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MALISTE ⚡️ it's a lonely night..

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Il faisait particulièrement chaud aujourd’hui. J’avais décidé de prendre mon temps pour aller au boulot. Je m’étais donc levée tranquillement avant de prendre ma douche et d’enfiler une tenue adéquate. Depuis quelques temps, j’avais le blues du pays. Je n’étais plus moi-même et je me sentais particulièrement faible. Mes parents me manquaient.. Hassan aussi. J’avais peur de me retrouver seule et de ne plus savoir quoi faire. Ma seule hantise aujourd’hui était l’idée de perdre Mina. J’avais peur pour elle, souvent. Je savais bien que les Etats-Unis était un pays plus que surprotégé mais voilà, je ne pouvais pas m’en empêcher. C’était plus fort que moi. je m’inquiétais toujours un peu trop et je ne voyais pas plus loin que le bout de nez. Je soupirais doucement tout en finissant de me brosser les dents. Puis, après un rapide passage devant la glace pour me recoiffer, je pris mes affaires et sortis de l’appartement pour me rendre au boulot. J’avais pris ma voiture et je m’étais rendue sur les lieux aussi rapidement que possible. Il était encore tôt, j’avais encore un mal de crâne qui tuait tout sur son passage et malgré cela, j’arrivais à l’heure au boulot. J’avais même le temps de prendre un café si je le désirais.

La journée en elle-même se déroula sans anicroche. J’avais eu quelques réunions avec les équipes de conception, celle qui s’occupait de la publicité puis j’en avais eu une plus importante avec les actionnaires de la société et qui s’était soldée sur un accord, il fallait absolument que je trouve quelqu’un pour prendre la place de Directeur Général de l’entreprise. Je ne pouvais plus me contenter d’être seule pour effectuer tout ce travail. De plus, j’étais en négociation avec le comité d’entreprise pour créer une branche médicale. Mon rêve de reprendre la médecine avait guidé mon choix et je m’efforçais tant bien que mal de faire accepter cette idée au reste de l’entreprise. Je voulais pouvoir continuer à diriger l’entreprise de papa tout en pouvant exercer le métier que je rêvais d’exercer. Aujourd’hui, j’étais à deux doigts d’y arriver car j’avais déjà convaincu la plupart des actionnaires de me suivre sur ce projet. J’en étais très fière. J’étais presque sur mon petit nuage d’ailleurs. J’avais tellement envie de voir tous mes projets se concrétiser que j’en avais un immense sourire aux lèvres. Cela me permettait d’oublier les drames de ma vie..

Je sortais alors de l’immeuble. Ma journée de boulot semblait belle et bien terminée. J’étais ravie de l’avancée qu’avait pris mes projets aujourd’hui et c’est souriante que je traversais le trottoir pour aller jusqu’à ma voiture. Wait. Two seconds. Je tournais la tête vers un homme qui semblait me dévisager. Cet homme, je l’avais vaguement croisé au Summer Camp et je n’avais pas tenté d’en savoir plus. Ce que je savais juste c’était qu’il était très en colère contre moi. je n’en connaissais pas la raison mais quand je voyais sa silhouette, je ne pouvais m’empêcher de sentir mon cœur s’emballer. Je ne connaissais pas la raison de ce changement radical chez moi et je ne savais pas pourquoi depuis plusieurs jours, je le voyais attendre au bas de l’immeuble. Je n’avais en aucun cas envie de subir sa colère à nouveau. légèrement tremblante, c’est d’un pas décidé que je m’avançais vers lui, me plantant face à lui tout en ajoutant « qu’est-ce que tu me veux encore ? ça t’a pas suffit la dernière fois ? » alors que je lui lançais un regard noir. Il était hors de question que je me laisse faire cette fois ci. J’allais me défendre et il n’aurait pas le dernier mot.
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Elle est partie sans que je ne puisse lui dire au revoir, pas une lettre rien, elle m'a laissé seul. Apparemment je n'étais pas assez bien pour elle, vraiment pas assez bien. Je l'aimerais toujours, elle était la femme de ma vie même si c'était pas pour tout de suite, même si j'arrivais pas à retourner vers elle. Elle était dépressive et je n'arrivas pas a la comprendre. J'étais peut etre pas assez bien pour elle je n'en sais rien mais elle me manque tous les jours, il faut que je m'y fasse même si je sais ce que c'est la mort, je sais qu'elle est morte mais c'est difficile de me dire que plus jamais je ne la reverrais que plus jamais je ne pourrais dire à quel point je l'aimais. Je sais que je dois tourner la page mais le pire c'est comme ça s'est fini. J'aurais jamais pensé qu'elle quitterait ce monde comme ça, sans un mot, sans un au revoir pour moi. J'ai du mal à m'en remettre. Je revois encore chaque jour son sourire, elle était probablement mon plus grand équilibre dans cette vie et maintenant ?

C'est ce qui me rend le plus en colère quand je la vois cette fille ... elle lui ressemble comme deux gouttes d'eaux, ça me fais du mal de la voir sourire, rire, vivre et de savoir que ce n'est pas elle, elle n'est pas Naima et elle ne le sera jamais. Elle n'est qu'une copie ou je ne sais quoi quelqu'un d'inventer pour me faire du mal chaque jours, me rappeler chaque jours que Naima est partie. J'ai longtemps fais l'autruche à faire comme si un jour Naima allait rentrer mais non. Elle était belle et bien morte elle m'a laissé seul et je lui en veux de m'avoir fais ça tous simplement parce qu'on aurait pu trouver une solution elle et moi. Elle sait comme j'ai failli crever quand Sarah est partie alors pourquoi me faire vivre la même chose maintenant ? Deux ans après quand je l'ai retrouvé ? Je le sais oui, j'ai merdé, je lui ai fais du mal mais qu'est ce que j'y peux ? Elle ne m'a pas laissé une seule chance. Et cette fille la qui lui ressemble je ne la connait pas mais sa présence m'énerve, elle me rappelle trop Naima. C'est pour ça que quand je l'ai croisé au Summer Camp je l'ai engueulé, simplement parce que je ne pouvais pas supporter la voir parler à d'autres mecs et imaginer je ne sais pas que peut être qu'au fond d'elle c'est un peu Naima ? La jalousie a parler, j'aurais voulu qu'elle me le dise que c'était bien elle qu'elle était encore là mais non, je voyais qu'elle ne comprenait pas et plus elle ne comprenait pas plus ca m'énervait. Pourquoi faut-il qu'elle existe ? Pourquoi elle doit lui ressembler comme ça ? Je suis en colère c'est comme ça.

