Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityBriony&Milan - Alors les femmes c'est les vaches des êtres humains ?
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Briony&Milan - Alors les femmes c'est les vaches des êtres humains ?

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Je n’aurais jamais pensé dire ça un jour mais … j’crois que j’adore le fait d’être étudiant. Parce que j’ai compris une chose fondamentale : être étudiant, ça veut dire s’éclater ! Le mois de Septembre est le mois de rentrée pour la plupart des universités, écoles et lycées. Moi j’croyais qu’on arrivait avec son cartable, qu’on s’posait direct en cours, et qu’il fallait travailler. Mais non ! Personne ne m’a jamais parlé des soirées et des week-ends d’intégration ! Alors égal à moi-même, et sans aucune pudeur, je les ai absolument toutes faites. En fait, j’ai passé plus de temps dans les soirées des autres institutions qu’à Harvard, c’était un peu mon barathon personnel. J’me suis même incrusté dans deux week-ends d’intégration. Vous auriez dû voir la gueule d’un des chefs quand il a compris que je n’étais pas du tout en école de commerce. Ou pire encore, l’intégration au Centre Conficius qui réunit tous les étudiants chinois de Boston. Beh, j’étais le seul à ne pas avoir les yeux bridés. Mais c’était marrant, ils n’ont pas osé me mettre à la porte et j’me suis éclaté. Ouai, j’me suis bien perdu ce mois de Septembre, faudrait que j’redescende un peu, que j’m’intègre à Harvard aussi. Puis là, j’me suis réveillé dans une espèce de colocation bizarre avec une fille encore plus bizarre qu’arrêtait pas de vouloir lécher mes aisselles. J’suis ouvert, mais … oh. C’est quand même intime. J’suis dans la rue, j’traine comme d’habitude, j’crève de faim et j’me souviens comme par magie que je n’ai toujours pas rendu visite à Wade et Briony. Vas-y, on va faire les choses bien, j’passe à la pharmacie, demande un truc pour les nouvelles mamans. Elle me montre une espèce de machine de torture qu’elle appelle « le tire lait ». Alors c’est vrai ? Les femmes sont les vaches des êtres humains ? Beurk, c’est écœurant, j’toucherais plus jamais de seins de ma vie. Dix minutes passent et j’arrive enfin devant l’immeuble de mon pote. J’frappe une fois, j’frappe deux fois : « Wade ! Briony ! ». Et j’réalise qu’il y a un bébé de l’autre côté, alors j’finis par murmurer devant cette porte fermée : « C’est Milan ».  



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La fatigue était présente. Omniprésente. Comme décrire ce poids qu'on pouvait ressentir constamment ? C'était impossible, il fallait le vivre. J'aimais Juliet de toutes mes forces, mais ouai, c'était vraiment prenant de s'occuper d'elle, d'être présente pour ses besoins, d'essayer de décoder un peu tous ces gazouillis, ses sourires, ses pleurs. En parallèle, il fallait aussi que je sois présente pour Wade.. alors qu'il voulait même pas me parler de ce qui allait pas. C'était fucking frustrant, j'vous jure. Mais j'avais signé pour ça d'une certaine façon. La question était aussi de savoir si on était de nouveau en couple. Je n'avais toujours pas spécialement pardonné pour Ivy, mais bon, je l'aimais.. et je voulais être tout le temps à ses côtés. Je sais pas. Je voulais pas qu'on se prenne la tête pour des choses aussi futiles. Okaaay être en couple, les sentiments et tout le bordel là c'était important, j'suis au courant, mais à côté de ce qui se passait, ouai, c'était useless. Il avait tellement de soucis dans sa vie que j'allais certainement pas me rajouter au milieu. D'ailleurs, il était sorti là cet aprem, pour aller faire des courses, tandis que je restais avec Juliet, qui dormait dans son cosy posé près de moi. J'appréhendais énormément la mort subite du nourrisson alors je préférais qu'elle reste près de moi, ça me rassurait d'une certaine façon. J'étais en train de commencer à préparer le repas de ce soir, coupant mes légumes, quand j'entendis quelqu'un toquer puis entrer carrément. « Wade ! Briony ! » Je souris en reconnaissant cette voix-ci. Ca faisait tellement longtemps que je n'avais pas vu Milan. Je m'approchais déjà de l'entrée après m'être lavée les mains. « C’est Milan ». Je lâchais un petit rire en comprenant qu'il faisait alors attention à la petite. Il était trop adorable ahahah. J'lui ouvris. Comment ne pas te reconnaître ? Ca allait flatter son égo ça encore une fois. Pas obligé de chuchoter, même si je note l'effort. Je le faisais entrer en fermant derrière lui. Wade est pas là, tu l'as loupé. J'crois qu'il est allé s'acheter des clopes.. Je retournais dans la cuisine. Tu veux boire quelque chose ? Ou manger ? J'suis une adorable hôtesse.



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Ça faisait un sacré moment que je n’avais pas eu de nouvelles de Wade. Faut dire aussi que j’ai un peu disparu, mais quand même. Il me manquait ce garnement, j’aime bien discuter avec lui et voir la tête déconcertée qu’il fait à chaque fois qu’il ouvre la bouche. Puis j’sais pas, un bébé ça doit être rigolo, pt-être qu’il faudrait qu’on fête l’arrivée de … comment elle s’appelle déjà ? Ah oui, Juliet. J’frappe à la porte de la p’tite famille, un peu trop fort le premier coup avant de réaliser que j’pourrais réveiller le bébé. J’chuchotte mon prénom grossièrement avant de voir la porte s’ouvrir. Et j’m’allume d’un immense sourire quand j’vois Briony apparaitre. Wow, elle a l’air épuisé, pire que ma gueule des lendemains de cuite qu’ont du mal à passer : « Brionyyyyyy », chantonnais-je en chuchotant avant d’la prendre dans mes bras. Le genre hyper tactile, un peu trop collant, ouai, c’est tout moi. Et quand elle m’dit que je n’ai pas besoin de chuchoter j’me recule à peine : « Elle est réveillée ? ». J’entrais dans l’appartement tandis qu’elle refermait la porte derrière moi : « J’vais finir par camper dans votre salon pour être sûre de n’pas le rater ». J’suis Briony jusqu’à la cuisine, cherche des yeux une chaise où m’asseoir quand j’tombe sur le cosy de la p’tite. Tout sourire j’vais la voir en me penchant au-dessus d’elle : « Salut toi, j’m’appelle Milan ». Oh c’est troooop mignon. J’me redresse et me tourne vers Briony : « Oh ouai j’ai grave la dalle et si t'as une bière c'est cool ». Et j’regarde de nouveau Juliet avec un air un peu inquisiteur sur joué, et en chuchotant : « Toi j’sais ce que t’aime manger ». J’reviens vers Briony et lui tend le paquet que j’trimballe : « Je … tiens ». J’suis juste gêné de savoir que dans ses seins, y a du lait, d’ailleurs, là tout de suite, j’arrête pas de les fixer tellement j’trouve ça bizarre.



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