ATHLENA, become a war means laugh and fight.

L’avenir flou me fait penser au chant de sirène qu’on ne saurait entendre et au soleil qu’on ne saurait toucher. J’avais mal au cœur en voyant que tout partait en fumée, que je perdais mes amis comme s’il s’agissait de feuilles d’un arbre en fin de l’automne. Ce verre entre mes mains ne faisait que combler le vide qui se faisait en moi. Il devait être minuit passé que je n’étais pas encore retourné dans ma chambre. La cuisine de la Cabot House étant vide pour une fois, j’avais préférée m’y réfugier pour penser et remettre en question certaine chose. Je buvais ce nectar gouttes par gouttes pour ne pas gâcher le goût délectable qui s’en échappait. Jusqu’au moment ou des bruits de pas s’approchait de plus en plus de moi. Cette maison n’était pas très fine sur les bruits sourd qui s’échappaient par le mouvement de nos corps. Un sourire se dessinait sur le coin de mes lèvres lorsque j’arrivais enfin à voir la silhouette. « Athena, tu ne dors toujours pas ? » La complaisance de ma voix n’était pas discrète, mais en même temps c’était un moyen de jouer entre nous. Elle avait été une grande partie de mon entrée dans la Cabot. Et je l’adorais terriblement. Une vraie joie de vivre cette jeune fille. Je ne pourrais jamais me lasser de la croiser, même au plus tard de soir, au plus tôt du matin.

Une nouvelle journée de passée depuis la rentrée et j'ai déjà pas mal de devoirs à faire. En ce moment Sloan n'est pas là et je n'ai pas envie de vivre seule il faut le dire. Ca me rends nostalgique et j'ai encore du mal à vivre toute seule, depuis l'enlèvement c'est limite si je ne dors pas la lumière allumée alors que ça fait plus de 6 mois désormais, en plus je ne suis plus avec Tate, faut que je m'y habitue, c'est nouveau, parfois les bonnes choses ont une fin. Je faisais donc mon devoir de commerce dans la bibliothèque de la Cabot House, je m'étais enfermée à clef, un vieux réflexe parce que j'ai toujours peur qu'on vienne m'enlever à nouveau. Je fais mon devoir avec assiduité, je dors très peu alors la nuit je fais mes devoirs, je fais pas mal de choses ça m'avance et la journée j'ai plein de temps pour moi comme ça. Je finis par terminer ce fameux devoir et ramasse mes affaires, je regarde l'heure, minuit et je n'ai même pas manger mais j'ai faim. Je me dirige vers la cuisine et c'est là que j'entends du bruit, je m'y dirige afin de voir qui est là. C'est alors que je la vois, ma petite Elena j'ai été sa grande soeur quand elle est arrivée, sa bizutrice et c'est vraiment une fille que j'adore elle est toute mignonne. Ca faisait un moment que je ne l'avais pas vu,, je pose mes livres de cours et je m'avance vers elle pour lui faire un calin sourire aux lèvres parce que de voir un visage familier ça fait toujours du bien "Ca va bien ? Non j'avais un devoir à finir et j'ai trop faim je ne sais pas ce que j'ai en ce moment." je lui fais un sourire radieux et ouvre le congèle pour me sortir un pot de glace avant d'attraper deux grandes cuillères. Je lui en tends une si elle veut qu'on partage et je regarde son verre qui contient de l'alcool, à cette heure là j'avoue que ça m'inquiète un peu. Je me m'assoie près d'elle et reprends "Ca va toi ? T'es sure ?"

