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A Vision Of Extacsy ~ Peter & Mira ~

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A Vision Of Extacsy
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Si tout le monde regardait Peter, tout le monde dirait qu'il avait du charme, qu'il dégageait quelque chose de déroutant et d'à la fois enivrant.  Que malgré son âge avancé, il avait toujours cette malice juvénile qui le caractérisait tant. Qu'il avait du punch. Que ses muscles qui se voyaient malgré tout, démontrait qu'il prenait soin de lui, qu'il avait un corps sain. Qu'il était quelqu'un de charismatique dans ses costumes. Qu'il était quelqu'un de génie pour créer de tel belles pièces. A ce moment l'adage " les apparences sont trompeuses " lui revenait en mémoire sans cesse. Tout le monde le voyait comme un grand du spectacle, comme un homme à femmes, comme un homme d'affaire qui savait ce qu'il voulait, comme quelqu'un qui prend soin de lui malgré ses frasques presque enfantines. Oui, les apparences étaient trompeuses et il avait toujours su comprendre cet adage. Il en avait joué. Il se disait que tout le monde portait des masques, que tout le monde vivait sous cette carapace que tout le monde se forgeait pour s'échapper aux misères de la vie mais parfois ce masque s'ancrait sur les visages, effaçant toute trace de la personne qui la protégeait pour ne laisser place qu'à des apparences trompeuses et mesquines. C'est ce qui était arrivé à Peter. Cela faisait depuis son enfance qu'il était perdu dans les embrumes de l'alcool, de la violence et de la peur. Il avait peur d'être abandonné, d'être rejeté pour ce qu'il est vraiment. Alors, il faisait des bêtises tel un vulgaire gamin en manque d'affection et d'amour. Il buvait pour oublier à quel point il avait été mal aimé et rejeté durant sa vie. Il buvait jusqu'à oublier qui il est vraiment. Peu à peu son masque s'était ancré en lui, formant quelque chose de mystérieux et d'énigmatique. Le Peter en manque d'affection, ressemblait plus à un enfant capricieux. Le petit Peter effrayé n'était plus qu'un homme avec des muscles. Il avait changé et semblait ne plus savoir qui il est vraiment alors sa solution se résidait dans une bouteille d'alcool. L'alcool le sauvait de sa folie et le rendait euphorique voir joyeux. Dans sa famille, les addictions coulaient de source. Son oncle adorait se droguer avec une seringue, très peu pour Peter qui n'aimait pas voir les stigmates des seringues, bien qu'il avait déjà tenté. Son autre oncle, c'était l'herbe et semblait paisible. Il rigolait de tout et de rien. Le calme et la sérénité.  Quelque chose qu'enfant, Peter avait voulu chercher.

Avant d'avoir pu fumer une cigarette, du tabac, il avait déjà fumé un joint à 12 ans, il avait toussé puis son corps s'était mis à se détendre et il avait eu l'impression de planer au dessus de tout, de ressentir tout et d'être en paix. Ses démons étaient des vulgaires chatons. Alors oui, Peter aimait l'herbe mais en fumait qu'en très peu d'occasion pour éviter que son cerveau se retrouve en légume. En cette soirée, il avait invité une élève rencontrée sur le Summer Camp pour fêter la rentrée et discuter de tout et de rien. Il aimait bien Mira, sa spontanéité et elle ne dirait jamais non à Peter pour lui faire un cocktail. Il avait couché avec elle, mais c'était juste l'histoire d'une fois. Il ne comptait plus le nombre d'étudiante avec qui il a couché. Encore cette année, il devait jouer les professeurs de théâtres et le pire, c'était qu'il commençait à bien aimer. Les élèves le connaissaient, l'admiraient, le regardaient et certaines fois, elles venaient ou ils venaient lui demander un " coup de main " dans leur chambre. Bien sûr, parfois Peter refusait de coucher avec certaines, pour une question d'hygiène et tout cela. Il ne fallait pas croire mais Peter était un maniaque de la propreté, allant prendre 2 douches par jour, son appartement bien qu'il y avait un peu de désordre était clean. La nuit commençait à tomber sur le ville, il la regardait couvrir le jour par sa baie vitrée qui prenait toute la longueur de sa salle à manger, salon spacieuse. Ce n'était pas un de ses plus grands loft mais il avait une très bonne superficie. Il y avait un piano , un souvenir amer par rapport à sa mère mais qu'il aimait garder après tout. Tout était grand et lumineux chez lui, du luxe à foison tout en allant pas dans le clinquant. Du parquet, du mobilier moderne et cher , des pièces immenses où les pas résonnaient. Il n'avait jamais compris pourquoi faire tout cela surtout qu'il se sentait toujours seul.

En cette belle soirée, il avait mis de l'ACDC en arrière fond, vêtu d'une chemise blanche en lin légère et d'un jean cher et déchiré. C'était loin de ses costumes d'affaires mais ça lui donnait un côté classe, voir presque angélique. La sonnerie retentit et il vint ouvrir, laissant ses cheveux bruns en bataille. Il vint à ouvrir la porte pour voir Mira, toujours aussi belle.

- Salut toi ! S'exclama-t-il avec un sourire loin de son humeur morose d'il y a quelque secondes. Appelons le "Lunatique". Comment vas-tu ? Entre, je t'en prie, ajouta-t-il en se poussant pour la laisser passer.

D'un habile main,  il vint prendre sa veste pour la poser sur le porte manteau, et la guider dans le grand salon qui dominait tout les pièces et donnait l'impression de dominer la ville. Il était dans un grand immeuble après tout.

- Fais comme chez toi, sers toi dans la cuisine, bois, piccole, fume, tout ce que tu veux, s'exclama-t-il d'une manière chaleureuse.

