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Mishanna ○ Don't you leave my little life

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► Feat Mishanna


 
 
• Endormi. Je ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe lorsque j'ouvre les yeux. Je ne me rappel plus de grand chose, mon dernier souvenir est qu'on me jette de cette voiture. Je réfléchis, j'ai comme un trou de mémoire, j'essaie de recoller les morceaux, de refaire ce puzzle qui me parait si compliqué. Une chambre vide, un lit d’hôpital, je suis ici parcequ'on m'a jeté d'une voiture en route. Pourquoi ? Pourquoi on m'a jeté d'une voiture en marche ? Je réfléchis, je cherche, je me vois, taper partout, gueuler, mettre des coups de pieds dans les sièges, me prendre des coups, redonner ces coups. Essayer de frapper le chauffeur pour que la voiture sorte de la route, je me vois me faire jeter, rouler par terre, me claquer le crane, le corps au sol, mais... Pourquoi ? "Pourquoi ?!" Je pense, et je gueule à voix haute. Qu'est-ce qui a bien pu se passer ? Plus je réfléchis, et plus je sens la douleur revenir, plus je réfléchis, et plus j'ai l'impression que ce trou noir ne va jamais partir. Alors je change de tactique, je réfléchis à ce que je faisais avant, pourquoi je me suis retrouvé dans cette voiture, pourquoi je me retrouve dans cet hôpital. Et là... "NON !" Je gueule une fois de plus tout seul, c'est pas possible, c'est pas ça. Je me souviens, je me souviens de tout, en une fraction de secondes, tous les souvenirs me sont revenue, en une fraction de seconde, toute la douleur est revenue, elle aussi. Oksanna. Oksanna où est-elle ? Dites moi qu'elle est en vie. La dernière image que j'ai d'elle est un corps allongé au sol, le sang couler... Je me lève, d'un coup, je me lève, arrachant toutes ces perfusions que je peux avoir, j'ai appris à surmonter la douleur, j'ai appris à y faire face, c'est pas aujourd'hui que ça va changer... Alors je me lève, je me presse d'aller à l’accueil, je tombe sur une espèce de connasse d'ailleurs. "Donne moi sa chambre, vite, donne moi son numéro de chambre je te dis !" J'ai pas envie d'être poli, j'ai pas envie d'être agréable, j'ai envie qu'elle soit en vie, que notre enfant soit en vie aussi, j'ai pas envie d'apprendre une mauvaise nouvelle de plus, pas aujourd'hui, pas ce jour-là... Après avoir appelé des infirmiers qui ont essayé de me ramener dans ma chambre, après avoir manqué de les frapper, de faire passer toute ma haine sur eux, j'ai finit par obtenir son numéro de chambre, mais rien de plus, zéro... Ils m'ont pas dit si elle allait bien, si notre enfant aussi, ils m'ont juste donné son numéro. Alors je cours, comme un abruti, je cours en direction de sa chambre, défonçant limite la porte, j'veux être auprès d'elle le plus rapidement possible. Et là, elle est là, allongé sur ce lit, endormi... •

 


