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The need to relieve the heart

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The need to relieve the heart
PAN & SKYE



Un après-midi. L'appartement rangé convenablement, des souvenirs remontant à la surface comme un ouragan. Une solitude dissimulait sous un tempérament volcanique. La blonde repensait souvent à l'époque ou elle était heureuse, et épanouis, espérant ensemble fonder leur bonheur, une famille nombreuse, et aimante. Lors de cet événement, le cauchemar s'était programmé, malheur, angoisse, une culpabilité qui la rongeait de l'intérieur comme de l'acide. Elle ne serait peut-être plus en mesure de supporter ça longtemps. Tout ça la rendait complètement malade. L'avocate s'empressa de retourner sur son canapé en compagnie de son compagnon à quatre pattes. Qui lui avait beaucoup manqué, et lui remontait le moral pendant les sombres périodes. Elle se détendit, se relaxa un moment, avant de retourner sur les documents des clients, et de nombreuses corrections. Certains étaient doués, d'autres mauvais, et demandait beaucoup plus de temps, sans compter qu'au bout d'un moment, quelqu'un frappa brusquement à la porte. Qui cela pouvait-être ? Il était dix-huit heures, et n'attendait pas vraiment quelqu'un. Normalement c'était improvisé, sans même la prévenir de leur organisation. Cela était fait pour lui changer les idées, et passer du temps avec des collègues, ou même des amies de longues dates, qui avaient programmé leur rendez-vous. Elle éteignit la télévision, en délogeant son chien du canapé pour se relevant. Ensuite enlever les poils qui étaient resté collé sur ses vêtements, étant donner que les animaux domestiques perdaient beaucoup de leurs poils quotidiennement. Ce qui exigeait plus de nettoyage, et d'entretien, tout comme de l'intérieur. Du coup elle prenait plus de temps à s'occuper de sa maison, et des vêtements. Etant une femme organisé, et maniaque, quand il s'agit de son apparence.

Elle alla donc se déplacer jusqu'à la porte, pour avoir la surprise, pas aussi étonnante. Parce qu'il était courant que son client, se drogue, s'alcoolise, ou même fume, mais quand même delà à la rejoindre directement devant sa magnifique demeure. C'était qu'il était allé beaucoup trop loin ! Quelle reproche ! Quelle connerie ! Allait-il encore inventé pour se déplacer ? La jeune femme avait les bras croisés, se questionnant sur origine de son déplacement, et quand il daignera s'expliquer. Elle pouvait bien s'attendre à tout, il était imprévisible pour ces conneries. Rien d'étonnant, mais au long cela devenait exaspérant, de devoir le supporter. Il se comportait comme un adolescent, qui ne respectait aucun règlement, et se permettait de jouer les « don juan » pour atteindre la gente féminine, et maintenant elle. Là il rêvait, elle ne commettrait pas la même erreur, au pire elle jouerait avec lui, comme lui avait fait auparavant. Ce qui avait promu une belle engueulade, et privation de n'importe quelle activité extra-scolaire, interdiction de recommencer. Et elle lui avait fait comprendre pour le coup que c'était peu probable, voir même impossible qu'elle replongea naivement, en croyant qu'il avait changé dorénavant. Le temps avait permis aucune évolution sur celui-ci, donc elle n'en fera aucun de son côté également. Du coup elle répondit pour activer la réponse qui se faisait apparemment attendre. S'il comptait s'approcher en se comportement comme un idiot, alcoolique, manque de tact, cela ne marcherait certainement pas. Skye était loin d'être stupide pour tomber deux fois dans le même piège.

« Que voulez-vous ? Je n'ai pas que cela à faire. » souffla-t-elle, en le toisant du regard.


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The Need To See Me Behind The Peter Pan's Mask
Pan & Skye


