L’université fête ses 360 ans, l’occasion pour le Harvard Crimson de revenir sur l’histoire de cette institution. Si l’université a vu passer des personnalités telles que Franklin D. Roosevelt, John F. Kennedy, Jacques Chirac, Felipe Calderon, ou encore Natalie Portman, elle est née, comme toute épopée, dans le sable et le sang. En 1636 la colonie de la baie du Massachusetts vote la fondation du Collège qui sera rebaptisé Harvard trois années plus tard. Pourquoi Harvard ? En hommage à John Harvard, un jeune pasteur puritain qui lègue en 1638 sa bibliothèque à l’institution. A ses débuts, l’université compte neuf étudiants et un professeur, étonnant quand on sait qu’aujourd’hui ces murs de briques abritent pas moins de 2500 enseignants pour environ 19 000 élèves. Ainsi, Harvard est l’une des plus vieilles institutions des États-Unis et le Harvard Crimson est le plus vieux journal des États-Unis : J.F Kennedy et F.D Roosevelt en ont notamment noircis les pages. Avec ses neufs facultés et ses quelques neuf cent cours dispensés (
le Breton est introduit cette année), Harvard demeure être au top de l’enseignement supérieur. Et ce n’est pas peu dire, elle arrive une fois de plus en tête du classement de Shanghai suivit de prés par Stanford et Berkeley. Comment fait-on pour passer d’un petit collège de bourgade colonial à un immense palais de la connaissance ? On fait comme Harvard. On ne se contente pas de participer à l’histoire, on fait l’histoire. On la fabrique, on l’invente, on la vit. On accueille les Patriots blessés pendant la guerre d’indépendance et le discours de George Marshall en 1947. On offre ses bancs au futur premier président noir des États-Unis et on donne à Mark Zuckerbegr les moyens de créer Facebook. Une cinquantaine de Prix Nobel, une soixantaine de Pulitzer. Harvard témoigne chaque année de sa prestance. La ténacité qu’elle met dans sa direction en créant une véritable synergie, en motivant de véritables élites intellectuelles et artistiques, est de loin le meilleur modèle qui puisse être offert à ce monde. Je conclurais cette brève en remerciant au nom de tous les étudiants les personnes qui ont contribué siècle après siècle à construire la grandeur d’Harvard, et en souhaitant un merveilleux anniversaire à notre institution. Et comme chaque grand évènement mérite sa coupe de champagne, allez donc lever la votre lors de la soirée organisée par Monsieur le Doyen dans le Grand Hall à partir de 20 heures.
Noah Arjen d’Aremberg