La journée est passée plus vite que prévu, j'ai été en cours et comme souvent je vais surveiller cette inconnue en bas de chez elle, je veux voir si elle va bien, je veux m'imaginer encore quelques instants que Naima peut descendre de la haut et me sauter au cou. Je vérifie que personne n'approche, je sais que je pourrais être violent même si un mec l'accostait dans la rue, ça me rendrait juste fou. Je suis possessif, c'est mal placé c'est vrai vu qu'elle n'est pas Naima mais c'est le seul moyen, je n'ai pas su protéger Naima, je ne la laisserait pas se tuer elle aussi et en quelques sortes perdre Naima une seconde fois. Je pensais pas qu'elle viendrait me voir mais apparemment cette fois ci, j'étais sur le trottoir d'en face quand je la vois foncer sur moi je suis dans la merde clairement mais qu'est ce que je peux faire ? Je vais pas m'enfuir en courant comme un gosse. Je la regarde et je reprends "J'ai pas envie de te parler. Fais ta vie." je tourne les talons pour partir une nouvelle fois. Elle prend la colère que j'ai envers Naima et que je peux pas lui dire. Je finis par me retourner pour reprendre "Tu t'es cassé tu veux que je te dise quoi ? T'étais obligée de faire ça ? De draguer tous les mecs qui passent et de t'en aller ?" cette fille qui lui ressemblait ça me rendait fou, j'ai l'impression d'avoir Naima face à moi.
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Ma gorge se serrait lentement alors que je me rendais compte que, comme tous les soirs, cet homme m’attendait en bas de l’immeuble où je travaillais. J’avais du mal à me détacher de son regard puissant, de sa silhouette si rassurante et de son air meurtri. Il avait quelque chose de chaleureux, d’attirant en lui et je me détestais de lui résister comme ça. J’aurais voulu apaiser les tensions qui avaient pris place depuis que l’on s’était rencontrés au Summer Camp. J’avais envie de découvrir pourquoi il m’en voulait autant et pourquoi je nourrissais tant de haine en lui. Cole m’avait donné un semblant d’explications… je ressemblais à son ex qui s’était suicidée il y a de cela quelques mois. Je comprenais ce qu’il devait ressentir. Si je voyais le double de mon grand-frère, j’aurais tout donné pour savoir si c’était vraiment lui ou non, quitte à me rendre ridicule ou vulnérable. Je ne savais pas ce qu’il pouvait penser à ce moment même, lui qui semblait avoir l’esprit bien plus loin que je ne voulais l’admettre. J’aurais pu lui mentir, lui dire que j’étais cette femme qu’il recherchait si avidement depuis quelques mois mais … je n’étais pas comme ça.

Le blesser m’aurait rendue presque trop malheureuse. Je comprenais la douleur de perdre un être cher, je comprenais aussi qu’il veuille la retrouver mais je ne pouvais malheureusement pas changer le passé. C’était exactement comme avec Sarah. Voir sa douleur et ses larmes m’avait anéantie bien que je n’ai rien à me reprocher pour le coup. Cette fille, je ne savais pas ce qu’elle avait subi pour vouloir mettre fin à ses jours mais … je comptais bien rendre la monnaie de sa pièce à cet homme qui l’avait tant faite souffrir. Parce qu’il n’y avait qu’un homme qui puisse détruire à ce point une femme sans défenses. Sarah m’avait un peu parlé d’elle, Cole aussi. Je comprenais ce qu’elle avait du ressentir lorsqu’elle avait appris qu’il fréquentait plusieurs femmes et qu’il ne voulait plus d’elle. Elle n’aimait que lui, elle ne pensait qu’à lui et il l’avait lâchement abandonnée. C’était impardonnable et j’allais le lui faire payer chèrement.

Je m’approchais alors de lui la tête haute, le regard presque trop dur alors que je lui demandais si ce qu’il s’était passé au Summer Camp ne lui suffisait pas. Il me disait qu’il n’avait pas envie de me parler et que je ferais mieux de faire ma vie. Un sourire amusé collé au bout de mes lèvres, je lui répondais alors « si tu ne voulais vraiment pas me parler, tu ne serais pas là à m’attendre tous les soirs » d’un ton qui se voulait plus que naturel et légèrement observateur. J’allais perdre le peu de raison qu’il me restait. Oui, qu’il parte. Il était trop attirant, trop tentant lorsqu’il avait ce regard perdu et en même temps si coléreux. Mon cœur battait à un rythme irréel lorsqu’il me soulignait que je m’étais cassée sans rien dire et qu’avant ça, j’en avais profité pour draguer pleins de mecs avant de me casser sans rien dire. Mon sourire s’effaçait lentement alors que je le rejoignais, attrapant délicatement sa main tout en lui répondant « oui, j’étais obligée de faire ça. Obligée de le faire parce que j’étais devenue transparente pour toi et que je le supportais plus. Je voulais que tu me regardes… comme avant.. » tandis que mon regard plongeait dans le sien avec une force intense. Voilà, j’avais endossé le costume de Naima et j’allais maintenant le lui faire payer. Resserrant l’étreinte de mes doigts autour des siens, je continuais « j’ai vite regretté mon geste alors je suis restée dans le coin. j’espérais te voir de temps en temps sans que tu t’en rendes compte mais … visiblement je me suis trompée.. je pensais aussi te manquer mais … j’ai cru comprendre que tu m’avais vite oubliée » d’un ton morne alors que je baissais les yeux vers le sol, tentant de me redonner un peu de courage, un peu de force pour affronter cet homme et ce qu’il avait fait.
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Cette fille lui ressemble et c'est plus fort que moi. Je reste accroché à elle j'ai besoin d'elle dans ma vie. Je sais parfaitement qu'elle n'est pas celle que j'aimais, non elle ne l'est pas mais je ne peux pas faire autrement. J'ai ce besoin viscéral de la protéger donc je passe mon temps a la suivre, je passe mon temps a essayer de voir si elle va bien. Au Summer Camp j'ai cru que j'allais crever sur place quand je l'ai vu. Naima avait-elle fait comme Sarah ? C'est ce que je me disais, au départ terriblement énervé et joyeux je suis ensuite tombé dans une sorte de dépression en comprenant que non, elle n'était pas ma Naima, c'était une pure inconnue qui lui ressemblait un peu trop malheureusement. Je suis passé par toutes les émotions, moi qui était heureux de la revoir j'ai commencé à la haïr, a la détester pour une chose bien simple : elle lui ressemble et c'est trop pour moi de supporter ça. Je sais fort bien que je n'y arriverais pas. J'ai l'impression d'avoir un poignard dans le corps dès que je la vois. Puis j'ai vu des mecs commencer a lui tourner autour lors du Summer camp, c'était trop pour moi, je ne pouvais pas supporter ça. Je voyais Naima en elle que je le veuille ou non et c'était trop me demander. J'avais l'impression de voir Naima qui se faisait accoster et ça me donnait envie de vomir envie de frapper tous ce qui bouge. C'est là que j'ai compris, qui qu'elle soit je devais veiller sur elle, je n'ai pas su protéger Naima alors je devais le faire avec elle. Elle est déjà venue me parler et je lui ai juste gueulé dessus parce que quoi qu'elle fasse, même si je le sais encore une fois je me répète mais elle lui ressemble.

