Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityparce qu'il faut parler parfois (romiel)
Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €


parce qu'il faut parler parfois (romiel)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
parce qu'il faut parler parfois
— romy

Putain, j'en avais déjà marre d'avoir repris les cours. J'étais déjà au bout du bout et j'avais envie de retourner au summer camp où je passais mes soirées et mes journées à glander avec une bière dans la main. Mais non, je devais être là, je devais me lever tôt chaque matin pour faire acte de présence à des cours qui ne m'intéressaient pas. Malheureusement, je n'avais pas d'autres choix que de bosser si je ne voulais pas rater cette année. J'étais passé de peu l'année dernière, je ne voulais pas reproduire deux fois la même erreur. Alors aujourd'hui, ayant une longue pause avant de devoir retourner en cours, je décidais d'aller à la salle informatique pour photocopier des pages et des pages de cours que je devrais ensuite réviser. Avec le sourire, évidemment. Il n'y avait jamais personne normalement dans cette salle, mais quand je rentrais, je trouvais une personne. Romy. On ne se parlait plus trop, disons que je l'ignorais, que je m'éloignais d'elle à cause de Lewis. Cela me faisait mal, elle me manquait, mais je savais que je devais le faire pour nous trois. Alors je passais sans un mot me dirigeant vers une des photocopieuses et j'essayais de la faire marcher. Pendant de longues minutes de souffrance. Mais rien à faire, elle voulait pas marcher. « Putain mais tu vas marcher oui ! » m'énervais-je en tapant sur la machine comme si ça allait aider. Je devrais demander de l'aide à Romy, mais je ne savais pas si c'était une bonne idée. Alors je continuais de m'énerver seul, ce qui était ridicule sans aucun doute.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
parce qu'il faut parler parfois
romy & adriel

En passant le pas de la porte de la salle d'informatique, je me rends compte que c'est en réalité la première fois que je viens dans cette pièce. J'y avais jamais mis les pieds auparavant, tout comme je ne mets que rarement les pieds dans la bibliothèque ou n'importe quel autre endroit de cette université. C'est pas mon style de traîner sur le campus, j'y vais parce que j'y ai cours, ou parce que j'ai une connerie à faire en tête. D'autant plus que je ne suis pas très studieuse, je n'étudie pas chez moi donc encore moi à Harvard. Mais voilà, hier soir mon ordinateur est tombé en panne. Je sais pas ce qui lui est arrivé, il a simplement cessé de fonctionner. Cela ne m'aurait pas plus dérangé si ce n'était pas la vieille de mon inscription. Je n'avais pris rendez-vous que ce jour pour me réinscrire, n'ayant pas réussi à récolter les fonds pour mes frais plus tôt. Or j'avais besoin d'imprimer des papiers pour remplir mon dossier. Bref, je ne vais pas vous faire un dessin, le fait étant que je me retrouve dans la salle informatique à essayer de faire fonctionner les photocopieuses. Je me rends rapidement compte que ces dernières datent que l'an mille et apprends à prendre mon mal en patience. De toute façon, j'avais rien d'autre à faire aujourd'hui. Accoudée à l'une des machines, j'effectue mes copies sans me mettre la pression, jusqu'à ce que je reconnaisse la silhouette d'Adriel entrer à nouveau dans la pièce. Je détourne alors immédiatement mon regard. J'ai pas envie de lui accorder la moindre attention alors qu'il ne cesse de m'ignorer à chaque fois que nous nous croisons. Je suis pas un petit chien, je cours pas après les gens. Je me mets à appuyer frénétiquement sur mon imprimante pour qu'elle fasse son travail un peu plus vite. J'ai pas envie de rester coincée ici, dans un silence de plomb, en compagnie d'Adriel. Merci, mais non merci. Soudain, sa voix vient briser le silence, rapidement suivit de ce que j'imagine être un coup de poing dans une machine. Je me retourne dans un sursaut, presque effrayée. On sait jamais qu'il se soit décidé de me balancer l'imprimante à la tronche. Je l'observe perdre son sang froid, amusée, limite moqueuse. J'ai envie de dire que c'est bien fait pour sa tronche. Que c'est le karma, la justice divine. Je finis par pouffer de rire, avant de m'approcher de lui, un sourcil arqué. « Je vois que t'es aussi doué avec les machines que tu l'es avec tes amis. » je lâche en levant les yeux au ciel, avant de me pencher sur l'imprimante sans lui adresser le moindre regard. « Tu devrais vérifier le bac à feuilles, il doit y en avoir une coincée. » je rajoute, non sans une pointe de fierté dans la voix. Clairement, j'apprécie de me sentir plus maline que lui. On répare son égo comme on peut.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
parce qu'il faut parler parfois
— romy

