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Oksanna&Noah - Interview

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INTERVIEW OKSANNA  



J’suis presque épuisé de ma journée. Entre les cours, le journal, et ma fatigue latente, j’sens que je vais tomber. Heureusement, j’ai réussi à trouver dans cette rentrée un nouveau souffle, de quoi occuper mon esprit, de quoi tuer l’ennui. Au moins, je ne pense plus trop à Sage. Au moins, je m’oublie un peu, moi, ma tristesse, ma peine et mon cœur brisé. Ouai, j’crois que c’est ce qu’il me fallait, une nouvelle activité qui occupe presque tout mon temps libre pour m’éviter de trop réfléchir. Les interviews s’enchainent, j’réfléchis déjà à la manière dont j’vais les mettre en forme. Bien sure, je ne fais pas ça par charité. Bien sure, mon intégration au sein du club de journalisme n’était qu’un coup de stratégie fomenté depuis longtemps déjà avec mes acolytes Cole et Tate. Avoir une pression médiatique c’est une manière d’asseoir la suprématie Eliot sur le campus. Et j’ai bien l’intention de magnifier mes candidats, leur donner plus de lumière que celle que je confère aux autres. Non non, je ne fais pas ça pour la beauté de la presse. En fond de tête, c’est toujours le même refrain : mieux contrôler, garder le pouvoir. J’avais envoyé un sms à Oksana pour l’inviter à me rejoindre dans la salle commune. Une bouteille de vodka, quelques amuse-gueule, je mets la table basse en grande pompe pour la recevoir, c’est le minimum. Ma galanterie prend le pas quand je suis en présence d’une fille de noble lignée. Alors, je ne m’assois pas pour l’attendre, je fais les cent pas, mains dans le dos, prêt à l’accueillir avec toute la bienséance qui y sied.


@Oksanna T. Petrova

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Je passe mes mains sur mon visage alors que je reçois le sms de Noah. Cette interview n'aurait pas plus mal tomber, j'ai passé une nuit blanche à me tourner et me retourner dans mon lit, pour finalement aller toquer à la porte de mon meilleur ami. Inutile donc de préciser que je suis dans un état lamentable, des cernes aussi larges que la Russie et un manque de sommeil fulgurant. Mais bon, après mûre réflexion et après avoir pris mon courage à deux mains, je me décide à répondre à Noah que je vais venir. Je suis pas du genre à mettre mes soucis personnels sur le devant de la scène, ou à mettre de côté mes responsabilités. J'ai postulé à la présidence de la Eliot House et je ne peux pas me dégonfler, mes parents ne m'ont pas élevée de la sorte. Je me rends donc jusqu'à ma salle de bain pour aller cacher mes doutes sous un peu de maquillage et une belle tenue. Il n'est pas question qu'on me voie fatiguée ou en proie à des doutes qui ne regardent que moi. C'est donc déterminée que je me dirige jusqu'à la salle commune de la Eliot House où je suis censée retrouver Noah pour mon interview. Je pourrais dire que j'ai le trac, mais c'est faux. Je ne suis pas facilement impressionnable, je suis Oksanna Petrova quoi. Une fois arrivée sur le lieu de rendez-vous, je tombe sur un Noah qui fait les cent pas. Je souris amusée et marche jusqu'à lui en lui tendant la main. « A te voir de la sorte on pourrait croire que c'est toi qui vas passer l'interview. » je lui lance taquine. Je ne sais pas s'il a déjà eu l'occasion de faire des interviews ou s'il est juste imaptienté par mon retard mais je me permets tout de même de me montrer familière avec lui. C'est pas comme si nous étions deux inconnus. Il m'a tout de même défendu lors de la soirée de bienvenue du Summer Camp. « Cette proposition d'interview m'a agréablement surprise, j'ai hâte de pouvoir répondre à tes questions. » je rajoute avant de jeter un coup d'oeil à l'ensemble de la salle commune pour savoir où j'allais m'asseoir. Je n'ai pas à me questionner bien longtemps car j'apperçois rapidement une table basse décorée de quelques amuse-gueules et d'une bouteille de vodka. L'attention m'arrache un petit rire. Avant de me ramener à la réalité et à la raison de mon insomnie.

