Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityYou'll love me, you'll see.... || Ariel & Heather ||
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You'll love me, you'll see.... || Ariel & Heather ||

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Bon ! Comment Heather s'est retrouvé dans cette immense baraque, à fouiller dans le frigo pour un bouteille de jus de fruit quelconque ? Et bien c'est une longue histoire. Il y'a quelques temps de ça, le jeune homme, heureux de reprendre ses études pour la troisième année, se baladait dans le campus quand ses yeux se posèrent sur une petite brune qui passait par là. Plein de vie, souriante, riant avec quelques amis, il ne pu détacher son regard d'elle. Amoureux ? Vous vous croyez où ? Dans un conte de fées ? Non, faut pas déconner, Heather n'est pas du genre à tomber amoureux au premier regard. D'ailleurs les coups de foudres, il n'y croit pas. Mais il devait avouer qu'elle avait le don d'attirer le regard. Prenant son courage à deux mains, il s'était donc décidé à traverser les quelques mètres qui les séparait pour demander à cette adorable jeune femme si elle était intéressé par un verre, un dîner même un pique nique au bord de l'eau aussi cul cul soit cette dernière proposition.

Et visiblement, PAS DU TOUT. Le regard en l'air, la voix nasillarde -du point de vu d'Heather en tout cas- elle avait refusé. Faut dire que les dragueurs à deux balles y'en avait pleins, mais Heather n'était pas l'un d'entre eux. Il n'avait pas l'intention de simplement l'amener dans son lit et de se barrer ensuite comme un crevard, NON. Lui avait de réelles bonnes intention et voulait simplement apprendre à la connaître. Et je vous vois arriver avec vos "Espèce de superficiel, il veut sortir avec elle juste parce qu'elle est belle". Oui. Clairement pour ça oui. Bah elle est belle, elle a attirer son regard, mentez pas c'est le premier critère chez tout le monde. MAIS il voulait réellement apprendre à la connaître.

Et ce qu'il faut savoir sur le jeune homme, c'est qu'il déteste se faire rejeter. Probablement pour deux raisons;

-La première; Son père l'a abandonné quand il était bébé, il prend ça comme un rejet.

-Et la seconde; Il n'en a pas l'habitude, tout simplement....

Et surtout il est tenace. Il n'aime pas avoir tord, ni qu'on lui tienne tête et encore moins être rejeter. Et rien ne l'arrête en général. Alors après avoir reposer plusieurs fois la questions à la jeune Ariel, et après avoir obtenu la même réponse que la première fois, il s'était décidé à la jouer autrement.

Il avait donc escalader le mur, éviter les gardes et ... Sérieux des gardes ? Ah oui et comment il avait l'adresse de mademoiselle Windsor ? Tout se sait par ici, rapidement et facilement malheureusement. Il ne lui fallu pas longtemps pour trouver où elle habitait, et encore moins pour pénétrer la demeure par un des portes fenêtre d'un des balcons. Maison immense. Manoir peut être ? C'était pas la question. Tout était éteint à l'intérieur, la nuit venait de tomber, et toute cette escalade lui avait donner soif.

Et voilà. Le voilà donc une brique de jus d'orange à la main, buvant quelques mL du breuvage avant de reposer la dite brique à sa place, de prendre son sac à dos, et de parsemer quelques pétales de roses de la porte d'entrée à ce qui semblait être la salle à manger. Prenant les couverts et le dîner qu'il avait préparer et mis dans son sac et.... Oui c'était préparer à l'avance et mit dans des boites isothermes, mais il n'allait quand même pas cuisiner chez Ariel, ça ne se fait pas voyons ! Il n'est pas mal poli....

