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(fb) MATEI ⚡️ Lost & insecure, you found me.

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je soufflais enfin. La journée avait été particulièrement difficile à gérer et j'avais encore passé plus de temps à m'occuper des autres que de moi-même. À chaque nouvelle réunion je me rendais compte du potentiel d'évolution de l'entreprise de papa. Il fallait vraiment que je trouve une solution. Au moins que je puisse embaucher quelqu'un qui prenne la place de directeur et puisse me soutenir lorsque j'arrive au bout. Pour l'instant, j'étais encore un peu perdue, je ne savais pas trop ce que je devais prévoir pour la suite et je me contentais de faire ce que je devais faire sans réfléchir au lendemain. J'avais une envie terrible de reprendre mes études de médecine. Ça me manquait trop... Et pourtant, je ne pouvais rien y faire. Fatiguée, je venais de rentrer chez moi, trainant des pieds jusqu'à mon lit avant de me laisser tomber dessus en fermant les yeux. Quelques minutes de répit dans cette journée de dingue, ça faisait le plus grand bien. Mon esprit vagabondait depuis quelques minutes maintenant. Je me sentais plus détendue et ce fut malgré moi que je repensais à Tim. Cette fois où on avait fini tous les deux, chez lui, un peu émêchés après cette soirée si intense.. Ce matin là où j'avais du soigner une vilaine blessure à son abdomen et où j'avais eu peur pour sa vie.. Oui, il m'arrivait parfois de repenser à lui. Parce que j'avais ressenti ce petit truc en plus et que je ne pouvais plus me le retirer de la tête. Il avait quelque chose qui me rendait totalement fébrile et qui me donnait cette envie de le protéger en le soignant à chaque nouvelle blessure.

Je me décidais alors. Je composais son numéro, presque trop impatiente d'entendre sa voix douce et sensuelle à travers le combiné du téléphone. J'attendis quelques secondes jusqu'à tomber sur son répondeur. Je me maudissais intérieurement. J'en venais même à m'inquiéter pour lui, à me demander si aujourd'hui, tout allait bien. C'en était trop. Je me levais, prenais le temps de me changer pour enfiler une tenue décontractée avant de quitter mon appartement d'un pas vif. Je devais aller voir s'il allait bien. Je devais vérifier ... Pour mon propre équilibre. Je prenais la voiture, conduisant peut-être plus vite que ce que je devrais, arrivant devant chez lui quelques minutes plus tard. Me garant rapidement, je montais jusqu'à son appartement, frappant légèrement à sa porte en attendant qu'il m'ouvre. Je stressais, j'en devenais à nouveau impatiente mais voilà, j'étais incapable de me retenir. Je sentais qu'il fallait que je le vois. Heureusement que j'avais prévu une bouteille de vin rouge, au moins je ne venais pas les mains vides. Alors, lorsque la porte s'ouvrit enfin, je relevais la tête en souriant largement avant d'ajouter un « Tim.. » prononcé d'une voix faible puis j'ajoutais un « je suis venue voir comment t'allais, je m'inquiétais comme tu répondais pas au téléphone... » avant de lever le bras en lui montrant la bouteille que je lui avais ramenée. Fallait bien que je sorte le grand jeu après tout...