Il avait l'impression de parler comme sa mère, en disant cela mais il se renfrognait. Tout ce qu'il voulait, c'était de passer une belle soirée en compagnie d'une amie.

black pumpkin
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Encore une soirée passée au boulot. Septembre, synonyme de reprise pour . Reprise des cours, retour à mon appartement au 5ème étage sans ascenseur, reprise de la compétition des confréries, et enfin repris du boulot. Le Summer Camp m'a totalement ruiné, un voyage organisé par l'université d'Havrard, mais qui malheureusement, n'est pas pris en charge financièrement par cette dernière. J'ai longtemps hésité avant d'accepter de partir en Nouvelle-Écosse. Tous les ans c'est la même chose : le côté financier me freine, de nombreuses questions persistent dans mon esprit : Est ce que je vais m'en sortir financièrement . Car cela reste tout de même deux mois sans salaire, où les factures, le loyer à payer continuent pourtant de couler, d'être débité sur mon compte. Je passe une main dans mes cheveux, fixant la porte d'entrée du bar. Encore un flot de nouveaux clients, et toujours pas de remplaçant pour le comptoir. Je grimace avant de replacer rapidement mon sourire sur mes lèvres, pour accueillir le groupe de jeunes, les laissant s'installer avant de finalement aller leur demander ce qu'ils souhaitent prendre . Je passe encore une heure à les servir, eux et d'autres personnes… Alors que mon service est censé avoir pris fin il y a plus d'une demi-heure . Je laisse échapper un soupir, sortant mon téléphone portable, envoyant quelques textos, notamment un, à celui qui est censé me remplacer, lui demandant, le plus poliment possible, de ramener ses fesses le plus vite possible pour , qu'à mon tour, je puisse dégager. Au bout de plusieurs minutes d'attente, la porte s'ouvrit sur le retardataire un immense sourire sur les lèvres, em faisant lever les yeux au ciel. Dès que je l'ai vu, le printemps dernier, j'ai su qu'il avait m'insupporter ce type, pourtant il a bien fallu que je le forme, pou faire plaisir au patron . En tant que neveu de ce dernier, évidemment il ne risque pas grand-chose à arriver en retard et à n'en foutre pas une ici, ce qui m'exaspère encore plus. Je laisse tomber le torchon que je tenais, oops dans l'eau de la vaisselle, ça lui fera les pattes de le récupérer et de l'essorer tiens, avant de tourner les talons, retournant à l'arrière du bar récupérer mes affaires sans un nouveau regard pour cet abruti.  Je balance mon sac sur le siège passager de ma voiture, avant de moi-même m'installe derrière le volant. Le bruit du moteur qui démarre, le ronronnement de ce dernier, n'attendant qu'une seule chose : que j'appuie sur l'accélérateur. Une sacrée berceuse pour moi . Je souffle un coup avant de démarrer direction mon appartement pour me changer, et surtout prendre une bonne douche.

J'avance dans le hall de l'immeuble, cherchant du regard une quelconque indication concernant le numéro de l'appartement de Peter, ce dernier ayant oublié de me le signaler. Je me retrouve donc dans l'obligation d'aller fouiner du côté des boîtes aux lettres, regardant les différents noms qui s'étalent devant moi, cherchant celui qui m'intéresse. Wilson, Wilson. Finalement je tombe sur le sien et le numéro de son appartement ainsi que l'étage. Pour une fois que l'ascenseur est à ma disposition, je ne vais pas m'en privée pour l'utiliser surtout vu l'étage assez élevé où habite mon professeur . Je ne suis jamais venu dans ses appartements, mais j'ai plus tendance à considérer mon prof de théâtre comme un ami. C'est peut-être pou cela, que coucher avec lui, ne m'a pas réellement posé de problèmes . Mais ce n'était qu'une histoire d'un soir, peut-être pour mettre fin à cette tension sexuelle qui régnait entre nous . Tous deux, nous sommes passés à autre chose je dirai. L'ascenseur s'immobilise dans un léger bruit, avant de laisser s'entre ouvrir ses portes . Un regard à gauche et à droite, avant de finalement me décider à aller à gauche. Bonne pioche, je tombe sur le numéro d'appartement e t lève la main pour donner quelques coups à la porte. Je n'attends pas très longtemps avant de voir apparaître Peter, un sourire venant éclaircir mon visage. « Salut ! » je pénètre à l'intérieur de l'appartement, laissant ce sourire sur mes lèvres tandis que j'inspecte un peu les lieux... Un appartement spacieux. Peut-être même que le mien tient dans son salon. «  Je vais bien merci et toi ? » demandai-je avant de le laisser prendre ma veste avec un remerciement. «  c'est si chaleureusement proposé » dis-je en riant en m'avançant et en allant m'installer dans le canapé.