Naima est morte et je m'en veux tous simplement parce que c'est ma faute c'est vrai. Je me suis senti mal, pas assez à la hauteur, j'ai pas réussi a comprendre qu'elle allait vraiment mal. Je l'ai laissé partir elle et ses beaux sourires, je me sentais plus à sa hauteur, j'étais parti une fois et je me disais qu'elle méritait tellement mieux. Au fond c'est moi qui l'ai tué. Elle a fait ce geste égoiste a cause de moi et c'est moi qui l'ai privé de sa famille de sa vie... C'était pas pour moi les gosses, les vie de familles tous ça, j'ai flippé et j'aurais pas du. Je m'en voudrais tous les jours jusqu'à la fin de ma vie parce que celle que j'ai toujours considéré comme la mère de mes enfants est morte et rien ne pourra changer ça. Rien ni personne et ça me tue. J'ai pas vu tous ça et si j'avais su j'aurais sans doute agit autrement.

Je la suis donc une nouvelle fois dans la rue, sans pudeur, sans me cacher je veux juste voir qu'elle va bien, j'ai une dégaine de garde du corps. Je la regarde du coin de l'oeil lunettes de soleil sur le nez et je la laisse se balader dans les rues je la suis juste jusqu'à ce qu'elle traverse le trottoir pour me rejoindre. Elle est coriace, elle a du caractère et je me braque, j'ai pas envie de lui parler. Elle souris presque amusé quand moi je plonge mon regard noir dans le sien pas du tous amusé par ses paroles, elle m'énerve, elle m'énerve et si elle continue je vais vraiment m'énerver elle ne va pas comprendre je pense. "Tu me vois a essayer de t'aborder ? Non. Alors continue a marcher et a faire ta vie, le fait que je t'attende ou même te suive n'a rien a voir avec ça." oui j'assume de la suivre, je n'en ai rien a faire, grace a moi elle est en sécurité et elle pourra vivre une journée de plus sur Terre, elle pourra sourire et c'est ce qu'il m'importe, qu'elle soit heureuse. Je m'énerve, je tourne les talons en lui disant, elle s'est cassée, elle est allée voir d'autres mecs devant moi je ne supporte pas ça. Une partie d'elle mange pour Naima, pour la colère que j'ai envers elle, envers moi. De la jalousie, voilà la maladie que j'ai, je suis jaloux, possessif envers elle. C'est ma femme celle de personne d'autre. Elle me parle alors et j'ouvre grand les yeux choqué de ce qu'elle me dit, j'avais l'impression de retrouver Naima face à moi celle que j'aimais a m'en crever le coeur, celle que je n'acceptais pas de voir partir, elle m'a brisé le coeur ce jour là. Elle m'attrape la main la serre un peu plus fort tandis qu'en moi je commençais a perdre la raison. Elle me fait perdre la tête et tous raisonnement logique. Je me met alors a hurlé en pleine rue perdant mon sang froid "Je t'ai toujours regardé Naima ! Toujours ! J'étais pas à la hauteur de ce que toi tu attendais je pouvais pas continuer a te faire ça tu vois ? Et toi non t'as trouvé la solution de malade hein, te suicider c'est ça ? C'est ça que tu voulais vraiment ?" je perdais le controle de moi même peu à peu quand elle était là. Cette fille me faisais souffrir de par sa présence, comme Naima, se jouait-elle de moi ? Est-ce que c'était Naima venue pour se venger en essayant de me rendre fou ? Sans m'en rendre compte je l'avais attrapé par le bras que je serrais, j'étais vraiment énervé et quand je suis comme ça, elle a toujours été la seule a me ramener à la raison, à me ramener vers elle. Je reprenais alors "J'ai jamais cessé de te regarder Naima, j'ai jamais cessé de t'aimer et c'est pas parce que je vois quelqu'un d'autre que ça changera tu vois ? T'as pas le droit de m'en vouloir pour ça ! Tu veux quoi ? Que je finisses malheureux et que je fasse comme toi ? Que je me tue ? Je suis déjà mort à cause de toi tu me diras ça changera pas grand chose." oui je suis déjà mort, quand elle est partie elle a emmené un bout de moi avec elle, un bout de moi que je ne retrouverais jamais. J'ai l'impression de devenir fou, complètement taré.
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Pourquoi je n'avais pas l'impression de faire quelque chose de mal en me faisant passer pour Naima ? Pourquoi je ne ressentais pas un minimum de gêne à l'idée de prendre sa place auprès de lui ? Je ne savais pas. Tout ce que je savais c'était que Naima me ressemblait beaucoup physiquement et qu'avec tout ce que l'on m'avait dit sur elle, j'avais vraiment l'impression de la connaître par coeur. Et puis, il y avait toutes ces impressions de déjà vu qui me faisaient douter de ce que je ressentais aujourd'hui. La première fois que j'avais rencontré cet homme, mon coeur avait senti comme un coup de poignard le traverser et aujourd'hui, j'en venais à me demander si Naima ne vivait pas un peu à travers moi. J'avais envie d'y croire. J'avais envie de penser que Naima était un peu en moi et qu'elle se vengerait à travers moi. Je me sentais si proche d'elle au fond que j'aurais aimé qu'elle soit apaisée. Ses sentiments se mémangeaient aux miens si bien que lorsque j'avais vu Baptiste en compagnie d'autres femmes, mon coeur semblait s'être serré plus que de raison. C'était incontrôlable, injustifiable. Ce Summer Camp avait été une véritable épreuve de force pour moi et quand j'y repensais, j'en avais des frissons qui me parcouraient tout le corps. Il avait passé le plus clair de son temps à me gueuler dessus en me demandant de le laisser tranquille et moi ? Bah je l'avais accepté. Après tout, pourquoi pas. Après que Sarah m'ait parlé un peu de Naima, je compris pourquoi Baptiste et elle m'avaient pris pour celle qu'ils avaient aimée passionnément. Le même physique, la même douceur mais un caractère semble t'il très différent. Je respectais cette fille pour avoir fait de Baptiste sa priorité. Elle cherchait à protéger ceux qu'elle aimait en les gardant près d'elle et elle avait eu raison de faire cela. Si Baptiste n'avait pas eu ce caractère de merde et ce feu aux fesses, Naima aurait peut être survécu. Rien que d'imaginer ce petit bout de femme au bout du rouleau, j'en avais mal au crâne. Je n'arrivais même pas à me rendre compte de ce qu'elle avait pu éprouver durant tout ce temps et j'aurais aimé être là pour la soutenir et l'aider à se relever face à ce rustre d'Archibald. Il méritait de souffrir à son tour. Naima n'avait-elle pas souffert toute sa vie des incertitudes de son ex ? Il fallait être honnête aujourd'hui. Elle avait tout donné pour lui et il n'avait fait que lui cracher dessus. Cette femme méritait que l'on donne une petite leçon à son volage d'ex-copain et s'il le fallait, j'allais m'en charger moi-même. Cette femme si pure qui avait tenté de réaliser son idéal... ça me prenait aux tripes et j'avais vraiment envie de frapper cette homme qui avait osé faire tant de mal à une femme sans défenses. Aujourd'hui, il allait vraiment se retrouver face à un adversaire de taille...