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Il était peut-être temps que tu arrêtes de te mettre minable lors des soirées. Tu finissais dans le lit d'une jeune femme ou dans ton lit avec une femme. Le problème c'est qu'elles ne s'occupaient jamais de leurs affaires. Et cela s'était encore produit encore une fois avec Malek. Oui tu t'étais blessé et alors ? Elle n'avait pas besoin de savoir ce que tu avais pu faire. Ça ne la regardait pas, malheureusement tu n'avais pas vraiment su comment réagir. Te braquant directement et la mettant à la porte sans plus attendre. Elle avait juste eu le temps de te soigner rapidement, un léger soupire sortait de ta bouche. Il était peut-être temps que tu arrêtes de fréquenter ces femmes. Après tout tu avais ton petit gosse, des amies qui t'aimaient énormément. Tu n'étais jamais seul, tu n'avais peut-être plus besoin de faire des nouvelles rencontres. Tu laissais le temps faire, c'était certainement mieux ainsi. Ne donnant plus de nouvelles à certaines personnes.Tu continuais ta vie, ton boulot, tes études. Il n'y avait qu'une seule chose ici avait totalement changé, tu ne te rendais plus en boîte ou dans les arts. Préférant te faire une petite soirée tranquille à l'appartement avec des potes et des bouteilles. Ta blessure se soignait doucement, changeant ton pansement comme un grand. Parfois elle saignait de temps en temps et parfois tu oubliais totalement qu'elle était présente sur ton abdomen. C'était la vie, il fallait prendre des risques et c’est ce que tu faisais à chaque fois durant ton travail. Mais pour rien au monde tu voudrais tout arrêter. Tu gagnais tellement d’argent et tu trouvais cette adrénaline que tu ne trouvais pas ailleurs. Aujourd'hui, tu allais pouvoir reprendre le sport. La cicatrisation était pratiquement terminée, enfilant donc un short et un t-shirt de sport. Tes baskets ainsi que tes écouteurs et ton iPhone accroché autour de ton bras. Tu allais reprendre doucement, histoire de ne pas te blesser plus que tu ne l'étais. Tu descendais les escaliers en trottinant, un petit échauffement jusqu'au parc. Une fois arrivé la bas, il était temps de commencer. Ton planning était bien chargé et si tu voulais terminer toutes tes tâches, tu ne devais pas prendre trop de retard.

Tu commençais ta course, au rythme de ta musique. L'air frappait ton visage, un de lieux vent qui te permettait de ne pas suer d'un coup. Tu ne pensais à rien, la musique remportait totalement ailleurs. Une heure passait et tu arrivais sur le chemin du retour. Essoufflé, tu n'avais pas fait de sport depuis plusieurs semaines. Pourtant tu n'avais pas lâché l'affaire et pour une reprise, c'était plut pas mal. Même si une légère douleur te tiraillait l'abdomen. Tu remontais chez toi pour prendre une bonne douche et appliquer une crème et un léger pansement sur ta plaie. Tu devais te mettre à la psychologie, malgré que tu en ai aucune envie. Tu sortais ton mec, t’installant sur ta table basse, face à la télévision que tu venais d'allumer. Impossible pour toi de travailler dans le calme absolu. Tu commençais à te plonger dans tout ce bordel, n'entendant même pas ton téléphone sonner. Tu avais pas mal de retard à rattraper, tu ne pouvais pas te permettre de chaumer et de papillonner. Comme quoi, tu pouvais parfois te montrer motivé et surtout sérieux.Très peu de personne ne le remarquais, mais en même temps il était rare que tu le sois à l'université. Pour toi, les cours n'étaient pas vraiment intéressants, tu t'endormais plus souvent qu'autre chose. Alors que tu étais bien partit, quelqu'un frappa à ta porte. Tu ne pouvais quand même pas passer pour un insociable, tu ouvrais donc la porte. Te retrouvant en face de cette jeune femme, toi qui ne lui avait pas donné une seule nouvelle depuis la dernière fois que tu l'avais vu. « Malek » laissais-tu sortir de ta bouche. Certes ça te faisait plaisir de la voir, mais d'un côté tu n'avais pas envie de répondre à toutes ces questions. C'était te vie et tu n'avais aucune envie qu'elle soit ah courant de ton trafic. Tu laissais le passage libre, l'invitant donc à venir. « Je vais bien ne t'inquiète pas, je suis juste beaucoup occupé en ce moment. » Soufflais-tu doucement, fermant la porte derrière elle. Tu ouvrais tous les volets, histoire d'apporter un filet de lumière supplémentaire. Tu sortais deux verres pour accompagner sa bouteille et au final tu relevais ton regard dans sa direction « Tu as déjà mangé ? » Apres tout, tu avais couru pendant un bon moment et tu n'avais même pas pris le temps de manger.
