Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility"L'ennemi, c'est comme le sexe. Faut tirer dessus de temps en temps pour avoir la paix." pv ELIOT
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"L'ennemi, c'est comme le sexe. Faut tirer dessus de temps en temps pour avoir la paix." pv ELIOT

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Mon existence était en perpétuelle mouvement. Habitué à ma vie de nomade, je me retrouvais confiné dans cette appartement depuis plus de deux mois. Mon arrivée ne s’était pas vraiment fait ressentir. Les vacances avaient coupé mon intégration et la plupart des étudiants étaient partie au summer camp. Ces quelques mois m’avaient permisse d’appréhender la vie difficile de Boston. Assurer mes arrières et celle de ma soeur, c’était ce qui m’importait le plus depuis mon arrivée à Boston. John s’était trouvée là, une offre à la main et j’avais accepté. Devenir la pute exclusif de monsieur castellan n’était pas le plus gros de mes problèmes. Pourtant j’avais cette étrange sensation de m’embourber une nouvelle fois dans un problème qui allait finir par me dépasser. La faculté avait repris du services, les semaines s’enchainaient et les étudiants reprenaient leur habitudes. Mes cours se passaient relativement bien. Contente de pouvoir sortir de cette appartement, je me laissais percer par le doux train de la vie. Ma journée était enfin terminée. J’allais pouvoir rentrer tranquillement chez moi espérant retrouver un appartement calme et vide. Milo devait sans doute être encore en cour et John n’était pas rentré. Vivre avec ces deux hommes demandaient une sacré patience. Je marchais tranquillement dans les allées du parc d’Harvard quand mon regard s’attarda sur une silhouette qui marchait en ma direction tête baissé. Mon regard le détaillait. Eliot Llewellyn. Il n’avait pas changer et instinctivement un sourire angélique s’afficha sur mes lèvres. Notre rencontre ne remontait pas à si longtemps. Un vrai amour, loin des garçons que j’avais l’habitude de côtoyer. Je m’étais laissée attendrir par ce garçon au point même de me mettre en couple avec lui. Je me stoppais et finis par dire bêtement. « Et bien ! Tu n’as pas changer...» stupide puisque seule quelque mois nous séparait de notre dernier tête à tête. « Enfin normal que tu n’es pas changer, sa ne fait pas si longtemps !» dis-je avec un grand sourire sur les lèvres. Loin de me douter que j’allais me prendre en pleine face un vent glaciale.
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Eliot continuait de redécouvrir ses habitudes à Boston, dans une société civilisée, comme à chaque fois qu'il revenait d'un voyage humanitaire dans un pays défavorisé. Facilement bouleversé, il perdait toute habitude et prenait toujours un temps assez long de réadaptation. Sans doute un jour, il arrêtera ces voyages et pensera à se stabiliser une bonne fois pour toute pendant des vacances, sans doute, un jour. Mais ce n'était pas au programme d'aussitôt, il aimait voyager et découvrir de multiples cultures et être au contact des populations locales tout en leur venant en aide. Sa mère lui avait toujours appris à être serviable avec les plus démunis, à aider son prochain, et il était bien fier de pouvoir affirmer qu'il respectait et chérissait plus que tout l'éducation qu'elle lui avait donné, il lui rendait un bel hommage à travers ces voyages. C'était une raison pour laquelle il n'arrêtait pas non plus. Quitte à être perdu et inadapté durant les premières semaines de retour à la vie civilisée, à Boston, à Harvard. Au bout de cinq ans aux alentours, c'était pathétique d'être perdu à chaque retour sur les lieux, mais il l'était tout de même. Par exemple là, il cherchait activement, la tête plongée dans un papier, l'administration de la fac, en déambulant dans les allées du parc de l'université. Mais il n'eut pas réellement le temps d'y accéder à cette administration car soudainement, quelqu'un le stoppa et l'interpella. Il sursauta instinctivement, releva la tête, souriant, puis perdit deux secondes après son sourire en reconnaissant la dite personne, en face de lui. Tiens, en parlant d'oubli des vacances. Charlie. Son ex. Qui blablatait des mots qui n'avaient aucun sens. Ça doit être ça, les discussions gênantes des retrouvailles. Elle était toute sourire. Et Eliot aurait bien pu se perdre encore une fois dans ce sourire s'il n'était pas si embué par la colère dès qu'elle avait prononcé le premier mot pour le saluer. « T'es sur mon chemin. » Se contenta-t-il de lui balancer à la figure, d'un ton acerbe, les sourcils froncés, avant de la contourner et lui tourner talon. Elle était la dernière personne qu'il avait envie de voir à ce moment présent.