Je voulais rentrer chez moi et me poser tranquillement devant la télé, mais je savais aussi que je devais réviser mes cours. J'étais obligé d'imprimer ses feuilles, même si Romy était dans la pièce et que je préférerais clairement être loin d'elle. Je l'ignorais depuis que je savais pour elle et Lewis, pourtant, j'avais juste envie de la retrouver et de redevenir proche d'elle. Mais c'était compliqué, je le savais. Je me disais juste que le plus logique serait de lui expliquer pourquoi je l'ignore, mais étant donné que ça avait l'air de lui faire ni chaud ni froid, je ne voyais pas pourquoi je devrais le lui expliquer. Mais là, tout ce que je voulais, c'était imprimer ses feuilles et partir. Sauf que la machine en avait décidé autrement. Je me retrouvais là, comme un idiot, à m'énerver sur une imprimante que je n'arrivais clairement pas à faire marcher. Je savais d'avance que l'insulter et lui taper dessus ne servait à rien, étant donné que ça ne l'avait pas fait marcher. Demander à Romy ? Non, je devais être capable de la faire marcher par moi-même. Sauf que c'était elle qui venait vers moi pour m'aider, en riant. Mais évidemment, il fallait qu'elle me lance une petite pic sinon ce n'était pas drôle. Je ne répondais rien sur le coup et après ses paroles, je regardais le bac de l'imprimante et je me rendais compte qu'elle avait raison. Je retirais donc la feuille coincée, je m'étais tout en place et miracle, la machine démarrait enfin. « Merci. » lançais-je simplement, tournant la tête vers elle. Je me rendais compte que je pourrais être plus gentil, que je pourrais lui parler normalement, après tout elle n'y était pour rien en cette situation et c'était moi qui la rendait compliquée. « Hum, tu vas bien depuis le temps ? » demandais-je doucement, l'observant. Je ne l'avais pas revu depuis le summer camp quand elle avait finit à l'hôpital. Mais ça m'avait encore plus refroidit quand j'avais vu Lewis restait à son chevet autant qu'il le pouvait. Autant dire que je m'étais éloigné encore plus une fois qu'elle s'était rétablie.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
parce qu'il faut parler parfois
romy & adriel

Un sourcil arqué, j'observe Adriel se débrouiller avec son imprimante. Je me rends bien compte que je me suis montrée assez froide voire méchante envers lui. Mais pour ma défense, je ne réagis de la sorte que parce qu'il m'a lui-même rejetée depuis quelques semaines. Parce qu'il m'évite, il m'ignore et que ça me rend dingue. J'ai pas envie de le montrer, de lui faire savoir que dans le fond, ça me touche, que je tiens à lui. Mais j'arrive pas non plus à faire semblant de rien, à faire comme si j'étais complètement insensible. Adriel et moi, c'est une histoire qui remonte à des années de cela. L'air de rien, lui aussi à participer à ma construction, c'est aussi un peu lui qui a forgé mon caractère. M'enfin, je dis ça mais je me suis tout de même décidé à l'aider. Je lui ai donné un coup de main sans même qu'il ne me demande quoi que ce soit. Pour la première fois de ma vie je pense, j'ai rendu un service sans rien demander en échange. Quelque chose de complètement spontané. C'est peut-être rien mais à mes yeux c'est déjà beaucoup. Beaucoup plus que ce qu'il mérite. Peut-être était-ce un acte de faiblesse, ou bien une preuve de maturité ou encore l'envie de lui rappeler à quel point c'est qu'un con à mes yeux. Peut-être un mélange de tout cela. « De rien. » je lâche sans entrain avant de lui tourner le dos pour retourner à mes cours et à mes copies. Je fais genre de retourner dans ma bulle, prête à l'ignorer à mon tour mais je peux pas m'empêcher de lâcher un coup d'oeil furtif dans sa direction, pour remarquer que lui même m'observe, puis me demande comment je vais. Je détourne immédiatement mon regard de lui et reste comme bloquée. Comment je vais ? Bordel mais il est sérieux ? Il me demande ça maintenant ? J'ai envie de le secouer mais je refuse de perdre inutilement mon sang froid. Alors je lui fais face à nouveau en plantant mes poings sur mes hanches. « Ah parce que ça t'intéresse maintenant ? » je réponds en m'efforçant de ne pas paraître trop agressive. Ce qui est assez compliqué en soit pour moi. J'ai pas l'habitude de me contrôler, de ménager les gens, de réfléchir avant d'agir. Mais pour une fois, j'ai envie de me montrer plus maline que ça. « Ecoute, je vais bien mais je suppose que ça t'importe peu alors si tu veux on peut mettre les politesses de côté tout de suite. T'es pas obligé de faire comme si t'en avait quelque chose à faire. » je m'emporte. Parce que je suis pas en sucre, je peux entendre la vérité. S'il ne veut plus me voir ou entendre parler de moi, il n'a qu'à le dire tout de suite au lieu de faire semblant. Je peux prendre soin de moi, je vais bien m'en remettre. Tout comme je m'en suis remise quand il s'est fait passé pour mort. De toute façon, je ne dois pas en attendre moins de la part d'Adriel. Je commence à le connaître, on se ressemble pas mal et je suis moi-même pas quelqu'un de recommandable.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
parce qu'il faut parler parfois
— romy