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INTERVIEW OKSANNA  



L’Eliot House était devenue mon unique obsession. L’hécatombe que fut mon été m’inspire plus de mépris envers moi-même que je n’en ai jamais eu. Misérable Noah, ivrogne invétéré, qui s’est fait lâcher par l’amour de sa vie. Et cette amour qui le fuit, cet amour qui lui a caché qu’elle était enceinte, qu’elle s’est faite violé. Et puis dans la tête, cette pierre d’épitaphe, la mère morte et toi, misérable Noah, tu t’es laissé mourir avec elle. Oui, je n’aurais jamais pensé connaitre une telle déchéance. J’étais enragé, en colère, violent. Une haine indicible broyait mon ventre, castagnais mes tempes. Mais, pour ressentir la haine avec tant de véhémence, faut-il encore avoir un cœur qui aime trop.  Cruel, trop cruel, quand on est trop humain. J’ai été cruel envers moi-même et j’ai posé un voile opaque sur toute cette mascarade, ma détresse latente, mon visage creusé, mes yeux cernés. J’ai fait fi de mes émotions, me concentrant à une nouvelle tâche. L’Eliot House, la campagne. Plus je travaille, moins je pense. Et à l’heure actuelle, c’est soit ça, soit je m’éclate la cervelle. Cent pas dans mes chaussures italiennes et mon costume tiré à quatre épingles. Je ne m’assois pas, parce qu’on ne reçoit pas une dame assis. Et quand j’entends le cliquetis de ses talons je me redresse de toute ma prestance pour l’accueillir avec les meilleures grâces. Oksanna est ce genre de beauté froide qui vous déstabilise d’un simple mutisme, elle fait une excellente candidate. Et même si mon allégeance va à mes deux confrères, si elle en vient à être élue, elle pourra compter sur moi et sur le journal. J’attrape sa main, pour y déposer un chaste baisemain comme le veut la coutume : « C’est toujours … déstabilisant pour un misérable comme moi de recevoir une femme comme toi », compliment subtil souligné d’un sourire en coin tandis que je me baisse à sa main avant de me redresser : « Ne te méprends pas, je n’ai pas l’intention de t’assommer de questions lambdas. Mon but ce soir n’est pas d’être face à toi, mais avec toi, de construire au mieux l’image que tu veux donner aux gens de cette université ». Non, je n’avais pas l’intention d’interroger Oksanna comme j’interroge les autres candidats. Oksanna est une Eliot, et à ce titre, je dois la faire briller. Qu’importe ce qu’il se dit, l’essentiel étant que mon article doit l’encenser, la mettre en lumière. Un bras tendu vers la table basse et le canapé : « Je t’en prie, allons discuter ». Et je la laisse ouvrir le pas, attends qu’elle s’assoit avant de prendre place à mon tour, déboutonnant ma veste pour la laisser courir le long de mes flancs : « J’ai essayé de trouver ce qu’il se fait de mieux à Boston », dis-je, parlant de la vodka, avant d’attraper la bouteille et de nous en servir deux verres. Je lui en tends un, l’air tout à fait charmant, le sourire en coin.




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Je connais Noah de nom, de renom. De vue également, accompagnant très souvent mon futur demi-frère par alliance. Il ne m'est donc pas complètement inconnu, ce qui est une source d'apaisement. Répondre à des questions sur ma campagne présidentielle a un côté impressionnant donc c'est forcément plus agréable de le faire face à un visage qui m'est familier. Face à un autre membre de la Eliot House, que j'ai entendu dire très impliqué dans la réussite de cette maison. Je ne m'attends néanmoins pas à ce qu'il me fasse un baise main et s'adresse à moi avec autant de révérence. C'est agréablement surprenant car ce genre d'attention se font de plus en plus rares de nos jours. On a tendance à oublier les bonnes manières, le respect, ce que je regrette. Mes parents se sont toujours montrés strictes envers moi et j'ai eu le temps de me rendre compte que mon éducation n'étais plus si courante au fil des années. Comme si ma famille était devenue une sorte d'ovni, parfois même parmi les siens. « Une femme comme moi ? Voilà qui est intéressant, je ne me rends pas toujours compte de l'image que je reflète. » je réponds amusée, presque flattée. Mais je reste sur mes gardes. Noah sait bien parler, il sait s'exprimer et je n'ai pas besoin de plus pour comprendre qu'il s'agit aussi de son arme. S'il sait s'exprimer avec autant d'élégance, je me doute qu'il manie les mots avec brio, pas étonnant donc que lui soit venue l'idée d'interviewer les candidats aux présidentielles des confréries d'Harvard. Il ne tarde néanmoins pas à me rassurer, m'affirmer qu'il n'est pas là pour diffamer ou détourner mes propos. Lui et moi avons un but commun, la Eliot House. Je hoche la tête avec sérieux, satisfaite de ce que j'ai entendu. « Je suis ravie de l'entendre. Ne tardons donc pas à nous atteler à la tâche. » je dis, désireuse d'entendre ce qu'il a à me dire. Il me montre d'un geste de la main une table basse et un canapé vers lesquels je me dirige à sa demande, suivie par lui. Je m'assieds sur le canapé et passe ma main sur les plis de ma jupe tandis qu'il retire sa veste. Je l'observe nous servir deux verres de vodka et lui adresse un sourire gêné alors qu'il m'en tend un. Un regard déprimé vers la boisson et me voilà qui repose le verre sur la table basse. « Je ne peux pas boire. » je me contente de dire après avoir lâché un soupire. Et pourtant, dieu sait que j'apprécie une bonne vodka. Mais je ne suis pas en état. Cette situation est assez embarrassante pour moi car seul Royce est au courant. Pas même Misha. « J'apprécierais que cela reste entre nous. » je finis par dire en me doutant que Noah est quelqu'un d'assez perspicace pour se poser les bonnes questions. Je n'ai pas spécialement honte de ma situation mais c'est tellement frai dans mon esprit. C'est l'histoire de quoi ? Quelques heures ? Une journée que je suis au courant ? Je ne suis pas encore complètement à l'aise avec cela et j'aimerais avoir du temps pour digérer avant que cela ne tourne sur tout le campus.

