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I LOVE HARVARD
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 :: Corbeille :: Archives 2012-2019
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C'est plus facile de dessiner que de le dire... {Cole}

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Malicia n’avait jamais eu trop de chance en amours. Souvent ses histoire se terminer d’un commun accord, sans rancœurs aucune ou des fois c’était plus compliqué, comme avec Roman. Roman… Elle aurait tellement de chose à  dire sur Roman. Ils n’avaient pas seulement rompu, il avait remis en question sa confiance en soit. C’était la première fois que Malicia était trompé. Elle avait été larguée, mais jamais trompé. C’est une blessure qui vous marque à vie. Outre ce motif de rupture, Malicia avait été laissé à plusieurs reprises à cause de la danse, Samael, Raphael… A croire qu’elle n’était pas destinée aux garçons dont le prénom terminer par « ael ». Trêve de plaisanterie, la danse avait toujours pris une place importante dans sa vie, tellement qu’elle en oubliait le reste du monde. Depuis le début de son stage de danse, elle avait à peine croisé Brent et elle craignait de le rajouté à la liste de ex petit-ami, elle craignait qu’il se sente délaissé. Aussi une idée lui avait traversé l’esprit….
Il faisait nuit. Malicia s’était introduit en douce dans le complexe sportif. Elle avait un sac à dos et elle crocheta la serrure. Elle avait caché un escabeau près d’un arbre et elle jeta un dernier coup d’œil pour être certaine d’être seule et elle finit par rentré. Elle débala son sac à dos qui contenait des bombes de peintures et elle commença à taguer, 3 mots qui étaient destiné pour Brent…

[Le tag c’est çaaaa ]
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Je n’étais pas un amateur de sport défouloir, je n’avais jamais aimé me sentir moite, recouvert de sueur à souffler comme un bœuf… J’étais plus amateur de polo, faire courir mes montures plutôt que de m’user moi, la navigation, si tant est qu’on puisse recenser cette activité comme un sport, ou le golf, taper quelques balles et les regarder valser dans l’air… J’avais bien quelques loisirs un peu plus intenses comme le tennis mais mon sport préféré restait incontestablement celui qu’on pratiquait sous le couette. Sauf que… Je n’avais presque pas vu ma petite amie depuis fin juillet, alors autant dire que je ne pouvais pas compter sur ce sport là pour me changer les idées. Frustrés, absorbés par mes préoccupations du moment entre les élections qui approchaient et le futur mariage, dans quelques jours, de ma mère et de son ruskov, me voilà à prendre le chemin du complexe sportif. Du jamais vu. Après la séance de squash avec Tate et Noah, je m’étais senti un peu mieux, détendu, alors peut être que la solution était là : décharger mon énergie et ma frustration dans le sport pour éviter de trop penser, pour éviter aussi et surtout de flancher et de céder aux avances de plus en plus démonstratives de Lucky… Je ne savais pas si l’endroit serait encore ouvert à cette heure tardive mais je tentais. Le portail était ouvert mais alors que j’avançais dans la pénombre des lieux, une silhouette près du mur attira mon attention. « Hé vous là bas ! » interpellai-je alors la jeune femme en m’approchant, constatant alors qu’il s’agissait d’une vandale, mais comme elle me tournait le dos je n’avais pas encore reconnue la brune. Je ne prêtais d’abord pas garde au tag en lui même, bien trop occupé à jouer les justiciers donneurs de leçon. « Vous n’avez pas le droit de faire ça, vous risquez d’avoir des ennuis. » menaçai-je en attrapant mon téléphone, près à appeler les forces de l’ordre, priant très fort pour que l’artiste en herbe soit une mather et qu’elle se fasse ainsi virer de la fac.
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Malicia était persuadé que rien ni personne ne l’a dérangé dans son acte de folie. L’artiste s’était laissé avoir par sa passion, elle avait fait quelque chose de passionné, dans le stupide espoir d’attiré l’attention de Brent et pour faire taire cette petite voix dans sa tête qui la poussait à avoir peur. Peur de le perdre ( et oui déjà… ) . Peur que comme Roman il finisse par la trompé. Peur qu’il ne ressente pas la même chose qu’elle. Peur que la danse finisse par les séparé comme a avait été le cas pour Raphael et Samael. Peur que son cœur finisse par exploser à force qu’elle garde à pour elle se qu’elle ressentait. Peur de ne jamais arrivé à le lui dire et qu’il soit trop tard. Peur de tellement de choses, elle qui n’était pas une trouillarde et qui adorait les sport à sensation. Alors elle était là, dans ce gymnase à commettre l’irréparable. Elle pensait resté anonyme mais voilà qu’on l’interpellait. Pire, on l’a menaçait. Déglutissant avec peine, la Lewis se retourna, le visage blême. Quand son regard tomba sur le jeune Eliot, Malicia ne pût s’empêcher de sourire. Soulager. «  Cole ?! » Entre elle et lui c’était toute une histoire. Qui se résumer qu’à une seule nuit mais bien mouvementé et qui s’était fini sous la couette. Tout ça avant Brent bien évidemment et la Lewis avait entendu dire que Cole n’était d’ailleurs lui aussi plus un cœur à prendre, bien que ce détail lui importé peu.