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Je ne m’attendais pas à le revoir ici même si pourtant la logique aurait voulu que je m’y attende. Eliot vivait et étudiait à Boston. J’étais l’étrangère, celle qui surprenait par ces décisions et non pas l’inverse. Mon sourire était sincère. J’étais contente de le revoir. Ma naïveté me brouillait la vue et m’empêchait de voir l’hostilité de l’étudiant. Son visage était neutre et ces lèvres restaient droite. Il était étrangement pale avant de finalement l’entendre dire : « T’es sur mon chemin.» mes sourcils se froncèrent instantanément. Surprise par sa réaction, je restais figé. Il me contourna et continua son chemin coupant court à ces retrouvailles. Ma tête se recula pour finalement me décider à le rattraper. Dans un geste assez vif, mes doigts s’enroulaient autour de son bras pour pouvoir le retenir. Il se stoppa et je me mis devant lui pour pouvoir le regarder. « Tu m’expliques ?» des explications étaient nécessaires parce que je ne comprenais rien du tout. Son comportement était hostile et son regard menaçant. A en juger ce simple fait il n’était difficile de comprendre que Eliot avait envie de me tuer. Son silence était pesant. « Bon tu commences à me gonfler ! Dit moi qu’est-ce qui se passe et qu’est-ce que j’ai fais pour t’énerver autant. Aide moi à comprendre !» dis-je d’un ton lasse et légèrement sur la défensif. Mon sourire s’était échappée pour faire place à une mine plus dur.

MA REPONSE EST MINABLE MAIS JE ME RATTRAPE AU PROCHAIN "L'ennemi, c'est comme le sexe. Faut tirer dessus de temps en temps pour avoir la paix." pv ELIOT 387742012 "L'ennemi, c'est comme le sexe. Faut tirer dessus de temps en temps pour avoir la paix." pv ELIOT 1881463262
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Il le savait qu'à un moment donné il devait la revoir, la confronter. Mais pas si tôt, et surtout pas aux alentours. Il aurait dû d'abord être surpris de la voir, parce qu'aux dernières nouvelles, elle n'habitait pas Boston et surtout ne fréquentait pas Harvard, c'était la principale raison pour laquelle ils avaient arrêtés de se voir et qu'elle était repartie. Dans son pays. Voir son autre mec. Voilà, se remémorer tout ça le mettait en rogne. La voir le mettait en rogne, lui donnait envie de lui vomir au visage. Pourquoi est-ce qu'il tombait constamment sur les femmes les moins respectueuses, toujours celles de la pire espèce ? Des fois, il se demandait s'il ne le méritait pas. Parce qu'on avait vraiment le don de le faire tomber sur des cas. Il aurait dû se douter que derrière ce physique parfait cachait un bagage lourd, ou un démon personnel sur pieds. Parce qu'il considérait Charlie comme tel maintenant, une démone. Et il n'était pas prêt à l'affronter maintenant, ou il ne voulait pas. Il pensait qu'il le voulait, vraiment, mais l'avoir devant lui, toute souriante, comme si elle était l'incarnation de l'innocence.  « Ah en plus d'être une vraie salope, t'es aussi dense là-haut maintenant ? » Bon, peut-être que la confrontation était inévitable en fait s'il commençait à tout jeter sur le feu dès le premier jet. Il n'y pouvait pas s'en empêcher faut croire, il avait la rancune tenace le petit. « Je répète plus doucement si tu veux : tu. es. sur. mon. chemin. Dé-gage ! » Eliot ne se souvint pas avoir usé d'un ton aussi froid et cassant depuis belle lurette, lui qui était d'ordinaire calme et contrôlé en toute circonstance. Elle faisait ressortir son mauvais côté. Et lui-même ne savait pas si c'était une bonne ou mauvaise chose. « Si t'es pas capable de comprendre par toi-même, j'peux rien pour toi parce que j'ai autre chose à faire que de perdre mon temps avec une fille de ton genre. Ne m'approche plus. » Sur ce, il la re-contourna, espérant réellement qu'elle le lâche avant que ça dégénère, mais il n'était pas bête et ne se faisait pas une grande illusion.