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J'ai passé les derniers jours entre songes et réalité, ne me réveillant que pour me rendormir quelques minutes plus tard. Je suppose que c'est plus simple ainsi pour moi. A choisir, j'aurais préféré me retrouver dans le coma ou tout simplement mourir. Il n'y a rien de pire que de se réveiller une première fois à l'hôpital après une blessure par balles. Se réveiller seule dans une chambre blanche et être accueillie par un médecin dont on reconnait à l'expression du visage qu'il va nous annoncer une mauvaise nouvelle. Bien sûr, on est plus ou moins heureux d'être vivant, entier, jusqu'à ce qu'il évoque un sujet auquel on osait même pas penser. Jusqu'à ce qu'il dise que le bébé qui grandissait dans notre ventre était mort, qu'il avait pas survécu à la chirurgie. J'avais déjà entendu parler de personnes qui perdaient leur bébé lors de fausses couches ou autres et à l'époque je m'étais toujours dit que c'était pas si grave. Qu'il suffisait de réessayer, que c'était qu'une cellule. Mais aujourd'hui, j'ai changé de point de vue sur la chose. De la rage, de l'injustice. Voilà ce que je ressens. La déception de savoir que je ne connaîtrais jamais cet enfant, qu'il n'aura jamais de nom car nous ne savions même pas si c'était une fille ou un garçon. Mais le pire dans cette histoire, c'est de savoir qu'on ne m'aura même pas laissé le choix de le garder ou non. Je l'élever, de l'aimer. Ce bébé m'appartenait, il représentait mon futur, il était ma responsabilité. Dans mon ventre, rien n'était censé lui arrivé, il était censé être à l'abris. Or ce n'était pas le cas. Car une bande d'hommes armés en a décidé autrement, car ils ont fait ce choix à ma place. Volontairement ou non, ils ont assassiné mon bébé, détruit un avenir que j'imaginais beau. Ils ont pris ma liberté et mon libre arbitre. Puis Misha aussi. Je me souviens encore le voir emmené inconscient. C'est surtout par rapport à lui que je ne vois pas l'intérêt de rester éveillée plus de cinq minutes. Tout ce que je souhaite, c'est oublier, ou découvrir que tout ceci n'est qu'un affreux cauchemar qui prendra fin avec mon réveil dans notre lit, dans notre appartement à Boston. Dans mon sommeil, j'entends soudainement le bruit d'une porte qui s'ouvre. Je m'attends à ce qu'une infirmière me dise que je dois me réveiller pour manger, mais il n'en est rien. Seulement un silence qui me fait froncer les sourcils. Il est évident que je n'aime pas les imprévus, surtout depuis ce qu'il s'est passé vendredi dernier. Je ne supporte pas être surprise ou avoir le moindre mauvais pressentiment alors je finis par ouvrir les yeux presque en sursaut. Je ne sais pas pourquoi, mais l'espace d'une seconde, je me demande s'il ne s'agit pas des ennemis de mon père qui sont venus me chercher, achever le travail ou je ne sais quoi. Je regarde autour de moi légèrement vaseuse, puis mon regard finit par croiser celui de Misha dans le fond de la pièce. J'écarquille les yeux face à lui, je peux pas m'empêcher de le détailler de la tête aux pieds histoire de vérifier qu'il va bien. Puis presque vérifier que c'est bien lui, qu'il est bien réel, que ce n'est pas qu'une image, une ruse de mon esprit. « Misha ? » je prononce, ma voix teintée de doute. Je tends la main vers lui tandis que l'autre vient étouffer un sanglot. J'avais pas encore réussi à pleurer depuis mon premier réveil à l'hôpital, comme si j'avais tout gardé pour moi, comme si je m'étais considérée assez forte pour ne rien laisser paraître. Mais d'avoir Misha face à moi faire remonter toutes mes émotions, que je suis incapable de retenir.