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Je la tenais ma distraction. Pour oublier ce fichu mariage à venir, pour faire abstraction du stress des futures élections, pour oublier mes problèmes de couple… Prendre un vandale en flagrant délit. Faire des menaces, jouer les donneurs de leçons, peut être même faire chanter le délinquant… J’en rigolais d’avance, me mettant même à espérer qu’il s’agisse d’un mather. Je m’avançais dans la pénombre, interpellant l’inconnu… Qui n’en était pas une finalement. Il s’agissait d’une brune et quand elle se retourna lentement vers moi, son visage m’était familier. « Malicia ? » Ma sauveuse du métro. Le plan de faire chier le vandale tombait à l’eau d’un coup. Parce qu’à la demoiselle je lui devais beaucoup. Elle m’était devenue sympathique, même plus que sympathique le temps de cette nuit qu’on avait passé ensemble… Alors je ne pouvais pas la dénoncer. « C’est pas vrai, c’est quoi votre problème à vous les Lowells de toujours vouloir faire du grand art partout ? » la sermonnai-je en observant la peinture sur ses mains. « T’es conscience qu’il y a des feuilles, des cahiers, des toiles si tu veux exprimer ta créativité ? » Je fis finalement un pas en arrière pour me concentrer sur le mur qu’elle avait décoré et observais donc son œuvre. « C’est pas censé être le 14 février la saint valentin ? » me moquai-je en découvrant l’inscription, les cœurs et tout ce romantisme en dessin.  
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Le jeune Eliot semblait aussi surpris qu’elle. Elle eut un sourire en entendant son prénom. Cole se souvenait d’elle. En soit c’était en exploit dont peu de fille pouvait se vanté. Cole était un Eliot qui avait une très courte liste de personne à qui il apportait assez d’importance pour s’adresser à eux. Malicia en faisait de toute évidence partit et pour elle qui était pauvre c’était plutôt un espoir. Pour sa part elle se rappelait parfaitement de Cole. C’était dur de l’oublier, pas après la nuit qu’ils avaient passé. Et par là il ne s’agit de ce qu’ils avaient fait sous la couette mais surtout de toute les péripéthie qu’ils avaient vécu avant d’en arrivé là. Elle devina dans l’attitude du jeune homme qu’il n’avait désormais plus l’intention de la dénonçai mais elle pouvait toujours se trompé. Un sourire, quand il s’indigna sur « les Lowell », comme s’ils les connaissaient par cœur. « Je trouvais ce support beaucoup trop… étroit pour mon génie » dit-elle avec malice et une certaine arrogance qui jurait à merveille avec la simplicité de la jolie Lewis. « Ce n’est pas artistique de faire comme tout le monde » répondit-il quand il se moqua de son tagg, prétextant que ce n’était pas la saint valentin. Puis plus sérieusement elle reprit. « ça t’ai jamais arrivé d’avoir peur de ne pas être à la hauteur ? De perdre ce qui te rend heureux ? » Elle parlait bien évidemment de ce que elle, elle ressentait, par rapport à Brent.
