça, c’était une évidence. Voilà, pourquoi j’allais en direction du bar, où nous avions pris rendez-vous pour boire quelques bières. Je voulais vraiment connaître sa démission, comprendre quelles étaient les principales causes de cet abandon. Mais, évidemment, je n’allais pas que pour ça. C’était quelqu’un d’agréable, d’attentif, et bizarrement, c’était le seul étudiant que j’aimais prendre sous mes ails. Sans doute parce que ce n’était pas un merdeux qui se mettait en avant dès la première occasion. Je dévalais les ruelles, dans des pas élancés, en me dirigeant vers le lieu du rendez-vous. J’étais déjà en retard, et il me semble ne pas l’avoir été depuis de longues années. Toujours présent à l’heure, ou même en avance. C’était donc un retard assez justifié, et il devait pleinement le comprendre puisque lorsqu’un patient a besoin de vous, je ne peux me permettre de lui demander d’attendre de mourir. C’était peu probable même. J’arrivais, après une bonne quinzaine de minutes, légèrement essoufflé, les yeux d’un noir intense se posaient aussitôt sur la carrure de Donovan. Un sourire franchissait la barrière de mes traits durcis. Alors que je faisais abstraction au monde qui nous entourait. Je suis venu pour lui, et je ne dois absolument pas être mal à l’aise face à autant de gens. Il prend la peine de me saluer, et j’en fait de même. M’installant sur la chaise d’en face. « Salut l'brillant ancien médecin. » Je lui fis un clin d’œil. Un faible rire venait se fondre entre mes lippes masculines. « Putain, c’est l’horreur. Tu sais qu’il manque du personnel ? Il manque quelques médecins, ils sont malades. Et je ne te parle pas des infirmières qui ont toutes décidé d’avoir des enfants en même moment. » C’était facile, mais je voulais qu’il comprenne qu’il manquait énormément. Même s’il était en stage, c’est dingue. Mais Donovan était fait pour ce boulot. Je n’arrivais guère à l’imaginer ailleurs. « Et toi alors ? T’as décidé de reprendre la médecine ? J’ai encore ta place au chaud, tu sais. » Je fais signe à la serveuse, afin qu’elle nous atteigne. Sa voix est faible, presque fragile. « Je vais prendre… Une simple bière. Et toi ? » J’offrais. C’est la moindre des choses après ce foutu retard.

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  James avança jusqu’à moi, souriant, s’installant sur la chaise qui faisait face à la mienne, répondant à mon bonjour en soulignant avec amusement mon statut d’ancien médecin. « Brillant carrément ? T’étais moins élogieux quand tu me formais... » Dur et exigeant, il avait été l’un des meilleurs médecins qui m’ait encadré au cours de mes quelques années d’études, ses hautes attentes vis à vis des étudiants rendaient son compliment d’autant plus flatteur. Vu son léger retard, et connaissant sa ponctualité habituelle, je compris aussitôt que monsieur avait du avoir une journée chargée. Y’avait presqu’une lueur d’envie dans mes yeux, quand je le questionnais sur sa journée. Ca m’aurait plus je crois, des heures à travailler sans voir les heures passées, trop occupé et passionné pour se rendre compte du temps qui filait, les impératifs professionnels, les urgences… Enfin, ça ne servait surement à rien de ressasser cela, ma carrière était scellée désormais, et je devais faire une croix sur la médecine. Je me redressai un peu, souriant à mon ami qui me confiait les difficultés du moment : personnel en sous effectif, congés mat à la pelle… « J’imagine qu’ils vont devoir recruter… » répondis-je, essayant