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C'était difficile pour moi de venir jusqu'ici et de m'imposer à lui de cette manière. Je ne voulais pas qu'il se sente oppressé et qu'il pense que je voulais absolument m'incruster dans sa vie. Même s'il y avait une part de vrai dans tout cela, je ne voulais pas le brusquer et prendre le risque de le voir s'éloigner très loin. Cette fois-là, alors qu'il avait été blessé assez gravement, j'avais ressenti un pincement au coeur avant de sentir le besoin de le soigner. Parce que je ne pouvais pas me mentir, il m'attirait. Il avait ce petit quelque chose qui me faisait chavirer et son sourire... Oh mon Dieu, je perdais la raison chaque fois que je voyais ses lèvres s'étirer lentement en un sourire si parfait. Cet homme, je l'avais dans la tête et dans la peau. Depuis notre nuit passionnée, je ne pouvais pas l'oublier c'était plus fort que moi. Même si je n'avais pas eu de nouvelles de lui pendant quelques temps, je ne pouvais pas m'empêcher de vouloir prendre de ses nouvelles et savoir comment il allait. Sa blessure si profonde à l'adbomen m'avait alertée. Il devait avoir fait quelque chose de particulièrement dangereux pour être blessé de cette manière et savoir qu'il pouvait rester seul et blessé aussi gravement sans aller à l'hôpital m'interpellait. Je voulais être là pour lui au cas où il se retrouve encore dans des situations comme celle-ci. Je voulais le protéger à ma manière même si ce n'était qu'une infime chose. J'avais l'impression de lui être utile et donc qu'il avait besoin de moi au moins pour le soigner. Ça me suffisait pour le moment.

L'entendre dire mon prénom me fit sourire à nouveau. Il se souvenait de moi et ça me rassurait. J'avais eu peur qu'il m'oublie ou qu'il ne veuille pas me revoir après cette nuit là. J'avais été très nerveuse pendant tout ce temps je devais bien l'avouer. Maintenant que je le voyais s'effacer pour me laisser entrer, je me sentais plus sereine. J'entrais donc, l'entendant me dire qu'il était très occupé en ce moment et que c'était pour cela qu'il ne donnait pas trop de nouvelles. Je ne cherchais pas la petite bête et me contentait de cette réponse tout en lui répondant « ah d'accord. Je suis rassurée dans ce cas... » d'un ton doux alors qu'intérieurement, je m'inquiétais encore de son état de santé. J'essayais de ne rien en montrer, me contentant de lui montrer la bouteille de vin que j'avais apportée. Je le regardais marcher devant moi, allant ouvrir les volets pour faire entrer un peu de lumière dans l'appartement. Mon regard ne le quittait pas, ne voulant pas perdre une miette de ce moment si agréable. Je laissais mon regard glisser alors sur son salon, l'entendant sortir des verres alors qu'il se relevait pour me demander si j'avais mangé. Je ne répondis pas tout de suite car je pensais encore à tous ces repas que je sautais à cause de mon emploi du temps dantesque, quasi trop surchargé. Je n'avais même pas pensé à avaler quelque chose avant de venir le voir. J'étais trop impatiente. Je lui souriais donc doucement avant de lui répondre un « non, je n'ai pas encore mangé » avant de lui sourire avec chaleur. Je posais alors la bouteille de vin sur la table avant de remarquer qu'il y avait des cahiers et des livres de cours éparpillés sur la petite table. Une idée me vint alors à l'esprit, idée que je ne tardais pas à partager avec lui. Je lui proposais donc « tu veux que je nous prépare quelque chose à manger pendant que tu finis de bosser ? » D'un ton doux alors que je plongeais mon regard dans le sien. C'était une proposition honnête et je voyais bien que je tombais au mauvais moment. Peut-être que ma proposition tomberait à point nommé, qui sait ?