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L'amitié était quelque chose de rare pour Peter. Toute sa vie, il avait été un solitaire qui avait peur de faire confiance au monde entier. Il voyait le monde à travers ses peurs, ses obsessions. Il voyait le monde à travers ses cicatrices enfouies depuis si longtemps dans sa chair abîmé par le temps. Le temps ne guérissait rien, le temps était son ennemi. Plus il  avait grandi, plus il avait eu mal. Il n'avait pas grandi dans l'étreinte chaleureuse d'une mère, il n'avait pas grandi avec la fierté de son père. Vivre une telle vie, repenser à tout cela, c'était terrible. Etre orphelin n'était pas quelque chose de dur en comparaison. Un orphelin abandonné dès la naissance n'avait pas la connaissance de ses parents et n'en avait donc aucun souvenir de leur acte mais lui, il avait des souvenirs datant de sa plus tendre enfance qui revenait le hanter. Boire le faisait dormir, sans cela, il serait plus qu'un insomniaque. L'amitié était pour lui quelque chose plus axé sur l'intérêt d'un humain envers un autre. Son père lui avait fait toujours voir cela. Son père avait beau être ami avec certaines personnes importantes, cela ne lui empêchait d'aller peloter leurs femmes en secret. Oui son père avait un sens aiguisé de l'amitié. Enfin, plus tordu. Pour lui, tout avait un intérêt propre. Son père était une personne cupide et intéressée. A part envers ses frères, où il se montrait bon et généreux pour leur offrir des jouets. Il avait bien sûr aimé un tant soit peu sa mère mais il l'avait épousé que par pur intérêt, pour avoir des enfants, et quelqu'un qui les élève. Il avait eu besoin de lui, son intérêt était d'avoir un souffre douleur dans la famille.  Son père le poussait à bout, et était presque tout le temps violent avec lui. D'ailleurs, celui-ci l'avait poussé inconsciemment à devenir un alcoolique. Peter n'était pas vraiment l'homme que tout le monde voyait. Il n'était pas un bon vivant qui adorait s'amuser mais quelqu'un qui poussait beaucoup trop et qui omettait toutes les possibilités au monde. Il avait cette faculté à penser à mille et une choses, à les coordonner, à les mélanger, les rassembler. Son esprit était radicalement différent des autres, il était toujours ébullition, et l'alcool le calmait. L'alcool, parfois transparent comme de l'eau, parfois verte comme l'absinthe qu'il aimait boire, marron caramel comme ses yeux et le whisky ou le bourbon, les cocktails, les champagnes. L'alcool avait des vertus sur lui, il en buvait pour oublier sa triste enfance marquée à jamais par la violence d'un rejet maternel et la violence alcoolique de son père sur lui. On n'aurait jamais pu croire qu'un tel homme avait tant souffert dans sa vie. L'alcool le calmait, l'alcool apaisait son esprit en ébullition et lui donnait du réconfort. Parfois lorsqu'il buvait, il espérait de retrouver un tant soit peu la chaleur maternelle qui lui manquait tant, de savoir ce que cela faisait d'être serré par sa mère. Vivre sans sa famille malgré que celle-ci soit une véritable ordure avec lui, lui faisait assez mal. A cet âge là, il se demandait encore pourquoi on lui refusait tout tandis qu'à ses frères on leur donnait tout. Pourquoi ses parents l'avaient abandonné lorsqu'il avait choisi le théâtre contre la science ? Pourquoi ses frères ne l'ont pas prévenu qu'il était oncle plusieurs fois alors qu'il aurait aimé jouer avec eux ? Tout cela pesait beaucoup sur lui. Au final, il était peut -être quelque peu émotif. Il aurait aimé rencontrer ses neveux, ses nièces, jouer avec eux, leur dire des choses mais ses frères ne voulaient pas qu'il les approche, qu'il les contamine. Comme si Peter, qui était certes un enfoiré envers les femmes ferait mal à un enfant. Non, les enfants étaient tout ce qu'il n'est pas, ce qu'il n'avait jamais pu être. Au fond, il avait trop peur de blesser un enfant comme lui, on l'avait blessé à ses âges, qu'il préférait se tenir à l'écart d'eux. Oui, Peter adorait les enfants mais sa famille ne voulait pas de lui alors il se tenait à l'écart et parfois il se demandait ce qu'il ferait si un jour, sa famille voudrait bien revenir lui parler.

- Je vais toujours bien, s'exclama-t-il avec un sourire entendu.

Un tas de questions se bousculaient sans arrêt dans sa tête, et fumer l'empêchait de trop penser ainsi que de boire. Quoi de mieux , d'avoir une amie avec qui boire, fumer sans penser aux problèmes qu'il avait. Ses démons se tiendront tranquille ce soir, il se le promettait. Plus de démons pour ce soir. Mira était ravissante dans sa tenue simple mais élégante. Le Summer Camp avait été bénéfique pour lui, plus qu'autre choses. Il avait rencontré des élèves qui malgré la différence d'âge avec lui, étaient sympathiques et se révélaient être des amis avec lui. Bien sûr, il avait couché avec Mira mais juste pour mettre fin à la tension sexuelle qui régnait entre eux. Il s'étonnait encore que certaines élèves voulaient coucher avec lui. Oui , il était riche, beau, faisait jeune et sportif pour son âge, qu'il était sympa et ouvert, et cela les attirait comme des mouches vers lui mais Mira , c'était différent, ils avaient certes couché ensemble mais c'était leur amitié qui avait voulu cela pour calmer leurs ardeurs envers l'un et l'autre. Pour plus qu'il y ait des malentendu entre eux, c'était mieux ainsi. Après leur soirée plus que chaude et érotique, il fallait avouer que Mira était un très bon coup, il était passé à autre chose, il préférait même dire non, si elle lui redemandait de coucher avec. Secouant la tête pour chasser ses pensées obscènes et incongrues par rapport au moment, il revint avec whisky, bière, et de l'absinthe. L'Abstinthe était mal aimé pour les gens qui n'aimaient pas l'alcool mais il avouait, qu'il avait un petit faible pour l'alcool vert ou bleu selon les marques. C'était cher et cela pouvait rendre les gens fous selon des moeurs. Il vint prendre une feuille de tabac, un sachet d'herbe qu'il planquait soigneusement sous sa table basse blanche comme une colombe. Il y avait double tiroir et il mettait toutes les choses qui pouvaient être contraignantes pour lui, si quelqu'un le voyait. Mira, il avait confiance en elle. D'un geste naturel, comme si c'était faire ses lacets, il fit son joint et le mit entre ses lèvres avant de l'allumer et de tirer une grosse latte. Il inspirait une goulée d'herbe qui venait caresser ses poumons avant de relâcher la fumée. Il te le tendit d'une main enjouée .