de faire celui qui n’avait pas compris l’allusion, celui qui ne se sentait pas visé. J’aurais du compter parmi ses effectifs, grossir l’équipe médicale… Si j’avais poursuivi mes études, je serais probablement à deux doigts d’être officiellement diplômé à l’heure d’aujourd’hui…  D’ailleurs, c’était presque tentant d’entendre l’hématologue me souffler de reprendre mes études, précisant qu’il m’avait gardé ma place au chaud : « Ils sont si mauvais que ça les autres internes ? » me moquai-je un instant de mes anciens camarades. « Non. Je ne reprends pas. » Je n’ajoutai pas –bien que ça me manque- parce que mon visage me trahissait, que la lueur intéressée dans mes yeux dès qu’il évoquait l’hôpital ne mentait pas non plus. Pas besoin de le dire, mon interlocuteur avait surement déjà deviné. « Je suis en droit. » expliquai-je alors. James interpella la serveuse, commandant une bière avant de me demander ce que je désirais. « Je prendrais la même chose… »  
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Donovan & James
Déçu, peut-être un peu. Je regardais mon ami parler, m’annoncer qu’il ne reprendrait pas pour la énième fois. Je me demandais si un jour, j’arriverai à lui faire changer d’avis que ces compétences lui fassent ouvrir les yeux, qu’il comprenne qu’il est fait pour être médecin et non avocat en que sais-je. Je soupire, peut-être un peu trop fort. Bizarrement, je ne parviens pas à décrocher mon regard de ces pupilles clairs et ces yeux me montrent le contraire, ils me montrent cet attachement auprès de ce métier, de cette passion qui ramènerait cette lueur qui est malgré lui, bien absente en ce jour. Je ne préfère pas lui soumettre mes pensées, mais je ne peux cacher mon amertume. « En droit ? Et bien, ça doit être pas mal comme métier. J’image qu’être dans un bureau te correspond mieux que de sauver des vies. » Et je haussais les épaules, pour bien marquer le coup. Je sais que je suis agaçant, mais je ne peux pas me contrôler, bordel. Comment vous verrez ça vous ? Perdre un étudiant ainsi talentueux, et qui maintenant va servir à être derrière un bureau. Donovan, était le meilleur élève que j’avais, et je me répète, mais ça m’emmerde cette situation, et ça risque de ne pas trop changer avec le temps. « Ils t’ont quand même donné un dossier ? Je sais que je t’ai fait un certificat, il sert à quelque chose dans ton ‘domaine’ ? » J’étais curieux. Maintenant qu’il était en droit, je voulais savoir le pourquoi du comment de ce choix. Ce n’est pas une évidence, en ne rentre pas en droit après vouloir être médecin, c’est juste impossible à imaginer. « En tout cas, si être en droit te va, j’en suis heureux. Mais Donovan, tu sais entre toi et moi, que tes mains là, sont pas faites pour trier des dossiers. » Je parle en général. Je sais qu’être en droit relève un haut niveau d’étude. Mais il a compris ce que je voulais sous-entendre. Que ces mains, devraient sauver des vies. Je dois me calmer, et parler d’autres choses, je ne suis pas là que pour l’embêter avec ça, après tout il a fait son choix, mais croyez-moi, que je vais finir par savoir le pourquoi de sa démission. « Alors la boxe ? C’est juste, tu fais de la boxe maintenant ? » J’incline mon visage sur l’une de mes épaules, alors que la présence de la serveuse m’interrompt dans mes pensées, en déposant nos commandes face à nous, je lui tends sans autre un billet en lui remerciant grandement. « À la tienne, et tes études ! » Je lève mon verre, à cet ami.