L'alcool n'était pas son problème. Il en était la résolution de ses problèmes. Boire pour oublier ses soucis jusqu'à perdre la raison. Il avait toujours su qu'il n'était qu'un connard, c'était pour ça que personne ne l'aimait. Personne n'osait l'aimer. Depuis sa naissance, sa plus tendre enfance, il avait été toujours seule. Personne n'osait l'approcher, l'adorer et l'aimer. Lui donner cette tendresse. Les femmes d'une nuit ne lui laissaient qu'un goût amer dans la bouche comme l'alcool qu'il buvait sans cesse. Les femmes avec qui il couchait étaient comme le Bourbon qui glissait dans sa gorge, se réfugiant dans son oesophage . Doux sur sa langue, amer dans sa gorge, lui procurant une chaleur avant que celle-ci disparaisse et ne laisse plus qu'un goût amer dans sa bouche. Il en était conscient de ce qu'il faisait était mal. Fumer de l'herbe de temps en temps, boire de l'alcool. Le paradoxe qu'il exerçait était d'autant plus affriolant. Peter était un gamin immature, faisant des frasques comme pour prouver au monde qu'il existait. Pour ne pas tomber dans l'oubli, comme avec ses parents. Autant il pouvait être ce Peter Pan que tout le monde adorait regarder avec un sourire enjoué. Autant il pouvait être un gros connard avec sa langue remplie de venin. Tout le monde le sous-estimait mais au fond, il n'était pas que ce gros connard ou ce Peter Pan. Il était aussi Peter, seulement Peter, un être maniaque qui aime que cela soit parfait, rangé, un ambitieux et un homme d'affaire mais il y a cet autre Peter qu'il connaît à peine, tout timide. Dans son esprit, il n'était qu'un enfant apeuré, timide et solitaire. Il était lui et cette partie lui semblait inconnue. Ce Peter semblait implorer silencieusement avec des larmes coulant dans ses yeux. Parfois il apparaissait mais les autres parties de lui le brimaient. Ce Peter représentait son coeur bien trop longtemps laissé à l'abandon. Le Peter Pan était la partie revancharde sur la vie, voulant profiter de la vie, de son enfance oubliée. Le Gros connard est sa partie mauvaise de lui, celle qui était entièrement ravagée par ses démons. Le Peter maniaque était sa nervosité, il fallait que tout soit parfait pour qu'il se calme et se sent en sécurité, cette manie a pris le pas sur tout, au théâtre, comme chez lui. Puis, ce petit et frêle Peter si différent du Peter Pan qui a un sourire enjoué. Lui, ne souriait pas. Ce frêle Peter qui le poussait à boire, comme si ses yeux de chiots le poussaient à le faire. Il avait fini par comprendre que ce petit Peter qu'il brimait était l'incarnation de ses démons et qu'il buvait pour oublier sa présence.

Sa présence le rendait fou. Toutes ses personnalités le rendaient fous. Tout le monde semblait oublier mais ce Peter était juste un être perdu sur Terre et qui cherchait encore à comprendre ce qui lui était arrivé. Malgré qu'il faisait des orgies avec des femmes, des hommes. Il était toujours aussi seul. Il le remarquait quand il est seul dans son canapé, le silence blessant son âme. La solitude, il n'aimait pas ça. En ce jour, il avait bu plus de raison. La plupart du temps , il avait l'alcool joyeux mais en ce jour, là où il sentait la solitude le rendre fou, il avait l'alcool mauvais. Son coeur était trop lourd dans sa poitrine. Il voulait parler à quelqu'un mais il n'avait personne. Se levant de son fauteuil, trébuchant sur les bouteilles d'alcool, il vint à flancher avant de prendre la porte et de partir. Il marchait dans les rues, enfin zigzaguait, l'alcool embrumait son cerveau. Vêtu d'un jean, d'un marcel blanc et d'une veste en cuir noir. Décoiffé, ses lunettes de soleil sur le nez. Il marchait , la solitude pesant sur ses épaules musclés mais qui l'écrasait. La solitude était le pire des fardeaux. Il vint inconsciemment toquer à la porte de son avocate. Lorsqu'elle ouvrit, il cligna des yeux sous ses lunettes. Toujours aussi ravissante, il ne comprenait pas pourquoi elle était seule. Elle était une ravissante fleur à l'intérieur qu'à l'extérieur, lui , il n'était qu'une mauvaise herbe. Ce constat le fit trembler totalement. Que voulait-il ? Qu'on lui dise qu'on est là pour lui ! Mais sa gorge se noua, il restait muet, un hoquet ressemblant à un sanglot sortit du tréfonds de sa gorge, il sentit sa joue humide. Des larmes. Il était rare qu'il pleure, voir jamais mais en ce jour, c'était trop pour lui. Il faut qu'il lui dise, qu'il était à deux doigts de se foutre en l'air mais rien, juste un sanglot, il se laissait tomber le long de la porte.

-Skye, murmura-t-il avant de le répéter presque comme une litanie, comme une berceuse mais rien d'autre.

