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Don't talk too much please. - Bonanda

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« Je t’en veux pas, mais j’oserais jamais te dire quelque chose pour que tu te sentes mal à l’aise ou quoi que ce soit… » Me justifiai-je alors qu’il venait de me donner un baiser pour se faire à son tour pardonner. « T’es trop mignon. » Dis-je avec sympathie tout en souriant démesurément à mon meilleur ami. Bonaventure était un garçon que j’appréciais énormément et ma vie sans lui n’aurait jamais été la même. Il m’avait été d’un grand soutien lors de la perte de mon père et encore plus lorsque j’avais dû retourner en Norvège pour régler une histoire rocambolesque d’héritage.

Il était évident que Bonaventure ne m’avait pas cru lorsque je lui avais affirmé qu’Isa et moi n’avions rien fait ensemble et ses arguments pour me faire comprendre pourquoi étaient à la fois flatteurs et malaisants. « Tu sais que tu me ferais rougir quand même ? » Ajoutai-je tout en souriant à mon interlocuteur, regardant ailleurs par la suite. « C’est trop facile d’attirer les hommes de toute façon… Y’a pas besoin de grand-chose. » Dis-je avec une petite moue sur le visage comme pour signifier qu’ils étaient « Tous les mêmes ».

Finalement le sujet se détourna de tout cela, du sexe et de mon petit-ami pour continuer sur les nouveautés de Bonaventure. Rien n’avait été très intriguant de son côté, rien de bien intéressant et pourtant, j’étais assez curieuse de savoir ce dont son SC avait été fait. « Eh ben dis donc, pour un hyperactif comme toi, ça fait bizarre de savoir que tu n’as rien fait de spécial ! Il faudra quand même que tu me racontes cette histoire de bain de minuit, et surtout, avec qui tu as eu ce bain ?! » Dis-je tout en riant alors que je continuais : « Et moi… Eh bien à part que je sors avec Isaiha, rien de bien particulier non plus, j’ai passé mon SC à me baigner et à bronzer, voilà. J’ai pas beaucoup de nouvelles de Summer en ce moment… Je crois qu’elle doit être occupée, elle t’a parlé ? »



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« Ah oui ? Je serais tenté de voir si je peux réellement te faire rougir rien que pour t’embêter » la taquina-t-il bien décidé à passer un excellent moment avec sa future colocataire. Ce serait une première pour Bonaventure non pas en colocation mais d’habiter avec une personne aussi proche de lui. Après le fiasco de sa relation avec Lucy, il s’était juré de ne jamais plus vivre avec une personne trop proche car s’il pouvait donner le change en public, ses pensées les plus sinistres avaient le don de le surprendre dans l’intimité. Toutefois, il ne regrettait pas du tout sa proposition car il était certain que vivre avec Amanda serait une expérience sympathique. « Mouais mouais… dis de suite que les hommes sont incapables de résister à une petite moue ! Je te signale qu’il y en a qui existe… les homosexuels ou les mecs mariés » la taquina-t-il mais nul doute qu’elle avait des arguments pour faire craquer son petit-ami. N’empêche, un amish ! Il se demandait bien où est-ce qu’elle avait pu le dénicher.

« Je sais, ça fait bizarre mais même moi, j’ai besoin de vacances » répondit-il à sa meilleure amie avant de porter son verre de soda à ses lèvres. Bien sûr, il n’avait pas fait que se reposer, il avait trouvé le moyen de coucher et se mettre en couple avec Mira seulement, ce détail, il ne pouvait pas le lui révéler. « Va pas t’imaginer des choses salaces, j’étais tout seul en train de me baigner histoire de soulager mon dos dans l’eau fraiche et quand je suis sorti de l’eau, impossible de remettre la main sur mes fringues » avoua-t-il en grimaçant. La honte ! « Non je n’ai pas beaucoup de nouvelles d’elle. Elle doit profiter de son nouveau rôle de maman je présume »



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Bonaventure ne manquait pas de toupet ! Il savait très bien qu’un rien aurait pu me faire rougir et il jouait de cela avec moi, ce n’était pas très fair-play en tant que meilleur ami ! Quoi qu’il en était, je riais avec lui, de bon cœur, toujours un sourire aux lèvres. Je lui tirai quelque peu la langue également, pour ensuite répondre : « Tu es vraiment sournois, tu sais très bien que je rougis facilement ! » Je continuais à faire ma petite moue, tout en étant faussement vexée. J’adorais jouer ainsi avec Bonaventure, c’était tellement naturel entre nous, notre relation était fusionnelle, nous ne nous étions jamais embrouillé pour quoi que ce soit et je sentais que cette colocation allait être la meilleure décision que je n’avais jamais prise.