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Plus le temps passait et plus te repensais à ce qui était arrivé à ton père, difficile à digérer. Ton père et toi cela n'avait jamais été une grande histoire d'amour. Toujours des mots plus haut que les autres, des engueulades à répétitions, des mains levées contre toi. Pourtant, il restait ton père, il restait le seul qui t'avait donné toute sa confiance, à te léguer sa propre entreprise. Ta mère ne s'en remettait pas et tu ne pouvais rien y faire, tu ne savais pas comment l'aider. Elle s'enfonçait de plus en plus, devenant une femme totalement différente de celle que tu connaissais. Elle se laissait mourir petit à petit et rien que de savoir ça, tu voyais rouge, tu ne te sentais pas en très bonne forme. Et forcément ton esprit divaguait totalement ailleurs, oubliant parfois que tu te trouvais en pleins échange et qu'en étant ainsi tu te mettais en danger comme ton coéquipiers. Mais de voir ta famille ainsi te détruisait également, la preuve lors de ton travail, un échangé s'était mal passé et tu avais finalement terminé avec une énorme balafre sur le torse. Comme à ton habitude tu ne voulais pas en parler, et dès que quelqu'un commençait à tenter d'en savoir plus, tu te refermais et souvent tu envoyais chier la personne. Tu l'avais fait avec cette jeune femme, malheureusement tu n'avais pas été très sympathique, mais c'était ton caractère. Tu n'allais pas changer pour elle, après tout, elle n'avait pas besoin de savoir ta vie. Elle avait été là par pur hasard, une soirée un peu trop arrosée et cette tension sexuelle entre vous deux, mais rien de plus. Pourtant tu l'appréciais tout de même cette jeune femme, et tu commençais par regretter tout ce que tu avais pu lui dire. Mais avec ta fierté, tu ne faisais jamais demi-tour, la preuve, tu ne lui avais pas donné une seule nouvelle depuis cet accrochage. Tu n'avais pas vraiment le temps, ni même l'envie, tu avais besoin d'être seul en ce moment. Tu devais te remettre dans tes études, et sur le droit chemin. Tu devais te ôter de la tête, tout les petits problèmes familiales, bien plus simple à dire qu'a faire. Alors que pour une fois tu arrivais à te mettre dans tes révisions, quelqu'un avait décidé de t'en empêcher. Une fois à la porte, tu avais cette jeune femme devant toi. Tu ne pouvais la renvoyer chez elle, et tu n'avais pas envie de la faire rentrer chez elle. Même si tu avais décidé de te mettre au travail, d'un côté ça te faisait du bien de la revoir. Tu la laissais entrer chez toi, fermant la porte derrière elle. La rassurant rapidement sur ton état de santé, même si ce n'était pas totalement vrai, tu commençais à aller mieux.

Tu n'avais pas encore mangé et tu n'allais quand même pas continuer à réviser alors qu'elle était là. Elle n'avait également pas encore mangé, alors pourquoi ne pas se faire un petit repas en tête à tête. Pas vraiment comme un couple, mais plutôt comme des amis qui ne se sont pas revu depuis un moment ? Tu commençais à fermer quelques bouquins, histoire de faire un peu de plus et surtout pour t'occuper seulement d'elle. Mais elle proposa de te faire à manger, histoire de pouvoir réviser un petit coup. Tu haussais les épaules et au final un léger sourire s'afficha sur ton visage « Pourquoi pas, comme ça je pourrais par la suite consacrer mon temps tout à toi. » tu regardais ta cuisine, et par chance tu avais fait les courses et la vaisselle, elle n'avait plus qu'a faire ce qu'elle désirait. Tu n'étais pas vraiment compliqué niveau bouffe. « Tu fais comme chez toi. » lançais-tu avec un grand sourire. Tu te penchais un peu plus sur tes dossiers, historie d'avancé un minimum. « Au faite, toi ça va, » lançais-tu entre deux phrases de psychologie. En gros, tu n'allais jamais réussir à réviser un seul paragraphe.