Peter était paumé , il était malade et personne ne voulait prendre soin de lui. On le laissait dans sa merde et en riant, l'encourageant à être ainsi mais bientôt, comme une de ses stars de rock qu'il aime tant, il va se planter une balle dans la bouche.

- J'ai besoin de toi, j'ai besoin d'aide, murmura-t-il tandis que les larmes coulaient sur ses joues halées.

Il allait le faire, il allait se planter dans la bouche, cela serait mieux pour tout le monde ainsi. Pour Skye, pour sa famille, pour le monde entier.





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The need to relieve the heart
PAN & SKYE



La rouquine était dans incompréhension, un coup il emmerdait son monde avec son comportement immature, incontrôlable, ingérable. Un adulte qui demeurait toujours un éternel enfant. Ce qui pour une femme de son âge est exaspérant, et énervant, sans même qu'il en prenne conscience. Il ne voulait même pas changer de comportement. Lorsqu'elle lui conseilla pour un meilleur style de vie, que sombrer continuellement. Cela ne le préoccupait pas d'opter de stopper tous types de drogues, pour reprendre une vie seine, et qui lui permettra de faire de bonnes rencontres. Skye n'eut jamais ce genre de problème, elle avait des personnes fiables, des relations concrètes, qui la voyait toujours comme elle demeurait, réellement. Et non comme ceux qu'elle voulait montrer pour paraître trop intéressante. C'est ce que ces proches aimaient le plus, de voir une personne authentique, ouverte d'esprit, ne se dissimulant pas derrière un masque constamment. Il était mal vu même de tout le monde, pour ses nombreuses infractions, les remarques sur les magasines, ou même dans l'université ou il enseignait. Cela même depuis qu'il était adolescent, et qu'il couchait après avoir consommer de l'alcool, et se comporter comme un salopard, se rappelant de personne. Là il était devant son appartement, complètement saoul, titubant comme un ivrogne, marmonnant certaines choses, se mettant même à pleurer, ce qui était tout de même rare. Du coup elle changeait radicalement de comportement, mais se méfiait quand même, sachant comment il était en général, et qu'il tentait inlassablement de coucher. Ce qu'elle lui fit comprendre que c'était entièrement inutile. Qu'elle ne marcherait pas dans sa combine. Car elle n'était pas intéressé et qu'elle ne retomberait pas dans le même piège qu'auparavant. Il n'y avait pas écris « pigeon » sur son front.

Elle encouragea à entrer dans sa demeure, en aidant un minimum pour asseoir sur le canapé. Le laissant un moment pour préparer un chocolat chaud avec une guimauve. Le remède familial pour remonter n'importe quel moral, même d'un adolescent. La jeune femme se demandait encore ce qu'il avait commis comme erreur pour aller même jusqu'à pleurer, et se retrouver même devant sa propre demeure. Le fisc lui avait dépossédé de tous ses biens, même de ses nombreuses maisons ? Ou c'était un problème sentimental, qu'une femme avait repoussé, parce qu'il était complètement ivrogne, ou une mauvaise manipulation pour conquérir une personne ? Elle revint au bout d'un moment, en tendant le chocolat chaud à l'enseignant. Avant même de s'asseoir auprès de lui, en espérait le calmer un minimum, tout en essuyant doucement ces larmes de crocodile. Qui était incontrôlable.

« Calme-toi. Ca va aller. » dit-elle d'une voix calme, et rassurante, dont il avait peu entendu. « Qu'est-ce qui ne va pas ? » demanda-t-elle, en espérant avoir une réponse concrète.

La jeune femme se comportait comme une maman, ce qu'elle faisait avec certains élèves, même si ca leur déplaisait. Du moins elle faisait cela uniquement pour leur bien, compensation d'avoir perdu son unique et seul enfant. Qui se conclut par une fausse couche, dont elle se sentait terriblement responsable, et cette situation lui rappelait la sienne. Suppliant un proche de l'aider, parce qu'elle insupportait cette solitude, qui la rongeait, tout comme le fait qu'elle se reprochait, et qu'on essayait de la convaincre qu'elle n'était pour rien. Que c'était la vie, mais sans cet événement, elle aurait été heureuse, accompli, fondant sa famille avec l'homme qu'elle aimait anciennement. Comme les choses ne se produisaient pas toujours comme on le voudrait malheureusement. Ce qui la changea du tout au tout, et la rendait quelque peu amère, méfiante, et malheureuse, pour se renfermer dans sa coquille de protection. La raison qu'elle se comporta comme ça, mais aussi parce qu'elle ne le supportait pas. Il ne faisait aucun effort, elle ne voyait pas pourquoi elle en ferait quelques uns. Surtout que c'est en premier pour quelqu'un qu'on avait un coup de cœur. Et non une ancienne connaissance, catastrophique, et alcoolique, et scénariste.


