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« J'ai ma vie qui part dans tous les sens. »

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AUJOURD'HUI N'EST QUE LE BROUILLON DE DEMAIN.
« A force, on finit par se construire une façade pour retenir ce qui s'effrite en dedans. »
♪ ♫ ♩
Tête à tête. Regard dur. Je leur fais face. Sans rien dire. Mangeant calmement. C'est drôle. J'ai l'impression d'être redevenu un enfant. Ça a toujours été comme ça. Le regard blessant de mon père et les yeux tristes de ma mère. Elle, elle était pas totalement débile. Elle avait pas l'air d'encore y croire. Tout à fait consciente du genre de petit con qu'elle a pour fils. Et du genre de connard qu'elle a pour mari. Mon père lui, il parle. Encore et encore. De ses réussites professionnelles. De ses futurs projets. De ses voyages d'affaires. Il en parle un peu trop de ses voyages d'affaire, d'ailleurs. Listant tous les détails, les heures précises, les lieux. J'ai l'impression qu'il se justifie. Mon père aurait donc quelque chose à se reprocher ? C'est pas comme si quelqu'un à cette table croyaient vraiment à sa fidélité. Je souris, d'un air dédaigneux, en regardant mon père, droit dans les yeux. Allez, mens tant que tu peux. À Maman, à moi. A tous les autres. Mens. Parle. Enjolive. Fais croire aux autres que ta vie est parfaite. Que tu es parfaitement épanoui. Que tu as tout ce dont tu rêves. Mais moi je vois en toi, Papa. Je vois bien que le matin, quand tu scrutes ton affreux visage dans le miroir tu as envie de hurler de colère, de désespoir. Que parfois, tu rêves de déchirer ta peau et de la recoller sur un autre corps. Renouveau.
Je sais que tu n'as pas conscience d'être pathétique. D'être un grain de poussière, qui pèse des millions. Et j'ai envie de te dire la vérité. Tu n'es rien. Toi aussi tu rêves qu'un quelconque miracle change ta merde en eau. Toi aussi t'as envie de changer de vie. Toi aussi tout ça t'ennuie. Te fais horriblement souffrir. Mais tu n'as que ça. Le country-club, les soirées mondaines, les voitures et les villas. Ouais. Tu n'as plus que ça. Alors tu t'y attache tant que tu peux. Tout est factice et superficielle. Si on gratte un peu à la surface de toi, on voit bien tous les cris étouffées. Les fureurs rentrées. Si on gratte bien, on voit les rêves meurtris. Les anciennes promesses d'amour. De liberté. Moi je vois, au travers du lifting à 70.000 dollars. De la montre en platine, monté or et incrusté de rubis. Des cheveux gominés. Du costume Armani parfaitement coupé. Et même jusqu'au bout de tes ongles fraîchement manucurés. Je vois que tu n'es rempli que d'une substance visqueuse et sans vie. Tu n'es qu'un mort en sursis. Qui fait chaque jour inlassablement la même chose, mais dans des contextes différents. J'ai envie de te cracher dessus. De te piétiner. Puis de te laisser crever. J'en rêve. De te faire tomber de ton piédestal. De te balancer la vérité en pleine face. Je ne suis rien. Tu n'es rien. Nous ne sommes rien. Nous sommes fait de la même merde mon gars. On est tous pareils. C'est pas tes billets verts qui te feront atteindre la supériorité dont tu rêves. Ni frapper des gamins. Non. Tu ne seras jamais supérieur à personne. Car tu es le plus pathétique des hommes. On se ressemble, que veux-tu ? Père et fils. T'as oublié ? Paroles sans âme de ma mère, qui me coupe à mes pensées. "Bon chérie, on doit partir ! Isaac, c'était agréable de te retrouver.". Et ils ressortent ensemble. C'est tellement beau de les voir partir. De dos ils ont une prestance, quasi royale. Le dos droit. Le port altier. L'impression de dominer le monde. De pouvoir provoquer un séisme d'un seul coup de talon. Vous n'êtes pas les rois du monde. Vous n'êtes rien. Rien. Je ramasse mes affaires à mon tour, paye la facture et m'en vais. Ils m'ont encore plus plombé le moral. Pourquoi m'avait-elle invité ? Pour partager un moment de bonheur familial ? Foutaises. Pour se persuader qu'elle avait encore un fils, plutôt. Que quand elle partira. Qu'elle finira sa vie insignifiante. Elle aura au moins servi à quelque chose. Qu'il restera un bout d'elle sur cette Terre. Sans doute pas le meilleur. 