La cuisine était sombre jusqu’à l’arrivée de mon amie en ces lieux. J’étais restée dans le noir pour savourer mon verre et aussi pour ne pas être surprise par un bon nombre de personne. Malencontreusement, il avait fallu qu’elle arrive, et qu’elle me voit au plus bas. Son visage était toujours des plus illuminé, mais ce soir elle semblait fatiguée. Sans perdre une seconde, elle répondait à mon questionnement intérieur, m’informant qu’elle avait un devoir à finir, j’ouvrais la bouche de stupeur avant de prendre une nouvelle gorgée, ne la quittant jamais des yeux. « Ça va moi, et toi alors ? Le devoir était dur ? Si tu veux il y a des restes du déjeuner de je ne sais qui dans le réfrigérateur. Personne ne s’apercevra qu’un poulet taille dindon a disparu en une soirée. » Non, je n’en avais pas mangé, mais entre sœurs de fraternités, le vol de viande blanche cuite ne devrait pas être punie par la pendaison. Sauf que voilà, elle sortait un pot de glace à la place. Pas de chance, elle rate quelque chose. Je lui souriais, prenant une énième gorgée de mon délice. Lorsqu’elle vint s’asseoir à mes côtés, je remarquais les deux cuillères qui étaient dans ses mains, et un sourire se plaçait au coin de mes lèvres. Quand elle vint à me parler, j’haussais la tête et plaçait mon regard sur le plafond, la bouche entre-ouverte de stupeur. « Ne t’inquiète pas pour moi, je suis une grande fille. » La baissant alors, c’était le contenu de ma boisson qui m’intéressait à présent. « Et puis ce n’est pas comme si on n’avait pas toute le droit à nos moments de doutes et de faiblesses. » Prenant une des cuillères, je volais un morceau de glace pour le mettre dans ma bouche et savourer le froid qui s’en évadait. « J’ai besoin que ça bouge, que quelque chose se passe dans ma vie. Et pour le moment, c’est le calme plat. » Un sourire figé sur mes lèvres, je la regardais comme quelqu’un de normal. Comme une fille sans problèmes. Même si j’en avais des tas.

Je retrouve Elena dans la cuisine de la Cabot House. Elle qui respire pourtant la joie de vivre d'habitude a l'aire toute éteinte, je n'ai pas besoin d'une heure pour le remarquer et je me demande ce qu'il se passe. Je lui fais un sourire malgré la fatigue avant d'aller près d'elle pour la saluer et ouvrir le frigo, je reprends en haussant les épaules "Oh, du poulet à cette heure je pourrais jamais l'avaler malheureusement mais t'as raison ça sent trop bon !" et oui, moi Athéna je ne sais pas cuisiner, je sais me faire des pates et encore quoi alors le poulet me fait de l'oeil mais moins que la glace. Je prends le gros pot et je récupère deux cuillères pour aller m'installer près de mon amie et ancienne petite bizut d'amour. C'est ça qui est beau dans le bizutage, tu découvres des personnes vraiment géniales et tu as de très bonnes relations avec les nouveaux, moi ça m'a permi d'être amie avec Elena. Je lui tends une cuillère je lui demande au passage si elle est sure que ça va, elle me dit qu'elle est une grande fille, je lui souris reprenant "Tu es une grande fille mais tu seras toujours ma petite soeur chou et ma bizut" oui quoi qu'elle fasse je serais là pour elle surtout dans les moments difficile, elle est ma soeur, ca sert à ça les soeurs non ? Je la laisse parler elle me dit que tout le monde a le droit a ses moments de faiblesses avant de m'expliquer qu'elle trouve sa vie trop plate, je mange de la glace en l'écoutant grimaçant un peu à cause du froid sur mes dents. Je finis par me lever reprenant "Attends, c'est triste de boire seule, je vais t'accompagner." je suis trop généreuse je sais. Je lui souris avant de me lever attraper un verre pour me servir le même alcool reprenant "Tu sais parfois les moments de calme ca fait du bien, tu peux penser à toi. Mais faut pas que tu restes toute seule dans ton coin quand même ... T'en fais pas pour ça, on va faire en sorte que ça bouge dans ta vie si c'est ce dont tu as besoin. J'aime pas te voir toute triste comme ça ma bichette" oui je donnerais tous pour mes amis surtout pour mes soeurs, surtout pour quelqu'un comme elle. Selon moi, Elena est quelqu'un qui mérite d'être connu.