- T'en veux ? Enfin, si t'adores cela , moi j'adore ça, c'est trop bon, ça te fait délirer mais je te le conseille de le prendre avec de l'absinthe, t'entendras des loups hurler pendant des jours dans ta tête, déclara-t-il.

Peter adorait l'herbe, cela l'apaisait et le calmait au point qu'il était méconnaissable, parfois, il se demandait, comment il faisait pour être debout.

black pumpkin


HRP:
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Passer la fin de soirée avec un professeur, cela peut sembler soupçonner pour de nombreuses personnes, mais pourtant, c'est naturellement que je me dirige vers l'appartement de mon professeur de théâtre . J'ai une totale confiance en ce dernier, même s'il y a une légère différence d'âge entre nous. Léger de 23 ans certes mais cela ne m'a en aucun cas empêché de craquer sur le bel homme qu'il est. Une renommée impressionnante dans le domaine du théâtre, un sourire aux lèvres, l'impression qu'il a le même âge que ses élèves dans sa tête. C'est toutes ses choses qui m'ont plu chez lui, et qui m'ont permis de lier une amitié avec ce dernier. Certes, il y a eu une nuit entre nous, mais une seule. Si je suis contre l'infidélité, je ne suis pas contre les relations profs / élèves, estimant que c'est une véritable connerie d'empêcher deux personnes de s'aimer à cause d'une carrière. Mais avec Peter, ce n'est pas de l'amour, simplement une attirance physique qui a dû être apaisée d'une certaine façon. Et le seul moyen de se délivrer de la tentation est d'y céder. Notre exemple le montre bien. Je monte les marches de son appartement, sans aucune idée sexuelle sur le reste de notre soirée. Je passe une main dans mes cheveux, légèrement éreinté après mon service au Lord Hobo, avant de porter ma main jusqu'à la porte et de cogner une ou deux fois. Peter et moi avons bien plus en commun que la passion du théâtre en réalité. Mais notre souffrance intérieure nous empêche de parler de notre passé. Si Peter boit pour oublier, je ne parle pas comme pour effacer cette période de ma vie, espérant que le fait de rendre cela secret, le fera peut-être disparaître de ma mémoire. À quoi cela sert de ressasser le passé si ce n'est que pour vous faire revivre les scènes dans votre tête, en flashback .La porte s'ouvre finalement devant moi, laissant apparaître le visage du professeur qui se fend d'un sourire avant de me laisser rentrer. Un appartement spacieux, digne de l'homme qu'il est j'imagine, je retire ma veste et avance à l'intérieur , allant m'installer sur le canapé . Les différentes bouteilles d'alcool qui s'alignant devant moi, me font légèrement sourire, me rappelant le boulot. Servir de l'alcool, des verres des cocktails, pour une fois j'ai envie d'en sortir, juste une fois ce soir. « Je mourrai pour avoir une simple limonade tu sais. » dis-je en riant légèrement. Je croise mes jambes l'une sur l'autre, regardant ce qu'il se serre, et surtout ce qu'il se prépare. Je hausse un sourcil en constatant la petite cachette sous la table basse de son salon. «  Tu n'as pas un flingue là-dedans au moins ? » dis-je un sourire en coin. Autant la drogue, je ne dirai rien, et je m'en contre fiche un peu, un pistolet par contre...c'est autre chose. Je ne suis pas vraiment pour la vente d'armes en libre-service. Je me mordille légèrement la lèvre à ce qu'il dit . «  A vrai dire je n'ai jamais essayé. » dis-je en haussant les épaules, me contentant toujours de fumer mes cigarettes. C'est un moyen de me détendre, de lâcher mes nerfs, sans pour autant devenir dépendante ou faire des bader trips. Je soupire légèrement en le regardant faire. Je me penche vers la table pour attraper un verre et me servir un verre de vodka, trempant mes lèvres dans ce liquide transparent. «  Pourquoi tu te drogues? » demandai-je malgré tout, en me mordant légèrement la lèvre inférieure en posant mon regard bleu vers lui. C'est peut-être une question indiscrète





HRP : c'est rien , et puis j'ai fait court là donc on est ex-aequo
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 La question l'arrêtait soudainement dans ses gestes, son joint suspendu dans l'air. Embaumant la pièce de son odeur étrange mais à la fois attirante. La question le surprit complètement. Personne ne lui avait posé cette question. Jamais personne s'était intéressé à ses faits ainsi. Pourquoi se droguait-il ? Pourquoi buvait-il ? Personne ne lui posait ce genre de questions. Tout le monde le jugeait. Les Hommes jugeaient toujours les uns et les autres. Ils ne se posaient jamais la question. Les hommes classaient et oubliaient en oubliant de se demander pourquoi cet homme est-il devenu ainsi ? Peter avait grandi dans une famille remplie de scientifiques alcoolique et de toxico. Il avait grandi avec l'odeur du tabac, de l'alcool, et du cannabis et les snif de l'héroïne. Il avait été celui à qui on donnait de l'alcool, enfant, celui qui on mettait un joint dans la bouche. Quand il était enfant ou jeune adolescent, son oncle toxico adorait faire des expériences avec la drogue. Les drogues les plus illicites sont passés dans sa gorge ou dans son nez. Il ne savait pas vraiment pourquoi il le faisait. Une question d'habitude ? On l'avait toujours donné de la drogue sans lui parler vraiment des inconvénients, des dangers. En même temps, ses frères ne fumaient pas, on ne leur donnait pas de drogue. Son oncle lui donnait parce que sa mère se fichait bien de lui, et que son père préférait le tabasser plutôt de savoir ce qu'il faisait avec son oncle. Alors il avait continué sur ce chemin. Peut-être que c'était parce qu'il aimait partir dans un autre univers, dans une autre dimension. En plus dans le show business, la drogue était quelque chose de vital, d'essentiel. Cela ne l'avait pas aidé. Peter ne comptait plus les nombreuses piqûres dans son bras, pour se tenir éveillé pour les soirées. Ou même juste pour le fun. La question en elle-même était simple, car parfois Peter se la posait même. Il vint à se lever pour prendre une bouteille de limonade remplie dans le frigo.