Je marchais alors dans la rue, le voyant me suivre comme à son habitude mais cette fois-ci, je me décidais à brouiller les cartes du jeu. Je traversais la rue et le mettais devant le fait accompli. Le regard amusé, je le regardais me transpercer de son regard noir si excitant. Il avait du charme le bonhomme, je ne pouvais pas le nier. Je comprenais ce qui avait fait craquer Naima autrefois. Cet intérêt caché derrière une bonne dose de mauvaise foi. Baptiste tout craché quoi... je le laissais parler, l'entendant me dire que je ne devais pas faire attention à lui mais ce qu'il ne savait pas encore, c'était que j'étais beaucoup plus insistante que son ex. J'ajoutais donc un « dommage... un peu plus et j'aurais pu penser que je t'avais tapé dans l'oeil. j'aurais bien fini par accepter de t'inviter boire un verre chez moi » d'un ton toujours aussi amusé alors qu'il finissait par me tourner le dos, presque toujours aussi énervé alors qu'au fond, je ne comprenais toujours pas pourquoi il avait toujours un avis aussi tranché lorsqu'il était question de moi...

Je le rattrapais alors, l'agrippant par la main doucement puis plus sûrement alors que j'essayais de lui faire comprendre qu'il avait négligé Naima et provoqué cet abandon. Visiblement, je venais de réveiller quelque chose en lui, quelque chose de dur et qui semblait l'avoir touché au plus profond de lui même. Il commençait à hurler en pleine rue, m'appelant Naima d'une voix si triste que cela me brisa le coeur instantanément. J'avais envie de la faire revenir à cet instant, qu'il puisse lui dire tout ce qu'il ressentait. Malgré toute sa douleur, je réfléchissais à un moyen d'apaiser sa peine et je n'eus pas trop longtemps à réfléchir. Ma main libre venait se plaquer derrière sa nuque, le tirant délicatement vers moi avant de plaquer mes lèvres sensuellement contre les siennes, lui volant un baiser presque charnel. Tais-toi, ne parle pas si fort, calme toi. C'était ce que ce baiser voulait dire et après quelques longues secondes d'éternité, je décollais mes lèvres des siennes avant de lui murmurer un « non, c'était pas ce que je voulais. Moi, ce que je voulais, c'était juste toi.. » alors que mes yeux s'embuèrent doucement. Les sentiments de Naima étaient trop forts, trop intenses et je perdais pied à mon tour. Il m'agrippait alors le bras avec force, cherchant sûrement à me montrer sa colère et moi, je ne bougeais plus, attendant ma sentence qui ne se fit pas attendre. Il disait n'avoir jamais cessé d'aimer Naima et que voir quelqu'un d'autre ne voulait pas dire qu'il ne l'aimait plus. Je lui murmurais alors un « je pouvais plus supporter ça, mes sentiments.. » d'un ton attristé alors qu'il continuait en me disant que je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. Et puis, il me demandait ce que je voulais, si je voulais qu'il se tue et moi, je ne pus que lui glisser un « si j'étais décédée, comment je pourrais être là devant toi, 3omri.. » d'un ton doux alors que je tentais tant bien que mal de le calmer et de trouver les mots qui l'apaiseraient enfin. Tremblante, je glissais alors ma main le long de sa joue, laissant mes larmes rouler enfin le long de mes joues alors que je lui murmurais « pardonne-moi de t'avoir fait autant de peine.. » dans un éclat de voix presque brisé par l'émotion.
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J’ai l’impression d’être fou, je la vois là, depuis le summer camp j’y pense tout le temps à sa ressemblance, à qui elle est. Cette fille là c’est … au départ je pensais être fou je vous le dis, je la regardais au loin et j’essayais de me rappeler ce que j’avais pris l’heure d’avant si j’avais pas replongé dans la drogue et autres substances. Puis je me rappelle que je suis un sportif et que tous ça, ça fait longtemps que c’est fini. Mais dès que je la vois je souffre, j’ai l’impression qu’elle est si loin. Au départ elle ne me portait aucune attention, ça me rendait dingue, j’avais envie de tous casser, de tous envoyer en l’aire parce que j’aurais pu crever juste pour son sourire. Puis elle a commencé à me remarquer mais ca n’allait pas mieux, non parce que je le voyais dans son regard, ce n’était pas Naima et c’était plus fort que moi, je m’en voulais de ne pas l’être. Au départ c’était vraiment compliqué, un pas en avant deux en arrière comme une sorte de valse, une danse bien trop compliqué et qui donne mal à la tête. Cette fille a de l’emprise sur moi, que je le veuille ou non je ne peux pas faire autrement que de la regarder et avoir envie de mourir parce que j’aimerais tellement que ce soit Naima. Dans ces moments où elle me regarde dans les yeux, où elle se perd dans mon regard j’ai l’impression rien qu’un instant de la retrouver et ça me fais tellement du mal en même temps de me dire que j’en suis réduis à ça. A des moments de rien avec une parfaite inconnue et pourtant j’en redemande, tous les soirs j’y retourne, tous les soirs je retourne veiller sur elle comme si ça allait changer quelque chose sur le destin qu’à choisi Naima, comme si un jour elle allait se réveiller, se rappeler qu’elle était ma femme et revenir vers moi. Oui parce que c’est ce qu’elle est Naima, ce qu’elle était et ce qu’elle a toujours été, ma femme, celle avec qui je vais finir ma vie, j’allais. C’est la seule que je voyais comme la mère de mes enfants, la seule qui pouvait être ma femme, on était différent et pourtant parfois l’amour fait le reste. Oui parce que je suis pas musulman, j’ai mes croyances, je suis un jeune de Las Vegas, j’aime les excès, elle non mais ça a toujours collé. Peu importe les obstacles, il n’y a jamais eu une seule seconde où je ne me suis pas dis que c’était ma femme. La vie en a décidé autrement.
Je voulais retrouver Naima en cette fille alors j’ai essayé de me rapprocher de d’autres filles, qu’elle réagisse, qu’elle me regarde, qu’elle me recadre, ça marchait moitié et j’en étais moi-même étonné, je me suis longuement demandé si Naima n’avait pas fait un coup en traitre et que c’était elle. Mais encore une fois j’ai été déçu parce que je la connais Naima, je la connais par cœur et non elles n’ont pas le même caractère. Je l’ai poussé hors de ma vie même si j’étais obligé de rester près d’elle. Je n’avais pas protégé Naima d’elle-même ou même des autres je devais le faire avec elle et je ne pouvais pas supporter l’idée qu’elle se fasse draguer par un autre, c’est arrivé une fois, je suis intervenu c’était trop pour moi, trop me demander, j’avais cette impression que Naima se faisait draguer par un autre et c’était trop difficile a supporter. Egoiste de ma part je le sais mais c’est plus fort que moi, faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Parfois je me demande si elle avait encore été en vie où on en serait. Et j’avoue que je n’ai toujours pas la réponse. Elle était dépressive, un état que j’avais beau avoir connu mais que je ne pouvais pas concevoir, je ne pouvais pas la comprendre. Je le savais que j’étais pas assez bien, elle le savait mais elle s’entêtait et au final elle a craqué elle m’a quitté définitivement me laissant seul avec une copie d’elle que je déteste autant que je désir au fond de moi.
Cette fille qui lui ressemble s’appelle Malek, je le sais parce qu’un jour un de ses amis l’a appelé dans la rue mais pour moi c’est comme si c’était Naima, c’est trop difficile a assimiler, trop difficile a comprendre pour mon cerveau endommagé par son départ, par les marques qu’elle a laissé en moi je vis encore pour Naima.