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Mes relations amoureuses n’avaient jamais été d’un grand exemple. Stacy, ma petite sœur, le savait très bien. En seize ans d’existence ma sœur n’avait encore rencontrer aucun de mes anciens amant. A l’abri des regards, je m’étais toujours amouraché des premiers connards qui passaient sur mon chemin. Eliot avait été une des exceptions. Loin de ressembler aux garçons que j’avais l’habitude de côtoyer. Il avait été la à un moment difficile de ma vie. Loin de mon quotidien et loin de mon compagnon l’époque. Je m’étais laissée tenter par sa douceur et par  cette relation simple et sans problème. Mon corps se plaça une nouvelle fois en travers de son chemin alors que mon regard lui recherchait ces yeux innocents que j’avais autrefois rencontrer. Il n’y avait plus rien aujourd’hui à part un regard accusateur et mauvais. « Ah en plus d’être une vrai salope, t’es aussi dense là-haut maintenant ?» mes sourcils se levèrent. Prise d’un étonnant à laquelle je n’arrivais pas à échapper. Sa bouche était contractée et serrée. Mon corps se recula machinalement de lui. Ces paroles froides venaient de me couper dans mon élan. Prise de surprise, je n’arrivais même pas à lui répondre quelques chose de censer. Je me laissais piétiné par ce mec que j’avais pourtant jugé droit et gentil à une époque. « Je répète plus doucement si tu veux : tu. es. sur. mon. chemin. Dégage !» il était glaciale. Ma bonne humeur venait de s’envoler. Mon regard se fronçait au fur et à mesure. « Tu te fiches de moi...» lançais-je bêtement alors qu’il avalait sa salive pour dire de nouveau. « Si t’es pas capable de comprendre par toi-même, j’peux rien pour toi parce que j’ai autre chose à faire que de perdre mon temps avec une fille de ton genre. Ne m’approche plus.» Il me contourna une nouvelle fois tandis que ma main s’apportait à mon front. Tournant sur moi même. Je ne savais pas quoi faire. « Fait chier !» dis-je avant de me remettre à courir vers l’étudiant. Ces phrases ne me suffisaient pas. J’avais besoin de plus. Beaucoup plus. Il monta les marches qui menaient au porte de la faculté tandis que je courais derrière lui. D’un geste vif, je refermais la porte qu’il s’apprêtais à ouvrir avant de plaquer sauvagement contre le mur d’à côté. Les étudiants en retard tournèrent leur attention vers nous et je lui fis : « Putain ! ne fait pas sa, te comporte pas comme tout les autres !» dis-je d’un ton plutôt calme avant de finalement relever le visage vers lui et lui dire. « j’ai fais quoi ?» j'étais le problème et bizarrement je n'en doutais pas...

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Il avait commencé à cerner son caractère à Charlie malgré le peu de temps où ils s'étaient fréquentés, c'est-à-dire un été, deux mois. Il avait commencé à saisir que c'était une fille à fort caractère qui n'abandonnait pas, et ne laissait jamais rien passé. Alors il aurait dû se douter qu'un simple "dégage" n'allait pas l'éloigner, la dégager définitivement comme il l'aurait voulu mais il avait quand même essayé. Il l'avait contourné, deux fois, parce qu'elle persistait. Mais elle l'avait l'arrêté dans son chemin, d'une façon un peu brutale faut le dire, et Eliot fut plus que surpris lorsqu'elle claqua sans scrupule la porte qu'il s'apprêtait à ouvrir et le plaqua contre le mur à côté. Ok, bordel, elle a de la poigne la blonde, comment il avait pu passer à côté de ça quand ils étaient ensemble ? Eliot se laissa tellement surprendre qu'il afficha durant une seconde et demi une expression d'étonnement sur son visage, mais très vite remplacée par la colère lorsqu'elle leva ses yeux sur lui. Il pouvait sentir son parfum, son haleine et bordel juste ça lui rappela leur moment ensemble, et à quel point il avait été pris pour un con. En y pensant, en entendant Charlie le supplier de lui expliquer ou plutôt l'accuser d'être un lâche de s'enfuir au lieu de s'expliquer, du moins c'est ce qu'il comprit à travers le 'comme les autres', et lui demandant ce qu'elle avait fait, il lâcha un rire jaune, un rire sans émotions. Elle devrait vraiment se foutre de sa gueule. « Rien, t'as rien fait, c'est juste moi qui a été l'idiot de service. Retourne voir ton mec, s'il te plaît. » Lâcha-t-il les dents serrés, le ton dur. Bon au moins, ça devrait lui donner un indice non ? Et parce qu'elle était un peu beaucoup trop proche de lui en ce moment-même et qu'il le sentait vraiment mal, avec son visage à quelques centimètres du sien, il se permet d'ajouter d'un ton encore plus cassant : « Même, rends service à l'humanité et casse-toi tout court, au Canada, à l'autre bout du monde, n'importe où. Loin de moi. » Il se dégagea brutalement de son emprise, mais ne partit pas cette fois. Elle paraissait vouloir une confrontation, bien, allons-y.