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The Need To See Me Behind The Peter Pan's Mask
Pan & Skye


Une seule question pouvait basculer toute une vie. Tout pouvait changer en un rien de temps. Rien n'était sûr. La vie n'était un chemin bien droit. Il était tortueux, semé d'embûches. Pour Peter, il y avait que des démons qui ricanaient de son malheur.  Au fond, peut-être oubliait-il les filles par culpabilité ? Il savait que coucher avec elle pour juste avoir de la chaleur et rechercher aussi cette chaleur maternelle qui lui manquait tant. Il n'avait connu que la froideur d'une mère, la haine de celle-ci et son rejet face à lui. Puis il y avait de la jalousie envers ses frères,  Peter avait grandi en étant le témoin de l'amour d'une mère, de la tendresse d'un père sans la ressentir. Il avait été le témoin du bonheur de cette famille unie tandis que lui, avait peur et tremblait sous les coups assez fréquents de son père. Pouvait-on le blâmer de boire de l'alcool quand il avait grandi dans une telle injustice ? C'était cruel pour un enfant, de voir que sa mère aimait faire des jeux avec ses frères tandis que lui, les regardait. Il avait demandé un tas de fois s'il pouvait jouer avec eux mais sa mère n'avait fait que de se moquer de lui et de le rejeter. Il ne sut comment il avait fait mais il s'était retrouvé sur le canapé sans ses lunettes sur le nez mais il s'en fichait, Skye l'avait aidé avant de partir. Il pleurait face aux souvenirs qui le ravageaient. Ravager par son père, détruit par sa mère. Une tasse de chocolat chaud vint se poser devant lui. Un autre souvenir venait se montrer d'une étonnante clarté. C'est un souvenir où leurs familles allaient fêter Noël, il se souvenait de l'odeur du pain d'épices, du sapin, des boules multicolore sur un sapin vert faussement enneigé. Il se souvenait d'une sourire enjoué de ses frères et de son père devant la cheminée, avec un chocolat chaud à la main. Bien entendu, il n'avait que 5 ans et avait demandé à sa mère si elle pouvait lui en faire un, juste pour se sentir dans l'atmosphère dans la famille. Il n'était pas dupe, il n'aurait pas de jolis cadeaux sous le sapin pour lui. Enfant, il avait aimé Noël, son ambiance et la joie que sa famille éprouvait. Sa mère avait étonnamment accepté de lui en faire un et l'avait même installé dans le salon avec le reste de la famille. Peter avait ressenti une joie, et pensait qu'au final sa mère et lui pourraient s'entendre, de se connaître. Il avait pensé qu'au final, elle pourrait l'aimer comme un fils. Elle était arrivée , tenant la tasse, la tendant vers lui avant de finalement la renverser sur ses genoux avant de rire. Peter avait senti l'amertume du faux espoir, il avait pleuré face à ce que sa mère lui avait fait. Elle avait ri et s'était tourné vers son frère aîné avant de le prendre, et son père lui avait mis une trempe derrière la tête avant de littéralement le jeter à la porte du salon où  il entendait encore les rires de sa famille sur son faux espoir. Alors il était partit dans sa chambre, se nettoyer tout en pleurant. Depuis, Peter avait détesté Noël et n'avait plus retouché une tasse de chocolat chaud.