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   James eut un soupir déçu, de m’entendre une énième fois affirmer ma décision de ne pas reprendre, de ne pas renfiler la blouse blanche et le stétho, même si l’adrénaline du soin et de l’urgence me manquait énormément. Je pouvais voir ses prunelles qui scrutaient les miennes et j’imaginais qu’il avait deviné qu’il y avait autre chose. Il ne renchérit pas néanmoins sur le sujet, préférant d’abord me questionner sur ma nouvelle voie : et je sentais bien la provoc’ dans ses propos, lorsqu’il me souffla qu’être dans un bureau m’allait mieux que de sauver des vies. C’était un piège tendu, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, j’essayais de ne pas me faire avoir en répliquant : « On peut aussi sauver des vies en faisant appliquer les lois. Tu m’en reparleras quand je sauverais tes miches parce qu’un patient mal luné te collera un procès pour x ou y raisons… » La médecine c’était ça aujourd’hui : le médicolégal, omniprésent, l’administratif prédominant presque sur les soins. Il faut noter, toujours noter, tout tracer partout dans le dossier, le moindre geste, le moindre soin… Peut être que c’était aussi pour cela que j’avais choisi le droit, parce que je savais que je pouvais garder un pied dans mon domaine de prédilection premier, en me spécialisant en droit médical… « Ca va me servir, oui. Je suis sérieux, j’aimerais beaucoup lier mes connaissances dans ces deux domaines. » Le droit et la santé. Expert médical, pourquoi pas ? « En tout cas, merci beaucoup James » Y’avait dans ce merci, ma gratitudes pour les éloges et le soutien qu’il m’avait apporté, mais il y avait aussi un merci plus large, pour les connaissances qu’il avait partagé avec moi, ce savoir faire qu’il m’avait enseigné, ces stages que j’avais passé sa responsabilité et où il m’avait tant appris… « Je ne fais pas que trier les dossiers… Je fais les photocopies et le café aussi. » Puis je pouffai de rire, histoire de rassurer mon interlocuteur, qu’il comprenne que je plaisantai, et qu’en aucun cas je me cantonnerais à un rôle de ce genre. J’allais perdre mes yeux, pas mon ambition. Peut être qu’à ce sujet, il serait plus simple de tout avouer à l’hématologue, qu’il comprendrait, que ses interrogations se feraient moins pressantes… Peut être. Mais pour l’heure, il changea de sujet et ça m’allait parfaitement. « Tout à fait. » répondis-je quand il évoqua mon intérêt pour la boxe. Ou comment déchargeait ma rage et ma rancœur… Je savais qu’à long terme, j’allais devoir renoncer à mon autre grande passion : la conduite sportive. Alors me défouler sur un sac de sable, c’était ce qu’il me fallait. « Tu devrais venir un de ces quatre à la salle… » Parce qu’avec son planning de doc overbooké, il n’avait surement pas beaucoup de temps pour ça, le sport, se détendre, se changer les idées. La serveuse arriva avec nos verres et l’on entreprit alors te trinquer : « A la tienne également, et à ta carrière ! » soufflai-je en imitant mon ami et levant mon verre qui s’entrechoqua doucement contre le sien. 
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Donovan & James
Je savais qu’il y avait autre chose, c’était évident. Jamais personne ne changerait cette voie pour aller dans le droit. Surtout pas en étant si près du but. Néanmoins, je me tais. Le temps qu’il me remercie, et honnêtement… Je ne sais pas où me mettre. Mais j’hoche la tête. Il me connaissait, mieux que les autres étudiants, il savait que je n’étais que rarement à ma place lorsque même les patients trouvaient le temps de me remercier. Encore aujourd’hui, rien n’a changé. Inclinant mon visage sur la droite, je ricane faiblement à sa proposition. J’ai toujours le temps pour le sport c’est d’ailleurs la seule activé que j’ai en dehors du boulot. « Avec un grand plaisir. Je viendrai te mettre la raclée de ta vie. » Je ne parlerai jamais ainsi, en étant à l’hôpital. Mais là, je bois une bière avec lui, je papote des choses quotidiennes, de la vie en générale. Et même si je le regarde droit dans les yeux, en essayant de deviner ce qu’il me cache depuis bien longtemps. C’était plutôt une atmosphère assez cool, même amical si je peux dire. J’hésitais entre plusieurs choses. Ces mains, peut-être. Son habilité. Jamais je n’aurai pensé