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Mes mains se tenaient sur le haut de son torse, agrippé au seul vêtement qui m’empêchait de toucher sa peau. Mes yeux le fixaient attendant une explication, un indice, n’importe quoi qui me permette de comprendre la situation qui se dérobait sous mes pas. Pourquoi me détestait-il autant ? l’évidence du problème ne venait pas à moi. Sa bouche s’ouvrit légèrement de surprise en voyant que je venais de le plaquer contre le mur. Mon regard se baissa pour finalement le relever pour mieux le fusiller des yeux. La boxe avait ces biens faits. Je savais me défendre et prétendre que je ne pouvais pas le faire était une terrible erreur pour les autres. Je n’avais peut être pas la force d’un homme mais mes mains étaient habilles. Assez habille pour immobiliser pendant quelques secondes l’étudiant. « Rien, t’as rien fait, c’est juste moi qui a été l’idiot de service. Retourne voir ton mec, s’il te plait.» mon visage s’écarta rapidement du sien. Ma gorge se noua et la pression que j’exerçais sur ces vêtements se dissipaient petit à petit, relâchant complètement. Voilà ou était le problème. Mes souvenirs se bousculaient. Eliot et Mathéo. L’infidélité ne me ressemblait pas pourtant à une époque j’avais combiner ces deux relations. Deux relations tellement différente. Mathéo le fou furieux qui m’apportait l’adrénaline dont j’avais besoin et Eliot le garçon doux et droit dans ces basket. Je n’ajoutais rien. Restant silencieuse, tapis dans l’ombre. « Même rends service à l’humanité et casse-toi tout court, au Canada, à l’autre bout du monde, n’importe où. Loin de moi.» ces paroles étaient tellement surprenante et froide que j’en restais choquée. Il se dégagea de moi dans un geste vif. Nos corps s’éloignèrent l’un de l’autre mettant un frein à toute discutions posé. « Ok... tu l’as appris.» dis-je bêtement. Le regard troublé ma tête se pencha sur le côté. « Je suis désolé Eliott. Je le suis vraiment.» mes bras se croisèrent contre moi. Les excuses ne me ressemblaient pas, sortir ces quelques mots étaient d’une difficulté sans non. Son regard était terrible. « Laisse moi le temps de m’expliquer ! J’ai merdé mais arrête tout de suite ce petit jeu.» dis-je en pointant l’espace qui nous séparait et son visage. Ne joue pas à celui qui pourrait faire le plus de mal à l’autre. « Tu veux bien partir d’ici ! que je t’explique ?» dis-je en le fusillant du regard. Ma douceur s’était dissipée laissant finalement échapper le seule sentiment que je connaissais vraiment, l’hostilité.
