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« Je ne veux pas y aller ! » m’exclamai-je, ton boudeur, air capricieux de gosse insolent sous le regard sévère de ma présidente et sœur par alliance. « Fais pas les gros yeux, ça sert à rien : je ne veux pas y aller je te dis. Ma frangine m’a trop traîné à ces galas de charité et œuvres caritatives de mes deux’, je ne veux pas recommencer à faire le guignol à ce genre d’events. » Ca me dérangeait un peu, cette idée préconçue que parce qu’on avait de l’argent, on se devait forcément de le partager, de le donner, de faire de bonnes actions. On ne pouvait pas juste être riches et égoïstes ? Non, il fallait qu’Oksanna se soit mis en tête de redorer l’image de la Eliot en l’associant avec la Quincy. « Puis je te rappelle que par le passé, ils se sont alliés avec la mather house... Je peux m’occuper d’aller parlementer avec les cabots plutôt non ? » Enfin, elle se doutait surement bien Oksanna, qu’avec les cabots, ce n’était pas de la parlotte que j’avais en tête. Et puis, finalement, parce que, que je vienne ou non n’y aurait rien changé, elle était décidée et elle la tisserait sans mon approbation cette alliance, je finis par céder et la suivre, histoire de mettre mon grain de sel et qu’elle ne décide pas en mon absence de m’envoyer servir des repas à des crèves la faim ou distribuer des couvertures à des sans abris. L’accompagnant donc, avec un air bougon, dans ce café où elle avait filé rencard aux duo orange, je me rappelais ma prise de bec avec Charlie, l’ancienne VP de l’an passé, et je grimaçais à l’idée qu’elle ait pu être réélue, réalisant que je ne connaissais pas l’identité des têtes d’affiche de la quincy cette année. J’aurais peut être du étudier plus le sujet avant le rendez vous. On entra dans le bar donc, et quand je vis Oksanna se diriger vers deux blondes particulièrement séduisantes, mon air bougon céda la place à un sourire ravi, surtout que l’une des demoiselles ne m'était pas inconnue et avait déjà été l’une de mes cibles l’an dernier, jeune femme justement rencontrée à l’un de ces fichus galas, et à l’époque je m’étais fait passer pour un grand et généreux mécène. « Je retire ce que j’ai dit… Je veux bien m’occuper de parlementer avec les quincy en fait. » soufflai-je discrètement à ma binôme avant de saluer en premier celle que je ne connaissais pas encore (Mira) en me présentant : « Cole Wildingham, vice président de la Eliot. Enchanté de te rencontrer. » Puis je me tournai vers Feryel, sourire charmeur aux lèvres : « Et enchanté de te retrouver miss Oswald… Toujours aussi sublime. » la complimentai-je alors.(Invité)