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(wilder) close your eyes and lose the feeling that's been sinking

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Assise sur une chaise, à moitié avachie sur le lit d'hôpital, je serrais la main d'Adam avec l'espoir faiblissant qu'il se réveille. Mes cheveux étaient défais, et des cernes profondes et noires s'étaient incrustées sous mes yeux. Je n'aurais pas su dire depuis combien de temps j'étais là. Des heures, des jours, des semaines .. Je n'avais plus la notion du temps, ni le gout à rien. Depuis l'attaque je vivais ici, au rythme des médecins et des infirmières qui entraient à l'improviste pour vérifier l'était de mon meilleur ami. Adam avait été sérieusement touché, et personne ne savait me dire s'il survivrait. Les amis et la famille se succédaient dans cette petite chambre froide du General Hospital. On apportait des fleurs, on pleurait un peu, et on posait des questions auxquelles je ne répondais pas. J'alternais entre des états de mutisme asthéniques et des crises de colère explosives qui en avaient fait fuir plus d'un. Je n'étais plus moi-même, plus vraiment. Je vivais avec la peur dévorante et viscérale de voir la vie d'Adam s'éteindre, lui qui avait voulu sauver la mienne.
Avery était dehors. Il avait reçu un message et il était parti, me laissant seule. Les volets étaient à moitié clos, il n'y avait pas un bruit. L'atmosphère était pesante, lourde. Suffocante. Mes yeux étaient posés sur le visage de mon meilleur ami. Un tube enfoncé dans la gorge, le teint pâle, il ne se ressemblait plus. Parfois, alors que j'atteignais un tel état d'épuisement que je n'y voyais plus clair, je me mettais à imaginer que tout cela n'était qu'un rêve. Que ce n'était pas Adam, et que l'attaque n'avait jamais eu lieu. C'était tellement irréel.
On frappa à la porte. Les doigts toujours entrelacés avec ceux du Croate, le souffle accroché à chacune de ses respirations, je ne bougeais plus, et ne bougeait pas d'avantage lorsque Avery entra dans la pièce.
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Ça s’est calmé. L’effroi, la peur, l’angoisse, le sentiment d’être le seul à revivre ce moment. Y a eu d’autres victimes, d’autres âmes brisées. Il en voit dans chaque recoin de l’hôpital. Même à cette machine à café il croise le regard d’une amie Wildova. Le regard suit la femme au café. Elle rejoint un siège vide, le visage fermé, les mains crispaient sur le gobelet brûlant, attendant le verdict final. Mort ou vie, qui peut savoir ? Pour ce qui est d’Adam, Avery n’en sait pas plus. Les médecins ne sont pas des plus optimistes, les assistances qu’il reçoit lui donnent une mine blafarde, le spectacle de l’homme faible est à la limite du supportable. Askip, les héros ne s’en sortent pas toujours. L’étudiant capture les deux cafés, monte dans la chambre de son meilleur ami. Il sait à quoi s’attendre en ouvrant cette porte. C’est le même schéma que la dernière fois. Lui allongé, elle dans le siège d’à côté, exténuée, et le bruit des machines rompant le silence morbide. « Café ? » Il respecte ses choix, la laisse rester ici, ne parle pas des horribles cernes qui vieillit son visage. Elle ne voudra pas rentrer à la Eliot House comme si partir changera le sort d’Adam. Il ne la blâme pas, il a la même crainte. « Il y a des nouvelles ? » Visiblement non. En apparence, rien n’a évolué.  
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Je n'avais pas le choix de toute façon ; il fallait que je sois là. Il fallait que je concentre toute mon énergie sur lui, pour ne pas penser qu'il pourrait ne jamais se réveiller. Pour oublier le fait qu'il s'était pris une balle en voulant me sauver la vie, pour oublier que j'étais au bord d'un précipice, et que si Adam mourrait je retomberais dans cette léthargie dévorante qui avait succédé à la mort de mon père, et que comme pour lui, je ne m'en remettrais pas. Parce que c'était ma faute, tout était de ma faute.
Il y a des nouvelles ? Une pensée furtive, morbide, m'immisça dans mon esprit sans que je puisse le contrôler. Et s'il était déjà condamné ? Et si ses chances étaient plus minces que ce qu'on avait bien voulu nous dire ? Et si .. Et si ? Non .. fis-je dans un souffle. Mon cœur se mit à battre plus vite, mes mains devinrent moites. J'avais du mal à respirer. Tu .. tu crois qu'il va aller mieux, dis ? En d'autres circonstances, j'aurais eu honte d'être autant à la merci de mes émotions, d'être si vulnérable et faible. Aujourd'hui par contre, et particulièrement à ce moment là, je n'en avais plus rien à faire. Je sentis des picotements dans mon nez, et les larmes me monter aux yeux. Mes mains se resserrèrent sur celles de mon meilleur ami. Et s'il se réveillait pas, hein ? Et s'il se réveillait pas ?! Et j'avais à peine dis ça, qu'un torrent de larmes dévora mes joues.