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• Je suis perdu, complètement, totalement perdu. Je ne sais pas comment je vais me sortir de tout ça, je n'ai aucune idée de comment tout ça va se finir. Je suis mal, j'suis pas bien. La dernière fois que j'ai du faire face à cette situation, j'ai été envoyé ici, à Harvard, sous prétexte que je m'en sortirais mieux ici, sous prétexte que c'était le mieux pour moi. J'avais fuis, comme un putain de lâche, j'avais fuis, j'avais abandonné tout le monde pour refaire ma vie sur un autre continent, j'avais tout lâché, sauf que cette fois ci, je ne le ferais pas. J'ai peur, peur de ce que je vais découvrir, peur d'apprendre ce qu'il c'est passé. Je me moque bien de mon état, je me moque bien d'avoir mal, d'être mal, tout ce que je désire, c'est qu'ils soient saint et sauf, tous les deux... Alors je me précipite dans sa chambre, défonçant limite la porte pour rentrer plus rapidement. J'ai peur, je ne sais pas sur qui je vais tomber, je pourrais très bien débarqué au moment où toute sa famille est là, mais j'en ai rien à foutre, j'ai juste peur de ne pas être là à temps. Je ne sais pas combien de temps j'ai passé à dormir, combien de jours ou d'heures se sont écoulé, je veux juste me dire qu'elle va bien, qu'ils vont bien... Elle est là, allongé sur son lit, les yeux fermés, le bip de la machine qui contrôle sa respiration, son rythme cardiaque. Mais il n'y en a qu'un ? Pourquoi il n'y a qu'une machine ? Sur le coup, j'ai pas trop réfléchis, je n'ai pas trop cherché à comprendre, peut-être qu’inconsciemment je connaissais déjà la réponse, mais qu'un miracle pouvait bien arrivé, que ça devait surement exister... Je voulais croire au miracle. Lorsqu'elle ouvrit les yeux en prononçant mon prénom, je me précipita vers elle, m'asseyant sur son lit d'hôpital, la prenant dans mes bras. Oui, c'était moi, oui, c'était bien moi, j'étais là, jamais je ne te quitterais, toute ma vie je resterais à tes côtés, je ferais tout pour te protéger. Comment tu vas ? Comment il va ? Je suis désolé. Je t'aime. Tous ces mots auraient pu sortir de mes lèvres, sauf qu'aucun ne l'avait fait. J'étais resté muet, la serrant dans mes bras comme si jamais je n'allais la revoir, comme si on me l'avait enlevé et que je venais seulement de la retrouver. Je ne parlais pas, je voulais juste souffler, profiter de ce moment, ce moment de bonheur ou elle était en vie, ou malgré l'endroit, nous étions enfin réunis... Comment tout ça avait bien pu arrivé ? Pourquoi elle ? Pourquoi sa famille ? Ils ont osé lui tirer dessus, ils ont osé lui faire du mal... Pour ça, ils allaient le payer. Peut-être pas aujourd'hui ni demain, mais un jour, ils le payeront... •

 


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Misha est en vie, il est face à moi et pourtant je ne peux pas m'empêcher de pleurer. Des larmes de joies et de tristesse à la fois ruissellent le long de mes joues sans que je ne puisse les arrêter. Je suppose que c'est le chamboulement qui me fait cet effet. Le soulagement de le savoir vivant, sain et sauf, une pression en moins sur mes épaules. Comme si mon cerveau me disait que c'est bon, qu'on peut se détendre, se laisser à toutes ces émotions qui tournent dans mon esprit depuis mon premier réveil. Je me redresse avec peine, ignorant la douleur, l'invitant à s'asseoir près de moi. J'ai besoin de le serrer contre moi, de vérifier que c'est bien lui et pas une image qui s'est formé dans mon esprit. Mes bras autour de son torse, je l'enlace comme si je cherchais à l'encrer auprès de moi, l'empêcher de disparaître à nouveau sous mes yeux sans que je ne sois capable de le rattraper. Je ne supporte pas cette impression de ne plus être maître de mon destin. D'abord Misha qui se faisait enlever, puis mon bébé ... Cet enfant qui n'avais rien demandé à personne. Qui n'avais même pas eu le temps de voir la couleur du ciel ou le visage de ses parents. Cette idée me fait grincer des dents et je ferme fort les yeux, aveuglée par ma propre rage, mon désespoir. « Ils l'ont tué Misha ... » je finis par articuler, non sans difficulté. Ma voix est rauque, sûrement parce que ça fait trop longtemps que je n'ai plus parlé. A quoi bon ? Je n'avais accepté la visite que de quelques personnes et à chaque fois je me suis endormie au bout d'une dizaine de minutes, comme refusant d'affronter la réalité. Tous venaient me demander comment j'allais, tous me disaient qu'ils n'avaient pas eu de nouvelles de Misha. J'ai même catégoriquement refusé de voir mon père. C'était trop douloureux. Encore aujourd'hui, je l'accuse de tout ce qui s'est passé. Je lui en veux d'avoir organisé ce mariage en toute connaissance des risques. Je le soupçonne presque d'avoir été au courant depuis le début puisqu'il a eu le temps de s'enfuir, mais j'ose espérer qu'il ne s'agit que de paranoïa car je ne pourrais jamais le lui pardonner s'il s'avérait que c'était vrai. C'est déjà assez dur d'imaginer que mon père soit en partie à l'origine de la mort de mon bébé. « Ils ont tué notre bébé. » je rajoute alors, ma première phrase n'étant pas assez claire. Il y a eu beaucoup de blessés ce soir là, quelques morts même. Mais notre enfant ne figure pas sur la liste officielle. « Il a pas survécu à la chirurgie après qu'on m'ait tiré dessus. » je précise. C'est vrai que c'est la première fois que je revois Misha depuis le mariage. Il n'a pas eu droit aux explications des médecins. Ce soir là, j'ai perdu beaucoup de sang mais mes organes vitaux ont été par miracle épargnés. Ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient pas être sûrs à cent pour cents que le bébé aurait pu survivre si j'avais été prise en charge plus tôt, si j'avais perdu moins de sang. Selon eux j'avais déjà de la chance d'être en vie. « Je suis désolée. » je finis par dire accablée. Désolée car j'ai pas pu protéger l'être qui évoluait dans mon ventre, où il était censé être à l'abris.