« Tu serais bien étonné ! Les hommes mariés sont les premiers à sauter sur tout ce qui bouge. Je peux te l’assurer… » Dis-je, bien trop au courant de cela. Ayant travaillé dans un hôtel, je ne le savais que très bien et même si cette pensée m’attira un frisson, j’essayai de repousser les visions que j’avais très loin au fond de mon inconscient. Je n’avais jamais mis au courant mes meilleurs amis sur les pratiques peu conventionnelles qu’avait mon patron dans cet hôtel où j’avais travaillé plus d’un an.

« Non sérieux ?! » M’écriai-je en écoutant les péripéties de mon ami. Je riais à voix haute et de bon cœur. « T’as vraiment pas de chance toi. Et finalement tu as remis la main sur tes affaires ? T’étais nu ? » Ajoutai-je toujours un sourire moqueur aux lèvres, l’envie de m’esclaffer toujours présente. Puis le sujet divergea vers Summer, dont je n’avais pas beaucoup de nouvelles, cela me peinait, d’une part parce que nous n’étions pas habituée à nous éloigner de cette manière mais aussi d’une autre part parce que je l’aimais tellement que je ne pouvais pas me priver d’elle autant que je ne m’en privais en ce moment. « J’ai l’impression qu’on s’éloigne… Ça m’énerve parce qu’avant on faisait plein de choses ensemble et maintenant, c’est à peine si on s’écrit par sms. Je sais qu’elle doit être occupée, c’est pas la question, mais ça me rend vraiment triste… » Ajoutai-je en regardant mon verre, soupirant quelque peu. « C’est la vie. » Terminai-je par dire, le regard un peu perdu.




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Oh il savait très bien qu’elle rougissait facilement et c’est bien pour cela qu’il voulait provoquer une telle réaction chez elle. Bonaventure était un grand joueur devant l’éternel, c’était à se demander comment il n’était pas devenu accro aux jeux d’argent. En même temps, quel intérêt pour lui de parier des sommes d’argent ? Il n’avait rien à gagner. Aussi préférait-il se mettre en danger de bien des façons en acceptant des challenges allant des plus funs aux plus sérieux. « Sournois est mon deuxième prénom ! Quoi tu ne le savais pas ?! » rétorqua-t-il avec un grand sourire. Cela tombait bien, l’initiale de son deuxième prénom n’était autre qu’un S. Bon, c’était pour Samson mais peu de personnes le savaient. « Oh j’en doute pas. Je te signale que je suis détective privé et comment dire… l’infidélité est limite mon gagne-pain ces derniers temps. Si tu savais le nombre de maris qui viennent frapper à ma porte car ils soupçonnent madame de mener une double vie. Je crois que la pire enquête que j’ai eu depuis que j’ai lancé mon affaire, c’est une femme qui était mariée à quatre hommes en même temps » lui expliqua-t-il avec un grand sourire. Cette affaire l’avait limite refroidi vis-à-vis du mariage mais il était trop romantique pour réellement faire une croix dessus.

« J’étais entièrement nu, impossible de retrouver mes fringues… C’est chiant, j’adorais mon T-shirt, c’était celui avec le logo de Batman » grommela-t-il. « Du coup, j’ai essayé de regagner l’hôtel et en cours de route, j’ai croisé une amie à moi qui a bien voulu me prêter sa robe. Je ne te raconte pas, on avait l’air fin : elle en sous-vêtement, moi avec sa robe sur le dos… C’était assez cocasse » rigole-t-il cette fois-ci en se souvenant de la scène. Amanda céda néanmoins rapidement à la tristesse en pensant à Summer. « Mais non, on ne s’éloigne pas, on grandit tout simplement. Elle est en couple, elle est une maman à présent. Je sais qu’elle a changé de cursus. Il faut simplement lui laisser le temps de s’adapter à sa nouvelle vie. Elle ne nous oublie pas pour autant. Je suis même certain qu’elle sera la première à nous sauter dessus pour nous faire un gros câlin » la console-t-il en posant sa main sur la sienne. « Allez, fais-moi un sourire »



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« Sournois ? C’est pas un prénom ça ! » Le taquinai-je tandis que mes lèvres ne cessèrent de s’étirer pour former un doux sourire en plein milieu de mon visage. La complicité qu’il y avait entre Bonaventure et moi était parfaite, j’adorais absolument tout chez lui et si nous avions pu, une histoire d’amour aurait certainement commencé entre nous, si bien entendu, l’amitié ne prônait pas pour nous deux. « C’est accablant… Je trouve ça vraiment lâche de devoir tromper la personne qu’on est censé aimer. J’espère que jamais ça ne m’arrivera ! Au fait, cette femme devait vraiment être endurante parce que pour satisfaire quatre hommes à la fois, faut y aller ! Déjà avec un j’ai du mal… Alors… » Dis-je tout en ricanant doucement. Je savais très bien qu’il ne s’agissait là, que d’exceptions, mais je trouvais cela tellement bas, tellement idiot. L’adultère était la chose la plus horrible que l’on pouvait faire au sein d’un couple.