Je me serais bien passé de la présence de Romy, il fallait l'avouer. Mais étant donné qu'elle était dans cette pièce et que c'était la seule salle où on pouvait se servir tranquillement des imprimantes, j'étais obligé de rester là. Alors je m'énervais seul sur ma machine, ne voulant évidemment pas lui demander de l'aide. Ma fierté était bien trop puissante, plutôt galérer des heures que de lui demander un service. Surtout que je l'ignorais depuis un moment déjà, alors ce n'était pas la meilleure chose à faire, non ? Sauf qu'elle venait d'elle-même et je n'allais pas l'envoyer chier non plus. Alors j'écoutais ses conseils et.. ça marchait. Bien, elle était plus douée que moi avec les machines. Je débloquais donc la mienne et je commençais à imprimer ce dont j'avais besoin. Sans oublier de la remercier, parce que j'étais pas un connard non plus. Sauf que quitte à lui parler un peu, à être seul dans la même pièce qu'elle et sachant que c'était elle qui était venue la première vers moi, pourquoi pas prendre des nouvelles ? Du moins, essayer. Et ses paroles me font immédiatement comprendre que j'aurais sûrement mieux faire de me taire pour une fois. Je n'osais rien répondre, je me sentais juste con. Parce que ces paroles étaient normales et je ne pouvais que la comprendre. Mais elle reprenait et je sentais mon coeur se serrait. Comment j'allais pouvoir me sortir de cette situation ? Je ne comptais certainement pas lui dire la vérité, lui exposer ma jalousie envers Lewis et lui dire que je m'éloignais juste par peur de craquer alors qu'elle sortait presque avec un ami à moi. Plutôt mourir sur le champ. « Romy, je ne fais pas semblant. Ca m'intéresse vraiment de savoir comment tu vas, de prendre de tes nouvelles. Parce que ça fait longtemps maintenant et que tu es mon amie, alors je veux savoir. » rétorquais-je en me tournant vers elle, la regardant. Je ne donnais aucune explication sur mon silence pour le coup. Je ne donnais aucune explication sur mon soudain éloignement. Et je savais d'avance que ça risquait de ne pas lui plaire, qu'elle risquait de s'emporter encore un peu plus et je n'avais pas envie de ça. Je ne voulais pas me prendre la tête avec elle. « Tu me manques, d'accord ? Je sais que j'ai été un con de m'éloigner sans raison, mais maintenant, est-ce qu'on peut pas essayer de parler tranquillement comme deux adultes civilisés ? » demandais-je en soupirant. C'était juste ça que je voulais, lui parler un peu, savoir ce qu'elle devenait. La dernière fois que je l'avais vu, elle était à l'hôpital, en piteux état. Et maintenant, il fallait le dire, ça commençait à faire longtemps. Et même si elle avait l'air d'aller bien, je voulais en savoir plus. J'avais besoin d'en savoir plus.