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Comme je l’ai toujours pensé, il y a deux manières de soumettre les autres : soit ils vous aiment, soit ils vous craignent. Même si mon allégeance va à Cole et Tate, et que je ne suis pas le genre d’homme déloyal qui faillirait à sa parole, j’avais une affection particulière pour Oksanna. Je ne la connaissais pas beaucoup, mais le peu que j’en avais vu me laissait penser qu’elle était de la même veine que nous. D’une manière ou d’une autre, elle méritait sa place au sein de ce que j’appelais l’Eliot suprême : l’élite des élites, ceux qui se donneront corps et âmes à leur maison en devenant force de proposition et de décision. Quelque soit l’issu des élections, j’étais intimement convaincu qu’elle avait un rôle important à jouer, et cet entretient, en plus de définir la trajectoire de sa médiatisation, me permettait de tâter le terrain, de voir à quel point elle était ce que j’en attendais : une femme de caractère avec une poigne de fer prêt à faire de l’Eliot la meilleure institution d’Harvard : « L’image d’une poigne de fer dans un gant de velours, et j’espère ne pas me méprendre en te comparant à la grande Catherine de Russie ». Encore un compliment, parce qu’il est de bonne augure d’en faire. Quoiqu’en dise les rumeurs, j’ai toujours gardé la révérence et les tics de noblesse que mes parents m’ont enseigné. Installés sur le canapé, je nous sers deux verres de vodka pensant faire plaisir à la jeune fille. Son refus me braque légèrement, je lève la tête dans sa direction le verre toujours en main. Et au bout de quelques secondes, je finis par deviner ce dont il s’agit. J’acquiesce, l’air entendu, reposant le verre sur la table : « Que quoi, reste entre nous ? », dis-je faussement interrogateur, comme pour lui faire comprendre que c’était déjà oublié, sorti de mon cervelet : « Tu ne m’en voudras pas de boire pour deux ? », repris-je un brin espiègle avant de savourer quelques gorgées de vodka, reposant mes yeux sur elle, assis bien droit dans le canapé, mes mains jointes sur mes jambes croisées : « J’avais pensé qu’on pourrait te présenter comme la première dame de l’Eliot. Tu ne fais pas de vague, il n’y a pas de rumeur sur toi, tu représente l’Eliot à la perfection. Le problème aujourd’hui est qu’en parlant de l’Eliot, les gens ne pensent pas automatiquement à des membres comme toi, ils se focalisent sur les déviants et leurs frasques, ceux qui ne respectent pas les règles. Comme ceux qui touchent à la drogue, fréquentent des Mathers, ou se mettent en couple avec des filles pas très recommandables … ». Je marque une pose  parce que je fais partie de ces gens là, et c’est toujours douloureux d’être coincé entre l’amour que je porte à ma confrérie, et celui, complètement fou et inconditionnel, que j’ai pour Sage : « Et ce que je voudrais c’est déplacer le focus, que toi, Oksanna, devienne l’icône de notre confrérie. Que les gens quand ils pensent à l’Eliot, assimile automatiquement la confrérie à toi : une fille respectable, dans un couple idéal, qui réussit ses études et qui incarne à la perfection toutes nos valeurs. Je crois que notre principale problème dans cette université, c’est notre image. Et en devenant rédacteur du journal, j’espérais principalement pouvoir changer ça. Et je pense que je ne pourrais pas trouver mieux que toi. Qu’est-ce que t’en dis ? », Je lève les yeux vers elle et esquisse un sourire malicieux : « Je veux faire de toi notre égérie ».