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• J'ai perdu le contrôle. Je me suis laissé emporté par mes sentiments, par ma colère, et j'ai perdu le contrôle, je n'ai pas su les protéger, je n'ai pas su les mettre à l'abri. Elle ne m'a pas écouté. Pourquoi elle ne m'a pas écouté ? Pourquoi elle n'est pas partie quand je lui ai dit de le faire ? Pourquoi ? J'aurais pu m'en sortir, je m'en sors toujours, peu importe la situation dans laquelle je me trouve, je trouvais toujours un moyen, une solution pour m'en sortir et arranger les choses, peu importe les répercutions que ça aurait sur moi, peu importe le nombres de coups que j'aurais pu me prendre. Je suis endurant à la douleur, j'ai appris à l'être. Sauf que cette douleur là, je ne le suis pas. Je n'ai aucune idée de comment la gérer, aucune idée de comment faire pour m'en sortir, pour arranger les choses. Cette douleur là, je ne peux pas la maitriser, je ne peux pas l'enfermer à jamais, non, cette fois ci, à jamais je la ressentirais en moi. Je ne dis rien, assis sur le lit d'Oksanna, je la prend dans mes bras sans pouvoir rien dire. Je sais ce qu'elle va m'annoncer, j'ai vu le sang couler de son ventre, j'ai vu la balle la transpercer, je ne suis pas con, malheureusement, je ne suis pas con... Alors lorsqu'elle me dit qu'ils l'ont tué, qu'ils ont tué notre enfant, je n'arrive pas à parler, je n'arrive pas à dire quoi que ça soit. Que dire ? Que voulez-vous que je puisse dire ? Ces mecs, ils ont niqué ma vie, ils l'ont détruite. On avait réussit à tout construire avec Oksanna, on avait réussis à avoir la vie qu'on voulait, et en un seconde, ils ont tout détruit, ils sont passé dessus avec un bulldozer et ils ont tout écrasé, laissant le néant derrière eux. Ils ont détruit une partie de ma vie, mais j'allais détruire la leurs. Lorsqu'Oksanna s'excuse, j'attrape son visage entre mes mains et je la fixe dans les yeux. Elle n'a pas à s'excuser, elle est pas responsable de ça, je suis le seul responsable. "On va les détruire, on va tous les détruire uns à uns Oksanna..." Je voulais me venger, je voulais les faire payer. Je ne laisserais pas ça impuni. Je passerais mes journées à les trouver, à les traquer, ils allaient devenir du gibier, ma proie. •

 