qu’il ne soit plus intéressé par cela, alors ça devait être privé. Ma muqueuse passait entre mes lippes en buvant une large gorgée de ce liquide amère. Mes coudes se posant sur la table, en liant mes phalanges ainsi que mes doigts tout en pinçant mes chaires masculines. « Tu sais, que je compte pas bouger d’ici, jusqu’à que tu me dises la vérité, n’est-ce pas ? » Je ne suis pas con, je suis pas né de la dernière pluie. Je vois constamment des patients quitter leur travail pour une raison de santé. Et en lisant la démission de Donovan, rien n’était clairement expliquer. Limite, il aurait simplement dit que c’était normal de cesser cette activé. Mais avant que j’oublie, j’affiche un faible sourire, ma main glissante entre les racines de mes cheveux, que j’abat en arrière. Ma main atterrissant sur ma nuque, cette putain d’habitude qui est lié à cette gêne. « Je vais me marier. Et je veux que tu sois présent. Je ne veux pas que l’hôpital le sache. Mais je voulais te le dire. On se voit peu, et je n’allais pas juste t’envoyer l’invitation. » Il n’est pas qu’un ancien élève. C’est aussi un ami, et je voulais qu’il soit présent durant cet événement. Enfin, je plissais des yeux. Les traits de mon visage s’en déformaient tant je réfléchissais. « Je ne vais pas te juger. Je ne comprends pas pourquoi tu me dis pas la vérité Donovan. » Je ne suis pas du genre à être buté sur quelque chose. Mais quand ça touche un ami… Merde quoi. Je n’allais pas rester les bras croisés en regardant ce type me mentir devant les yeux. Donovan était quelqu’un d’honnête, dans la mesure que cela ne touchait guère sa vie privée. Mais il me connaissait, il savait le problème que j’avais lorsque j’étais trop entouré, que je ne connaissais pas les gens, cette sensation de ne pas être à ma place. Mais je me rendais compte, d’une chose. Je baissais les yeux, du moins un laps de secondes. « Je suis con. Je suis désolé d’agir comme ça de te pousser à dire quelque chose que tu ne veux pas. Écoute, je suis plus que ton ancien collègue, je suis ton pote, et si t’as besoin, tu sais que je suis là. »

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  L’ambiance se détendit, l’atmosphère s’allégea, lorsque mon interlocuteur sembla un instant mettre de côté ses interrogations et soupçons au sujet de la soudaine réorientation. Le sport, sujet parfait, et la promesse d’un affrontement sur le ring que j’étais presque impatient de mener. « Je demande à voir… » ricanai-je au sujet de la raclée qu’il me promettait. Si avec un stétho et un bistouri il gérait beaucoup mieux que moi, j’ambitionnais d’avoir le dessus avec des gants de boxe. Mais mon mentor me réservait surement des surprises dans ce domaine également, surtout vu l’assurance qu’il dégageait. La pause avait été de courte durée, parce que quelques gorgées d’houblon plus tard, le voilà qui renfilait son costume de détective. « Tu sais, heureusement que t’as fait médecine et pas flic… » le taquinai-je quand à sa tenue de cet interrogatoire.  Et puis, sa main dans ses cheveux, James baissa un peu sa gare, pour se dévoiler, réalisant que c’était peut être ainsi qu’il m’aurait. Pas à l’usure, pas en me sondant, me scrutant, m’inondant de questions… Mais en jouant la carte de l’ami, celui qu’il était devenu en plus d’être l’un des meilleurs médecins qui m’ait jamais encadré. Il allait donc se marier. « Waw, félicitations. » soufflai-je, sincère, avec un sourire franc. Y’avait quelque chose néanmoins, un peu de jalousie peut être ? Oui parce que c’était le genre de bonheur que de mon côté je n’espérais pas, je n’espérais plus… Qui voudrait épouser un futur aveugle ? C’était surement pour cette raison que je me perdais dans un désert sentimental ces derniers temps… Enfin, jusqu’à Millie… Elle, elle avait un peu chamboulé mes plans. J'étais malgré tout véritablement heureux pour James sauf que je tiltais sur ses paroles d’un coup, fronçant les sourcils : « Tu ne veux pas que l’hôpital sache ? C’est quelqu’un du personnel que tu épouses ? » Les liaisons doc/infirmière, si elles étaient romancées à outrance dans les séries télé, elles étaient plutôt mal vues dans la réalité… D’où ma supposition. Et comme lui se confiait, se dévoilait, insistait sur ce lien qui n’était plus aussi formel qu’autre fois entre