It's too late to apologize ❥ MAXEIS

It's too late to apologize.
MAXEIS ♥

Tu es dans ton lit, à te morfondre. Tu vas mal, depuis le Summer Camp, tu ne sais plus où te mettre. Tu restes dans ta chambre, amorphe et lorsque tu dois aller en cours, tu rases les murs en serrant tes livres contre ta poitrine, tête baissée. Tu ne sais plus quoi faire pour sortir de ce tourbillon infernal. Chaque soir tu repenses à ce que tu as fait durant cet été. Tu te souviens particulièrement de promesses qui n’ont pas été tenues, mais également d’un moment où ta pensée s’était mal accordée avec ton cœur, un moment où tu as été saoule en compagnie de Maxence. Ce soir-là tu avais déblatéré tout un tas d’âneries, tu voulais simplement qu’il t’aime ou plutôt qu’il t’apprécie, qu’il ne te voit plus comme cette victime que tu as pu être et que tu es, malheureusement encore. Tu as eu envie de poser à nouveau tes lèvres sur les siennes, d’être dans ses bras, peut-être de sauter le pas une nouvelle fois et aller jusqu’au bout cette fois-ci mais Maxence t’avait gentiment repoussé à cause de ton état. À l’heure actuelle tu te sens nulle, idiote, tu ne sais plus où te mettre. L’alcool ce n’est pas quelque chose que tu apprécies, te mettre dans des états sans gêne non plus. C’est alors qu’en début de soirée, tu décides d’aller frapper à la porte de Maxence. Il ne sera peut-être pas chez lui mais qu’importe, prendre l’air, courir te fera du bien. Et tu coures à ce moment précis, de toutes tes forces pour aller dans le centre de la ville à son appartement alors que de l’eau se dépose sur ton corps, te fouettant presque le visage. Une fois arrivée devant sa porte tu es trempée, essoufflée mais tu n’as qu’une envie, le voir. Tu es prise d’une folie qui ne te ressemble pas, encore une…

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@Edelweiss A. Jenkins & Maxence Atwoodth

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Tu as la tête dans les cartons, étant donné que tu as enfin trouvé un nouvel appartement. Tu vas pouvoir bientôt partir de celui-ci. Cela te fait un bien fou de savoir que tous tes mauvais souvenirs vont rester dans cet appartement. Tu tournes une page de ton passé pour entamer celle de ton futur. Tu vas pouvoir souffler un moment, puisque tu te décides de te faire couler un bon bain. Cela va te permettre de te détendre un peu. Après une journée entière dans les cartons, tu as besoin de décompresser dans tous les sens du terme. Tu plonges délicatement dans l'eau tiède de ta baignoire pour t'y allonger doucement. Tu peux enfin te relaxer un petit moment. Tu fermes les yeux machinalement ... tu te laisses aller. C'est une heure plus tard que tu ouvres tes yeux. Étant donné qu'on venait de frapper à la porte de ton appartement. Tu sors a grande vitesse de la baignoire pour mettre un boxer. Tu te diriges vers la porte pour l'ouvrir. Tu t'attendais à tout sauf à ça ... Edelweiss. C'était la personne qui venait de frapper chez toi. Cela fait une éternité que tu ne l'avais pas revu. À vrai dire, depuis le summer camp le soir où elle était bourrée et qu'elle voulait une nuit avec toi. Sur l'instant, tu lui avais mis un stop ne voulant pas profiter de sa faiblesse pour obtenir ce que tu avais tant désiré. Tu t'étais comporté comme un gentleman avec elle. Sauf, que tu n'avais plus eu de nouvelle. C'est donc tout naturellement que tu restes stoïque face à-elle. « Edelweiss ... qu'est-ce que tu fiches ici ? Et trempée par la même occasion ! » Tu ne comprends pas trop pour le moment ... tu ne sais même pas pourquoi elle est venue te voir. Pourtant, tu te décales sur la droite pour lui laisser le champ libre pour pénétrer à l'intérieur de ton futur ancien appartement. « Vas-y entre, je t'en prie. » Ordonna-tu à la demoiselle qui était encore trempée sous tes yeux ébahi de sa visite aussi tardive.