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Je ne pensais pas dire ça un jour, mais je suis quelque peu tombée sous le charme de Noah. Moi qui me pensais assez intelligente pour ne pas me laisser amadouer par quelque sorte de flâterie. Je me suis toujours considérée comme une personne au fort caractère, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, qui sait où elle va. Mais je dois admettre être relativement sensible à ce que l'on peut penser de moi. J'ai beau dire que l'opinion publique ne m'affecte guère, je ne cesserais jamais de soigner mon image. L'image, c'est tout ce que l'on a. On a beau être la plus affreuse des personne, si notre image reflète quelqu'un de bon, cela suffit pour passer pour un saint. Alors quelle est donc l'image que j'aimerais qu'on aie de moi ? Qu'est-ce que je souhaite inspirer ? C'est très simple, c'est absolument tout ce que me dit Noah. La perfecton, la personne respectable, le couple idée, des études brillantes, les valeurs. Tout. C'en est presque étrange et j'en viens à me demander s'il a lut dans mes pensées. J'en suis même tellement troublée que je reste silencieuse quelques secondes face à lui. Le temps de trouver les mots. Car pour tout dire, c'est comme s'il les avait enlevé de ma bouche. « Hé bien ... » je commence après une longue inspiration. Après un tel discours, Noah est définitivement devenu une personne de valeur, avec qui j'entrevois de grandes choses. « Pour être franche avec toi Noah, c'est comme si tu avais lu dans mes pensées. Bien entendu, je préfèrerais un poste à la présidence, mais si tu es au courant de mon programme pour cette année, tu dois probablement savoir que l'image de la Eliot House est ma priorité. » je commence à expliquer. En effet, si je dois être je me fiche éperduement des Eliots aux nombreuses frasques, tant que ces dernières restes privées. Même si je préfèrerais que nous soyons tout irréprochables, je me doute que c'est quelque peu utopique alors le minimum serait de détourner l'attention d'eux. « J'ai grandi en apprenant à soigner mon image, à ne laisser paraître que ce que j'accepte qu'on sache de moi. Je ne suis pas parfaite, mais je sais contrôler la vision qu'ont les gens de moi. La preuve, tu me compares déjà à une impératrice. » je termine. Je dois d'ailleurs admettre être assez fière de moi. Cela ne fait même pas un an et demi que je suis à Harvard, à la Eliot House, et j'ai déjà réussi à me faire une place parmi les plus grands. Je me présente en ce moment même à la présidence de la Eliot House, la confrérie la plus prestigieuse de l'une des plus prestigieuses universités de ce monde. Je ne manque pas d'ambition et je sais qu'un telle place au sein d'Harvard m'ouvrira de nombreuses portes. En admettant que je sois élue. « J'acceptes de devenir votre égérie. Mais ne te méprends pas, ce n'est pas pour autant que je laisserais ma place à la présidence à l'un ou l'autre de mes rivaux. » je dis en arquant un sourcils, regard amusé mais ferme à l'attention de Noah. Ma condition de femme, d'égérie ou je ne sais de quoi ne m'empêchera pas d'atteindre mes objectifs. Je sais que Tate et Cole sont des amis proches de Noah et je respecte qu'il puisse les soutenir durant ces élections, et même si je me doute qu'il ne s'attend pas à me voir reculer, je préfère le lui rappeler. J'aime que les choses soient claires. « Par quoi commenceront nous dans ce cas ? » je finis par demander en me tournant davantage vers lui. Nous ne faisons clairement pas un interview conventionnel alors autant entrer dans le vif sur sujet. Comment pouvons-nous nous rendre utile à notre Eliot House ?