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Jamais je n'aurais imaginé qu'un tel jour puisse arriver. Tout cela m'avait semblé tellement irréel jusqu'à ce que je prononce à voix haute que notre bébé était mort. Comme si je ne m'étais pas encore complètement rendue compte de ces derniers jours. Il y a encore quelques semaines, je n'aurais même pas imaginer tomber enceinte de Misha de si tôt, alors m'imaginer à l'hôpital pleurant la perte de notre enfant ... Je suppose que cette situation est d'autant plus insoutenable que lui et moi avions déjà commencé à prévoir notre vie en fonction de ce bébé qui allait arriver. Le peu qu'on avait dit à ce sujet nous avait tout de même permis de nous mettre d'accord sur le fait qu'on allait le garder, qu'on allait pouvoir commencer à nous poser des questions. Par exemple, était-ce une fille ou un garçon ? Comment allions-nous l'appeler ? Dans quelle pièce allions-nous faire sa chambre ? De quelle couleur allions-nous peindre les murs ? Dans quelles grandes écoles pourrait-il aller, quelles seraient ses passions etc ... Je sais que ce n'est jamais bon de trop se projeter dans le futur mais je pense que c'est toujours plus fort que nous. Un enfant, ça se prévoit, et nous avions déjà commencé à prévoir tant de choses en si peu de temps. En ces quelques minutes de bonheur dont nous avons pu profiter avant que tout ne s'écroule sous nos pieds. Et tout continue de s'écrouler, même quelques jours plus tard, même lorsque Misha finit par réapparaître sous mes yeux. Comme si notre malheur ne pouvais pas prendre fin, en tout cas pas tout de suite. Pas tant que nous ne seront pas sûrs d'être enfin en sécurité. Et comme si Misha avait lu dans mes pensées, il prend mon visage entre ses mains plongeant son regard dans le mien et me promet que nous allons les détruire. A cet instant, ce ne sont plus tellement les larmes de tristesse qui me montent aux yeux mais plutôt des larmes de rage. Je me rends compte que quelque chose de noir est en train de grandir dans mon coeur, comme une soif intarissable de vengeance. Je comprends qu'avec l'aide de Misha, je serais prête à tout pour faire payer à ceux qui se sont attaqué à notre famille. Je dis notre famille car il ne s'agit plus simplement de moi, mon père ou mes frères et soeurs. Là c'est Misha et moi. Et notre enfant. Et nos futurs enfants. Je refuse de donner naissance à un être innocent si c'est pour le plonger dans un monde de violence. C'est à moi et Misha de faire en sorte que ce monde puisse l'accepter. Je hoche alors la tête avec vigueur tout en passant le dos de mes mains sur mes yeux pour sécher mes larmes. « Oui. Ils paieront pour ce qu'ils ont fait. » je réponds à Misha déterminée. J'aurais presque envie de sortir tout de suite de mon lit d'hôpital pour prendre le premier avion pour la Russie. Mais de un, mon corps de me laisserait pas faire ça aussi facilement et de deux ... on parle de la mafia russe quand même. « Comment tu veux qu'on s'y prenne ? » je lui demande, les sourcils froncés par la concentration. C'est vrai ça. Nous avons beau être riches, nous n'avons pas une armée sous le bras. « Comment est-ce qu'on peut s'en prendre à la mafia russe ? » je rajoute, comme pour préciser ma première question. Mon père s'en est pris à eux de façon légale, cela n'a clairement pas marché, sauf pour les énerver davantage. Il nous faudrait un plan d'action pour les abattre dans l'ombre.