Ce souvenir lui fit encore monter les larmes aux yeux. Cela ne se voyait pas, jamais, mais il se cachait derrière son image qui lui donnait du plaisir, un semblant de bonheur. Il fallait bien qu'il récupère une certaine enfance. Une douce voix vint l'étreindre. Une voix presque maternelle. Maternelle mais ce n'était pas celle de sa mère. Sa mère ne voulait plus le voir, lui parler, l'entendre. Son père ne voulait même pas savoir ce qu'il faisait. Ses frères n'avaient pas envie de lui parler. Pour eux, ils n'étaient pas le scénariste de génie, le playboy fêtard. Pour eux, ils n'étaient rien juste un être qui leur a pourri la vie et qui leur a pompé de l'argent. Lorsqu'il regardait ses frères qui étaient certes plus pauvres que lui mais qui avaient des femmes, pas de problèmes sur l'alcool. Son frère aîné si bon à rendre service à tout le monde, si généreux. Son frère cadet si souriant et bon vivant, fuyant les embrouilles. Lui, il était au milieu, il était le mal-aimé, celui qui était oublié. Il était selon eux, le turbulent qui avait pourri leur vie. Et cette voix, celle qu'il n'avait jamais pu avoir de la part de sa mère le mettait en rogne. Ce chocolat chaud qu'il n'avait jamais pu avoir. Pris de rage et de désespoir, il renversa la tasse sur la table avant de s'effondrer sur le sol, renversant la tête vers Skye qui devait être furieuse. Ses cheveux roux, sa beauté éclatante d'innocence et irradiante de caractère bien trempé. Skye était un volcan endormi, majestueux, énigmatique, calme mais lorsqu'on l'énervait, c'était une explosion spectaculaire. Elle était juste magnifique aussi belle qu'à l'intérieur, qu'à l'extérieur.

- Tu es belle, Skye. Très belle, déclara-t-il d'une manière sincère, cela se voyait malgré la peine qui s'entendait clairement dans sa voix, on entendait le chagrin mais il était sincère.

Il était sincère, franc, ses yeux n'étaient pas appréciateurs ou charmeurs comme d'habitude. Il avait les yeux sincères, presque admiratif.

- C'est pour ça que tu captives tout le monde, que tu as des amis, des amours. Tu es belle de l'intérieur et cela se voit à l'extérieur. C'est fascinant. Tu finiras jamais seul, t'es trop belle pour que personne ne veut pas de toi. Oh Skye, tu es magnifique, et c'est pour ça que tu finiras pas seule, s'enquit-il d'une manière pensive mais sincère à souhait.

Dans sa voix rauque, il y avait de l'admiration, pas de séduction. Il ne cherchait pas à la séduire mais seulement lui dire à quel point, elle était belle.

- Moi, je ne suis pas beau, c'est ça ? Hein ? Je suis trop pourri , je suis pourri jusqu'à la moelle, je suis laid, c'est ça ? Suis-je maudit ? Demanda-t-il. C'est pour ça que tu m'aimes pas, que tu me hais, que tout le monde me hait, ajouta-t-il avant de terminer dans un murmure presque inaudible. Pour ça que je suis seul.

Peter tremblait, sa tête n'était plus celle du fier petit con, ou du charmeur, elle était celle d'un enfant perdu dans sa vie, et cherchait sa voie.


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The need to relieve the heart
PAN & SKYE



La rouquine était sous incompréhension, lorsqu'elle daigna se préoccupait du scénariste, celui-ci aborda le même comportement. Il avait balancé son chocolat chaud, et refusait tout bonnement son tempérament maternel. Il en tenait bien une couche. Après il osait simplement dire qu'elle le détestait, le haïssait, etc.. pour montrer que le problème provenait d'elle, et non de lui-même alors qu'il n'avait rien remarqué. La perception d'une personne à une autre, c'est au physique, et comportement. Si on se comporte comme un adolescent, les personnes ne le prendront pas au sérieux, et le verront uniquement comme un mariole, non comme un homme. Les adultes s'intéressaient la plupart par des personnes matures, responsables, ou qui faisaient vraiment leur âge, et étaient un minimum de confiance. Ce qui était loin d'être son cas, actuellement, il donnait fraîchement pas envie. Elle sentit même que l'alcool avait dysfonctionner pour raconter n'importe quoi. Et ceux malgré que cela la touchait, néanmoins elle ne le dévoilait aucunement. Certes, elle avait beaucoup de relationnels, mais de là à prétendre beaucoup d'amour. Le seul homme qu'elle avait aimé, elle avait finalement tout détruit. La perte de cet enfant était tellement lourd, insurmontable, qu'elle s'était renfermé. Aucun homme avait pénétré à l'intérieur de son cœur pour lui donner une seconde chance. Le problème ne venait pas d'elle physiquement, mais intérieurement. Alors elle finirait peut-être seule, mais volontairement, pour renoncer à ressentir une nouvelle souffrance, comme celle de son ancienne relation, et la mort de son embryon. Cela il ne pouvait pas comprendre, il n'était même pas au courant. Et ce sujet était souvent dépourvu de colère, et d'énormément de chagrin, et de remords.