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Je ne suis pas beau, je l’ai toujours su, je ne suis pas quelqu’un d’esthétiquement attirant. J’ai une gueule de carême, des yeux cernés, une peau blême, je suis longiligne et maigrelet. J’sais bien que ça n’a jamais été ce qui attire l’œil avisé des filles et des garçons. Mais, j’ai lu. J’ai beaucoup lu, et j’ai appris à parler. Comme Cyrano de Bergerac. J’ai appris à parler, et plus encore, j’ai compris très tôt que toute discussion était une affaire de séduction. J’ai compris qu’il fallait dire sans trop en dire, flatter sans faire exprès, et qu’avec les mots on pouvait se rendre beau. Oui, le corbeau a dit que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Mais mes machinations vont bien au-delà de ça. Elles ont toujours frôlé l’inception : saisir, comprendre, analyser, décortiquer les personnalités et leur donner avec précision ce qu’elles attendent de moi. Pourquoi j’dis ça ? Parce que j’sens bien que j’commence à plaire à Oksanna. Pt-être que sans faire exprès, elle s’est éprise de ma manière de parler, pt-être que malgré elle, elle a finit par me trouver charmant. Et ça me plait, tout autant que l’idée qu’elle me confie un secret aussi important qu’une grossesse. N’est-ce pas la plus grande marque de confiance aveugle ? Comme si elle et moi nous nous étions reconnus : nous sommes du même monde derrière nos masques d’apparences, nous sommes faits de la même pierre. Cette pensée me fait sourire, et sitôt que j’ai bu quelques gorgées de vodka, je m’attèle à l’exposition de mes expectatives. Journaliste, je n’aurais pas pu trouver mieux pour exprimer mes talents. Et tant qu’à séduire des esprits faibles et inconstants, autant le faire pour le compte de lecteurs avides de potins. Plus de mille personnes liront chaque jour l’Harvard Crimson, quoiqu’on en dise, c’est une assise de choix et une arme redoutable pour nous autres, les bleus. Quand je cesse de parler, et que j’entrevois son air … surpris, j’esquisse un sourire satisfait. C’est toujours agréable de conquérir une sensibilité, surtout quand il s’agit d’une fille aussi sibérique et effrayante qu’Oksanna. Mon visage modeste vient pincer ce sourire, tandis que j’attrape de nouveau mon verre : « Que tu sois présidente ou pas, ça ne change rien à mes projets. Je te veux TOI en tête d’affiche. Les gens n’accorderont pas autant de crédibilité à Cole ou Tate, ils trouveront toujours de quoi critiquer, et par conséquent, en faire pâtir l’Eliot. Tu es de loin la mieux placée pour tenir ce rôle ». Je n’étais pas entrain de lui proposer une solution de secours. J’étais entrain de lui soumettre une ligne de conduite pour l’année à venir, quelque soit l’issu des votes, Oksanna sera notre Kate Middleton. Je ris légèrement quand elle souligne le fait que je la compare à une impératrice buvant quelques gorgées de vodka avant de reposer mon verre, séduit par son propos. Et ris plus franchement à son autre remarque, la dévisageant avec les yeux du pieux machiavélique : « Je n’en attendais pas moins de toi, si je te pensais capable de céder ta place aussi facilement, je ne serais pas là». C’est bien parce qu’elle m’inspire la confiance d’un véritable chef de guerre que je viens à sa rencontre. Par quoi commençons-nous ? Et je m’installe un peu plus confortablement dans le canapé comme si nous étions entrés en phase de confidence : « Je pensais commencer par faire une sorte de portrait. J’aimerais que tu me parle, par exemple, des études que tu poursuis, des raisons qui t’ont poussé à les choisir, des œuvres caritatives que tu soutiens, de ton couple avec Misha, de tes ambitions professionnels. Tout ce qui fait que les gens soit s’attacheront à toi, soit te craindront. Dans les deux cas, ils sauront qui tu es, et on imprègnera ton image dans leur cerveau ». Et je me redresse subitement : « Je manque à toutes mes obligations, pardonne-moi. Est-ce que je peux t’offrir un verre d’eau ou un thé ? »