nous, je sentais mes résistances tomber peu à peu. « Je sais que t’es là James… Je suis là aussi tu sais. » Malgré mon côté loup solitaire… « Je serais là à ton mariage, je manquerais ça pour rien au monde. Je veux VOIR ça… Alors j’espère que ça ne sera pas dans trop longtemps… » Parce que sinon, il faudrait se contenter d’entendre les rires, la musique, les conversations, de sentir l’odeur du champagne, de savourer le goût de la pièce montée… Et d’images, de souvenirs visuels, je n’en aurais pas. « T’as raison, j’ai pas arrêté médecine sur un coup de tête ou un caprice soudain, encore moins parce que je me serais découvert une passion pour le code pénal… J’ai arrêté parce que j’avais pas le choix. » lâchai-je enfin, sans en dire davantage sur ce qui m’avait empêché de poursuivre, ce qui avait contre carré mes plans. Etape par étape. Je me livrais doucement… 
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Donovan & James
En inclinant le visage sur la droite, j’examine mon ami me poser cette question. Je me retiens de rire, mais ce n’était pas vraiment pour cela, que je ne voulais guère que l’hôpital sache ma vie privée. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, à l’époque il était conscient que je ramenais souvent des infirmières et que je ne loupais pas de les faire virer ensuite, en soumettant qu’elles n’étaient pas faites pour travailler dans ce domaine.  Alors, j’haussais les épaules, affichant un certain sourire plutôt discret qui est bien présent malgré tout. « Non, tu sais. Je ne vais pas me marier avec une femme. Mais avec un homme. » La phrase, n’avait pas été dur à prononcer, mais peut-être le sens de celle-ci. Nous savions tous les deux que le fait d’être bisexuel au sein d’un hôpital était très mal vu. Que la différence n’est pas tolérable dans la société que nous vivons actuellement. C’était ça, l’unique pourquoi je ne désirais pas que cela soit dit dans les couloirs. Même si je ne pourrai sûrement pas arrêter un inconnu le divulguer ouvertement. « C’est en décembre. Nous avons décidé de faire vite, c’est une question de choix. On ne veut pas que les choses traînent. Plus elles traînent et plus j’ai des chances que les supérieurs le sachent. » Je voulais clarifier les choses, avant que Donovan se mette des choses fausses dans la tête. « J’assume pleinement ma relation avec Harley, je suis avec depuis bientôt sept mois. Mais je ne veux pas devoir m’expliquer. Je ne suis pas quelqu’un qui explique bien comment gérer sa vie. » Ou d’en avoir une, tout simplement. En revenant au sujet principal, je fronce les sourcils par les propos que j’entends. C’était une obligation alors, pas un choix. Mais j’ai toujours formulé le fait que nous avions toujours le choix, qu’importe les difficultés, si nous aimions réellement ce que nous faisions nous n’avions pas de limite. Je fronce les sourcils, en soupirant. Je joins mes mains l’une contre l’autre, en mêlant mes doigts. Les yeux dans les yeux de mon ami. « Obligation ? D’accord. Tu pourrais me donner quelques détails. Que je puisse comprendre si cette obligation en est vraiment une ? » Je le croyais. Je le connaissais. Il n’était pas quelqu’un qui délaissait les choses qu’il aimait, qu’il faisait avec merveille. Mais cependant, j’avais du mal à croire qu’une obligation ainsi imposante lui coupait l’envie d’être en médecine. Ou du moins de la pratiquer. Mon cerveau chauffait, j’essayais en vin de résoudre moi-même le problème, de voir toutes les possibilités possibles. Problèmes de famille, santé. « L’argent ? Tu sais que si tu as un problème, je peux te prêter. » Pourvus qu’il reprenne, c’était ce que je voulais le plus. Mais encore une fois, je prends sur moi, je me calme avec ces mots idiots. Et je le laisse prendre le temps de m’avouer, s’il le désir ou non. Après tout, je ne vais pas l’obliger à me dire quelque chose qu’il ne désire pas me dire. « Bouge, on va marcher un coup. » Je me lève, sans dire un autre mot. Je ne veux pas rester enfermer ici, il y a vraiment trop de personnes et je risque de me renfermer sur moi-même. Je bois quelques longues gorgées de ce liquide amère mais agréable. Puis je place ma veste sur mes épaules, en ouvrant la porte pour laisser passer Donovan. Où aller ? Je n’en sais rien. Je ne préfère pas réfléchir.  