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• Jamais ils n'auraient du nous faire ça, jamais ils auraient du penser un instant que tout ça allait rester impuni. Je n'allais pas aller voir la police et les dénoncer, non. De toute façon, je ne connaissais même pas leur prénom alors à quoi bon ? J'allais régler ça tout seul, comme un grand. J'allais tout préparer, j'allais réfléchir, j'allais imaginer plusieurs possibilité, jusqu'au moment ou j'aurais trouvé la bonne. Je ne pense pas que ça sera demain, ça ne sera pas dans les jours à venir, mais je sais qu'un jour, j'y arriverais, qu'un jour, j'aurais atteint ce but, que toutes ces petites merdes qui s'en sont pris à ma famille, ils crèveraient. J'suis peut-être pas le mec le plus fort de la terre, j'suis loin d'être le plus aimé aussi, mais jamais il ne faut sous estimé un fou. Et c'est ce que j'étais, fou, complètement fou de rage, rempli de haine, avec des pulsions meurtrière, différents films qui venaient se jouer dans ma tête, rien de bien saint... Alors, je m'allonge à côté d'Oksanna, je m'allonge sur ce lit d’hôpital, je regarde le plafond, le corps droit, le corps d'un homme perdu... Ils sont venue, et en quelques minutes, ils ont réussis à détruire la plus belle chose que j'ai pu crée sur cet univers. Ils ont réussis à m'enlever l'espoir que j'avais galérer à obtenir. Comme si ils avaient soufflé sur de la poussière et qu'elle c'était envolé. "Je ne sais pas encore..." Je ne savais pas comment j'allais m'y prendre. Je n'avais aucune idée de comment les retrouver, de comment les atteindre, aucune idée des endroits qu'ils pouvaient fréquenter, j'étais ignorant... "Comme ça, je sais pas... Mais je vais réfléchir, j'vais passer mes journées à y réfléchir, j'vais les traquer." J'allais inverser les rôles et devenir le chasseur, désormais, tous ces enculés devenaient mes proies. Je ne sais pas si j'étais conscient de ce que je voulais faire, conscient des risques que j'allais prendre, mais je n'avais plus d'autres choix... "On va leur prendre ce qu'ils ont de plus cher..." Comme ils l'avaient fait pour nous... •

 


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Allongée contre Misha sur ce lit d'hôpital, je me rends compte de tout le mal que ces hommes nous ont fait. De ce qu'ils m'ont fait. Ils ne m'ont pas seulement blessée physiquement, tué mon bébé, kidnappé mon petit-ami. Ils m'ont aussi brisée à l'intérieur. Le regard dans le vide, je peux pas m'empêcher de me demander "pourquoi ?". J'ai toujours tout bien fait dans ma vie. J'ai plus ou moins obéi à mes parents, j'ai fait des études, je suis devenue une fille respectable, dans un couple séreux et solide, présidente de confrérie à Harvard. Quand j'y réfléchis, je pense pas avoir fait quoi que ce soit de travers. Si, j'ai menti à ma meilleure amie, un plutôt gros mensonge, mais en fin de compte, j'ai fait ça pour la protéger. Puis j'ai aussi fait du mal à Misha à l'époque où je suis sortie avec son frère. Je pense qu'on est tous d'accord que ça a été la plus grosse erreur de ma vie, même si sans cela, je ne serais sûrement pas venue à Harvard, je n'aurais pas regagné la confiance et l'amour de Misha. Et tout ça pour quoi ? Tous ces efforts, ces sacrifices, ces compromis, pour quoi ? Pour qu'on me tire dessus, pour qu'on vienne réduire à néant mes espoirs d'avoir un jour le résultat de ces efforts. Puis Misha qui dit qu'il ne sait pas comment on va faire payer à ceux qui nous ont attaqués. Un sentiment d'impuissance m'accable. Moi non plus j'en sais rien. C'est un peu comme essayer d'attraper du vent. Frapper dans un fantôme. La mafia, c'est quoi ? C'est qui ? C'est où ? N'importe qui, n'importe où, n'importe quand. Il n'y a aucune réponse à mes questions. C'est pas si simple que ça, c'est pas comme lorsqu'on a un problème avec quelqu'un et qu'on veut aller lui en mettre une à la sortie des cours. Je ferme les yeux tandis que Misha ne lâche pas l'affaire. Je sais pas comment il fait pour trouver encore la force de parler. La force de continuer. Je pense que c'est sa façon à lui de s'en remettre. Il se donne un but. Il se dit qu'il doit les faire payer, que c'est seulement comme ça qu'il trouvera la paix. Mais est-ce que c'est vrai ? Est-ce que cela lui permettra de revenir dans le passé, de remonter le temps ? Sûrement pas. Par contre cela nous permettrait de pouvoir dormir sur nos deux oreilles. De vivre nos vies sans avoir à craindre qu'ils ne s'en prennent à nouveau à nous. De créer une famille dans la sécurité. Je le serre contre moi et respire son odeur à travers son t-shirt. « Je veux plus te perdre comme ça. » je murmure en m'accrochant davantage à lui. Si perdre notre bébé n'a pas été facile, cela a été encore plus dur de le voir emmené par la mafia, inconscient. « J'ai cru que t'étais mort, tu sais ? Qu'on se reverrait plus. » je rajoute la gorge nouée. Je garde les yeux fermés, je m'empêche de pleurer. Pourquoi je lui dis tout ça ? J'en sais rien, sûrement parce que je le connais et que je sais bien que c'est son genre de se mettre en danger surtout lorsqu'il s'agit de se lancer dans une vendetta contre le diable.