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« Je suis désolée… Ne m’en veux pas, j’avais besoin de te parler. » Tu entres alors qu’il t’ouvre la porte. Tu vois à son regard qu’il ne t’attendait pas et tu ne peux pas lui en vouloir, tu ne l’aurais pas cru toi non plus. Tu respires longuement puis tu te retournes vers lui. « Qu’est-ce que j’ai froid… » Tu chuchotes en venant coller tes mains contre tes bras afin de venir les frotter. Tu maudis cette pluie en regardant Maxence à travers tes lunettes. Tu n’as même pas remarqué dans quelle tenue il était, du moins jusqu’à maintenant. Du rouge vient alors se coller à tes joues, tu as failli le voir dans son plus simple appareil mais tu es passée à côté de l’occasion et à cet instant, tu fonds, littéralement, tu te rends compte à quel point il est beau. Mais en parlant d’occasion… Tu secoues la tête en laissant tomber quelques gouttes sur son sol. Tu relèves les mains devant toi, comme une protection, puis tu enchaines avec le monologue que tu as tenté désespérément de réciter sur le chemin pour venir jusque chez lui. « La vérité c’est que je suis désolée. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris l’autre fois, j’avais bu, ça ne m’était jamais arrivé depuis… Je crois que je voulais tout simplement succomber à la tentation, goûter à ce que j’aurais dû avoir ce soir-là. Je me sens seule Maxence et terriblement sotte. J’ai cru à des rêves qui ne se réaliseront jamais, je repense à tout ce qui est passé entre mes doigts, je ne sais plus quoi dire ou quoi faire. Ce soir-là sur la plage, à quel point j'étais naïve, à quel point je m'étais laissée embobinée par de faux-espoirs éphémères. J’ai réalisé que j’avais fait le mauvais choix, que désormais j’en payais le prix et c’était tant pis pour moi. Mais le pire dans tout ça c’est que j’ai réalisé que tu me manquais, que ce que nous avions à peine créé me manquait… » Tu relèves les yeux vers lui, tu ignores quoi dire d’autre. Tu trembles devant lui et tu ignores si les gouttes qui coulent sur ton visage sont venues du ciel ou simplement de tes yeux attristés. « Je devrais y aller. » Tu te sens honteuse, comme une gamine qui aurait fait une bêtise. Tu te diriges alors vers la porte pour fuir une nouvelle fois.

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« Tu n'as pas à t'excuser, je suis simplement surpris de te voir ici. » Réponds-tu en lui laissant le champ libre pour qu'elle puisse pénétrer à l'intérieur de ton appartement. Tu ne t'attendais aucunement de voir Edelweiss débarquer à pas d'heure dans ton appartement. En sachant que depuis le summer camp, s'est silence radio entre vous. Tu n'avais plus eu de nouvelles de la demoiselle depuis que tu avais mis un stop à la jeune femme pour aller plus loin. Tu l'avais retrouvé complètement ivre sur la plage et, étant un bon samaritain tu t'es senti obligé de veiller sur elle jusqu'au lendemain. Tu laisses Edelweiss venir vers toi. Puis quand elle avoue avoir froid, tu te précipites vers ta chambre pour attraper un tee-shirt, un boxer et un peignoir pour revenir dans le salon. « Tu devrais aller te changer dans la salle de bain ... mets-toi ses vêtements le temps que les tiennes puissent sécher. » Tu ne savais pas vraiment comment te comporter avec elle. Surtout que tu es presque dans ton plus simple appareil. Tu aperçois ensuite qu'Edelweiss vient à fondre. Tu ne t'attendais absolument pas à la voir dans cet état-là. C'est impressionnant, le sentiment de regret qu'elle peut te procurer à cet instant précis. Toutefois, tu prends le temps de boire chaque parole qu'elle peut t'adresser. En réalité, son discours te touchait particulièrement. Puisqu'au fond de toi, tu ressentais la même chose envers elle. Elle te manquait, ce que vous aviez à peine construit te manquait ... que tu aurais tout donné pour pouvoir goûter à ce que tu aurais dû avoir ce soir-là. Tu donnerais tellement pour retourner dans le passé et, avoir ce dont tu as toujours désiré. Mais, c'est impossible. « Tu as simplement suivi les idées d'un ami à-toi. Alors, qu'il savait que c'était fortement déconseillé que tu bois un verre d'alcool ... À croire qu'ils ne sont pas très doués tes amies pour te cerner Edelweiss. Après, je te pardonne pour la dernière fois. Tu n'étais pas dans ton état normale, tu étais saoule ... on fait n'importe quoi dans ce cas-là, je suis bien placé pour le savoir. Toutefois, je ne voulais pas profiter de toi pas dans ses conditions. Si cela aurait été différent, évidemment que j'aurais accepté de passer toute la nuit avec toi. Étant donné que j'ai toujours désiré goûter ce que je n'ai jamais eu la chance d'avoir. Tu me manques ... ce que nous avons construit me manque. Nos moments me manquent ... » Répliques-tu en la regardant dans les yeux. Tu ne pouvais pas faire autrement, de toute manière. « Et, si tu restais pour la nuit ? Cela te permet d'être au chaud et au sec, le temps que la pluie se calme ! » Demanda-tu à la jeune femme. Quand tu l'as voit se diriger vers la porte, tu accours vers celle-ci pour la refermer devant elle. « S'il te plaît, ça me ferait plaisir que tu restes ! »