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 J’étais surpris de découvrir l’identité de la vandale. Miss Lewis. Malicia. Une conquête, mais pas que… Y’avait eu le métro, le fermier, notre soirée avait donc marqué mon esprit au délà de ses prouesses sexuelles… Et malgré la sympathie que j’éprouvais depuis ce moment pour la demoiselle, je ne pus que m’indigner de son graffiti. L’esprit droit et fermé de l’Eliot en moi, fervent défenseur du respect des lois, parlant pour moi. Elle répliqua qu’elle n’aurait pas assez d’une toile pour s’exprimer. « Tu pourrais peut être repeindre les murs de ta confrérie alors… » Mais pas là, pas ici… Pas un lieu public, commun aux étudiants… Elle allait avoir des ennuis. Même si j’étais désormais moins décidé à prévenir les forces de l’ordre… Quelqu’un d’autre pourrait le faire, quelqu’un pourrait nous surprendre ? Je ne pouvais pas courir ce risque, d’autant que j’étais en campagne pour prendre la tête de la EH. « On devrait pas rester ici Malicia… Si quelqu’un nous voit… » Le tag pronait un –i love you- mielleux, qui me fit la taquiner sur la date du jour. On n’était pas la saint valentin là ? Je la saisis alors pour commencer à l’entraîner plus loin, alors qu’elle, elle se mettait à répliquer en me questionnant. Je me stoppai, ma main toujours sur son poignet, me retournant avec un air inquiet, ayant peur de comprendre : « Tu vas pas me dire que t’es tombée amoureuse de moi ou un truc du genre Malicia, rassure moi ? Parce que je suis en couple, j’suis très heureux et ça va pas être possible entre toi et moi… » paniquai-je alors un peu, en pensant à Kyla, à nos prises de tête du moment et aux dégâts qu’une nouvelle rumeur de romance entre la lowell et moi pourrait entraîner sur notre couple déjà bien fragile.
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«  J’aurais pût. Mais je voulais qu’il le voit ! » A défaut de pouvoir le lui dire… Malicia et Brent avait fait l’amour pour la première fois et elle avait été incapable de répondre à son je t’aime. Elle s’en voulait beaucoup pour ça et ce soir c’était l’occasion de réparé. Du moment qu’elle ne se faisait pas prendre ! Cole semblait désormais de son côté et plus du tout décidé à la dénoncer. Mais quelqu’un d’autre pouvait arrivait à tout moment. Aussi Malicia rangea toute les bombes dans son sac à dos avant de suivre Cole qui l’attirait plus loin. Ce dernier lui lança un discours qu’elle n’attendait pas. Alors là ! Elle n’en revenait pas. Elle savait les Eliot, prétentieux et imbus d’eux même, mais  à ce point là ! Si on lui avait dit elle ne l’aurait pas cru. Comme quoi li suffissait de coucher avec Cole Wildingham pour en tomber amoureuse ? Elle savait passer une très bonne nuit avec lui et elle pouvait pas ni qu’il savait y faire - très bien y faire d’ailleurs… - mais son cœur appartenait à Brent. «  Mais non idiot » dit-elle en le sermonnant comme une grande sœur aurait pût le faire, se permettant sans doute ce que beaucoup n’aurait pas fait. Traité Cole Wildingham d’idiot, quand bien même c’était plus un mot de liaison qu’autre chose, il fallait avoir de l’aplomb. Ce rendant compte de sa sottise, Malicia rajouta «  pardon ça m’a échappé » en ce mordant la lèvre inférieur. «  Rassure toi non,  je ne suis pas amoureuse. » dit-elle parce qu’elle avait entendu son inquiétude. «  Je parlais de ce que je ressent vis-à-vis de Brent Keegan. Je sors avec lui. » expliqua-t-elle avant d’entendre un bruit. Quelqu’un arrivait. Anxieuse, elle chercha des yeux une cachette et ele aperçut un placard à balai ouvert. Sans réfléchir elle attrapa alors Cole avant de l’entrainer vers le placard et de fermer la porte derrière eux…

{Je sens que cette fois encore on va pas s'ennuyer :*7: :*7: }
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 De qui elle parlait lorsqu’elle disait –qu’il le voit- ? Malicia avait un mec ? La dernière fois que l’on s’était vus, ce n’était probablement pas le cas, vu l’issue de cette première rencontre entre nous… Je saisis la vandale pour l’emmener plus loin, sans poser davantage de question, obsédé par l’idée de nous éloigner de là, le lieu du crime, il ne fallait surtout pas que l’on me prenne, que l’on m’accuse, pas en pleine campagne électorale… Mais sa question suivante et le message qu’elle avait inscrit sur son graffiti, ça fit soudain tilt dans ma tête : Malicia était peut être en train de m’avouer qu’elle était folle de moi ? J’avais à peine posé ma question qu’elle me contredit. « Hey ! » répliquai-je avec un petit air vexé lorsqu’elle me qualifia d’idiot. « Ouais je préfère… C’est pas moi qui suis en train de peinturer un lieu publique pour jouer les romantiques je te ferais dire. » En gros, elle était la plus idiote de nous deux. Fallait dire que j’avais toujours trouvé ça un peu bête, le jeux des sentiments. Même si désormais, moi aussi j’étais un peu lancé dans la partie. Elle me rassura : ce n’était pas de moi qu’elle était amoureuse. « Je savais que t’avais mauvais goût. » commentai-je quand elle m’énonça ensuite le nom de l’heureux élu. Un inconnu. Et puis, y’avait un truc avec moi, quand j’aimais bien quelqu’un, j’avais du mal à trouver que quelqu’un était à sa hauteur. Et mine de rien, je l’estimais de plus en plus ma petite Lara Croft. « C’est qui ce mec ? Me dis pas qu’il est mather ou je vomis tout de suite. » Et après quelques pas dans le gymnase, des bruits de pas se firent entendre. La brune m’entraina alors dans la première cachette que l’on trouva : un placard à balai. « Tu vois que t’en pinces encore pour moi… » m’amusai-je à lui murmurer alors que l’on se retrouvait, plaqués, collés serrés dans cet endroit exigu.  