- Il y a du coca aussi , si tu veux , déclara-t-il en prenant les deux, revenant dans la salle à manger.

La cuisine était ouverte sur la salle à manger, spacieuse. Il vint à ramener un paquet de gâteaux et de chips, avec de la limonade. Elle était bien la seule à lui demander de la limonade. Son joint attendant sur la table basse, en équilibre sur le cendrier, rempli de cendres. Il eut un sourire face à la demande du flingue.

- Je ne peux pas, Je suis interdit de porter une arme pour l'Etat, alors heureusement, j'en ai caché une quelque part, au cas où, s'enquit-il doucement.

La question du pourquoi se drogue-t-il , le laissait pensif pendant un moment. Il vint reprendre sa place, posant la bouteille de limonade, des paquets.

- Je en sais pas, vraiment Mira. C'est comme pour boire. Je me drogue depuis tellement longtemps. Mon oncle me faisait fumer , ou me faisait sniffer quand j'étais jeune, et mon père me faisait boire, répondit-il.

Parler de son passé était quelque chose qu'il faisait rarement, voir jamais. Il avait grandi dans une famille où ce n'était pas la joie.

black pumpkin
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Le temps de réaction de Peter ne m'échappe pas tandis qu'il est quelques instants pensifs. J'essaie de lui adresse un sourire, espérant qu'il ne se referme pas comme une huître mais accepte de parler. Je sais bien qu'il doit y avoir une raison, peut-être idiote comme le fait d'avoir eu envie de faire comme les copains, ne pas se sentir rejeter de la bande car on n'ose pas toucher à cela... Et je ne le jugerai pas . Le lycée et le collège sont des périodes difficiles pour toutes personnes, et je pense savoir de quoi je parle concernant le collège et le primaire. Je souffle un coup, avant de lui adresser un autre sourire lorsqu'il revient avec du coca et de la limonade pour mon plus grand plaisir. « Merci, je vais essayer d'inventer un cocktail. » dis-je avec un sourire venant se dessiner au coin de mes lèvres tandis que je pose mon verre de vodka, avant de me lever à mon tour. « je peux fouiller dans tes placards ? » dis-je avec un petit sourire, attendant sa réaction avant de partir à l'exploration de ses placards, cherchant une quelconque sorte de sirop, de crème ou je ne sais quoi d'autres ; tout ce qui peut rentrer dans la composition d'un cocktail . Je reviens avec plusieurs bouteilles dans les mains, versant quelques gouttes de sirop de Grenadine à la vodka, avant de l'arroser de limonade, mélanger le tout avec une cuillère, manquant de shaker. ; mais la couleur rosée qui se détache du verre, me plaît plutôt bien. Je termine et repose la cuillère sur la table basse, avant de m'installer de nouveau sur le canapé et de reprendre mon verre dans la main, trempant mes lèvres dans le liquide. Il est plutôt pas mal je trouve . Je pose mon regard vers Peter, un sourire avant de sortir de mon sac mon propre paquet de cigarettes , parlant avec lui de sa petite cachette de drogue sous la table basse, et espérant qu'il ne cache pas autre chose de plus dangereuse.Le rapport des Américains avec leurs armes est assez exceptionnel d'une certaine façon. Vouloir enlever une arme à un citoyen des États-Unis, pour certains c'est presque pire que leur enlever leur dignité ou je ne sais quoi. Ça fait partie de notre patrimoine d'un voire un pistolet… et pourtant, jamais il ne m'est venu à l'esprit d'en acheter une. Je ne sais même pas si mon père en possédait une à vrai dire . « Au cas où…tu sais tirer ? »lui demandai-je avec une réelle curiosité dans la voie... Je n'ai jamais tenu une arme dans mes mains, mais pour avoir eu quelques témoignages c'est loin d'être aussi facile que l'ont peu l’imaginé...et un certain cran et courage pour oser appuyer sur la détente. Tout comme il faut du courage pour réussir à mettre fin à une addiction telle que la drogue ou l'alcool. Je pousse un léger soupir à ce qu'il dit . « Tu n'as pas eu la famille idéale... » dis-je dans un murmure doucement . Qui l'a vraiment eu à vrai dire ? Peut-être au moins certains en ont eu une aimante « mais tu n'es plus sous leur emprise...ce serait peut-être une bonne vengeance sur la vie, de réussir à...faire ce que toi tu as envie, et non pas ce qu'ils t'ont ancré dans la tête ? » demandai-je avec un petit sourire à son intention. Je ne le jugerai certainement pas là-dessus. Lorsqu'on te répète pendant de nombreuses années que tu n'es qu'une bonne à rien… tu as du mal à penser le contraire même si tu es sortie de cette spirale infernale