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Tu ne sais plus où te mettre, tu te sens tellement sotte, tellement dépassée par la situation. Tu n’as plus donné de nouvelles à Maxence depuis le Summer Camp, tu te sentais trop ailleurs, trop peur sûre de toi pour tenter quoi que ce soit. Tu n’avais pas rebu depuis le soir où tu aurais dû passer la soirée en sa compagnie et ce fameux soir-là, au Summer Camp, tu avais un peu trop abusé de l’alcool, pas parce que tu le voulais vraiment, mais parce qu’on t’avait gentiment proposé de goûter du rhum et vu que tu ne tenais pas du tout l’alcool. Ce fameux soir, tu avais eu envie d’être à nouveau proche de Maxence, de te sentir à nouveau euphorique que lorsque tu étais proche de lui, que lorsqu’il te prenait dans ses bras autrefois. Tu sors de tes pensées alors qu’il te tend des affaires propres. Tu tends les mains tremblantes vers lui, tu ignores si tu dois prendre les vêtements qu’il te tend ou non alors tu te contentes juste de les attraper. « Merci… » Tu l’écoutes puis tu trépignes sur le petit emplacement imaginaire sur lequel tu te tiens. Tu ne sais pas quoi faire, tu rêves d’une douche chaude, ton corps en rêve vraiment puisque tu n’arrêtes pas de trembler et pourtant tes lèvres brûlent, il faut que tu mettes tout à plat avant de faire quoi que ce soit. Les mots déferlent de ta bouche et tu n’arrives plus à t’arrêter. Tu as l’impression de te répéter et que tes mots n’ont ni queue ni tête. Tu as juste envie de retourner en arrière ou de faire un bond en avant pour ne plus être dans cette situation où tu ne sais pas comment te comporter avec lui. « Tu… tu as raison. » Tu sais qu’il a raison à propos de l’alcool, voilà pourquoi tu baisses la tête tout en chuchotant pour ne pas l’interrompre. Tu relèves tes yeux embrumés alors qu’il t’informe qu’il te pardonne. Ton cœur semble légèrement apaisé, mais pas assez pour que tu te sentes réellement mieux. Ta bouche s’entrouvre, il aurait accepté de passer la nuit avec toi ? Ton cœur se met à faire des bons et tu es soudainement prise de panique. Est-ce qu’il dit vrai ? Des larmes roulent sur tes joues blanches et tu as tout à coup terriblement peur. Tu fuis en tentant de t’accrocher à la porte mais il passe devant toi puis la referme. Tu allais partir avec ses affaires, quelle nulle. Tu relèves alors les yeux sur lui, perdue. « D’accord. » Il te dirige vers la douche, il ne s’est pas enlevé de la tête que tu as froid, il est si adorable avec toi alors que tu ne le mérites peut-être pas forcément. Une fois à l’intérieur de la salle de bain, tu poses les affaires sur un de ces meubles puis tu te regardes un instant dans le miroir, tu fais pitié. Tu tournes alors ton visage blafard vers lui et tu demandes. « Tu penses que… qu’on pourrait avoir ce qu’on n’a jamais eu ? » Une nuit, une semaine, un mois ou peut-être une vie ? Tu t’approches de lui, les yeux presque suppliants. Tu as envie qu’il t’entoure de ses bras, qu’il pose ses lèvres sur les tiennes. Tu le veux lui.

