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Are we still in the game? I feel we still are ◊ Soane

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Are we still in the game? I feel we still are

Alysha Soane King-Moore & Alexiane Sinclair

Le matin. C'était sa période préférée. Enfin. Avant. C'était sa période préférée. Maintenant, quand elle se levait, au lieu de se mettre tout de suite en route tranquillement, elle rampait vers son mini-bar, judicieusement placé dans un coin de sa piaule. Avant, c'était un café. Maintenant, c'était une Red Bull, décapsulée à l'aveugle dans la brume de son demi-sommeil et deux cachets gobés à l'arrache qui étaient censé la remettre sur pieds.

Pendant un moment, elle avait flippé à l'idée que la brigade anti-dopage des US lui mette le couteau sous la gorge après un contrôle - la NCAA déconnait pas avec ces choses-là. Mais elle passerait les tests. Parce que c'était prescrit. Parce qu'elle faisait partie des exceptions. On en était où déjà. Le Red Bull, les deux cachetons. Elle secouait la tête pour se débarrasser de la légère nausée qui la prenait à la gorge, puis se rendait dans la douche. Une douche brûlante, comme pour exsuder les dernières effluves de la nuit. Faire gaffe de ne pas renverser une bouteille de vodka qui aurait miraculeusement survécu au weekend. Puis, s'habiller en deux-deux, choper son sac de cours et son sac de sport, démarrer sa bagnole, et se tirer à la fac.

Elle était toujours la première à l'entraînement. Elle saluait ses coéquipières en général quand elle sortait des vestiaires. Elles étaient encore en train de parler du dernier quaterback ou de la dernière cheerleader en poupe. On n'était pas très regardant dans une équipe de soccer féminin. Puis, elle s'échauffait seule. Elle répétait toujours les mêmes gestes. Surtout pour se bander les doigts. C'était un rituel et quand elle le foirait, elle savait qu'elle aurait un sale match.

Les Crimsons s'entraînaient sur le terrain de football américain. Au moins, ce n'était pas du turf. Elle avait repoussé le but de soccer pour commencer son échauffement. A vrai dire, ce jour-là, elle s'entraînerait seule. Elle n'avait pas consulté le planning, mais il y avait encore peu d'étudiants sur le campus.

Courir. Ecouter sa respiration. Laisser son corps lentement se réchauffer et déployer sa musculature. La sueur qui commence à  couler le long de sa nuque la fait sourire. C'était ça, sa drogue. L'adrénaline qui commence à couler dans ses veines. La jeune femme termine sa course, puis s'étire. Enfin, elle s'approche du but et se frotte les mains. Elle lève les yeux et fixe la transversale. Sa transversale. Sa dernière défenseure quand tout est perdu et que la backline est larguée.

Elle s'élance, attrape la transversale entre ses mains et commence une série de tractions. Ses muscles qui glissent sous sa peau et qui commencent à tirer. Une. Deux. Trois. Ses abdominaux qui se contractent. Dieu que ça faisait du bien. Le soleil matinal de septembre commençait déjà à taper sur sa nuque et ses épaules. Elle aimait septembre, cette période où il faisait encore une chaleur à crever dans le Maryland. 97° Fahrenheit, à peu près 35° Celsius. Et l'humidité de sa région natale, étouffante, le vent chaud qui s'engouffre dans ses t-shirts. Le Massachusetts avait ses qualités, mais rien ne valait ça. L'odeur de l'orage qui venait et les weather delay. Les flashes des éclairs et les nuages noirs menaçants. Tandis qu'elle poursuivait sa série, elle se souvenait, un sourire aux lèvres.

Elle redescendit souplement après sa série de trente tractions. Alex était un monstre, une extrêmiste du corps, capable de repousser ses limites et chercher encore plus loin. Elle fouilla dans le sac de sport qu'elle avait emporté avec elle, en sortit trois ballons. Elle s'aspergea un instant de l'eau de sa gourde et posa l'autre, remplie de boisson énergétique. Puis, elle commença une série de jongles. Pour la première fois, elle s'autorisa un sourire authentique. Voilà comme elle aimait commencer ses journées.