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Noah est une réelle surprise. Le genre de personne autour de qui on a probablement gravité toute notre vie, telles deux comètes, sans jamais entrer en collision. Combien de fois ne l'ai-je pas déjà croisé ? Lors de galas ou événements en tous genres. Lui et moi avons grandi dans le même monde, dans un sens je suppose que nous avons été taillés dans le même marbre. Lui de famille royale, moi fille d'un homme politique russe, on ne peut que se comprendre lorsque nous échangeons quelques mots. Cela fait toujours plaisir de voir qu'on est sur la même longueur d'ondes que quelqu'un, surtout lorsque ce quelqu'un est journaliste au Harvard Crimson et également membre de la Eliot House. C'en est tellement rassurant que je lui fais confiance avec la nouvelle, très nouvelle d'ailleurs, de ma grossesse. J'en avais parlé qu'à une seule personne jusqu'à présent et même pas encore au père de cet enfant, Misha. J'aurais pu essayé de sortir un mensonge pour ne pas avoir à boire d'alcool en la compagnie de Noah mais je n'en ressentais pas l'envie. J'avais envie de commencer cette interview dans la transparence. Bien sûr lorsque Noah me demande de lui parler de moi, de ma vie, je me dis que je devrais tout de même garder quelques détails pour moi, à moins de lui demander de ne pas les écrire dans son article. « C'est une très bonne idée. Faisons donc cela. » je lui dis en aquiesçant avec sérieux à sa proposition. J'essaye de me concentrer sur la façon dont je vais aborder ma propre vie car il faut admettre que c'est pas quelque chose de courant. C'est comme une retrospective sur moi-même, c'est assez intimidant. Je ne suis pas égocentrique au point d'avoir un discours sur moi-même tout prêt dans mon esprit. J'accepte donc volontiers un verre d'eau que me propose Noah. « Je veux bien un verre d'eau, merci ! » je lui dis en lui adressant un sourire. J'essaye de trouver mes mots tandis que je le vois me servir un verre. « Commençons. » je finis par dire. Cela raisonne comme un ordre adressé à moi-même. Il faut que je m'habitue à devoir parler de moi, c'est d'ailleurs assez étonnant que cela ne me soit pas arrivé davantage par le passé, vu mon nom de famille. « Je commence actuellement ma huitième et dernière année en Relations Internationales. Aujourd'hui, je suis une étudiante de Harvard, mais j'ai en réalité commencé mes études à l'Université de Moscou. A l'époque, j'étais déjà passionnée pas les différentes cultures de ce monde, avec une meilleure amie Princesse d'Angleterre et de nombreuses connaissances à travers le globe grâce au métier de mon père. J'ai eu une chance de grandir dans le milieu de la politique. Je dis bien chance car je sens que j'ai pu acquérir une certaine maturité et ouverture d'esprit en prenant exemple sur mon père et ses fréquentations. Une fois mes études terminées, j'aimerais devenir ambassadrice de la Russie à l'Organisation des Nations Unies, ou encore ambassadrice de la Russie aux Etats-Unis. Je me rends bien compte que je fais preuve d'une grande ambition mais je n'ai pas froid aux yeux. En Russie, je n'ai pas eu l'occasion de me consacrer aux oeuvres caritatives, mais mon arrivée à Harvard m'a ouvert les yeux sur de nombreuses choses. En rejoignant la Eliot House, j'ai compris que j'avais un rôle à jouer dans ce monde et que j'avais peut-être le pouvoir de faire changer certaines choses. D'où ma décision de me présenter à la présidence de la Eliot House. Je veux laisser une trace. De plus, ma collaboration avec Feryel Oswald lors du Summer Camp, une Quincy m'a donné envie de m'impliquer davantage dans différentes missions humanitaires et oeuvres caritatives. J'ai l'intime conviction que la Quincy et la Eliot partagent plus de valeurs que ce qu'on croit et j'aimerais pouvoir exploiter ce potentiel. » je dis, avant de marquer une pause. En réalité, il y a pas mal de choses à dire à mon propos. Et encore, je n'ai même pas abordé le sujet de ma famille. « Je suis une jeune femme indépendante et déterminée, je défends mes valeurs, j'ai appris à me battre pour mes idéaux. Jamais on ne m'a vue me laisser marcher sur les pieds ou céder devant qui que se soit ou quoi que ce soit. Mes parents ne m'ont pas élevée de la sorte, il m'ont appris à être forte et intransigeante. Enfin, plus ou moins ... » je dis en lâchant un petit rire. Un rire contrôlé bien entendu. Je fais mine de jouer la fille romantique. Après tout, n'est pas ce que l'on me demande ? D'attendrir l'opinion publique en parlant de moi et Misha ? « S'il y a bien une personne sur qui mon autorité, c'est Misha. Lui et moi nous connaissons depuis l'enfance, nous avons pratiquement grandi ensemble. Nos chemins se sont séparés lorsque nous avons eu dix-huit ans, mais voilà un an et demi que nous nous sommes retrouvés à Harvard et presque aussi longtemps que nous sommes en couple. Nous vivons ensemble depuis peu et nous avons encore plein de projets tous les deux. » je dis, non sans penser à ce petit être qui est en train d'évoluer dans mon ventre. Lorsque j'aurais réussi à lui en parler, ce bébé fera partie de nos nombreux projets de vie ensemble. « Tu pense que c'est suffisant ? Ou bien est-ce que je dois rajouter quelque chose ? » je lui demande, désireuse de savoir son avis. J'espère que c'est parfait. Puis si ça ne l'est pas, je compte sur lui pour me corriger. Après tout, s'il souhaite que je sois leur nouvelle Kate Middleton, il va falloir qu'il soit en quelques sortes mon attaché presse.