« Mais tu te mets toujours dans des situations à la mords-moi-le-nœud, hein ? » Expression typique de mon père, à qui je l’avais volée, bien entendu. « J’aurais aimé voir ça ! C’est un gros dossier quand même ! » M’écriai-je, ma boisson aux lèvres ainsi que le sourire qui l’accompagnait. Je me mis à parler de la relation que j’entretenais avec Summer, c’était étrange, j’avais l’impression que notre amitié s’éteignait tout doucement. Elle avait sa vie et maintenant j’allais bientôt avoir la mienne avec Isa, c’était étrange dit ainsi, mais c’était vrai, nous ne nous voyions presque plus et pareil, les sms étaient devenus rare. Bonaventure posa une main sur la mienne tout en me rassurant. « Oui j’en doute pas, mais je sais pas, j’ai plus l’impression de pouvoir me confier à elle, justement à cause de la distance qui s’est creusé entre nous… C’est compliqué tout ça… » Dis-je tout en redressant mon visage vers celui de mon meilleur ami, à qui je me mis à sourire. « Tu sais très bien que quoi qu’il arrive, je n’arrêterai pas de sourire. Je suis une balance et les balance ne perdent pas leur sourire aussi facilement ! » Dis-je de nouveau plein d’enthousiasme. « Quand est-ce que je te présente Isaiha, alors ? » Je changeais complètement de sujet mais parler de Summer me rendait un peu nostalgique, alors, il valait mieux que je me change les idées moi-même.




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« Tu sais, il arrive par moment que l’infidélité fasse du bien à un couple. Je ne suis pas en train de faire l’apologie de l’infidélité mais à travers mes enquêtes, j’ai vu des couples se déchirer ou au contraire, renaitre de leurs cendres parce que la communication avait été rompu depuis trop d’années. Je pense qu’il ne faut pas condamner tout de suite une personne infidèle parce qu’elle peut avoir des raisons derrière mais je te confirme aussi qu’il y a des personnes qui méritent d’être lynchées » répondit-il. S’il prenait son propre cas, devait-il se condamner à être malheureux et enfermé dans un mariage sans amour jusqu’à ce qu’il puisse s’en défaire ? Si cela prenait des années, qu’était-il censé faire ? Techniquement, il faisait partie des hommes infidèles qu’elle trouvait lâche. Une raison de plus pour ne pas aborder son mariage. Bonaventure ne souhaitait pas qu’elle le juge trop durement ni même perdre son respect. Amanda était trop importante pour qu’il prenne ce risque.

Un petit rire secoua ses lèvres. « Ouais ben je suis bien content qu’il y ait aucune trace de mes déboires » reprit-il en grimaçant. « mais promis, la prochaine fois que je mets une robe, je t’inviterai pour que tu te moques ». L’ambiance s’alourdit légèrement quand ils abordèrent le sujet de Summer. Il comprenait la tristesse d’Amanda mais elle ne devait pas se laisser abattre. « Hey, rien ne t’empêche de l’appeler et de lui proposer une soirée entre filles comme vous en aviez l’habitude de faire. Si tu tiens à elle, bats-toi, laisse pas la situation perdurer ! Puis, ça la changera des couches culottes » lui conseilla-t-il avec un petit clin d’œil pour lui remonter le moral. « Bah quand tu veux pour une rencontre avec ton géant » s’exclama-t-il. « Qui sait, il pourra peut-être se joindre à nos parties de poker que l’on fait avec Paris. Pour une fois, je serais pas le seul à faire banqueroute »



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J’étais loin de me douter que mon meilleur ami menait une double vie, et j’étais heureuse de ne rien en savoir. Après tout, j’avais été dure dans mes mots mais durant tout un temps, c’était moi l’amante de tas d’hommes mariés, alors finalement, je n’avais rien à dire. « Oui… C’est sûr, il ne faut pas condamner tout de suite… Il y en a qui doivent avoir leur raison. » Mon cœur se mit à battre rapidement, tout d’un coup. Je savais que c’était à cause de cette conversation et du secret que je cachais à mes amis et à Isaiha également. Enfin, secret, c’était simplement une partie de mon passé que j’évitais d’aborder, même Noah n’avait jamais été au courant. Pourtant, j’avais envie de les mettre au courant, de leur dire que j’avais honte de moi et de ce que j’avais pu faire. J’aurais aimé faire mon mea culpa devant Bonaventure, parce que je savais qu’il ne me jugerait jamais, mais là, tout de suite, je ne pouvais pas.