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Il l'avait mal. Il avait imaginé ces retrouvailles de plusieurs manières, impliquant beaucoup de violence surtout dans les mots, mais il ne pensait pas qu'il aurait été si en colère. Au début. En la voyant, innocente et rayonnante, comme si elle n'était pas coupable. Et peut-être qu'il aurait pu passer le fait en fin de compte, parce qu'ils n'avaient été ensemble que, quoi, deux mois ? Deux mois, oui. Il aurat pu largement passer outre et continuer sa vie, mais le fait est que non, il ne pouvait pas, il était con et stupide et s'était attaché à elle. Pas totalement, évidemment, mais il avait tenu à elle et apprendre par la suite qu'il se faisait passer pour un con, qu'elle s'était foutue de lui, étrangement, ça ne le rendait pas si joyeux que ça. Du coup au final, Eliot avait balancé l'affaire, le problème, il avait balancé et il regrettait déjà. Au final, il aurait dû ne jamais la revoir, la laisser  au fin fond du Canada et de sa mémoire, et l'évitait ici. Même si elle avait été celle qui était venue à lui, il aurait dû se taire, partir, se casser. Parce que le comble du comble était arrivé : elle s'était excusée. Et Eliot sentait toutes ses barrières se lapider avec ses foutues excuses. Et il s'énervait contre lui-même, s'agaçait de gober à ses excuses, mais au fond de lui, il ne pouvait pas s'en empêcher, parce que c'est ce qu'il avait le plus attendu. Une explication, des excuses, des regrets. « Tu es ... désolée ? » Répéta-t-il bêtement, pris sur le coup. Non, il ne s'y attendait vraiment pas. Ce qui le fit rire, nerveusement. « Putain que je suis con, parce que je suis prêt à te pardonner pour un simple 'désolée'. » Oui, vraiment con. Trop gentil, on lui a répété on-ne-sait-combien de fois, mais il était trop gentil Eliot, vraiment trop. Et ça allait le porter préjudice un jour, aujourd'hui. Alors quand elle lui proposa de s'expliquer, loin d'ici, il soupira longuement, presque en ayant perdu toute once de colère et acquiesça. « Joue pas les dures avec moi s'il te plaît, entre nous, tu es celle qui a merdé, et je t'aurai suivi sans que tu me menaces du regard. On est pas tous des fous à lier dans ce monde. » Elle devenait hostile maintenant, et ça le faisait doucement rire parce qu'elle n'avait aucune raison de l'être, contrairement à lui, et en deux secondes, ils avaient pourtant inversé les rôles. « Pars devant, j'te suis. » Et va-t-en loin le plus possible que j'sente plus ton parfum. Eliot soupira, se prépara aux futures explications, intrigué et dépité, mais heureux de partir d'ici aussi : les regards sur leurs propres personnes commençaient doucement à se faire insistant.
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« Tu es... désolée ?» ma gorge se noua à ces paroles. Je venais de m’excuser. Ces mots étaient tellement rare. Eliot n’était pas le premier à qui j’avais fait du mal mais il était bien le premier à obtenir des excuses. Mon regard était fuyant. Les rôles s’étaient inversés. Son regard était plus doué en tout cas beaucoup moins dur qu’il ne l’avait été depuis tout à l’heure. « Tu as bien entendu Eliot m’oblige pas à le redire...» Son rire me fit relever la tête. Mes sourcils s’étaient froncés comme pour le prévenir de ne pas s'aventurer sur ce terrain. Mes excuses étaient sincères et elle ne pouvait pas être piétiné par un simple rire de sa part. « Putain que je suis con, parce que je suis prêt à te pardonner pour un simple ‘désolé’» mon regard était insistant et se perdait dans celui de l’étudiant. Eliot avait toujours été le plus gentil et le plus compatissant. Il avait cette facilité à écouter que je n’avais pas. Ma rancœur me poussait à ne pas m’attarder sur les personnes qui m’avaient fait du mal. Ma mère avait fait partie de mes grandes déceptions. Celle que j’avais rayer de mon existence, celle dont je n’apportais plus aucune attention. Mon silence était pesant. Je ne savais pas quoi dire. Il n’y avait rien à rajouter. Eliot était le plus gentille et j’étais d’accord avec lui. Dans un soupire perçant, il répondit à ma proposition. « Joue pas les dures avec moi S’il te plait, entre nous, tu es celle qui a merdé, et je t’aurai suivi sans que tu me menaces du regard. On est pas tous des fous à lier dans ce monde.» ma bouche s’entrouvrit, prêt à lui répondre et à déverser une nouvelle fois mon venin sur lui. Je ne m’étais pas laisser le temps de répondre avant de me mordre vulgairement la langue comme pour me couper dans ma provocation. Je lui avais fait assez mal. Du moins s’était l’impression que j’avais. Je me mis à soupirer longuement et finis par dire : « D’accord... j’arrête.» j’arrête de me comporter comme la garce que je ne suis pas. « Pars devant, j’te suis.» Je restais figée, peu convaincu par ces paroles. « Très bien.». Un dernier petit regard furtif avant de finalement me diriger vers la fameuse porte qu’il avait voulu ouvrir tout à l’heure. Je marchais lentement, jetant de délicat coup d’oeil dernièrement. Je ne voulais pas fuir même si cette discutions n’annonçait rien de bon. Me livrer, m’excuser. Ne me ressemblait pas et pour la première fois depuis mon arrivée. J’allais me promener en terre inconnue. Les minutes s’enchainaient. Mon regard s’arrêta sur le seule endroit qui me paraissait calme et silencieux. Le théâtre. Les cours s’étaient terminées. J’ouvris la porte battante et finis par m’asseoir au premier rang attendant l’étudiant. Mes mains se croisèrent et s’entrelaçaient comme pour me calmer. J’étais terrifiée à l’idée de me livrer et pendant que je me battais contre moi même. L’étudiant prit place derrière moi, instaurant une nouvelle fois cette distance. Finalement, ne pas croiser son regard était plus facile pour les confidences. « j’aurai du te le dire et je n’aurai pas du t’impliquer là dedans.» je me mis à souffler avant de saisir fermement les accoudoirs. « ma vie était un véritable bordel. Elle l’est toujours. Tu as été là quand j’en avais. Je me suis laissée charmé par toi. Je suis tombée bêtement dans quelques chose que je ne pouvais plus contrôler. T’était là et lui il était à Toronto.» dis-je en grimaçant. « Ma relation était compliqué... quand je suis sortie avec toi. Je ne me considérai pas en couple» dis-je en tournant mon regard délicatement sur le côté.