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Tout était une question de point de vue. Combien de personne lui avaient dit de laisser le passé au passé, et d'avancer vers le lendemain ? Des centaines. Ces personnes avaient-ils été à sa place ? Savaient-ils ce que le manque d'alcool créait en lui ? Savaient-ils ce que son passé faisait en lui ? Lorsqu'il buvait de l'alcool, il revoyait à chaque fois le sourire malsain mais à la fois complice de son père lors de son premier verre à seulement 10 ans. Petit garçon, il en avait toujours rêvé. A chaque fois qu'il buvait, il avait l'impression de ressentir cette chaleur étrangère venant de ses parents. C'était malsain, et mauvais. Il le savait mais il ne pouvait pas s'en empêcher.  Après tout, Peter avait beau être ce qu'il était, c'était surtout à l'intérieur un petit garçon qui manquait d'amour, qui manquait de repère. Il était un petit garçon à qui on lui avait donné les pires astuces pour trouver des solutions à des problèmes. Pour lui, qu'importe les mises en gardes, ce qu'on lui disait, ce qu'il faisait était bien. Fumer un joint, boire de l'alcool à outrance. Il avait grandi en voyant son père le faire à chaque fois qu'il devait le garder pendant que ses frères partaient renforcer leur lien déjà fusionnel avec leur mère, puis ensuite, Peter se souvenait des exercices de sciences et des raclées qu'il se prenait à chaque erreur ou chaque fois qu'il daignait à se plaindre. Bref, le seul lien " complice " avec son père, c'était son premier verre d'alcool. Son père l'avait rendu alcoolique et son oncle , toxicoman. Peter a toujours été jugé à cause d'eux, on le disait enfantin mais il n'avait pas eu une bonne enfance, il se rattrapait. On le pensait extravagant. Mais en réalité, il était une personne qui aimait avoir de l'attention sur lui car il n'en avait jamais eu auparavant. C'était simple, Peter n'avait jamais eu vraiment une personne qui l'aimait pour ce qu'il était, il n'avait jamais eu quelqu'un qui le rassurait. Toute sa souffrance, le faisait boire. Il buvait pour oublier à quel point la vie était une chienne avec lui.

Mira avait beau dire tout cela, elle ne devait pas savoir ce qui se passait dans son esprit même lui, il ne le savait pas vraiment.  

- Bien sûr Mira, comme chez toi, déclara-t-il. Oui, je sais tirer quand je suis sobre, mais le problème, c'est que je suis toujours bourré, ajouta Peter d'un air agacé.

Sa moue agacée se remplaça vite par un sourire éclatant dû à la consommation de l'herbe. Il fumait encore et toujours.

- Oh non, c'est ce que j'ai fais, au lieu de choisir les sciences, j'ai choisi le théâtre, ils m'ont coupé les vivres. Pour eux, c'était une honte totale. Mais, je ne peux pas , c'est plus fort que moi, m'arrêter, c'est impossible, ça me permet d'oublier ma chienne de vie, déclara Peter dans un murmure lointain.

Il vint à boire de l'absinthe, cul sec. L'alcool qui rends les gens fous. Pour lui, c'était rien.

- Tu veux un joint ? Demanda-t-il avec un sourire complice.

Il vint à lui tendre le siens. Il fallait en fumer au moins une seule fois dans sa vie.

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Ps : Désolée pour le retard !
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[quote="Mira J. Hudson"]

Une façon étrange de voir la vie . L'esprit de Peter est complexe et ne me donne qu'une seule envie : apprendre à le décrypter, à le comprendre et peut-être trouver une solution à ce mal qui semble le ronger de l'intérieur. On a tous nos secret, certains plus sombre que d'autres, qui ne demande qu'à sortir … mais c'est note propre pensées, ou consciences, qui nous empêche de nous en libérer. Parfois, je me dis que ce serait tellement plus simple si je réussissais à parler de mon père, à faire une sorte de deuil de ce dernier, ou plutôt de cette période passé à ses côtés. Une période encore visible sur mon corps sous forme de cicatrice… mais je n'y arrive pas. Parler de lui me fait mal, fait remonter les souvenirs que je tente d'oublier. Parfois j'essaie de me convaincre, j'ai la conviction que tout ceci est derrière moi, que j'ai réussi à avancer mais, la réalité me rattrape toujours, ou plutôt mes cauchemars me rattrapent me rappelant que cette enfance et adolescence font partie de ma vie et qu'elles ne disparaîtront jamais réellement de ma vie, qu'il faudrait que j'apprenne à vivre avec mais, je continue de faire un blocage. Je pourrai me réfugier dans l'alcool, comme semble le faire Peter mais c'est justement cet alcool qui a entraîné mon père à être comme cela, qui le poussait à me frapper sans raison apparaître, et… devenir comme lui est au-dessus de ce que je peux supporter, préférant mourir en enfer, que de faire subir à d'autres personnes ce qu'il m'a fait. « Pas très utile alors. » dis-je avec un fin sourire sur mes lèvres . L'esprit embrumé par l'alcool, un flingue en main, il devient difficile de savoir qui est le véritable ennemi, et surtout de savoir tirer en effet. Je porte mon verre à mes lèvres, affirmant à haute voix ce que je pense. On ne choisit pas sa famille, mais par moments, je me demande si ce ne serait pas la meilleure solution . Une famille ancre les principes de base, apprends à faire la distinction entre le bien et le mal, et…si certaines personnes ne sont pas capables de faire ça, d'apporter l'amour nécessaire à un enfant. Pourquoi les autoriser à en avoir, à rendre cet être malheureux et impuissant face au monde extérieur ? « Il faut apprendre à s'éloigner de ce qui ne nous apporte rien de bon. » dis-je en tournant mon regard vers lui haussant légèrement un sourcil. Sa famille ne l'acceptait pas comme il était . Grand bien lui fasse de les avoir quitté selon moi. « Ce n'est pas la chose la plus facile à faire surtout s'il n'y a personne pour t'aider derrière... « dis-je en soupirant légèrement. La chance que j'ai eue, d'avoir une mère qui m'a accueilli après toutes ces années, qui m'a aidé et m'a permis d'intégrer Harvard, tout le monde ne l'a pas malheureusement. Je tourne mon regard vers Peter, me tendant son propre joint. Mes dents viennent emprisonner ma lèvre inférieure commençante à la mordiller, tandis que je réfléchis. « il n'est pas fort ? » demandai-je finalement, n'ayant aucunement l'envie d'être totalement défoncé ou… De devenir accro. J'attrape finalement ce dernier, juste une fois, pour voir la différence avec la cigarette. Je l'approche de mes lèvres et en tire une bouffée, recrachant la fume dans l'air de son salon, grimaçant légèrement. « c'est... Spéciale ! » dis-je avec de sourire en levant les yeux au ciel, croyant avoir dit la même chose lorsque j'ai fumé ma première cigarette. « t'achète ça à des étudiants ? » demandai-je, en lui retendant le joint.


