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J'avais déjeuné avec Ayma sous le peu de soleil qu'il nous restait par ici, pensive toute la matinée, entre cette histoire naissante et secrète avec Royce, le fait de ressentir des choses pour ce mec qui n'est pas à la hauteur d'une fille comme moi, ça me fait peur. Vraiment. Oui, j'ai pas l'habitude de penser à quelqu'un d'autre que moi, d'avoir cette étincelle d'humanité qui surgit d'un seul coup de nulle part, j'ai l'impression de me perdre avec Royce, que tout ça va me nuire, qu'il va me nuire et j'ai pas envie de ça.. Mais d'un côté, je n'arrive pas à m'en détacher, je ne peux pas l'imaginer loin de moi ou moi etre loin de lui même si je suis certaine que tout ça est voué à l'échec d'avance ! Qu'on se fera du mal plus qu'il n'en faut, que c'est une relation mortelle et néfaste pour tous les deux. Puis il y a Baptiste, mon dit fiancé dont je ne veux pas le moins du monde. Et c'est la tête pleine de questions que j'ouvre la porte de ma nouvelle demeure au sein de la Eliot, tombant nez à nez avec Nina. - Hey.. Je ne pensais pas que tu étais là ! Soufflais-je en refermant la porte derrière moi. Je pense que c'était le bon moment pour parler à ma meilleure amie, elle n'était pas encore au courant et les conseils de Nina me seront plus bénéfiques que ceux d'Aria ou Ayma en ce qui concerne les sentiments et autre connerie, elles en sont aussi handicapés que moi sur le sujet. - Comment tu vas ? Demandais-je en balançant mon sac sur un fauteuil croisant ma route, m'approchant d'elle pour écraser mes lèvres sur sa joue.
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Nouvelle maison, nouvelle chambre pour cette année. Ces derneirs mois, elle a pu loger dans un petit studio, près de l'université mais se sentant bien trop seule et voulant au mieux s'intégrer, elle s'est dit pourquoi pas, aller ans une chambre étudiante et en plus la partager avec l'une de ses meilleures amies ? Ouais, elle est certaine d'avoir fait le bon choix. Un peu trop pressé, c'est aujourd'hui qu'elle décide de terminer l'emménagement. Quelques affaires en plus. Alors qu'elle est dans son petit coin à tout ranger, la porte s'ouvre et quand elle se retourne, Hippolyte se tenait devant elle. Large sourire, elle prend la parole. Je terminais d'emménager. Je crois que j'avais un peu trop hâte ! dit-elle amusé venant, la saluer aussi, d'un baiser sur la joue, juste après le sien. Bien et toi ? dit-elle simplement, étant au courant de certaines choses. Des choses qui ne lui plaisent pas, bien qu'elle veut garder pour elle. Mais face à sa meilleure amie, est-ce que ça sera facile ? C'est aujourd'hui que tu m'annonces être ta demoiselle d'honneur ? Une légère remarque, parce qu'elle ne pouvait pas s'en empêcher, c'était plus fort qu'elle, tout simplement.
Cette nouvelle de mariage arrangé à la con était bien loin de m'enchanter, et ça me travaillé beaucoup trop l'esprit depuis quelques jours. J'étais à bout de souffle entre l'emménagement à la Eliot, Archibald, Royce, tout pour me faire tourner en bourrique et le pire dans tout ça.. C'est que je n'avais pas encore prit la peine d'en parler à ma meilleure amie. Je pousse la porte de la chambre et c'est son visage que je trouve sous mes yeux, prise au dépourvue je regarde brièvement autour d'elle avant de relever la tête. La surprise sur mon visage comme si je venais de braquer une banque et qu'elle m'avait prise sur le fait. Je ferme la porte derrière moi en m'aventurant dans notre chambre, poussant un carton du pied je lâche un petit rire. - Avoue que c'était ton rêve de pouvoir vivre avec Hippolyte Dunford ! Que je balance fièrement en faisant des grands gestes sur un air suffisant. Je lance mon sac sur le lit et vient m'allonger sur celui-ci en soupirant un bon coup. -Hum.. J'ai connu mieux on va dire ! Je me redresse pour venir retirer mes talons quand je me stoppe net dans mon élan en entendant l'écho de la question que venait de me poser Nina. - Euh.. N.. Nina je comptais te l'annoncer mais.. Je passe ma main dans mes cheveux nerveusement en me relevant, descendant de mes échasses par la même occasion. - Je ne savais pas comment te le dire ! J'en veux pas de ce putain de mariage moi bordel.. Grognais-je, sentant la rage que je ressentais envers ma mère refaire surface à ce moment-là. Je serrais les poings, déviant le regard au sol, me sentant impuissante contre Tout ça.