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INTERVIEW OKSANNA  



Au grand damne des gens de petites conditions, le monde est entre nos mains. Si nos pères et nos grands-pères avant eux ont forgé une autorité incontestée de par le globe, ce n’est pas pour que nous la spoliions arrivés à l’âge d’or. Oui, Oksanna et moi sommes taillés de la même pierre, nous venons de la même planète. Celle qui surplombe la terre entière et la régit sans que personne n’ait jamais pu y changer quoique ce soit. Je suis satisfait de cet élan de sympathie car bien au-delà de l’Eliot House, Oksanna et moi serons amenés maintes fois à collaborer. Et c’est ainsi qu’on crée les alliances appelées à tout dominer. Les gens fantasment sur nous, ils envient nos positions de chefs. Car, j’en suis convaincu, bien au-delà du cadeau de notre naissance en noble rang, nous avons été éduqué dans ce sens. Nous avons les valeurs qui manquent à la plupart des petites gens : la loyauté, la dévotion, l’honneur, la combativité. Notre charisme n’est pas le fait de notre richesse pécuniaire, mais de l’intelligence dont nous savons faire preuve pour que le monde ne sache plus se passer de nous. Je m’en veux de ne pas lui avoir proposé un verre d’eau plus tôt, et si tôt qu’elle acquiesce à ma proposition, je me lève, m’attelant à la tâche, une oreille attentive posée sur ses mots. Je réfléchis en même temps qu’elle parle, mon regard se pose dans le vide même quand je viens me rasseoir auprès d’elle. J’imprègne chacune de ses paroles, comme si elle venait de me fournir tous les tubes de peinture nécessaire pour dessiner le plus beau des tableaux. Je ne la coupe à aucun moment lorsqu’elle parle, gardant mes remarques et questions pour la fin. Il n’est pas de bonne augure de couper une femme quand elle s’adresse à vous. Et même si avec la plupart des autres candidats je me sentais en position de supériorité, comme s’ils avaient besoin de moi plus que moi d’eux, avec Oksanna je reste en retrait, légèrement courbé, c’est elle la figure d’autorité et en aucun cas je viendrais contredire cette position. J’ai toujours été fasciné par les grandes dames, une dévotion sans doute hérité de l’amour inconditionnel que je porte à ma mère. Je suis féministe dans l’âme, et plus elles se montrent fortes et indépendantes, plus je m’incline : « C’est parfait », dis-je quand elle finit de parler avant de me tourner vers elle, lui faisant face dans ce canapé : « Je suis destiné à devenir ambassadeur des Pays-Bas, c’est ce que font tous les cadets de la famille d’Aremberg depuis la nuit des temps », fin sourire, et je reprends : « Si tu as besoin d’un stage, je peux te mettre en relation avec mon père, il est l’ambassadeur des Pays-Bas aux Etats-Unis et connait très bien les diplomates russes, comme tu peux t’en douter. J’ai eu Feryel en interview téléphonique, tout ce qu’elle a dit m’a plu. Je pensais aller la rencontrer une fois qu’elle serait élue, j’espère qu’elle sera élue ! Parce qu’une alliance avec la Quincy me parait évidente, tout comme tu l’exprime. Au-delà des simples œuvres caritatives, pourquoi ne pas réintroduire le mécénat également ? Après tout, les Léonard de Vinci, Michel-Ange et autres grands artistes de ce monde ont toujours été soutenu par des gens comme nous. Et d’une pierre deux coups, nous pourrions nous rapprocher de la Quincy et de la Lowell ». Comme je sens que je pars un peu trop loin, je me racle la gorge et revient au propos : « Je suis convaincu que les gens adoreront ton histoire, je ne me suis vraiment pas trompé sur toi », dis-je sourire aux lèvres, tandis que j’attrapais mon verre de vodka : « Je vais appuyer sur ta volonté de rejoindre les œuvres caritatives. Ainsi, même si certains abrutis continueront de moquer notre richesse, la plupart finiront par se dire « Ils sont riches, mais loin d’être égoïste ». Je crois que c’est ainsi que je veux te montrer : une femme battante, dévouée à sa maison et impliquée dans la vie universitaire et dans son temps. Qui aurait l’audace de critiquer la plus grande donatrice de Médecins sans frontières ? », Esquissant un sourire machiavélique, une idée comme une autre, mais voilà le point. Et je bois quelques gorgées de mon verre avant de le reposer : « Je dois … malgré tout te poser une question ». Et là, je suis un peu gêné, je me racle la gorge, ne la regarde plus vraiment dans les yeux parce que c’est dérangeant : « Tu es mariée à Misha ? », je relève les yeux vers elle un peu inquiet pour essayer de lui faire comprendre l’idée : elle est enceinte, et découvrir qu’elle a un enfant illégitime peut être un sacré frein à son image de perfection.