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A Vision Of Extacsy
We’re like beautiful diamonds in the sky
Eye to eye, so alive

Peter était une personne pragmatique. Il avait certes une personnalité bien plus complexe qu'on pouvait le penser. Dans son apparence, il avait cette apparence de je-m'en-foutisme qui attirait les filles. Cet air de mauvais garçon. Pour les femmes flirter avec Peter, c'était comme de flirer avec l'interdit. Peter dégageait quelque d'interdit, quelque chose qui les attirait vers lui. Il représentait l'interdit, la folie passagère. Les femmes qu'il voyait étaient euphoriques, attirés par sa folie, son extravagance et son excentricité. Peter était celui qui se foutait des lois, il aimait s'amuser au détriment de tout le monde. Le professeur, le metteur en scène représentait la folie, le danger. Il était un mauvais garçon, poussant les femmes à rentrer parfois dans le même vice. Comme Mira. Il l'avait inconsciemment poussé dans un vice. La drogue. A ce moment, il lui proposait d'en fumer. Comme son oncle lui avait proposé cela quand il était petit. Il n'aurait pas dû. Il n'aurait jamais dû le faire mais c'était plus fort que lui, plus fort que tout. C'était comme son alcoolisme. Il buvait, encore et encore. Pourquoi buvait-il ? A cause de son père ? A cause de la petite nostalgie qu'il a quand il entend dans sa tête, cette voix si grave, si usée par l'alcool amer. On l'avait poussé au vice quand il était petit, tout petit même. Sa mère faisant parfois preuve de cruauté en étreignant ses frères et pas lui. On l'avait poussé au vice, même avec les femmes. Et lui, comme par pure esprit de vengeance, il les poussait à le faire aussi. Toutes les femmes qu'il connaissait, qu'il avait connu. Toutes les femmes qui avaient été au départ clean. Puis, il était rentré dans leur vie et il les avait poussé à devenir des alcooliques, des excentriques. Oui, il les avait poussé au vice. Il faisait la même chose avec Mira. Pour lui, pousser les gens au vice, était un grand signe d'amitié.

- Si, c'est utile, une arme est toujours utile, ça peut sauver des vies, comme en gâcher, déclara-t-il.

Il avait une arme pour la sécurité, Peter était une personne qui était toujours nerveux, presque paranoïaque. Complètement paranoïaque. Il était toujours dans l'insécurité totale. Peter n'avait jamais eu de personnes qui le rassurait. Enfant, quand il avait une imagination plus débordante qu'à ce moment, sa mère n'avait pas fait comme avec ses frères. Elle ne l'avait jamais rassuré, elle avait même poussé au fond du trou. Elle l'avait d'avantage humilié et depuis il traînait avec une arme. Peter eut un sourire en l'écoutant parler , Mira avait une rare sagesse parfois. Il était plus facile à dire, qu'à faire. C'était une chose de laisser des gens derrière nous, mais c'était une toute autre chose d'oublier des personnes qui auraient dû être essentiel, vital. Qu'importe ce que ses parents, sa famille lui avait fait. Sa famille était sa famille. Qu'importe leur crime commis sur eux. Ils étaient importants pour lui même si sa famille ne lui avait jamais rien apporter de bon.

- C'est plus facile qu'à faire, Mira. Te débarrasser d'une ancienne amie qui t'a fait une crasse est une chose mais oublier sa famille en est une autre. Qu'importe ce qu'ils m'ont fait, ils sont tout de même important, c'est ma famille, t'as eu une famille, tu comprends ce que je veux dire ? Déclara Peter.

Il vint à lui tendre son joint. Un joint avec de l'herbe. Oui, Peter vivait dans l'excès. Toujours. Il vivait à mille à l'heure. Il eut un petit hoquet amusé lorsqu'elle lui posait la question si l'herbe était forte. Bien sûr qu'elle était forte. Très forte. Peter avait tellement eu l'habitude de fumer du joint. Depuis qu'il était tout petit, il fumait alors pour planer, il fallait avoir quelque chose de fort. Peter hochait doucement la tête.

-Tu sais, ce n'est pas en fumer une seule fois que tu deviens accro, il faut pas que tu fasses comme mon oncle et moi, d'en reprendre encore et encore presque chaque jours, c'est comme ça qu'on devient accro, s'enquit-il.

Il eut un petit rire quand elle prit le joint, le prenant en bouche, aspirant, toussant presque avant de décréter que c'était spéciale. Cela le faisait rire. Peter en prenait presque depuis toujours. Peut-être pour ça qu'il buvait autant. Il voulait oublier qu'il avait oublié ce qu'était une belle vie normale et censée. Il avait oublié d'être une bonne personne.