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@Edelweiss A. Jenkins & Maxence Atwoodth

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Edelweiss t'as abandonné en quelques sortes depuis le summer camp. Tu n'avais mal vécu la situation, tu as été dépassé par les évènements. Tu as simplement voulu passer pour un homme bon lors de cette rencontre sur la plage. Étant donné qu'Edelweiss était complètement bourré. Elle a également tenu des propos qui dépassent certainement ses pensées. Faut dire que l'alcool qu'elle avait ingurgité était pour beaucoup. Après qu'elle est prise la parole ... elle tenait à partir alors qu'elle était trempée de la tête au pied, en train de trembler de froid. Il était hors de question pour toi, de la laisser repartir ainsi. Du coup, tu t'es précipité dans ta chambre pour récupérer deux/trois vêtements chauds avant de revenir vers elle. Tu lui tends les vêtements gentiment en lui proposant également d'aller se réchauffer dans un bon bain chaud. « De rien ! » Tu ne sais pas trop quoi dire d'autre à Edelweiss. Tu restes face à elle sans bouger un orteil, tu te contentes de la regarder dans les yeux. De l'admirer. C'est compliqué entre vous, tu ne sais pas comment te comporter avec elle. Tantôt tu aurais envie de la prendre dans tes bras, puis la seconde qui suit resté loin d'elle pour éviter qu'elle s'imagine quoique ce soit. « Tu dormiras dans ma chambre ... » Pendant ce temps, tu dormiras sur le canapé que tu viens de t'acheter y a quelques jours. Ce n'est pas à la demoiselle de finir dans le sofa. Tu restes toi-même jusqu'au bout, c'est ahurissant. Pourtant, tu prends la peine de lui dire que tu aurais accepté de passer la soirée avec elle, si elle n'avait pas été bourrée ce soir-là. Suite à cela, tes battements de cœur commencent doucement à diminuer. Tu diriges la belle blonde dans ta salle de bain tout en la regardant poser les affaires sur un meuble. Tu allais repartir pour la laisser tranquille quand elle vient à te poser une question qui te semblait impossible jusqu'à présent. « C'est tout à fait possible Edel ... je pense qu'on pourrait avoir ce dont on rêve depuis quelques mois ... » Pas besoin de lui faire une grosse déclaration, elle sait très bien ce que tu essaies de lui faire passer comme message. Tu regardes la demoiselle dans les yeux alors, qu'elle s'était rapprochée de toi. Tu viens à la prendre dans tes bras machinalement avant de venir déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Ça fait des mois et des mois que tu rêves de ça avec elle. Il était temps que tu arrêtes de te poser constamment un millier de questions. Tu te contentes de foncer, tout naturellement. Reste plus qu'à voir la réaction d'Edelweiss, maintenant.

AVENGEDINCHAINS

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Tu acquiesces alors qu’il te propose de dormir dans son lit. Tu entrouvres tes lèvres, hésitante et pourtant tu sais qu’aucun son ne va sortir de ta bouche. Tu te sens trop honteuse pour lui interdire de te laisser son lit, tu te sens trop faible pour t’engager dans un débat terrible sur qui dormira où. Pendant une fraction de seconde, tu as même envie de lui proposer de dormir dans le même lit que toi, puisque de toute façon c’est son lit et tu avoues clairement que sa présence est plus que rassurante. Mais tu te ravises, tu gardes tes songes pour toi car tu te sens dépassée par toute la situation. Tu te diriges alors vers la salle de bain, quasiment amorphe, on dirait une vieille poupée transformée en zombie. Tu déposes les affaires et là une question te brûle les lèvres. Tu n’as pas la patience ni l’envie de te lancer dans un discours digne des films romantiques qu’il t’arrive parfois de regarder et pourtant, tu as envie et même besoin de savoir, c’est vital. Tu poses cette fameuse question qui reste en suspens un moment. « C'est tout à fait possible Edel ... je pense qu'on pourrait avoir ce dont on rêve depuis quelques mois ... » Tu retiens un sanglot mais ton corps se met à trembler l’espace d’une seconde. Tu as eu l’impression que ton cœur s’est arrêté et pourtant, tu as réussi à faire quelques pas vers lui pour venir te lover dans ses bras. Tu sens alors ses lèvres se déposer sur les tiennes et une perle saline roule sur ta joue de poupée. Ton souffle se fait court et tu dois à regret te séparer de lui. Tu plonges ton regard dans le sien et un ange passe entre vous, il n’y a aucun bruit, juste l’intensité de l’instant, les questions qui restent en suspens. Le regard d’une biche apeurée, tu viens coller ton corps contre le sien puis tes lèvres viennent à nouveau épouser les siennes. Combien de fois as-tu rêvé de ce baiser ? Combien de fois as-tu eu envie de te glisser dans ses bras ? Tu ne les comptes plus. Le destin a toujours été contre vous et pourtant ce soir, il vous a, semble-t-il, laissé un moment de répit.

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