Je suis la tempête, je suis la tornade (Aelia)

Ras le bol total. Marre de tout. Envie de tout envoyer valser. Ce sentiment t'habitait très souvent mais encore plus depuis que tu étais rentrée au Summer Camp. Première chose que tu avais souhaité, c'était retrouver Lucas mais rien, aucun signe de lui, aucune réponse téléphonique. Il avait disparu dans la nature comme ça, en te laissant comme une pauvre conne désabusée. Il était le troisième homme à te faire ce coup. Après Ael et Clarence, il fallait bien un numéro 3 et bien BINGO, tu avais gagné. Votre relation avait beau ne pas être si officielle que ça, tu te sentais trahie après ce coup de poignard dans le dos. Cet abandon de plus ravivait ton esprit de vengeance, celui-là même que tu avais promis à Ael lors de votre nuit à la bibliothèque. Tu l'avais laissé tranquille pendant l'été, juste parce que t'avais envie de te reposer de cette année plus que mouvementée mais dorénavant il ne pourrait pas t'échapper. En voyant sa voiture sur le parking de l'université, une idée machiavélique te vint en tête. Il n'allait certainement pas apprécier mais son avis t'importait guère. T'armant du pied de biche qui avait toujours sa place dans ta voiture - une arme à disposition c'est toujours utile - tu ne tardais pas pour aller te défouler sur sa voiture. Une vitre brisée, puis ce fut la carrosserie qui subissait tes coups de folies. Tu te fichais totalement du regard ahuri des autres élèves. T'en as rien à faire de ce qu'on pense de toi. Tout ce que tu souhaitais à cet instant, c'était libérer ta colère, ton mal être également.

Impitoyable et sans limites, c'est toi tout craché et tu n'es certainement pas prête de changer. Surtout pas maintenant que tu viens de subir une énième traîtrise. Si tu étais encore en proie avec tes démons, tu auras sans nul doute fait la tournée de tous les bars de Boston, à te consoler dans l'alcool. Depuis que tu étais sobre, tu te laisser aller dans la colère pour laisser parler tes maux. Et la vengeance que tu avais imaginé aujourd'hui était des plus plaisante. Rien ne pouvait te procurer meilleure sensation pas même une partie de jambes en l'air. En te défoulant ainsi, tu avais l'impression de revivre, d'exister même. Au fond te faire remarquer, c'est peut être ce dont tu avais plus le besoin. La solitude te pesait tellement. Pleine de vigueur, tu t'acharnais sur la voiture d'Ael sous les yeux médusés des curieux. L’intéressé se montrait enfin, t'arrachant le pied de biche des mains pour te couper dans ton élan. Tu le regardais d'un sourire sarcastique, des éclairs plein les yeux car tu aurais aimé continuer. Tu laissais couler ses remarques, te fichant totalement de son avis." Celui qui m'internera dans un asile n'est pas encore né. " Tu lui riais au nez quand il te demandait de réparer les dommages." Monsieur l'Eliot ne va pas me faire croire qu'il n'a as assez de sous pour s'acheter une nouvelle voiture. " Loin d'en avoir fini, tu montais sur sa voiture avec tes superbes chaussures à talons. Une provocation de plus." T'as de la chance que ce ne soit pas ta tête qui se retrouve sous ma chaussure. "

Tu n'en ai pas à ta première frasque, loin de là. Tu les collectionnes depuis des années. Alors parfois tu n'en fais qu'à ta tête juste pour ton propre plaisir mais aujourd'hui ce n'est pas le cas. Ael l'a bien cherché. Tu ne fais pas des promesses pour rien. Quand tu dis quelque chose, tu t'y tiens. Une qualité comme un défaut. Sa vie serait un enfer, vous vous êtes quittés sur ces mots dans la bibliothèque et sa belle voiture en fait les frais. Il te contredit comme toujours et il a le droit à un beau fuck de ta part. La grossièreté encore un de tes défauts. Tu lui montres ce qu'il y a de pire en toi et ce sans la moindre gêne." Petit un: ta voiture n'est pas réparable, il va te falloir en racheter une autre car petit deux je ne te ferais pas ce cadeau. " Il peut te poursuivre en justice tu n'en as rien à faire. Les charmants avocats de ta famille se feront un malin plaisir de faire disparaître le problème. Alors tu enfonçais le clou, enfin plutôt le talon dans le capot de sa voiture avant qu'il ne t'attrape pour te faire descendre." Lâches moi putain ! Ne poses pas tes sales mains sur moi. " gesticulais-tu dans tous les sens. Non t'étais pas prête au moindre contact physique avec sa personne." Vas-y appelle les. Je m'en fous. Rien ni personne ne me fait peur. Je pourrais très bien leur dire que c'est toi qui a commencé à m'agresser. " Il suffirait que tu t'auto blesses en guise de preuve pour retourner la situation à ton avantage. T'es prête à tout pour lui pourrir sa minable existence.