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J’avais du me faire violence pour venir jusqu’à chez lui ce soir-là. J’avais eu peur de tomber au mauvais moment. J’avais aussi eu peur de sa réaction, je devais bien l’avouer. Notre relation était tout sauf normale et ce, depuis le premier jour où l’on s’était rencontrés. Pourtant, je m’étais attachée à lui, j’avais ressenti une certaine attirance pour lui, une attirance qui allait bien au-delà de l’attirance physique qu’il y avait entre nous. J’avais ressenti cette instinct de protection lorsque je l’avais vu blessé et j’espérais fortement qu’il n’ait plus rien. Je m’inquiétais trop et c’était là mon plus grand défaut. Pour tout dire, depuis la mort de mes parents, j’étais devenue beaucoup plus attentive aux soucis de ceux qui m’étaient proches. J’avais vite compris après notre dernière incartade qu’il ne voulait plus me voir, pour le moment… j’avais donc attendu jusqu’à aujourd’hui avec le fol espoir qu’il ne me repousserait pas à nouveau. lorsqu’il ouvrit la porte, il me fit signe d’entrer et un sourire léger s’immisça sur mes lèvres encore closes. Ça me faisait du bien de le revoir. Ça me permettait de penser à autre chose qu’à tous ces petits tracas qui faisaient mon quotidien.

J’entrais donc dans son appartement, le laissant refermer la porte derrière moi alors que je lui demandais s’il allait bien car c’était là ma première inquiétude. Il me rassura presque automatiquement en me disant qu’il allait bien mais qu’il était pas mal occupé en ce moment. Je fus soulagée et la tension qui nouait mes épaules semblait alors s’estomper peu à peu. Il me demandait alors si j’avais mangé et je lui répondais honnêtement que non, je n’en avais pas encore eu le temps. Le voyant en pleines révisions, je lui proposais alors de faire à manger pendant qu’il finirait de réviser tranquillement. Le sourire qui s’affichait sur ses lèvres me fit un drôle d’effets, lançant mon cœur à un rythme affolant. Tentant de me calmer devant ce sourire qui voulait tout dire, je lui souriais à mon tour tout en lui avouant « c’était bien mon attention » d’un ton légèrement enjoué tandis que je me dirigeais vers la cuisine d’un pas tranquille. Ouvrant le réfrigérateur, j’en sortis quelques ingrédients nécessaires à ce que je voulais préparer ce soir. J’avais hâte de le retrouver, vraiment. Il m’avait manqué pendant tout ce temps et m’en rendre compte de cette manière me rendait bizarrement très fébrile..

Je commençais alors à cuisiner. J’avais trouvé des pavés de saumons dans le frigo et je m’étais empressée de les faire cuire à la poêle tandis que je préparais une sauce au citron dans une casserole à côté. Puis, une fois tout cela sur le feu, je commençais à faire cuire du riz que je surveillais minutieusement. Il m’avait dit de faire comme chez moi et j’en étais plus que ravie. Il avait réussi à me détendre en quelques minutes, moi qui pensait être de trop en arrivant ici. La tête dans mes plats, je l’entendis me demander si ça allait et malgré moi, je dus réfléchir pendant quelques minutes à la réponse que j’allais lui donner. Non, visiblement rien n’allait. Je n’avais pas de point d’attache, ma sœur venait de disparaître comme le reste de ma famille et moi, je restais là, comme toujours, avec cette solitude qui me rendait carrément dingue. Je voulais sortir de cette détresse et de cet état de somnolence qui me rendait folle et pourtant, j’avais l’impression de m’embourber de plus en plus dans ces souvenirs. Déglutissant lentement, je lui répondais « bah oui, tout va bien pour moi » d’un ton que j’essayais de rendre convainquant alors que je me rendais compte que j’étais peut-être un peu à côté de la plaque. J’avais aucune raison de lui mentir mais c’était plus fort que moi, je ne voulais pas qu’on s’inquiète pour moi…
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