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A un moment donné, il le sentait venir, un des deux allait perdre patience et envoyer boulet l'autre, sévèrement. Et il avait bien cru que c'était Charlie lorsqu'il lui avait clairement ordonné de se calmer parce qu'elle commençait doucement à le menacer pour un rien. Eliot avait réellement cru qu'elle allait le rembarrer, lui dire d'aller se faire voir avec sa cousine germaine de cinquantième degré, le tacler, voire pire. Mais non, elle s'était juste contenté d'un simple "D'accord, j'arrête", et Eliot, déjà vaincu par son simple désolé d'auparavant, sentit encore plus ses barrières faiblir. Mec, reprends-toi, ne te laisse pas berner par ses illusions, par ses simples excuses, comme si ça suffisait. Mais plus il la voyait se rendre facilement à lui, faire des efforts pour lui, plus il fondit. Mauvais signe Eliot, mauvais signe. Il soupira alors très fortement lorsqu'elle lui proposa de le suivre. Ce qu'il fit, même s'il avait remarqué son air sceptique, il voulait des réponses mine de rien donc il n'allait pas s'enfuir comme un lâche, pas comme elle, pas maintenant. Il laissa cependant quelques mètres de distance entre eux, et poussa la porte quelques secondes après elle, pour qu'il respire de l'air sain. Un peu. Son parfum avait embué l'air et ça ne plaisait pas à Eliot. Elle s'était dirigé vers le théâtre, et Eliot applaudissait intérieurement le choix du lieu, le connaissant calme et sans public à ces heures-ci. Au moins, ils seront tranquilles. Elle l'attendait au premier rang lorsqu'il débarqua à sa suite, et il sentit de là son stresse, sa nervosité. Bien. Eliot resta éloigné d'elle, il ne se faisait pas encore confiance, et se stoppa à deux trois rangées de sièges après elle. Avec l'écho du théâtre, il ne peina pas à l'entendre, au contraire, ses confessions emplissaient même la pièce entière et Eliot l'écouta, attentivement. Mot par mot, seconde par seconde. Avala chaque information, explication, tentait de faire un sens avec dans sa tête. Mais il n'y arrivait pas. Petit à petit, il réalisa vraiment la réalité de la chose : il avait bel et bien été cocu. Et quand bien même, il le savait, entendre l'affirmation sortie tout droit de la bouche de la principale concernée, ça foutait mal. « Donc, j'étais quoi exactement ? Le gigolo de service avec qui tu oubliais tous tes problèmes ? » Rétorqua-t-il quelques secondes après avoir laissé un blanc entre eux deux. Le temps de digérer toute cette merde. Peut-être qu'il n'était pas si prêt à lui pardonner. « Est-ce que t'es encore avec ? » Enchaîna-t-il ensuite, curieux. Curieux de savoir s'il avait l'amant, le mec assez stupide et assez con pour avaler les paroles d'une déesse blonde. « Est-ce que t'es encore avec, Charlie ? Et est-ce que tu t'es bien éclatée en pensant à un autre foutu mec pendant que tu me sautais ? » Répéta-t-il, insistant, la colère faisant surface petit à petit alors qu'il s'approchait pas à pas de la jeune femme, au premier rang, les sourcils froncés, le regard noir, dangereux. Il ne savait clairement pas où allait mener cette confrontation, mais pour l'instant, rien ne partait de bon pied.
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