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Mon existence était en perpétuelle mouvement. Habitué à ma vie de nomade, je me retrouvais confiné dans cette appartement depuis plus de deux mois. Mon arrivée ne s’était pas vraiment fait ressentir. Les vacances avaient coupé mon intégration et la plupart des étudiants étaient partie au summer camp. Ces quelques mois m’avaient permisse d’appréhender la vie difficile de Boston. Assurer mes arrières et celle de ma soeur, c’était ce qui m’importait le plus depuis mon arrivée à Boston. John s’était trouvée là, une offre à la main et j’avais accepté. Devenir la pute exclusif de monsieur castellan n’était pas le plus gros de mes problèmes. Pourtant j’avais cette étrange sensation de m’embourber une nouvelle fois dans un problème qui allait finir par me dépasser. La faculté avait repris du services, les semaines s’enchainaient et les étudiants reprenaient leur habitudes. Mes cours se passaient relativement bien. Contente de pouvoir sortir de cette appartement, je me laissais percer par le doux train de la vie. Ma journée était enfin terminée. J’allais pouvoir rentrer tranquillement chez moi espérant retrouver un appartement calme et vide. Milo devait sans doute être encore en cour et John n’était pas rentré. Vivre avec ces deux hommes demandaient une sacré patience. Je marchais tranquillement dans les allées du parc d’Harvard quand mon regard s’attarda sur une silhouette qui marchait en ma direction tête baissé. Mon regard le détaillait. Eliot Llewellyn. Il n’avait pas changer et instinctivement un sourire angélique s’afficha sur mes lèvres. Notre rencontre ne remontait pas à si longtemps. Un vrai amour, loin des garçons que j’avais l’habitude de côtoyer. Je m’étais laissée attendrir par ce garçon au point même de me mettre en couple avec lui. Je me stoppais et finis par dire bêtement. « Et bien ! Tu n’as pas changer...» stupide puisque seule quelque mois nous séparait de notre dernier tête à tête. « Enfin normal que tu n’es pas changer, sa ne fait pas si longtemps !» dis-je avec un grand sourire sur les lèvres. Loin de me douter que j’allais me prendre en pleine face un vent glaciale.
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