excuse-moi du retard parce qu'il faut parler parfois (romiel) 927261665
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
parce qu'il faut parler parfois
romy & adriel

Je m'en veux d'avoir perdu mon sang froid face à Adriel. C'est pas moi ça. Moi je ne m'emporte pas face aux gens parce que je ne m'attaque pas à ces personnes. Parce que je me fiche de tout, que rien ne m'importe. Et m'énerver sur Adriel est une preuve de ma faiblesse, du fait que je tenais à lui, et que je tiens à lui. Si j'ai été déçue par son comportement, c'est parce que j'avais des attentes. Et que je ne comprends absolument pas ce qui a bien pu lui passer par la tête. Un jour tout allait bien, le lendemain j'avais plus de nouvelles de lui. Et maintenant il me demande comment je vais, "depuis le temps". Non mais sérieusement. Il y a de quoi me rendre dingue. Si cela l’intéressait réellement, sincèrement, il n'aurait pas coupé les ponts avec moi. Il m'aurait demandé chaque jour si je vais bien. au lieu d'attendre des semaines de tomber sur moi par hasard pour le demander. Je ne peux donc pas m'empêcher de lui faire savoir a quel point sa remarque m'exaspère. C'est tout simplement sortit tout seul. Et en m'adressant comme ça à lui, je m'attendais sûrement à ce qu'il me donne une bonne explication, une bonne raison pour son éloignement. Je ne sais pas s'il y a une bonne réponse à avoir face à ce genre de remarque, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me réponde qu'il est en réalité sincère, que je suis son amie. Je fronce les sourcils. Mon visage trahit mon incompréhension. Quoi que, c'est même plus de l'incompréhension à ce stade là. Ce qu'il me dit n'est tellement pas logique. « Je comprends pas. » je me contente de répondre. Non, vraiment, je ne comprends pas. Comment est-ce qu'il peut me considérer comme son amie alors que ça fait des semaines qu'il m'évite, qu'il m'ignore, qu'il ne donne plus de nouvelles. Comme si nous n'étions plus amis, justement. Puis le voilà qui me dit que je lui manque, qu'il veut qu'on reparte à zéro. J'ai presque envie de rire tellement cette situation me dépasse. « Putain mais Adriel ... » je lâche en passant mes mains sur mon visage. Je ne continue pas ma phrase car ses mots résonnent dans mon esprit. Il veut qu'on se parle comme des adultes. C'est facile à dire quand c'est lui qui est en tord, quand c'est lui qui craint ma colère. « D'accord, parlons tranquillement. » je dis en m'appuyant contre la photocopieuse, les bras croisés sur ma poitrine. J'essaye de me contenir, de rester calme. « Tu n'as donc aucune raison à me donner pour ton éloignement ? C'est venu comme ça ? » je lui dis d'une voix aussi posée que possible. Puisque lui crier dessus n'est pas la bonne approche, je vais tenter d'être aussi claire et douce que possible.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
parce qu'il faut parler parfois
— romy