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• Si je me met à vouloir trop réfléchir, si je laisse mon cerveau de mettre en marche, je vais vouloir tout casser, tout exploser quitte à me faire du mal. Je réagis souvent à chaud, sauf que cette fois ci, c'était la fois de trop, cette fois ci, je ne pouvais pas me laisser faire. Comment voulez vous que je puisse continuer d'avancer et d'aller bien tant que je n'aurais pas résolu ce problème ? Je suis dans un mal inexplicable, dans un état d'esprit que je n'ai jamais connu auparavant. J'pensais pas que ça pouvait faire si mal. J'ai connu cette situation, malheureusement par le passé, je l'ai connu, mais là, cette fois ci, c'est beaucoup plus fort, ça me prends pas les couilles, j'ai l'impression qu'un mec avec une main de géant a attrapé mes couilles et s'amuse à en faire de la bouilli. Et cette sensation ne partira pas, je sais que jamais, ça ne disparaitra, alors, pour l'apaiser, je dois me venger, je n'ai pas d'autres choix, je ne laisserais pas ça impuni. Je vais me battre, jusqu'à la mort, je vais me battre, uns à uns, je vais les faire tomber, et je me moque d'être seul, je me moque de ne pas avoir d'armée. Au moins, j'aurais rien à perdre. Ma vie ? Pff, pour ce qu'elle vaux... J'essaie d'éteindre mon cerveau, j'essaie d'arrêter de penser, mais je n'y arrive pas. J'aimerais pleurer, j'aimerais me laisser aller et faire sortir toute cette haine en hurlant, mais je ne sais pas comment faire, je suis perdu, complètement perdu, avec pour seul but, me venger. Au fond de moi, je sais que c'est pas la solution, que ça ne changera pas ce qui c'est passé et que faire un retour en arrière est impossible, mais malheureusement, je n'ai pas d'autres choix, je vais me battre. Je vais me battre pour Oksanna, je vais me battre pour l'enfant qu'on aurait du avoir et qu'ils nous on arraché. L'erreur qu'ils ont fait, c'est qu'ils m'ont rendu encore plus fou, encore plus fort. "Tu ne me perdras pas..." Elle ne pouvait pas me perdre, elle était l'une des seules personnes à qui je tenais vraiment, et en tête de liste. Je ne la laisserais pas, jamais je ne pourrais l'abandonner. Elle me dit avoir penser que j'étais mort. Et là, j'essaie de sourire, j'en chie, je galère, mais j'y arrive. Je dois la rassurer, car on est dans le même bateau. "J'suis résistant..." Je ne sais pas quoi dire, je ne sais plus quoi penser... J'ai envie de lui demander de m'aider, de me dire comment on va faire pour s'en sortir, mais je ne peux pas, je n'en ai pas le droit, c'est à moi de trouver une solution, à moi de nous aider, à moi de nous venger... Je ne veux pas qu'elle soit impliqué là-dedans, je ne veux plus que sa vie soit mise en danger, plus jamais. •

 


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