waves of peace - henrick & nahla

waves of peaces

Henrick & Nahla

After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID

Ce n'est pas la première fois que je me réveille en suer. Ressentant des frissons au niveau de ma nuque et à l'arrière de mes oreilles, je me suis toujours ressentis inconfortable et ceci me donne un ressentiment de peur. Je me suis lever en m'assoyant sur le rebord de mon lit, frottant mon visage et j'avais toujours ce même point douloureux au dos depuis qu'on m'a tirée quatre fois au dos et je n'ai qu'une balle de coincé près de ma colonne. Je me levais doucement pour aller à la salle de bain. Je laissais couler l'eau de la douche quelques minutes pour avoir de l'eau chaude. Ceci me fais beaucoup de bien, car le mal disparait. Je dors pas si mal, mais sans mes antidouleurs, mon sommeil serais très léger et mes rêves, cauchemars deviennent de plus en plus difficile à supporter. Depuis mon retour au pays, je suis sur une liste d'attente pour enlever la balle loger dans mon dos. Ceci est une chirurgie qui contient des risque, car la balle est tout près d'un nerf relier à la colonne. Ce n'est pas une chose qui me fais peur parce que j'ai enduré des moments beaucoup plus pire qu'une simple chirurgie. Je fermais la et je soupirais longuement. Mon téléphone cellulaire sonnait dans ma chambre. J'enroulais une serviette à l'entour de moi et s'était ma sœur qui m'appelait pour la troisième fois.

« Hey sis... » (...) « Elle passe en salle d'opération bientôt ? » (...) « D'accord. Je vais voir s'il y a un vole de disponible ce soir ou demain matin pour Washington. » (...) « Je m'en fou Stella. Je veux être près de maman. » (...) « Pleur pas ma grande sœur. Nous sommes faite fort. Tu donnera un bisou à maman et je vais essayer de décoller ce soir d'accord ? » (...) « Soit forte et je t'aime... »

Généralement, je ne pleur pas. Je laisse très peu mes émotions sortir, mais parfois, c'est plus fort que nous. Je m'habillais confortablement avec un jeans que je peux remonter le bas de mon pantalon et un simple chandail mince gris moulant aux manches longues. Je laissais ma barbe de trois jours sur mon visage et même si la journée est grise, je voulais vraiment aller à la plage. Je m'arrêtais dans un Starbucks rapidement pour manger et prendre un bon café. Je n'étais pas bien loin de la plage. J'aime entendre le sons des vagues. C'est relaxant et je peux facilement trouvez un moment de paix. Jai trop de chose dans ma tête et ici, c'est mon moment de repos. Je stationnait mon camion dans le stationnement des visiteurs et j'enlevais mes chaussures pour marcher dans le sable. La première vague était froide, mais je ressentais beaucoup de bien.

(Invité)

« Sois prudente et surtout envoies-moi un message dès que tu es arrivée. » lança sa mère, en espagnol, depuis la cuisine. « Oui, maman. A ce soir ! » dit-elle, tout en franchissant le seuil de la porte. Après un dernier regard dans son sac afin de s’assurer qu’elle avait bien ses clés de maison, Nahla se mit en route pour le travail. Il était relativement tôt et la Colombienne étouffa le bâillement qu’elle avait retenu pour ne pas inquiéter ses parents. Elle était exténuée. Le maquillage visant à lui donner bonne mine ne changeait rien : les cernes violacées sous ses yeux étaient encore visibles. Exceptionnellement depuis deux semaines, elle remplaçait sa mère le week-end dans une famille qui l’employait, car celle-ci accompagnait son père pour sa dialyse. Les Sanchez manquaient d’argent et avec les problèmes de santé dont souffrait Juan, il était hors de question de manquer le travail, même pour une seule journée. Bianca s’était donc arrangée avec son employeur et celui-ci avait accepté que Nahla vienne la remplacer ; il faut dire que – la plupart des familles pour qui sa mère travaillait – connaissaient bien sa fille pour l’avoir vu grandir et passer du temps avec leurs propres enfants. Ils savaient que Nahla était aussi discrète et disponible que Bianca. Elle ne se plaignait jamais, ne rechignait jamais à la tâche – aussi ingrate soit-elle – mais, devait bien admettre que ce rythme était assez difficile à suivre.

Ce matin, elle se rendait à pieds chez les Jenkins qui vivaient au Sud de Boston et y passa deux bonnes heures avant d’être libérée de ses obligations. Il n’était pas encore midi que Nahla rêvait déjà de se jeter dans son lit et d’y passer le reste de la journée. Pourtant, elle s’accorda un petit détour pour se rendre à Carson Beach en espérant que l’air marin la ressourcerait assez pour attaquer la deuxième partie de journée.

Le temps n’était pas au beau fixe, aussi ne fut-elle guère surprise de voir que la plage n’était occupée que par quelques rares promeneurs et sportifs. Elle dénoua son chignon, ôta ses baskets et ses chaussettes qu’elle fourra dans son sac, puis reprit sa marche. Dans le sable cette fois-ci. La Colombienne savoura le souffle du vent sur son visage, dans ses cheveux qui semblaient enfin respirer et prit elle-même une grande bouffée d’air iodée. Rapidement, Nahla se sentit beaucoup mieux et prit conscience de ce qui l’entourait. Par exemple, elle prêta plus attention aux promeneurs, échangeant même un « bonjour » avec ceux qui croisaient son regard. Bientôt, elle fut intriguée par la silhouette d’un homme immobile face à la mer, un gobelet de café à la main. Nahla s’immobilisa à son tour pour l’observer quelques instants, cherchant le meilleur moyen de se manifester sans interrompre le cours de ses pensées. Elle s’approcha de lui et se pencha pour être dans son champ de vision, un sourire aux lèvres et sans mot dire comme pour respecter le silence qu'il était sans doute venu chercher ici.

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(Invité)