Bon, il fallait le dire, j'étais un idiot. J'étais le genre de mecs qui s'éloignait d'une personne sans lui donner aucune raison et qui, quand il la croise, décide de prendre des nouvelles. Sans toujours pas donner les raisons de l'éloignement. Romy était peut-être gentille, mais je risquais de lui faire péter un câble si je continuais comme ça. Parce qu'elle devait être énervée, peut-être. Après tout, je ne savais pas si ça la touchait ou non mon éloignement. Mais quand je voyais sa réaction, sa façon de me parler, je me disais que ça l'avait quand même touché un petit peu. Un minimum en tout cas. Mais je continuais de rester entêter, à ne vouloir rien lui dire, à ne pas lui dire la vrai raison. Alors je disais n'importe quoi, toutes mes paroles n'avaient absolument aucune logique. Mais je restais persuadé que ça l'était. Elle reprenait son calme, seulement en apparence sûrement. Mais je devais avouer que j'avais peur qu'elle s'énerve vraiment, je n'avais pas envie de m'engueuler avec elle. Sauf qu'elle continuait de vouloir savoir. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je serais comme elle si les rôles étaient inversés. Sauf que c'était moi qui était en tort, malheureusement. « Bien sûr que si il y a une raison, mais ce n'est pas important. Je sais que j'ai été idiot mais tu dois juste comprendre que c'est mieux comme ça pour nous deux. » Je risquais juste soit d'attiser sa curiosité, soit sa colère après des paroles comme cela. Je ne savais pas comment m'en sortir, je ne savais pas comment l'arranger et je savais encore moins si c'était le moment de parler ou le moment d'essayer de trouver une autre excuse. Mais je n'avais pas envie de lui mentir, je n'aimais pas mentir. Puis, elle finirait par savoir la vérité et je m'en prendrais plein la gueule si elle savait que je lui avais menti. Je soupirais, baissant les yeux sur le sol et jouant avec mes doigts. J'étais tellement mal à l'aise. « Tu sais, je ne veux pas te perdre. Mais j'ai peur que tu ne comprennes pas la raison de mon éloignement même si je te la disais.. » avouais-je sans la regarder. J'avais bien trop peur et je sentais que j'allais devoir parler, je sentais que j'allais devoir dire la vérité alors je réfléchissais d'avance à ce que j'allais dire. Je devais trouver les bons mots.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
parce qu'il faut parler parfois
romy & adriel

J'essaye de me montrer forte face à Adriel, pour ne pas lui laisser l'occasion de voir mes faiblesses. Mais je ne me rends pas vraiment compte qu'en agissant de la force, je fais tout le contraire. Je rage contre lui, mais je rage aussi contre moi-même pour lui accorder autant d'attention. Une attention qui ne cesse de grandir puisqu'il se refuse à me donner la raison de son éloignement. Cela a de quoi me rendre dingue et je suis à deux doigts d'exploser l’imprimante derrière moi. Mais non, je ne le ferais pas. Car si je le fais, j'aurais des ennuis, je devrais mettre fin à cette conversation et j'aurais définitivement pas le dernier mot. Mais est-ce que je le veux vraiment ? Car selon lui, je risque d'apprécier encore moi son excuse. Soudainement, j'ai peur d'être déçue. J'ai peur de me rendre compte que notre amitié était basée sur un mensonge. J'en sais trop rien, mais je deviens presque parano et je suis sûre qu'il peut lire l'appréhension dans mon regard. Regard que je me force à détourner de lui, alors que lui aussi baisse les yeux. Plongés dans un silence qui me semble sans fin, je lâche un soupire. Pour le moment j'insiste pas vraiment, je réfléchis à ses paroles. Et plus j'y réfléchis, plus je me dis que tout cela n'a absolument aucun sens pour moi. Si je devais résumer, je dirais qu'il a été idiot et qu'il ne veut pas me perdre. Je cache alors avec difficulté un sourire qui essaye de s'étirer sur mes lèvres. C'est qu'il tient à moi en fin de compte. Je le connais Adriel, je sais lorsqu'il ment et ce coup-ci il ne ment pas. « Tu sais depuis combien de temps on se connait ? » je finis par lui demander, ma voix légèrement adoucie par mes dernières pensées. Je le laisse réfléchir quelques secondes, mais ne lui laisse pas le temps de me répondre. « Huit ans non ? Huit ans qu'on se supporte l'un l'autre, et tu pense encore que je vais t'en vouloir si tu m'explique pourquoi tu t'es éloigné ? » je lui demande en arquant un sourcil. Question rhétorique. Après tout ce temps, tout ce qu'on a vécu, il pense vraiment que je vais lui en vouloir. En tout cas, je ne lui en voudrais jamais éternellement. J'ai beau essayer de me convaincre que je ne cours pas après les gens, je me rends compte que j'ai passé mon temps à faire ça ces dernières semaines. Comme si mon accident pendant le Summer Camp m'avait fait réaliser d'à quel point j'étais seule. Et que je ne voulais pas mourir un jour sans être entourée par ceux que j'aime. « Bon, est-ce que tu m'explique si je te promets que je ne vais pas m'énerver. » je lui demande telle une gamine qui essaye de marchander. Telle une adulte qui essaye de briser la glace, retrouver ce qu'elle avait avec son meilleur ami. Parce qu'il lui manque.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)