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T’sais que cette situation, c’est de ta faute. A ta famille, ton beau-père. Parce qu’Adam n’aurait pas joué aux héros s’il n’y avait pas eu ce mariage. Si tu ne l’avais pas invité à l’évenement. Et ça m’agace de te voir chaque jour à son chevet, espérant qu’il ouvre les yeux. Parce qu’il est mal. Il est entre la vie et la mort. Y a personne pour nous assurer que tout ira bien. Y a pas de dieu. Pas de miracle. C’est que la réalité. Une putain de réalité que ton lâche de beau-père a imposé.  Ne t’inquiète pas, j’le dirais pas. J’te laisse dans ton monde. J’te laisse avec tes espérances, tes convictions. Le système est déjà instable. Tu tangues. Jamais droite. Dépendante du souffle d’Adam. Alors je joue au témoin. J’t’offre un café, j’t’offre mon épaule, des mots de réconfort sans sens. Je suis le bon copain, celui qui n’assume pas sa haine, celui qui n’osera pas refuser un nouveau repas de famille. Non.. Tu .. tu crois qu'il va aller mieux, dis ? Et s'il se réveillait pas, hein ? Et s'il se réveillait pas ?! Tu m'obliges à formuler mes pensées. Le dire à voix haute est insoutenable. Preuve avec tes larmes qui coulent sur tes joues. Je suis aussi paumé que toi. J'ai juste un meilleur masque. N’empêche que je déteste ce pincement au cœur. J'm'avance vers toi, j'éloigne ton café et j'te prends dans mes bras. C'est ce qui me fait du bien. Je suis à l'aise, je pourrais m'endormir dans tes bras. C'est plus confortable. Plus calme. Moins difficile. Ca m'aide à souffler. Tu dégages la noirceur de mon torse. J'respire. Un peu, parce qu'arrive le moment où j'm'éloigne. Ou les mots doivent te rassurer. « C’est un battant. Il s’amuse avec la mort, mais il ne perdra pas contre elle. »
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J'étais submergée par une myriade de sentiments tous plus forts les uns que les autres, trop violents pour que je puisse les contenir .. Alors je pleurais, je pleurais encore sans pouvoir m'arrêter. Après mes réponses il y eut un bref silence, puis j'entendis Avery s'approcher de moi. Il me prit dans ses bras et instinctivement, je me retournais pour lui faire face et le serrer tout contre moi. Un peu trop fort peut-être, mais j'avais besoin de lui. J'avais besoin de lui comme d'une bouée à la mer, comme un dernier rempart, aussi incertain soit-il, pour ne pas sombrer. C’est un battant. Il s’amuse avec la mort, mais il ne perdra pas contre elle. Je desserrais légerement mon étreinte pour que mon visage soit face au sien. Ma lèvre inférieure tremblait, mes yeux étaient rouges, bouffis. J'ai de plus en plus de mal à y croire .. Les chances d'Adam faiblissaient d'heure en heure. Voilà près de deux semaines que nous étions ici, le calcul était simple, je connaissais nos chances : que mon meilleur ami se réveille sans séquelles relèverait du miracle. Avery le savait aussi, et pourtant il était là. Comme au premier jour il était là. Il avait respecté mon souhait de rester dans cette chambre, il avait été réconfortant, il avait fait de son mieux. Il m'était indispensable. Un nouveau déferlement d'émotions remonta à la surface alors pour le taire, je me raccrochais précipitamment au cou du Dunster. Mes bras autour de lui, le serrant fort, je mordais mes lèvres pour réprimer un autre sanglot. Ma respiration était inégale, rapide, trop rapide. S'il n'avait pas été là, si sa présence n'avait pas su m’apaiser, je crois que je me serais laissé emporté dans une crise d'angoisse dont je ne me serais probablement pas remise.

hj:
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Nos cœurs nous font mal. Ils tabassent nos carcasses et s’arrêtent violemment lorsque l'homme allongé cesse de respirer une seule seconde. J'connais, on est dans le même cas Vic. Sauf que l'un d'entre nous doit rester fort pour soulever l'autre. Si j'perds mon énergie en pleurant sur le corps inanimé, je ne pourrais plus être celui à qui tu t'accroches. J'ai le pire des rôles. Pas le droit au relâchement. Pas devant tes yeux perdues. Tes sanglots me brisent. Aussi bien pour leur origine que pour leur signification. Victoria a toujours été la figure forte, fière, toujours solide. Alors quand cette belle construction se casse la gueule, quelque chose au plus profond de ma poitrine se brise. Il y a un vide couplé par cette impression que rien ne pourra le combler. Lorsque j'entends tes sanglots s'étrangler, j'te serre un peu plus. J'te donne un peu de force, j'essaye du moins. Ca change rien, t'es brisée, j'suis pas assez fort pour te recoller. J'suis à peine capable de garder les morceaux l'un proche de l'autre. « Tu veux pas qu'on sorte un peu, qu'on prenne l'air ? » Lui le fait, autant qu'il le peut. En revanche la demoiselle n'a pas vu les rayons du soleil depuis trop longtemps.
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Je le serrais fort, je m'accrochais à lui comme si j'étais dépendante de son étreinte. Comme si, sans ses bras, j'allais m'effondrer et perdre le peu de raison qui me restait. Peut-être qu'on fond, passer mes journées amorphe dans cette chambre n'avait pas pour seul but de soutenir Adam. Peut-être que c'était aussi pour m'aider à tenir, pour me donner l'illusion de pouvoir l'aider et de pouvoir faire quelque chose pour celui qui avait voulu sauver ma vie. La situation était insoutenable, sans issue. Le plus dur à accepter était de savoir que je n'avais plus aucun contrôle sur ce qui se passait, et encore moins sur moi-même. J'étais à la merci d'Adam, à l'affût d'un quelconque signe, dans l'attente interminable d'une évolution. Tu veux pas qu'on sorte un peu, qu'on prenne l'air ? Je n'avais pas été dehors depuis des jours, j'avais perdu la notion du temps. Si je savais qu'il faisait jour, c'était uniquement parce que quelques rares rayons de soleil filtraient à travers les volets de la chambre. Mais .. Et si ? Je relevais les yeux vers Avery, légèrement paniquée. Et s'il se passait quelque chose pendant mon absence ? J'peux pas .. J'peux pas le quitter, imagine .. Imagine qu'il se réveille ? Ou imagine qu'il meurt ? L'idée m'était insoutenable.
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