Je la suis, rien de bien nouveau je dois le dire, mais aujourd’hui elle a décidé que je devais lui parler, rustre comme a mon habitude, buté en colère contre elle parce que oui, je lui en veux de ne pas être Naima, de n’être qu’un fantasme une illusion imparfaite de celle que j’ai toujours aimé. J’y mets de la mauvaise foi, je lui dis de changer de trottoir et de retourner à sa vie avec nonchalance, je ne veux pas qu’elle me parle, ça me déstabilise même si j’essaie de ne pas le montrer. C’est là qu’elle me fait des avances. Je la transperce d’un regard noir pas du tous amusé par ses paroles, elle joue à quoi ? D’un air réprobateur et très énervé je reprends alors « Ce sont les filles faciles qui font ce genre de choses. Et tu m’aurais juste tapé dans l’œil ça fait bien longtemps que je t’aurais abordé et mise dans mon lit je te l’assure » je risque la gifle avec des paroles comme ça mais elle me cherche, elle m’énerve je réponds à sa provocation. Elle est en sécurité grâce à moi elle devrait vivre sa vie et me laisser veiller sur elle au loin. Je finis par m’énerver et tourner les talons tandis qu’elle me rattrapait, oui la voir avec d’autres gars Naima je ne pouvais pas le supporter ni même l’imaginer une seconde, j’étais l’homme de sa vie non ?
Elle me rattrape, m’agrippe le bras avec une sorte de douceur et de la force à la fois, un sentiment difficile a définir. Elle me reproche d’avoir cessé de la regarder, s’en est trop, Naima ne peut pas me dire une telle chose et dans l’émotion je m’embrouille, j’ai l’impression de voir Naima en face de moi et je lui hurle dessus, je suis énervé, j’ai envie de tous cassé alors je hurle pour essayer d’évacuer, pour pas me retourner et taper dans un mur comme j’ai pu le faire pour pas en dire plus parfois. Je ne lui ferais jamais de mal à elle, jamais. Mais parfois s’en est trop pour moi je pète un cable. Je n’arrive pas à me calmer, j’ai l’impression que je vais tous casser et je me retourne tapant avec force dans le mur à l’aide de mon poing mais même la douleur que je viens de m’infliger seul n’est pas assez forte. Elle me faisait souffrir, son départ me tuait littéralement, de pas avoir eu de dernier tous, de pas l’avoir près de moi. Il ne me reste rien d’elle, elle est partie du jour au lendemain et je me retrouve là tous seul. L’espace d’un instant elle est là face à moi, elle me regarde, essaie de trouver un truc pour me faire revenir à la raison quand j’ai la mâchoire serré, chaque muscle de mon corps de contracté. C’est alors que je sens sa main sur ma nuque alors que sans que je ne comprenne trop ses lèvres se retrouvent sur les miennes, un moment charnel trop court, je voulais plus tellement plus que ça. Je la regardais dans les yeux tandis que ses paroles étaient semblables à des couteaux qu’on m’enfonçait encore et encore dans tous le corps. N’écoutant plus ma raison l’espace d’un instant je passe une main dans son dos rapprochant son corps du mien et la collant au mur pour lui voler un baiser, passionnel, charnel, comme si ça faisait des années que je ne l’avais pas fait. Je finissais pas me décoller de ses lèvres et reprendre avec difficulté « J’étais pas assez bien pour toi Naima, tu le sais très bien … » ça me tue d’admettre cette réalité, l’échec. Elle m’énervait avec ses leçons de morales, je lui agrippais le bras avec force pour qu’elle ne bouge pas, qu’elle écoute, elle me reproche de voir d’autres filles, d’essayer de faire ma vie quand c’est elle qui m’a quitté. Elle m’a quitté, elle a décidé sans moi, chose que j’ai encore beaucoup de mal à accepter. Je lui dis, que je peux voir d’autres filles, ça ne change rien. « Tu crois que c’était une balade de santé pour moi ? De te voir dépressive à cause de moi, de voir que je n’étais pas assez bien pour toi ? Pas à la hauteur de la parfaite Naima ? Tu crois que c’était facile de t’aimer tout en sachant que de toute façon je te rendrais malheureuse parce que ma vie à moi avait changé ? » oui je voulais vivre ma vie, tous ça avant le mariage, avant les enfants qu’on aurait ensemble selon moi, si elle ne trouvait pas mieux. Elle me regarde et me dis d’un ton calme, doux que si elle était vraiment morte elle ne pourrait pas être là, je la regarde, je suis choqué, estomaqué d’entendre une telle chose, alors c’était elle ? « Ca peut pas être toi … ça peut … je suis entrain de devenir dingue » j’ai l’impression d’être complètement fou, bon pour l’asile. Ses paroles me transperçaient, je ne pouvais pas faire autrement que d’écouter, de l’écouter et subir le châtiment de mon ex face à moi. Un instant j’étais encore avec elle. La voir pleurer me donnait envie de crever, je ne pouvais pas faire ça. Elle me demande alors de lui pardonner, tous, elle avait les larmes aux yeux. J’étais incapable de parler submergé moi aussi par l’émotion à cause d’elle, la haine que j’avais se transforme alors en tristesse, en désespoir de l’avoir perdu encore. Incapable de parler je la tire alors vers moi pour la prendre dans mes bras essayant une nouvelle fois de faire abstraction, de me convaincre que c’est elle, imaginant son parfum, son odeur. N’importe quoi qui me donne l’espoir qu’elle soit encore là.
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Je savais que je n'aurais pas du combler le fossé qui nous séparait ce soir-là. J'allais encore retomber dans cette attirance malsaine que je ressentais pour cet homme. Lorsque je l'avais remarqué, la première fois, je l'avais trouvé attirant et presque trop charmeur. J'avais pas osé m'approcher de lui de peur qu'il ne comprenne pas ma démarche et j'avais préféré l'ignorer plutôt que de me faire du mal. J'avais été bête. J'aurais du m'approcher de lui, essayer d'apprivoiser cet homme qui me rendait particulièrement fébrile et qui semblait tellement me connaître. Je savais que ce n'était pas moi. Que c'était Naima mais c'était plus fort que moi. À croire que j'avais un trouble de la personnalité depuis quelques temps. Plus j'avais envie de croire que Naima vivait en moi, plus j'avais l'impression que mon coeur cherchait une excuse pour se rapprocher de lui. J'étais faible. Peut-être que je n'avais pas assez souffert et que je voulais en plus m'affliger d'une nouvelle peine de coeur. Je connaissais son passé, cette manie qu'il avait d'être infidèle avec toutes les femmes hormis Naima mais... c'était plus fort que moi. Plus fort que ma vengeance pour elle, même. J'espérais qu'elle me pardonnerait d'avoir été aussi faible et vulnérable. J'espérais qu'elle comprendrait que je ne pouvais pas lutter contre le charme électrisant de cet homme. J'avais besoin d'attention, de tendresse, qu'on fasse attention à moi et aujourd'hui, il était peut-être la seule personne à s'inquiéter autant pour moi. Ça me touchait, je ne pouvais pas le nier. Alors quand il me disait que je pouvais dégager et m'occuper de ma vie plutôt que de lui, je l'asticotais un peu en lui disant que si je lui avais tapé dans l'oeil, j'aurais bien fini par l'inviter chez moi. Cela ne semblait pas le faire rire et j'eus pour première réponse, un regard noir. Je sus que j'étais allée trop loin et non sans me démonter, je soutenais son regard de braise en ajoutant « c'était tout ce que je voulais savoir.. » d'un ton doux alors que mon regard ne quittait pas le sien. Oui, je l'avais aussi un peu testé histoire de savoir si je lui plaisais ou si c'était uniquement de l'attirance physique. J'étais rassurée et je pouvais ainsi arrêter de le taquiner. Il pensait peut-être que sa réponse méritait une claque ou une représaille mais pas du tout. J'avais simplement cherché à évaluer la situation pour au final me rendre compte que ce que je pensais était fondé alors non, je n'allais pas le gifler ou quoi que ce soit. Pour moins que ça, je l'aurais même serré dans mes bras. Je soupirais alors doucement tandis qu'il s'éloignait. C'est alors que je décidais de forcer le destin...

