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Il pleut, il fait nuit, c’est la fête à la grenouille. C’est pas vraiment comme ça qu’on dit en France mais ce n’est pas grave. Je m’en fous. J’suis pas d’humeur et ça se ressent, même mes colocs m’ont dit d’aller prendre l’air ou de me défouler pour éviter de les frapper. Alors pourquoi suis je dans cet état ? Plusieurs options, enfait non, deux. Ce temps de merde qui je pense ne s’arrêtera jamais et mes échanges smsiastique (oui, ça ne se dit pas et alors ?) avec Milo. Enfait, je crois que c’est entièrement de sa faute si je suis exécrable et la pluie ne fait que rajouter du noir à l’horizon. Pourquoi faut il qu’il soit si con et si peu toucher émotionnellement parlant ? Je me dis que c’est tout simplement parce qu’il se contre fou de moi et de mon bien être alors que moi je suis en train de me prendre la tête pour quelque chose qui n’en vaut pas la peine. J’ai été prise au piège, je me suis trop laissée aller alors que je m’étais promis après ma rupture avec Arthur de ne plus retomber sous le charme de quelqu’un pendant un moment. Mais ça m’est tombé dessus, j’ai joué j’ai perdu. Pour éviter de réfléchir à ma vie sentimentale inexistante je suis allée me défouler au cours de boxe de débutante que m’a recommandé Aileen. La boxe, le même sport que celui qu’il pratique, forcément. L’entrainement c’est pour ainsi dire super bien passé. J’ai tapé aussi fort que je le pouvais dans ses gros sacs tout dur, je me suis peut être même cassé deux doigts. Non j’exagère je suis juste un peu ouverte, mais apparemment c’est normal. Je ne prends pas la peine de prendre de douche puisque de toute manière en ressortant je serai trempée en deux minutes, quelle bonne idée d’avoir insisté pour ne pas que Jo vienne me chercher. C’est donc mon sac de sport sur l’épaule, vêtue d’un sweat à capuche, que j’ouvre la porte pour sortir et tombe nez à nez avec … Milo, forcément. Je m’arrête net et au bout de deux secondes je remets mes idées en place. Je passe devant lui sans même lui accorder une parole ni un regard supplémentaire. Mon coeur bat vite, trop vite. Je sors, les sols sont limites inondés et au premier pas que je fais mes baskettes sont imbibées d’eau, génial. Il fallait vraiment que je tombe sur lui, genre y a quelqu’un là haut qui se fout de ma gueule ou comment ça se passe ? J’avance sans même réfléchir sinon je me retrouverais dans le gymnase pour le suivre.
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