- Oui , c'est fort ! Dis-toi que j'en fume depuis que je suis tout jeune, s'enquit Peter avec un sourire en coin, les yeux pétillants avant de plisser les yeux. A une personne mais je te conseille pas de fumer d'autres joints, ne fais pas comme moi, ajouta Peter.

Peter était le meilleur exemple d'un mauvais exemple. Il ne voulait pas que Mira finisse comme lui.



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Les Américains sont tellement attachés à leurs armes, ces derniers faisant réellement partie du patrimoine familial, que je ne peux le blâmer d'en avoir une à portée de main. Il est toujours utile de savoir se défendre, et d'être également capable de se défendre. Ce dont je suis en incapacité. Si quelqu'un vient à m'agresser dans la rue, je suis incapable de savoir comment je réagirai, mais je ne serai certainement pas capable de me défendre, ne sachant ni me battre, ni… rien au final. Un léger soupir s'échappe de mes lèvres, tandis que je porte mon verre à mes lèvres en buvant une légère gorgée, et laissant couler un regard en direction de mon professeur. Je repose mon verre sur la table basse, passant une main dans mes cheveux blonds, rejetant légèrement la tête en arrière, laissant on regard glisser sur les poutres de son plafond. Un magnifique appartement, je ne peux pas dire le contraire, certainement mieux ranger que le mien, et surtout plus grand mais pourtant… je me sens en sécurité dans mon deux pièces, tout d'abord car il faudrait beaucoup de courage à des cambrioleurs ou autres pour monter les cinq étages sans ascenseur. Et pourtant je suis sûr que Peter ne se sent pas forcément en sécurité chez lui, malgré l'immeuble sécurisé qu'il abrite son appartement. « la question est de savoir à qui elle gâche la vie : a celui vers qui le canon est tourné, ou celui qui appuie sur la gâchette ? » demandai-je en reposant mon regard vers lui. . Je n'ai jamais tenu une arme entre mes mains, mais si un jour c'est le cas, serai-je capable de viser, de tirer sur quelqu'un, dont la vie dépendra de moi au final, de quel organe je toucherai. Mais ce n'est pas une seule vie, c'est également tous ses proches, amis, familles, qui seront touchés par ricochet. Serai-je capable d'assumer tout ça ?Je ne sais pas, je ne pense pas la culpabilité me rongerait de l'intérieur, sans qu'aucun remède ne puisse lutter contre . Faire souffrir quelqu'un est au-dessus de mes forces, peut-être parce que , moi-même, j'ai bien trop souffert dans ma vie, physiquement et psychologiquement, que je ne souhaite cela à personne, même si ma propre vie est en danger ! Ma lèvre vient se caser d'elle-même entrent mes dents en l'entendant parler de famille, ma famille. Je reprends mon verre dans ma main, le serrant légèrement, avant de le porter à mes lèvres et de finir mon cocktail d'une traite, soufflant doucement avant de répondre. « Je n'ai pas vraiment de famille ! » dis-je finalement. Une famille, qu'est-ce que c'est ? Un père et une mère aimante ? Des frères et sœur avec lequel on grandit . Est-ce-que j'ai eu tout ça . Non. Un père me traitant plus misérablement qu'il aurait traité un rat, une mère m'abandonnant avant même que je puisse sortir un premier mot d'entre mes lèvres. Mon père à bel être mon père, je m'en contre-fiche, je n'ai eu aucun remords à le laisser derrière moi, à m'enfuir au beau milieu de cette nuit, à lui casser cette fichue bouteille sur la tête, à le voir tomber au sol, tout comme lui s'en fichait de me jeter au sol, telle une vulgaire poupée de chiffons, de m'avoir arraché mon chemisier pour me toucher ce fameux soir. Comment pourrai-je considérer cet être comme « important » pour moi? ? Même ma mère, qui me paye si généreusement mes études aujourd'hui, m'accueillant à bras ouverts chez elle, cela n'effacera jamais cet abandon, toutes ses années où elle a refait sa vie, sans jamais vouloir savoir comment j'allais ou de me rechercher.. Si je n'avais pas frappé à sa porte, je vivrais certainement toujours dans l'ignorance d'avoir deux demi-frères. J'attrape le joint qu'il me tend, en tirant une première taffe, et ne pouvant retenir une grimace au goût, bien différente de la cigarette. La même réaction que lorsque j'ai fumé ma première clope, et aujourd'hui, je ne peux plus me passer de la nicotine. Je finis par lui retendre son joint, me rapprochant du bord du canapé pour me resservir un cocktail avec ce qu'il y a sur la table. « et ça te fait quoi au juste ? » demandai-je en tournant quelques secondes mon regard vers lui avant de le reposer sur la bouteille de vodka que j'ai dans la main, en versant un peu de son liquide dans mon verre « la vie peut-être belle tu sais… il n'y qu'en la vivant pour des vrais que tu peux t'en apercevoir. » inutile de prendre toutes ses substances pour être heureux ; Peter a une belle situation, un métier qui doit lui plaire, un physique avantageux, il n'a pas besoin de tout cela pour oublier. « Que tu fumes ou non, tu n'oublieras jamais je crois… » dis-je en haussant les épaules, notre souffrance nous forge. Ma souffrance ... je ne sais pas vraiment ce qu'elle m'a apporté au final ; rien de positif. J'essaie de l'oublier, de la relier à un plan secondaire, mais elle reste présente dans mes cauchemars, ne voulant tout simplement pas disparaître, et je doute que la sienne disparaisse avec seulement un peu d'herbe. « je veux t'aider Peter... »





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