Et voilà donc un dîner au chandelle préparer à l'arrache mais avec amour et notre Heather national, attendant patiemment dans son jean, son tee shirt noir bien coller histoire de montrer qu'il à des petits muscles quand même, et ses converses , le retour de la belle. Des habits parfait pour une soirée romantique quoi. Et pour lui, tout semblait normal. C'était même "hyper romantique et attentionné" de son point de vu. Pas du tout bizarre. Non. Pas. Du. Tout.
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You'll love me, You'll see....  
ft. Heather

© Kaiji

La journée avait commencé normalement. Je m’étais habillée suivant la température : humide et orageuse. Je m’étais munie d’un imperméable et d’une paire de botte de pluie rouge. J’avais monté dans ma voiture et le premier arrêt que j’avais fait, avant tout autre chose, avait été prendre un café au starbuck. Je ne pouvais pas vivre sans caféine une journée de cours et j’avais promis à Oksanna de m’appliquer plus. Depuis l’événement au mariage, je prenais ma promesse très au sérieux. Je ne savais pas c’était pour durée combien de temps, mais pour l’instant, ça fonctionnait bien ! Café en main avec un biscuit à la mélasse pour m’encourager davantage, j’avais repris le chemin vers l’université.

L’avant-midi passa lentement, mais n’était pas aussi longue que l’après-midi. Ces cours interminables sur le marketing et sur la négociation entre fournisseurs d’entreprise. Un moment, le temps que j’aille vomir dans les toilettes ma motivation ou mon ennui. Le temps que j’eue un instant de plaisir, fut sur mon heure de diner. Je me permis des sushis et ça me remonta le moral.

Une fois la journée achevée, je textai ma sœur pour savoir comment elle aillait. Elle s’était gravement fait blesser à la jambe lors de l’attaque au mariage. J’avais été très chanceuse de ne pas avoir été blessé physiquement. Par contre, les souvenirs de mon récent enlèvement avaient refaits surface lorsque j’avais aperçu les hommes armés à la réception. J’avais subi un choc psychologique probablement, mais je n’avais pas été à l’hôpital pour rien parce que oui, je ne considérais pas ça grave. En plus, j’avais encore de la médication que l’on m’avait donnée il y a quelques jours.

Ce devait peut-être faire deux ou trois semaines que c’était arrivé. Je restais dans une maison sécurisée que j’avais louée parce que je n’avais pas eu le courage d’aller rester avec ma famille ni avec les filles de la cabot house qui étaient pour moi une deuxième famille. Je ne me sentais pas assez forte pour les affronter. Je les voyais déjà sur le campus, le regard remplit de tristesse et de pitié. Je ne pouvais me résoudre à aller dormir là pour l’instant. J’étais bien à la maison avec mes gardes, mes caméras et mon système d’alarme. Alex et Andrew avaient bien essayé de me convaincre aussi, mais je préférais être seule encore pour le moment.

J’avais passé chez Alex avant de me rendre à la maison accompagnée de mes gardes. Je stationnai ma voiture dans le stationnement, arrêtai les essuie-glaces et sortis avec mon sac d’école. Je couru jusqu’au porche pour échapper è l’orage qui faisait rage à l’extérieur. Deux minutes avant, il n’y avait pas de pluie et maintenant, il tombait des cordes. Je plaçai la clé dans le verrou et ouvrai la porte. Je m’apprêtai à désarmer le système d’alarme, mais il ne sonna pas. Il n’était pas armé. Je jurai portant de l’avoir fait ce matin. Les gardes entrèrent avec moi et c’est à ce moment que je remarquai les pétales sur le sol. Il ne prit qu’un moment avant que nous soyons tous dans la cuisine et que je vois Heather. C’était un jeune homme qui avait tenté plusieurs fois de m’inviter à sortir. À chaque fois je lui avais dis non. Au début, c’était parce que j’avais des sentiments partagés pour un autre et après je n’avais juste plus envie suite mon enlèvement. Je remarquai qu’il avait même pris le soin d’allumer des chandelles et avait fait de la nourriture. Je posai ma main sur l’un de mes gardes qui semblaient prêt à passer à l’attaque. Je prononçai d’une voix calme : « Ça va. Je le connais » dis-je avant qu’ils se retirent vers la pièce qui gérait la sécurité de la maison. Je n’avais pas vraiment peur. Je savais qu’ils seraient là guetter ces mouvements parmi les nombreuses caméras de sécurité. Je déposai mon téléphone sur la table et je regardai Heather en face de moi comme une mère regarde son enfant quand elle s’apprête à le punir. « Heather, mais qu’est-ce que c’est que toute cette nourriture ? Et que fais-tu ici ? » lui demandai-je en posant mon bras sur l’une des chaises qui étaient autour du comptoir lunch.  


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