« Oh bah oui ! J’ai vraiment envie de te voir en robe, tiens, pour notre prochaine soirée avec les Quincy, les filles en garçons et les garçons en filles ! Ça devrait vraiment être drôle ! » Je me mis à rire doucement tandis que j’imaginais très bien mon ami avec une grosse poitrine et un maquillage des années 80. Finalement, nous retombions dans un sujet bien sérieux, et je ne pouvais pas le nier, Bonaventure avait raison, il fallait que je me batte pour qu’on reste aussi unies qu’avant. « T’as raison, je me plains mais je fais rien… Je vais lui envoyer un sms tiens. » Je sortis mon téléphone et tapa un message rapidement pour l’envoyer à Summer. « Voilà, on verra bien ; Tu sais quoi, tu es vraiment un petit ange. Tu sais le petit ange qu’on a sur l’épaule d’habitude, ben là, c’est toi. » Je lui souris et lui demandai quand je pouvais lui présenter Isaiha et je me mis à rire délicatement. « C’est sûr, si vous commencez à jouer au poker, Isa va être complètement perdu… » Ce n’est pas que je n’avais pas confiance en Isahia, mais je savais que ce genre de jeu n’était pas courant dans le monde des amish…




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Bonaventure était simplement contente de voir qu’Amanda se rangeait à son opinion concernant les hommes infidèles et dans un sens, cela le rassura si un jour, il arrivait à trouver le courage de lui parler de son mariage et de sa relation avec Mira. Peut-être était-ce le bon moment mais il se tut. Le jeune Weasley n’avait jamais été un grand bavard en ce qui le concernait. Oh pipelette, il l’était mais dès que les sujets devenaient trop personnels, trop intimes, il avait tendance à faire l’autruche et à se taire. Pourquoi ? La peur de déranger, d’être rejeter ? Peut-être bien les deux en même temps. Il y avait tellement de choses qu’il cachait derrière son masque de mec souriant et chaleureux. La vérité était beaucoup moins reluisante, personne ne pourrait le comprendre. Ses amis se sentiraient sûrement trahis de son silence, de ce qu’ils jugeraient comme un manque de confiance. Le silence était peut-être la meilleure des solutions.

« Hey va pas leur donner cette idée ! J’ai déjà eu le coup une fois.. je devais m’infiltrer à une soirée fille à la Lowell et j’avais sorti mon alter égo Fatima » rigole-t-il en se souvenant de combien il avait eu l’air ridicule dans son pyjama informe. « Et puis, c’est facile pour vous, de vous déguiser en mec… nous, on aura franchement l’air de dragqueen de bas étage » poursuivit-il mais il savait que si une telle soirée était proposée, il irait de bon cœur simplement pour s’amuser avec ses amis. Bonaventure n’avait pas peur du ridicule ! En tous les cas, Amanda pouvait compter sur lui et son soutien mais il était vrai qu’elle ne devait pas se contenter de dire qu’une situation ne lui allait pas, elle devait prendre les devants quitte à se battre pour ce qui comptait le plus pour elle. « Un ange, c’est tout moi » dit-il avec un petit sourire avant de rigoler. « T’inquiète, on va lui apprendre la vie à ton homme… je crois que Paris se charge déjà de son éducation sexuelle. Il m’a raconté qu’il avait filé un film porno à Isaiha sans lui dire ce que c’était réellement. » lui apprit-il avec un sourire amusé. Paris Maconahey… qui aurait pu croire qu’ils auraient fini amis tous les deux et pourtant, c’était le cas.



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Amanda se mit à rire, la conversation tournait parfois un peu trop au ridicule entre ces deux jeunes ; mais c’était toujours un délice pour la jeune femme. « Pardon ? Tu trouves que c’est facile pour une fille de ressembler à un mec ?! Je te rappelle qu’on a plein de choses à cacher. Poitrine, cheveux… Bref, si je voulais ressembler à un garçon, je ne sais même pas comment je pourrais m’y prendre ! » Finalement, après un petit rire étouffé, la jeune blonde se mit à contempler son meilleur ami avec un petit sourire des plus tendres. « Un vrai petit ange derrière lequel se cache un petit démon, oui ! » Le taquina-t-elle. « Education sexuelle ? C’est pas vrai ? Mon Isa ? Non mais il est fou ! Le pauvre… » Dit-elle tout en se cachant de rire. « C’est vraiment pas malin… Mon petit-ami n’a pas besoin de ce genre de chose, sache-le ! Rohh, puis de quoi il se mêle Paris, d’abord ?! » S’exclama-t-elle alors qu’elle but une dernière gorgée de sa boisson ambrée. « Dis, on pourrait rentrer ? Je ne me sens pas en pleine forme, je dois couvrir quelque chose… » Finit-elle par dire alors qu’elle avait déposé sur son estomac une main moite.


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