Le chien s'était mis à aboyer au bruit, et s'était rabattu rapidement sur le chocolat chaud pour le lécher. Pendant qu'elle s'abaissa pour ramasser les morceaux de verres. Cela lui demandera du nettoyage supplémentaire, pour assurer que le sol ne collerait pas, et que personne ne se blesserait involontairement avec le verre en morceau.  Le tout à la poubelle, pour revenir auprès de lui et pouvoir le surveiller également. Il devrait surtout se prendre une douche, et aller se coucher pour éviter de raconter n'importe quoi. Et regretter le lendemain d'avoir balancer certaines informations. Ce qui semblait pour le moment ne pas le déranger, sous effet de l'alcool.

- Cela ne signifie rien, Peter. Si je demeurerai seule, cela viendra de ma propre décision. Tu es loin de me connaître, affirma-t-elle, en soupirant.

Elle ne comprenait pas, avant qu'il expliquait le terme « pas beau » dans le sens comportement. Il n'était certainement pas exemplaire, et abordait celui d'un adolescent. Ce n'était pas évident, d'accorder sa confiance à ce genre de personnes, ou de le prendre ne serait ce qu'un peu aux sérieux avec se tempérament. Là il exagérait vraiment, elle n'avait jamais dit verbalement qu'elle le détestait, c'était plutôt comment il était, qui exaspérait, et qu'elle insupportait beaucoup. Si il avait impression qu'on le détestait, il avait simplement qu'à changer tout bonnement. Comme cela les choses s'y remédiait, par eux-même, et les personnes apprécieraient par ce qu'il était vraiment, et non par ce qu'il voulait montrer. Il avait qu'à faire des efforts pour aborder un comportement plus adapté à son âge, tout en profitant pleinement de sa « jeunesse » pour pouvoir rattraper le temps perdu. Le reste viendra de lui-même, mais rien ne vient sans rien, fallait le mériter. Comme elle pour son diplôme, sa relation, son relationnel, et même son entourage. On la prenait au sérieux, pour une femme généreuse, maternelle, au tempérament volcanique, mais de confiance, pour savoir qu'elle était assez mature, et responsable, pour entretenir n'importe quelle relation, et pouvoir les surmonter. Elle ota les larmes qui coulé sur son visage, pendant qu'il se remémorait les souvenirs. Et soupira en écoutant avant de se décider de venir y répondre doucement. Il fallait s'y prendre avec les bons mots pour ne pas le heurter davantage.

- Je n'ai jamais dis de telle chose., répondit-elle, Il ne faut pas dire ça, voyons. Nous sommes tous différent, avec un tempérament qui nous est propre selon notre âge et notre éducation. Ce n'est pas pour autant qu'il faut baisser les bras, souligna-t-ellle en surveillant son chien par la même occasion.


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The Need To See Me Behind The Peter Pan's Mask
Pan & Skye


Les douces paroles de Skye lui rentrèrent dans sa tête. Son âge ? La maturité et le caractère ne se faisaient pas avec l'âge. La maturité se faisait avec l'expérience, le caractère s'endurcissait avec l'expérience. Un enfant battu et maltraité comme Peter avait plus de maturité et de caractère qu'une personne qui a été choyée toute sa vie. Personne ne pouvait comprendre son délire. Il a été brimé durant toute sa vie.  Ses parents l'ont toujours brimé, humilié. On ne lui avait jamais dit ce qui était sage ou pas, ce qui était bon ou pas. Si l'alcool était mal pour lui, pour ce qu'il avait.  Si la violence était bonne ou mauvaise. Il se demandait tant de choses. Si ses parents l'auraient choyé, protégé, l'auraient respecté ainsi que ses choix, peut-être aurait-il été différent à ce jour. Après tout, il avait 45 ans, pas de femme à l'horizon, pas d'homme aussi, pas d'enfants, pas de mariages, juste des parties de jambes en l'air, de l'alcool, des fiestas, des filles, du mauvais sexe et une solitude profonde. Une solitude qui pesait sur ses épaules. Elle était lourde, pesante, sombre. Dans chaque recoins, des démons se cachaient, se riaient de lui. Peter  faisait de beaux rêves que quand il était assez saoule pour qu'il croit dans son ivresse, que sa mère l'avait aimé et non humilié tant de fois. La froideur dans lequel, il avait grandi aurait laissé des gens froids mais lui, il était chaleureux, grâce aux théâtres. La plupart des gens qui avaient grandi dans ce genre de foyer avait la plupart du temps finit par devenir des gens froids, mauvais et durs. Alors que lui, il est une personne généreuse, certes un peu enfantin mais peut-on lui reprocher de l'être. Peter donnait sans compter, comme à son escort girl, il avait tout donné sauf du sexe , de beaux bijoux, de beaux vêtements. Quand il adorait quelqu'un, il aimait dépenser sans compter.