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Heureusement que moi non plus, je n’avais pas choisi d’être détective ou enquêteur ou quelque chose dans le genre. Parce que mon hypothèse était à côté de la plaque. Je pensais d’abord mon ami secret et discret au sujet de son futur mariage parce qu’en couple avec un membre du personnel hospitalier mais non… Il me révéla alors que c’était avec un homme qu’il allait se marier. Il me le révéla avec un naturel assumé, connaissant mon ouverture d’esprit, mais c’était probablement bien moins le cas de la hiérarchie hospitalière et de certains collègues au point de vue plutôt vieux jeu sur la question. « Oh, je vois… T’inquiète pas pour moi, je serais discret. » promis-je alors avant de préciser : « De toute façon, à part avec toi, je n’ai pas gardé beaucoup de contact avec les autres doc de l’hosto. » J’avais ma sœur qui étudiait en médecine, mais ça aurait été bien idiot de ma part d’aller diffuser ce genre de ragots auprès de la demoiselle. J’ajoutai avec humour : « Je voudrais pas que tu me prives de champagne et de petit four au vin d’honneur. » Même si je plaisantais à l’instant, ma discrétion ne serait pas alimentée par une potentielle restriction le jour J, que James se rassure sur ma discrétion, elle allait de soit. Le mariage aurait donc lieu en décembre, rapidement, et il précisa à nouveau que c’était la crainte que ses supérieurs l’apprennent. Pour avoir été du milieu, je ne pus qu’acquiescer d’un hochement de tête, avec un petit air grave, montrant que je comprenais. C’était aussi à cause de cette ambiance austère, conservatrice et d’intolérance que j’avais abandonné mes études. Je ne me voyais pas exercer comme médecin aveugle, de la même manière que James ne tenait pas à ce qu’on remette en cause ses compétences à cause de sa sexualité. Le monde hospitalier était intrusif et avait tendance à tout mélanger. Cette partie là, les cancans, les ragots et autres bruits de couloir, ça ne manquait absolument pas.  « Du moment que t’es épanoui James, je suis heureux pour toi. » Et puis, trouvant injuste de ne rien lâcher, ne me murer dans mon silence, alors que j’avais face à moi un ami sur qui je savais pouvoir compter et en qui j’avais une infinie confiance, je finis par lâcher un peu la bride, laissant tomber quelques unes de mes barrières pour avouer ce qu’il avait déjà deviné : je n’avais pas arrêté ma formation de gaieté de cœur. Pas de passion soudaine pour le code pénal non plus. Non. Une obligation. « Tu sais très bien que j’aurais pas arrêté si y’avait eu un autre moyen… Surtout que j’avais le meilleur mentor de tout l’hôpital… » précisai-je avec un petit sourire, soufflant un compliment à son attention au passage.  Je le voyais qui cherchait, mentalement, se creusant la tête, et lorsqu’il reprit la parole je secouai la tête à sa première hypothèse. « Ne t'en fais pas. Je n’ai jamais manqué de ce point de vue là… » Même si ce n’était pas mon truc de vivre et de dilapider la fortune de mes parents, ces derniers veillaient, presque malgré moi, à ce que mon compte en banque soit toujours bien fourni. Mais ensuite, las surement de mes demi aveux qui le laissaient songeur, las de cogiter, mon ami exprima son besoin de bouger. Je finis ma bière, attrapa ma veste et suivis mon ami jusque dans la rue : « On va se balader sur les quais ? » On n’était pas loin du port. Et j’aimais tellement me balader près de l’eau, des bateaux…   
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