DEV NERD GIRL

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ALEX&SOANE × ARE WE STILL IN THE GAME?
J’avais enfilé mes runnings et mon jogging, comme presque tous les matins, avec ce besoin constant de me défouler pour bien commencer ma journée. Il m’arrivait de courir accompagnée, mais ce matin-là, ce n’était pas la cas. Je m’étais dirigée vers le stade à bord de mon 4x4, et je m’étais empressée de me rendre au terrain pour y déposer mon sac et entreprendre ma petite routine matinale. Je n’avais prêté attention à rien ni à personne en me rendant ici, une seule chose trottant dans ma tête : courir. Je n’avais pas plus perdu de temps, enfilant avant de partir mon casque Beats pour m’accompagner dans chacune de mes foulées. J’y faisais passer de quoi motiver les foules. En tout cas, me motiver. Du bon vieux rap. J’étais partie, bien déterminée à repousser mes limites au maximum et aller toujours plus loin que les fois précédentes. Dans ce cas, je pouvais être certaine que ma journée commençait bien. Je faisais en sorte de garder un bon rythme et de ne pas m’épuiser trop rapidement. Je savais que je n’étais pas seule mais je refusais de jeter un œil à la ou les personnes qui pouvaient être présentes avec moi dans ce grand stade. Je devais me concentrer sur ma course et sur rien d’autre.

Pourtant, sans que je ne puisse expliquer pourquoi, j’avais la sensation qu’il y avait quelqu’un. Quelqu’un de spécial. J’avais ce besoin de vérifier. C’était inhabituel. Alors, ralentissant quelque peu le rythme de mes foulées, je scrutais chaque part du terrain. Je scrutais les tribunes, également. Et arriva dans mon champ de vision la raison de cette étrange sensation. Alex. J’avais soudainement stoppé ma course. On s’était revues depuis son retour, mais j’avais l’impression que ça faisait une éternité. Et la voir ici me faisait quelque chose que je ne pouvais pas expliquer, et que je n’arriverais sans doute jamais à expliquer. Un sourire avait automatiquement pris possession de mes lèvres alors que je me rendais vers elle aussi discrètement que possible. Je l’observais là, en train de faire des jongles avec son ballon. Et ça me faisait sourire. Un peu comme une gamine émerveillée par les princesses. Je faisais attention à chacun de mes pas afin qu’elle ne m’entende pas, espérant qu’elle était bien trop occupée par son sport. J’avais finalement réussi à me rendre près d’elle, dans son dos, et je m’approchais lentement en admirant son talent. Je n’avais pas envie de l’appeler simplement, et lui sauter dessus par surprise n’était sans doute pas la meilleure manière de saluer un ancien soldat si je ne voulais pas finir à terre en moins de deux secondes. J’avais mis quelques bonnes minutes avant de finalement poser ma main sur son épaule. « Alex ? » Et la seule chose que je fis, c’était prié qu’elle ne me jette pas à terre, parce que peu importe la décision que je prenais pour la prendre par surprise, elle avait sans doute toujours ses vieux réflexes.

Copyright Clochette


@Alex Sinclair désolée ma réponse est pourrie :TT: je me rattraperai au prochain post Are we still in the game? I feel we still are ◊ Soane  1001568715
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Are we still in the game? I feel we still are

Alysha Soane King-Moore & Alexiane Sinclair

Encore un effort. Se fermer à tout. A chaque fois qu'elle était en train de jongler, de s'entraîner, de jouer, de toucher un ballon quoi, Alex était dans son monde. Il n'y avait que son corps, ses réflexes, sa respiration. Elle s'était fait tatouer les premières dates qui l'avaient marquée sur son avant-bras. Sa date d'enrôlement, la date de son enlèvement, mais aussi son premier championnat et sa première clean-sheet contre une équipe majeure. Après ses combats et son traumatisme, il n'y avait que le sport pour la sauver.

Elle jongle, quelques passements de ses jambes et le sourire vient éclairer son visage. Elle ne voyait pas, aussi étrange que ça puisse paraître pour une gardienne, la jeune femme qui s'avançait prudemment dans son dos. Puis, la main sur son épaule. La jeune femme se raidit et se prépara à agir, se recroquevillant sur elle-même pour bondir sur sa proie, sa main sur sa hanche, cherchant le manche d'un poignard inexistant. Elle se retourna, un peu violemment. La surprise était le meilleur moyen de faire ressortir les réflexes et les angoisses.

Puis, elle croisa un regard familier. Alex plissa un instant un sourcil, le temps de parfaitement accepter la vision en face d'elle. Un flash. L'avion, le sas, sa jambe dans une sorte d'attelle et le bruit assourdissant de son voyage inconfortable dans le ventre d'un gros porteur militaire. Il n'y avait personne à son chevet. Enfin si, une infirmière militaire qui lui avait tendu un téléphone satellite crypté. Pour appeler qui elle voulait. Pour qu'elle ne soit pas seule au retour. Elle avait hésité à appeler Soane. C'était compliqué entre elles. Mais elle aurait été la première à avouer que leur étreinte lui manquait. Alors elle l'avait appelée, mais une fois qu'elle était sortie du SAS. Pas au moment où elle accusait sa blessure physique. C'était déjà suffisamment le bordel avec sa blessure psychologique, mais au moins, sauf pendant ses crises, ça ne se voyait pas.