Oui Peter était une bonne personne, généreux, chaleureux, aimant s'amuser et faisait des bêtises d'enfants. On lui avait injustement retiré son enfance, on lui avait enlevé cette partie de sa vie pour la tourner en un cauchemar. Maintenant, il était âgé de 45 ans, et il vivait comme un enfant avec le privilège d'être un adulte et d'avoir tous les droits d'un adulte. Certes, Peter ne ferait jamais comme les autres enfants. Skye avait dû admirer le ciel, enfant, regardé les nuages avec émerveillement. Skye avait dû avoir les yeux qui brillent. Des beaux yeux qui brillent enfant, mais Peter ne pourrait jamais avoir les yeux qui brillent d'innocence, s'émerveiller face à une chose simpliste. Non, Peter n'était pas tout à fait un enfant, mais pas tout à fait un adulte. Il était coincé entre les deux. Il avait la maturité d'un adulte, il était bien plus mature que tout le monde pensait. Mais le désir de retrouver le temps perdu,  le temps qu'il avait perdu dans cette famille, le poussait à se conduire comme un enfant. Dans son esprit, il était perdu, complètement perdu. Devait-il continuer à retrouver son temps perdu ou devait-il laisser entrevoir sa maturité, au risque de se trouver comme une personne froide, distante, comme les autres enfants battus et humiliés durant leurs enfances.  Il ne voulait pas qu'on le voit comme une personne mature, qu'on le voit trop sérieux, que derrière cette maturité, on voit dans ses yeux, ses démons qui le hantaient constamment. Quand il faisait ce sourire de canaille, les démons semblaient partir de ses yeux mais à ce moment précis, ils étaient là, dansant dans ses yeux.

- Tu ne comprends pas, Skye, tu ne peux pas comprendre. Personne ne mérite de terminer seule, tu ne voudrais pas terminer seul, crois-moi sur parle. Etre seule, c'est la plus douloureuse des tortures qu'on s'infliger, s'enquit-il d'un air absent, dont transperçait la douleur.

Peter avait fini par la regarder, la transpercer du regard. Peter n'avait pas de si beaux yeux que ceux qui les avaient bleus mais les siens pétillaient d'une joie, d'une lueur espiègle. Celle-ci semblait être aux abonnés absentes. La lueur espiègle, de pétillement n'était plus, ses yeux étaient voilés de tristesse, d'une tristesse infinie. Il espérait qu'elle comprenne ce qu'il voulait dire. Il ne voulait pas qu'elle termine comme lui, il voulait qu'elle se fasse une vie avec des gens peuplés. La solitude était quelque chose de pesant, et mourir seule n'était pour personne. Personne ne méritait un tel sort. Personne ne voudrait un tel sort. Il eut un froncement de sourcil, en la regardant.

- Je sais que tu ne l'as pas dis, mais c'est moi qui le dis. Je ne suis pas aveugle, je vois comment tu es avec moi , comment les gens sont avec moi. Crois-tu que c'est parce que je me comporte comme un enfant, que je suis aveugle à tout ? Je me comporte comme un enfant pour retrouver le temps perdu à être quelqu'un d'autre que moi même, s'enquit-il avant de continuer. J'ai connu ton père enfant, tu étais chanceuse de l'avoir ainsi que ta mère, tu avais de la chance, énormément. Moi, j'en ai jamais eu avec mes parents, ils ne m'ont jamais laissé de chances, j'aurais aimé en avoir comme toi, murmura-t-il d'une voix éteinte et à la fois remplie d'une nostalgie vivace.

Sa voix était peinte d'une amertume non dissimulée face aux souvenirs qui venaient s'accrocher à lui. Putain de démons, fulmina-t-il, toujours là pour me hanter, pensa-t-il.


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