Qu'on te prenne pour une folle dégénérée t'importait guère. C'était vraiment le dernier cadet de tes soucis. T'as l'habitude qu'on te déteste pour ton caractère méchant et ton désintérêt totale des autres. Toi d'abord les autres ensuite, ça a toujours fonctionné ainsi à quelques rares exceptions près." J'en ai rien à foutre de ce que tu penses. Tu devrais le savoir depuis le temps et ce n'est certainement pas toi qui va me dire ce que j'ai le droit de faire ou pas. " Les règles ne font pas parti de ton monde encore moins quand cela implique Ael, qu'importe que ça lui plaise ou non. Dès l'instant où ses mains se posèrent sur ton corps, pour te faire descendre de sa voiture, tu te sentais souillée comme jamais. Inconsciemment et pour ton plus grand malheur, les souvenirs de votre nuit ensemble te revenait en tête. Il n'en fallait pas plus pour que tu craques complètement." Oh la ferme. " Il te portait comme un vulgaire sac à patates, déblatérant encore et toujours ses belles paroles comme toi tu avais un sérieux problème psychologique, que jamais personne ne voudrait de toi dans sa vie. Et toi, furieuse, blessée et honteuse qu'il ait su te prendre à ton propre jeu, tu te vengeais à coup de poings et de pieds." Je te déteste ! Lâches moi ! Lâches moi ou je crie à t'en briser les tympans ! "

Je suis la tempête, je suis la tornade

feat. Aelia

Tu étais sûrement un peu trop gentil avec Asia, ce n’était pas comme ci tu n’avais pas essayé de te faire pardonner, de lui expliquer les raisons de ton départ. Mais elle était tellement folle qu’elle ne comprenait rien, ouais maintenant tu allais réellement la voir comme une dingue vu comment elle agissait avec toi, tu ne pouvais pas penser autrement. Bref, tu ne comprenais rien à cette fille bien que tu l’aimais bien, ouais c’était tout un paradoxe, tu t’en rendais compte. « Oui, j’ai compris à quel point tu en as rien à foutre de moi, mais aussi à quel point tu aimes me donner de l’attention. » Tu levas les yeux au ciel continuant de la porter te foutant des coups qu’elle était en train de te donner, te fichant des gens qui étaient en train de vous regarder comme ci vous étiez dingues. Enfin une personne sur deux l’était entre vous, il fallait le dire et ce n’était pas toi. « Tu penses que je vais t’écouter ? N’importe quoi, tu sais très bien qu’avant tu attendais que mes mains se baladent sur ton corps. » Tu ne disais que la vérité, qu’elle ne pouvait nier comme tu avais eu envie d’elle dans le passé. Bon, tu n’allais pas mentir, elle était toujours aussi belle, aussi séduisante, mais avec son comportement, pauvre enfant tu te demandais comment elle pouvait faire. M’enfin, c’était sûrement parce que c’était toi, qu’elle ne te supportait plus à cause de différentes raisons, mais bon. « Vas-y, tu passerais juste encore plus pour une folle, mais c’est ton problème. Oh tu me brises le cœur en me détestant, tu n’imagines même pas. » Tu levas les yeux encore une fois ce qu’elle te disait ne te faisait rien, comme ces coups. Tu continuas de marcher avec la jeune femme contre toi, comme ci de rien était, elle finirait par se calmer non ?

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HJ:

Tu le méprisais pour sa traîtrise, son erreur de jeunesse qui à tes yeux ne pourrait jamais être réparée mais aussi parce qu'il te connaissait que trop bien. Vous aviez passé tellement de temps ensemble durant ces quelques jours où ton coeur a battu pour lui qu'il pouvait désormais lire en toi comme un livre ouvert et t'attaquer là où ça fait mal. T'ouvrir aux autres, tu détestais cela, il s'agissait d'une faiblesse et tu ne pouvais pas te permettre de montrer au monde que derrière la folle que tu es, se cache cette fille brisée de toute part qui préfère être seule plutôt que d'être blessée à nouveau. T'en as marre de devoir refermer tes cicatrices." Ouais ben je ne vois pas ce que j'ai pu te trouver à l'époque. Tu m'as rendu aveugle et c'est là mon plus grand regret. " T'étais pas prête de refaire cette erreur à nouveau. Tes coups ne semblaient faire aucun effet et ça te rendait encore plus hystérique d'où ta menace de réveiller tout le quartier de ta voix stridente." AAAAAAAHHHHHH ! Vaffanculo, brucerà all'inferno. " (va te faire foutre, brûles en enfer) jurais-tu dans ta langue maternelle. Preuve que ta colère venait d'atteindre son paroxysme." Tu me fais mal, reposes moi sinon y'a pas que ta voiture qui va souffrir ! " Des menaces encore et toujours, tu ne savais faire que ça. Ton coeur était pourri par la rancoeur.