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oksanna & noah

Je n'ai jamais eu pour habitude de parler de moi. Encore une fois, cela vient de mon éducation. Mes parents m'ont appris à moi et à mes frères et soeurs de ne pas chercher à attirer l'attention sur nous inutilement. De parler peu mais bien. Ils nous ont appris que parler de nous-même n'était pas un signe de respectabilité, loin de là. C'est simplement se montrer vaniteux et gagner du temps pour ne pas aller droit au but. C'est pour cela qui m'a fallu un peu de temps avant de prendre la parole face à Noah, et surtout pour cela que je lui ai demandé son avis à la fin de mon discours. Je ne sais pas exactement ce qu'il attendait de moi en me demandant de me présenter, je ne sais donc pas si ce que je lui ai dit lui convenait. Un sourire de satisfaction vient donc illuminer mon visage alors qu'il me dit que c'est parfait. Je suis une perfectionniste dans l'âme, j'aime qu'on me dise que ce que je fais est bien. J'aime la reconnaissance. J'en ai souvent manqué lors de mon enfance et de mon adolescence, mes parents désirant toujours plus de ma part, rarement satisfaits. Ils étaient très durs et leur regard n'était pas aisé à attirer. Puis c'est au tour de Noah de s'exprimer. Il me parle de me trouver un stage par le biais de son père, lui même ambassadeur des Pays-Bas aux Etats-Unis. Je serais folle pour cracher sur une telle offre. Je me contente néanmoins de hocher la tête, toujours plus intéressée, désireuse d'en entendre plus de sa bouche. Je serais folle de le couper dans son élan. Il me parle alors de Feryel, ce qui m'arrache un nouveau sourire. Cette jeune femme m'a clairement donné envie de me rapprocher de la Quincy House et je suis contente de l'entendre dire qu'il a apprécié ce qu'elle a pu lui dire. Il aborde enfin le sujet de l'art, du mécénat. Je hausse les sourcils d'étonnement face à tant de connexion entre nos deux esprits. « Je suis tout à fait d'accord avec toi. Je pense que la Eliot House devrait essayer de se rapprocher d'un maximum de confréries cette années, exceptée la Mather House évidemment. La Eliot porte des valeurs qui devraient rallier beaucoup de monde à notre cause. » je réponds à Noah avant qu'il ne reprenne la parole sur mon discours. C'est vrai qu'en soit, la Eliot House a des points communs avec de nombreuses autres confréries. Nous aussi nous aimons l'art, les oeuvres charitatives, la réussite scolaire etc ... Nous avons plus en commun que ce qu'il n'y paraît et c'est ça que je voudrais rappeler si je suis élue. La Eliot House n'est pas l'ennemie à Harvard, au contraire. Je souris alors que Noah me dit qu'il est convaincu que mon histoire plaira. Je dois admettre avoir un parcours respectable. Je pense, du moins j'espère, être une bonne personne. « Je suis de ton avis. Il faudrait que je m'entretienne sérieusement avec Feryel pour qu'elle me donne son avis. Je lui fais confiance là-dessus et je suis certaine qu'elle et moi trouveront des causes qui valent la peine d'être soutenues. » je dis. C'est vrai que j'ai toujours souhaité m'investir dans des projets caritatifs. Malheureusement, je n'en ai jamais vraiment eu le temps ou l'occasion. Cette année le sera. D'autant plus que c'est toujours bon pour mon dossier si je souhaite entamer une carrière dans les relations internationales. Puis je vois l'expression de Noah changer, jusqu'à ce qu'il m'avoue devoir me poser une question. Les sourcils froncés, je pose mon verre sur la table face à moi et le regarde à mon tour soucieuse. « Je t'écoute ... » je lui dis, curieuse de savoir ce qui le tracasse. Après tout, si quelque chose le dérange, autant le savoir tout de suite et m'éviter les regards des autres. Il finit par me demander si je suis mariée à Misha. Oh, je vois. Je déglutis avec peine. Il a raison. Je suis enceinte de Misha, mais nous ne sommes pas mariés. Je me mords la lèvre inférieure avant de répondre. « Non. » je réponds. « Je suis consciente que c'est un problème étant donné ma situation. Je ne l'ai appris que cette nuit pour être franche et je n'ai pas encore eu le temps de lui en parler. » je lui explique, sans réellement chercher à m'excuser. C'est la vérité, je n'ai pas à en avoir honte ou à en être fière. C'est ainsi, c'est tout. « Mais nous nous pencherons sur la question une fois que nous en auront discuté. » je termine. Je sais que je ne devrais pas dire ça, mais je ne sais même pas quoi penser de tout cela. Je ne sais même pas si je suis prête à élever un enfant, ni même si Misha l'est. Je sais qu'il est mal vu de me dire que je ne pourrais pas garder cet enfant, mais c'est tout de même un sujet que nous allons devoir aborder avec Misha. Qu'est-ce qu'on va faire ? En tout cas, il a intérêt à me passer la bague au doigt si ce bébé se concrétise.

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