Je le rattrapais alors, agrippant son bras avec douceur tandis que je le forçais à rester près de moi. Je ne voulais pas partir fachée. Je ne voulais plus qu'on s'embrouille pour si peu. Il avait déjà trop souffert et je savais que je ne pourrais probablement jamais l'aider à aller mieux c'est pourquoi, je décidais de lui parler en tant que Naima et non Malek. Je lui reprochais alors de ne pas avoir assez soutenu Naima, d'avoir cessé de la regarder et d'avoir jeté son dévolu sur d'autres femmes. J'avais même entendu quelque part qu'il s'était fiancé et ça, pour le bien de Naima, je ne le pardonnerais jamais. Se fiancer à une femme alors qu'elle l'aimait de tout son coeur, abandonner cette femme à sa douleur et vivre sa vie comme il le souhaitait... c'était inconcevable pour moi. Alors, je voyais qu'il était particulièrement touché et je ne voulais pas en rajouter une couche. Je gardais donc sous le coude cette information concernant ses fiançailles. Surtout vu comment il commençait à s'énerver. Je ne savais pas comment le calmer, je cherchais une idée et lorsqu'il frappait de son poing le mur derrière moi, je ne pus qu'ouvrir des grands yeux ronds. Je n'avais pas peur de lui à ce moment là. En fait, j'avais simplement peur de ce qu'il serait capable de s'infliger sous le coup de la douleur. Instinctivement, je venais alors déposer ma main libre contre sa nuque, l'embrassant avec une passion presque charnelle tandis que je tentais de reprendre un soupçon de raison. Je m'écartais à nouveau de lui en lui avouant que le seul que j'avais toujours voulu, c'était lui. Visiblement, cela lui fit l'effet d'un électrochoc et lorsqu'il mit sa main derrière mon dos avant de me plaquer contre le mur, je n'attendais qu'une seule chose, qu'il m'embrasse à nouveau. Je n'eus pas à attendre longtemps et tandis que je fermais les yeux pour apprécier ce baiser intense et passionnel, je m'interdisais de ressentir ne serait-ce que de l'attirance pour lui. Je perdais réellement la raison. J'avais besoin de me sentir protégée, désirée et il me donnait tout cela à travers ce baiser charnel. Comme si cela faisait des années que l'on attendait ce moment presque magique. Mon coeur battait à un rythme affolant lorsqu'il m'avouait alors qu'il n'était pas assez bien pour moi. Je souriais alors tristement, lui répondant alors « pour moi, tu étais imparfaitement parfait. je t'aimais tellement malgré tout.. » dans un murmure tandis que je déposais un baiser furtif sur ses lèvres, comme si cela scellait les mots que je venais de prononcer.