Elles s'étaient revues et Alex n'avait jamais été aussi heureuse, au fond de sa vulnérabilité. Alors, quand son cerveau comprit enfin l'information, la jeune femme afficha un immense sourire. Elle ne savait pas trop si c'était la fin de l'effort ou le fait de voir Soane, mais son coeur battait fort.

- Mais regardez qui voilà...

Au fond, elle savait qu'elle étudiait à Harvard - c'était même l'une des raisons qui l'avaient poussée à signer son contrat à Boston -, mais le campus était si grand qu'elle avait estimé les probabilités de se croiser de très faibles à inexistantes. Et puis, elle avait peut-être aucune envie de la revoir. Enfin si, mais pas de l'aborder si jamais elles se croisaient. Alex était confuse.

La jeune femme reposa son ballon et s'avança vers elle, un peu hésitante. Elle aurait voulu faire comme à leur habitude, il y a quelques années, la prendre dans ses bras et la soulever, plonger son regard dans le sien et...

Mais elle resta immobile, ne sachant pas trop comment réagir, avec sans doute l'air un peu stupide et maladroit.

DEV NERD GIRL



@A. Soane King-Moore Pas de souci Are we still in the game? I feel we still are ◊ Soane  1001568715 Are we still in the game? I feel we still are ◊ Soane  1001568715 Are we still in the game? I feel we still are ◊ Soane  1001568715
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ALEX&SOANE × ARE WE STILL IN THE GAME?
Mon footing matinal m’était clairement nécessaire pour bien commencer la journée. Et habituellement, je ne prêtais attention à rien, ni personne. Comme aujourd’hui d’ailleurs, même si au final, on finit toujours par remarquer cette personne si spéciale pour nous. Peu importe ce que l’on fait. C’est obligatoire. Je m’étais approchée d’Alex délicatement, pour essayer de la surprendre sans pour autant me retrouver les quatre pieds en l’air ou la gueule dans le gazon parce qu’elle m’aurait plaquée. Et plaquée au sens propre du terme. Plaquée au sol comme une vulgaire mouche. Je savais que même si je faisais des sports de combat, et même si j’étais douée, je ferais pas le poids contre son instinct de militaire. Ou ses réflexes, plutôt. Le moment était plutôt délicat, j’étais sous tension, mais il fallait bien que je l’attrape d’une manière ou d’une autre et je tenais à ce que ça soit par parfaite surprise. Mais je doutais malgré tout du fait qu’elle ne m’ait pas vue… quoiqu’elle semblait trop inspirée par son ballon. Et c’était beau à voir, avouons-le.

Arrivée par derrière dans le plus grand des silences – ou presque –, j’observais son visage s’adoucir alors qu’il montrait cet air à la limite du froid. L’espace d’un instant, j’ai cru qu’elle allait me sauter dessus pour m’empêcher de l’attaquer – ou en tout cas, en tant qu’ancienne militaire, elle aurait pu le croire. Bien qu’ici, à Harvard, malgré les récents évènements, elle était plutôt en sécurité. J’avais affiché un large sourire alors qu’elle ne semblait pas savoir quoi faire, ni comment réagir : elle était restée plantée en face de moi à me fixer. Elle avait certes lâché son ballon, mais elle ne bougeait pas. Aucun geste envers pas. Pas d’étreinte, rien. « T’as perdu ta langue ? Je mords toujours pas tu sais. » lançai-je, en tendant mes bras vers elle. « Ca fait longtemps depuis la dernière fois qu’on s’est vues, et t’as même pas envie de me faire un câlin ? Je suis déçue. » Pas di déçue que ça en réalité, c’était uniquement pour la faire réagir. J’avais d’ailleurs accompagné mes paroles d’une petite moue, un peu comme une enfant triste. Je me demandais si ça lui faisait au moins plaisir de me voir, car à croire sa réaction, ça n’était pas le cas, ou alors elle était bloquée sans savoir quoi faire, comment réagir.

Copyright Clochette


@Alex Sinclair sorry pour le retard! je passe le plus clair de mon temps chez la véto en ce moment :TT:
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