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Quand Cole lança un «  Hey » en réponse à son «  idiot » Malicia fût presque surprise. Elle s’était plus attendue à ce qu’il hausse un sourcil snob, ce mettant aussitôt à la prendre haut et lui promettant secrètement de lui en faire baver. Au lieu de ça il répondait un «  Hey » comme il aurait pût le faire avec une amie, ou peut-être bien une sœur, bien qu’elle savait que Cole ne l’a voyait pas de cette façon là. Comme une sœur. Il lui avait bien fait comprendre la dernière fois qu’ils s’étaient vus car on ne couche pas avec une sœur. Bref. Il soulignait l’idiotie de la Lowell en lui rappelant ce qu’elle était en train de faire, en d’autre mots du vandalisme, rien de plus, rien de moins.«  ça n’a rien à voir avec du romantisme, je… répare quelque chose que je n’ai pas dit ! » s’expliqua-t-elle en haussant les épaules. Si elle avait fait ce tag c’était pour que chaque fois que Brent le voit il pense à elle. Chaque fois qu’il s’entrainerait, ses pensées iraient vers elle. C’était aussi – et surtout ! – parce qu’il n’était toujours pas arrivé à le lui dire…  Mais ce n’était le moment de reste, quelqu’un arrivait t moins de temps qu’il faut pour le dire elle se retrouva dans un placard avec Cole. Malicia se maudit. Ce soir elle enchainait vraiment bêtise sur bêtise.  Oui, bien sur il fallait que l’Eliot en profite pour lâcher une de ses répliques bien placé. Bien sûr. Un sourire. Cole était incorrigible. «  Encore ? Ça n’ait même pas encore arrivé une fois ! Désolé de te décevoir Cole mais ce n’était QUE du sexe. »
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 Pas du romantisme ? Quand on voyait le message mielleux que contenait son tag, on pouvait en douter. Je jetai un nouveau coup d’œil à son œuvre : « T’aurais mieux fait de lui dire, tu n’aurais pas risqué de garde à vue alors que là… » Fallait qu’on file avant de se faire choper… « Pourquoi d’ailleurs ? » laissai-je échapper, songeur. J’étais le meilleur en matière de mutisme, de sentiment caché. J’étais pas fichu de lui dire non plus à ma petite amie, ces trois fichus mots… Fallait croire qu’on se ressemblait plus qu’on ne pouvait le croire, ma Lara Croft et moi. Des bruits de pas résonnèrent ensuite, coupant court à notre débat. On ne pouvait pas se faire choper, je risquais gros sachant que j’étais en pleine campagne électorale. Imaginez : le candidat à la présidence de la Eliot House pris en flagrant délit de vandalisme. Non, c’était l’échec assuré. Et j’avais de grandes ambitions pour ma confrérie. Nous voilà donc, collés serrés dans ce placard, l’occasion de taquiner la brune sur sa supposée attirance pour moi. Un sourire s’élargit en entendant sa réplique, lorsqu’elle souligna que ça ne s’était produit qu’une unique fois, clarifiant les choses en affirmant que ce n’était QUE du sexe. Je m’approchai un peu plus d’elle, nous plaquant davantage l’un à l’autre pour tenter de la déstabiliser en lui murmurant : « Tu te demandes pourquoi tu n’arrives pas à dire à ton mec que tu l’aimes ? C’est simple : c’est parce que tu m’as dans la peau… » m’amusai-je alors à lui souffler, taquin.  
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