Il s'énervait à nouveau alors que je venais de lui reprocher le fait qu'il voyait d'autres filles. Oui, c'était ça que Naima n'avait pas supporté et je n'allais certainement pas le laisser s'en tirer comme ça. Je le laissais m'agripper le bras à nouveau tandis que je soutenais son regard avec force, tentant de ne pas craquer maintenant. Surtout qu'il me parlait d'elle, du fait qu'il s'en voulait de ne pas avoir vu que son état était si grave, de ne pas l'avoir soutenue quand elle en aurait eu besoin. Il ajoutait qu'il savait qu'il la rendrait malheureuse et qu'il n'était pas à la hauteur de sa perfection. D'une voix presque brisée, j'ajoutais alors un « dis pas ça, s'il te plaît » alors que je caressais doucement sa joue comme pour tenter de le calmer à nouveau. Il me brisait le coeur, ou alors c'était celui de Naima qui venait d'éclater en moi. J'allais finir par croire que j'avais des troubles dissociatifs de la personnalité si ça continuait comme ça. Les sentiments étaient trop intenses pour que ce soit les miens ou alors je prenais ma mission trop à coeur. Mission qui semblait bien foirée au passage... j'allais finir par ressentir quelque chose pour cet homme, je le sentais. C'était plus fort que moi alors que n'osais plus rien dire, tentant de retenir mes larmes à nouveau. La femme forte, celle qui dirigeait son entreprise d'une main de maître venait de laisser place à une femme bien faible et j'avais réellement du mal à l'idée que je me montrais aussi vulnérable face à un homme qui me déstabilisait réellement.

J'essayais alors de reprendre une certaine contenance, ajoutant que si j'étais vraiment morte, je ne pourrais pas me trouver face à lui aujourd'hui. Il semblait confus, me demandant si j'étais vraiment Naima et je ne répondis pas, me contentant de le regarder droit dans les yeux alors que je lui demandais de me pardonner, les larmes roulant à présent le long de mes joues. J'étais loin d'être sereine ce soir, j'avais peur qu'il fasse une bêtise ou que je ne sois plus capable de faire la part des choses entre moi et Naima. J'avais l'impression que l'on passait un moment hors du temps, un moment rien qu'à nous et pour cela, j'avais envie qu'il dure éternellement. Je ne savais pas comment il faisait à chaque fois pour me rassurer, pour me montrer qu'il me protégerait même dans l'ombre mais voilà... il me prenait à nouveau dans ses bras et je me sentais revivre à présent. Mes mains agrippaient alors ses épaules tandis que je tentais de calmer mes larmes. Tandis que je tentais de redevenir Malek, la femme d'affaires froide et distante, en vain. Naima avait pris le dessus et c'est pourquoi je venais lui murmurer un « laisse moi guérir tes blessures, 3omri » dans un souffle avant de venir déposer un tendre baiser dans le creux de son cou. Par cela, j'entendais vouloir guérir son corps... et son coeur meurtri. Je profitais encore de quelques minutes interminables entre ses bras avant de me faire violence, déchirant alors un morceau de ma manche, me décollant très légèrement de lui afin de bander sa main qui saignait encore. À la guerre comme à la guerre, cela me rappelait quand je bandais les blessures d'Hassan et ses potes il y a encore quelques mois seulement...
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Naima me manque chaque jour, elle est partie, elle m'a laissé seul, elle m'a quitté de la façon la plus radicale qu'elle a trouvé. C'est allé trop vite, tous va trop vite. Cette vie est parfois tellement injuste. Elle cherchait à me faire du mal, elle cherchait à me punir, elle me faire autant de mal que possible et elle réussissait. Je n'imagine pas un seul instant vivre sans elle, je n'imagine pas un seul instant quelqu'un d'autre dans ma vie même si c'est pas simple. C'est vrai, elle est musulmane, moi je suis athé, je sors beaucoup quand elle non. On est radicalement différents il faut le dire mais notre différence faisait notre force. Auprès d'elle j'arrêtais de boire, j'arrêtais de faire n'importe quoi, j'étais son homme. Je ne me serais jamais converti, mais j'ai toujours respecté sa religion, ses croyances. Mais le problème c'est que j'ai changé, quand Sarah est morte j'ai changé. J'ai ressenti un vide, un vide que j'ai comblé en partant loin. Elle n'a jamais vraiment comprit mais moi je le savais, je n'étais pas un mec assez bien pour elle. J'ai eu d'autres filles, des tas que j'ai trompé sans honte, je suis sorti le soir, j'ai bu, je me suis même drogué avant de reprendre la voie de l'excellence, le sport. Et elle, elle a changé aussi, elle s'est donné à d'autres mecs et je ne pouvais pas supporter ça. Je suis jaloux et possessif. Elle est ensuite tombée en dépression, une dépression que j'ai pas compris, je me suis dis que pour l'aider peut être que le fait que je m'éloigne lui ferait du bien mais elle s'est tuée.

