TOPIC DE GROUPE N°1 ► Party: Inside

J'étais prête à lui mentir ou encore mieux à ne rien lui dire. Mais je ne pouvais pas rester là sans rien faire sachant que je pouvais peut être arranger la situation entre eux. Je venais donc de lui déballer que Charline n'allait pas bien, qu'elle l'aimait et qu'il lui manquait. C'était la pure et simple vérité, j'espérais juste qu'elle ne le prendrait pas mal mais elle me connait je ne veux que son bien, rien d'autre. Sloan, je ne te dis pas ça pour te pousser à faire quoique se soit. J'veux juste le meilleur pour elle et pour toi du coup. Fais attention à toi, à vous, l'amour c'est précieux. Je lui fais un léger sourire, c'est fou de se déchirer à ce point là mais ça doit tellement être prenant qu'ils doivent se sentir vivants. J'aimerai bien vivre un truc comme ça moi aussi, peut être un peu moins chaotique. J'essaie d'éviter le regard de Milo et décide de profiter moi aussi de la situation. Je m'approche de Sloan quand il me dit qu'il me laisse pour aller lui parler et le prends dans mes bras. Il comprend assez vite visiblement pourquoi je fais ça. Je crois que Milo a remarqué cette étreinte et ça me fait plaisir, oui. Merci Sloan. Il sait pourquoi je le remercie, je me suis sentie un peu gênée de l'enlacer mais ce fut assez furtif et pour la bonne cause : rendre jaloux Milo même si ça ne sert pas à grand chose dans le fond. Je regarde Sloan s'éloigner et espère que ce que je lui ai dit lui permettra d'avancer un peu.. Quant à moi j'ai perdu Aileen alors je décide de me rendre sur un des balcons pour fumer une cigarette. Un dernier regard entendu à Milo et je sors.

On ne pouvait pas discuter tranquillement là ? Mon téléphone n’arrêtait pas de vibrer à chaque sms de Lucky, échangeant des regards avec la demoiselle, je finis par ranger mon portable une bonne fois pour toute dans ma poche : d’une, ce n’était pas très courtois vis à vis de mes interlocuteurs, et deux, j’allais me faire griller pour finir… Donc je relevai les yeux, sur ce cher Harry Archibald, faisant abstraction de l’autre guignol qui pelotait à moitié Lucky (Milo), faisant fi aussi de l’arrivée de Nina aux côtés de la mather. Restons stoïque, calme, campagne oblige je devais donner une bonne image de ma petite personne. Sauf que c’était sans compter l’arrivée d’une blondasse empotée (Ashleigh) qui renversa son verre sur mon costard. « Mais c’est pas possible, tu peux pas faire attention ! » pestai-je contre la demoiselle, qui s’empara bien vite de serviette pour tenter d’éponger les dégâts, étalant plus qu’autre chose l’auréole humide sur le tissu de mon costard. « C’est pas possible d’être aussi gourde, dégage… » m’énervai-je en attrapant ses mains pour stopper sa tentative d’essuyage. Heureusement, Aymalyne se chargea de congédier l'empotée de service en... lui glissant un billet dans le décolleté. Ok, étrange...  « Je savais que tu en pinçais toujours pour moi... » m'amusai-je à souffler à mon amoureuse des bacs à sable. Je voulus ensuite filer vers les sanitaires pour régler moi même mon soucis vestimentaires, sauf que Harry se planta devant moi, tenant visiblement à continuer ses éloges à mon égard. Ca en était presque flippant.  « Qu’est-ce qui se passe tu veux que je te signe un autographe ? » répliquai-je sur un ton agressif à l'intention de mon nouvel admirateur. Le verre renversé par la demoiselle juste avant m’avait rendu encore plus irritable que d’habitude et même les flatteries de l’étudiant ne parvenaient pas à me calmer. Pour la bonne image, le calme, et le self contrôle, on repassera…