Cette fille face à moi me provoque, elle me teste, elle veut savoir où sont mes limites, elle ressemble tellement à Naima que je perds pied, je la vois en elle alors qu'elle n'est pas elle. C'est son problème, elle n'est pas Naima. Ca me fais du mal de la voir comme ça, je m'enerve quand elle me lance un pique, je réplique alors qu'elle répond sur un ton doux comme Naima l'aurait fait. Elle n'était pas du genre a gueuler, enfin si mais c'était compliqué. Pas pour n'importe quoi. Elle soutenait mon regard, elle était sure d'elle apparemment. Je la regarde toujours avec des yeux noirs de haine "Tu as ta réponse alors." je m'éloigne agacé, énervé, Naima ne draguerait jamais comme ça. J'ai l'impression d'être dingue, de ne plus savoir distinguer qui est qui, de ne plus savoir faire la différence, c'est ça quand on est fou ?

Elle me rattrape par le bras, je ne la regarde pas, je ne peux pas. Je n'ai pas la force de lui faire face, la force de la regarder elle qui n'est pas Naima tout en l'étant. Je donnerais tellement tous pour qu'elle le soit pourtant. Elle me sort une remarque et je tape dans le mur pour ne pas m'énerver sur elle, je préfère me faire mal à moi que de lui faire du mal à elle, je ne peux pas faire ça. Mes idées s'embrouillent et la colère m'envahi en un instant, une colère enfouie trop longtemps, elle m'a quitté je lui en veux de m'avoir fait ça. Je l'ai toujours regardé, j'ai jamais cessé de l'aimer, jamais cessé de croire en nous. Elle arrive près de moi et m'attrape par la nuque tandis que je dois me contenir, je ne peux pas lui faire de mal. Je m'en voudrais bien trop si un jour ça arrivait, je ne me le pardonnerais pas. Chaque muscle de mon corps est contracté de colère, elle me regarde avec douceur, j'ai l'impression de perdre pied. C'est alors qu'elle m'embrasse, un baiser trop court si bien qu'un instant après je passe un bras autour de sa taille, la plaque contre le mur pour l'embrasser comme si ça faisait des années, comme si je ne l'avais jamais embrassé avant, un baiser lourd de sens quant à mes sentiments pour elle. La colère part, j'ai l'impression de la retrouver avec moi, c'est tellement intense qu'à la fin de ce baiser j'ai besoin de reprendre ma respiration la regardant, lui disant la vérité, cette vérité dure à dire, dure a assumer pour moi, je n'étais pas assez bien pour elle. Elle me regarde et me dit que j'étais parfait pour elle dans mon imperfection. Déposant un baiser furtif sur mes lèvres tandis que je suis encore contre elle. Je sens la chaleur de son corps contre le mien. "Dis pas ça, tu sais que c'est faux, t'aurais jamais aimé celui que je suis devenu." elle n'aurait jamais pu aimer un sportif, présent pour ses frères, qui sort beaucoup et adore draguer. Soyons sérieux.

Et j'avais raison, elle me le reproche, toutes ces filles pourtant insignifiantes que je peux voir, toutes ces choses que je ne lui ai pas dites. Ca m'énerve qu'elle ne comprenne pas, ça m'énerve qu'elle ne voit pas la réalité en face, j'attrape son bras avec force et je lui dis, je lui dis les choses, que je m'en veux, j'ai le regarde noir, énervé de pas avoir été assez bien, de l'avoir laissé partir comme ça. Elle me dit de pas dire ça et me caresse la joue quand je ne décolère pas. Je me mords la lèvres inférieur reprenant "C'est vrai Naima, ouvre les yeux ! J'ai changé ! On a changé et j'étais pas prêt à te donner ce que toi tu voulais là maintenant, un homme, une famille, j'en suis pas là !" j'en suis même très loin et ça m'énerve, ça m'énerve qu'elle ne le voit pas comme moi je le vois.

Mon regard s'adoucie un peu en la voyant mal. Elle me parle, comme si c'était elle, comme si il n'y avait que nous, elle se met à pleurer. Je peux le lire dans ses yeux et je craque une fois de plus, je la tire pour la prendre dans mes bras même si je suis encore énervé, je ne peux pas la laisser, la regarder dans les yeux en la voyant mal comme ça. Son parfum chatouille mes narines et me calme un peu de la savoir près de moi. J'ai l'impression d'être fou de ne plus être censé, que l'asile est proche pour moi il faut le dire. Elle me parle et j'ai l'impression de perdre pied, de ne plus être sur terre ici à Boston mais dans un autre monde, et pourtant je le sais, je ne me suis pas drogué. Elle déchire un bout de sa manche pour ensuite bander ma main qui saigne, le mur a été plus fort que moi il faut le dire. Je la regarde reprenant "Tu m'as quitté Naima ... Pourquoi tu m'as fais ça ?" d'une voie presque brisé à cause d'elle, elle me fait souffrir alors qu'elle le sait, quand Sarah est morte, ma vie s'était arrêté elle savait que ce serait pareil si elle partait.



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