Comme elle l'avait prédit le Cole n'eut aucune once de sympathie ou de courtoisie envers la blondinette. Il monta sur ses grands chevaux et intérieurement Ashleigh se mit à sourire. C'était déjà un bon début, enfin sans compter l'arrivée de sa soeur qui se crut trop cool à foutre un billet de vingt dollars dans le décolleté de la mather et lui lançant une pseudo pique. Ash' leva les yeux au ciel et attrapa le billet qui était dans son haut. Tu aurais pu être plus généreuse lui répondit-elle alors que celle ci repartait aussitôt. Pour son défi elle ne broncha pas et laissa couler l'acte de son aînée. Son bizutage importait bien plus que cette pimbêche. Laisse moi t'offrir un verre pour la peine, elle secoua le billet que sa soeur venait de lui donner. Elle payer un verre à un eliot ? La blague ! Puis elle remarqua son ami Harry qui discutait aussi avec l'eliot. Moi je veux bien un autographe par contre, il parait que t'es une des personnes les plus populaires sur le campus, tu crois qu'on peut devenir ami malgré ma boulette ? Elle en faisait des tonnes. Elle faisait la meuf limite groupie, la meuf bien lourde et bien chiante. Elle espérait bien lui taper sur les nerfs et pour cela se comporter de la sorte était une bonne façon d'y arriver. Elle chercha discrètement du regard pour voir si son bizuteur était dans le coin, elle l'avait croisé vaguement et elle comptait bien qu'il soit témoin de ses actions. Un serveur passa avec des verres sur un plateau et elle en attrapa deux au vole. Donnant un à l'eliot elle en garda un, trinqua contre le verre du jeune homme et déposa un bras autour du cou de celui ci. A cette nouvelle amitié. Elle sentait que ce contact allait le mettre en rogne, un peu plus qu'il l'était.

Alors j’avais dit quoi : aimable, courtois, souriant. Conquérir les foules et le cœur de mes futurs électeurs. Voilà le plan. En théorie. Au lieu de ça, je me retrouvais aspergé d’alcool, alpagué par un espèce de fan flippant et une blondasse empotée qui voulait me payer un verre. « Non c’est bon ! Mais lâchez moi là… » ronchonnai-je en essayant d’échapper à la demoiselle qui rebondit sur ma réplique à Harry pour me réclamer, elle, en effet, un autographe… Ok, elle était charmante quand même. Collante, gauche et un peu trop aguicheuse, mais réflexe colesque, je ne pus m’empêcher de répliquer avec un petit sourire qui en disait long : « Tu n’as pas de papier, je te le signe où du coup ? » Et mon regard se perdit quelques secondes dans son vertigineux décolleté avant de me rappeler, où j’étais, le public qu’on avait, et la présence de ma petite amie pas si loin que ça. Je me raclai nerveusement la gorge, ajustai ma cravate, trempée, en me repris : « T’es à la Eliot House ? » Je saisis le verre qu'elle me tendait pour trinquer, attendant sa réponse, parce que si elle n’était pas bleue, je n’allais pas perdre davantage de temps avec une pot de colle, aussi charmante soit-elle, parce qu’elle ne pourrait pas m’apporter sa voix. Je regardais son bras s’enrouler autour de mon cou. « Arrête ça tout de suite, ma petite amie est très jalouse. » menaçai-je alors, en me demandant d’ailleurs, où était passée Kyla.

Il refusa dans un premier temps qu'elle lui offre un verre mais accepta volontiers de lui signer l'autographe qu'elle avait réclamé quelques minutes auparavant. Elle loupa pas son regard qui était descendue d'un niveau pour se loger dans son décolleté et se retint de lui dire que ses yeux étaient plus haut. J'en ai pas mais si t'as un stylo tu peux me le faire où tu veux. La parfaite groupie, prête à tout pour avoir un autographe, même si cela devait être sur sa peau. Puis Cole lui demanda si c'était une eliot, pourquoi il trainait qu'avec eux ? Non, mais si tu passes président peut être que j'en deviendrai une ou surement jamais de la vie. Ses parents étaient eliots mais il était pas question qu'elle rejoigne la maison ennemie de la sienne ni qu'elle co habite avec sa soeur. Sauf si les eliots voulaient re décorer leur maison en rouge grâce au sang des Strauss qui serait répandu de partout sur les murs... Ash' saisit alors deux verres et en tend un au jeune homme tout en le collant un peu plus. Ce dernier lui ordonne d'arrêter car sa copine est jalouse mais ce n'est pas pour autant qu'il fait quelque chose pour la décoller de lui. Ca tombe bien parce que je le suis pas commente t-elle en lui faisant un clin d'oeil. Puis qu'un mec est une copine ou non c'était pas le problème de la blondinette, elle, elle était libre comme l'air, elle pouvait faire ce que bon lui voulait. Certes ça serait s'attirer les foudres d'une nana mais elle en avait l'habitude. Puis je suis sûre que tu aimes bien ma présence, je suis sûre qu'on peut devenir bon copain, elle fit une pause ou bien plus... Elle se voulait envahissante alors elle descendit son bras autour de la taille du jeune homme et elle jeta un coup d'oeil sur son fessier. Pas mal du tout, c'est la partie que je préfère chez les mecs expliqua t-elle en ne décollant pas son regard des fesses du brun pour bien lui montrer de quoi elle parlait. Elle y déposa même une petite tape sur l'une de ses fesses. Une toute petite, rapide et discrète. Puis elle vit son amie Sara s'en prendre à l'eliot.