J'ai besoin d'un truc. N'importe quoi. Snifer, avaler, s'injecter. N'importe quoi. Juste un truc qui me f'ra oublier. Je marche sans trop savoir où mes pas me portent. L'envie se décuple, de secondes en secondes. Je vais péter un câble. J'ai fouillé mon appartement. Mes sacs. Mes pantalons. Mes casiers. J'ai chercher partout et je n'ai rien trouvé. Pas même un simple mégot. J'ai tout fouillé. Rien. Fatigué et ennuyé, je continue à marcher. Une dose. Une dose. Une dose. Je regarde autour de moi. La foule grouillante se presse. M'oppresse. Mes yeux se baladent. De personnes en personnes. C'est mon jeu préféré. Observer. Je continue à les regarder. Ils sont tantôt pressés. Tantôt relax. Tantôt éméchés. Tantôt fatigués. Je m'amusais à imaginer leur histoire. La raison pour laquelle ils étaient là. De folles histoires, des inepties, les idées d'un fou. Je les coucherais sur papier plus tard. Mes yeux remarquent deux billes bleus, un peu plus loin. Ces yeux. Parmi la foule je les ai reconnu. Des yeux malicieux. Elle veut jouer. Elle s'enfuit. Ou plutôt, se fond dans la foule. Elle disparaît. Où est-elle ? Cache-cache géant. Je déambule entre les gens, essayant de retrouver ces eux billes bleus qui me plaisent tant. Colombe. Elle s'est envoler. Je cours encore. Il faut la retrouver. Quelqu'un court devant moi aussi. Essayant de se camoufler, de ne pas se faire remarquer. Mais impossible de pas la remarquer Colombe. Impossible. Je réussis à lui saisir le bras. J'approche son corps du mien. Et lui chuchote à l'oreille "Tu m'as manqué." Va t-elle y croire ? J'aime bien jouer. Elle est belle Colombe. Elle porte bien son nom. Elles a des ailes d'ange et de démon planquées dans le dos. Personne ne sait jamais lesquelles elle va déployer. C'est ça le jeu. C'est ça qui me fait marrer. 
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Ca ne faisait qu'une semaine à peine que j'étais au Summer Camp, et j'avais déjà rencontré et revu bon nombre de personnes. J'avais pu revoir Solweig mon amie d'enfance, Charlotte ma meilleure amie, et Andy, mon premier amour... J'avais rencontré Bobby avec qui je courrais désormais tous les matins, Ethan, le copain de Solweig, Naël à 4heures du matin jouant du violon, et Damian l'ex de Charlotte. Mais la rencontre la plus intrigante que j'avais faite était celle avec un certain Isaac... Depuis mon arrivée, on s'était croisé à toutes les fêtes du campus, à croire qu'il me traque de partout. C'est une des personnes les moins rassurantes que j'ai vu dans ma vie. C'est le genre de mec à pouvoir te retourner le cerveau seulement pour s'amuser. D'habitude, j'essaie d'éviter ces mecs si insécurisants, en n'essayant de plus jamais le revoir. Mais lui, c'est comme un tâche d'encre indélébile, celui qui ne part jamais, et quand on croit s'en être débarassé, il revient de plus belle. Alors que je tentais de m'éloigner le plus possible de lui à chaque soirée, il semblait être constamment derrière moi. De quoi vous donnez des frissons sans arrêt. Mais malgré le fait qu'il me paraît être un psychopathe, il dégage un certain charme... A la fin de la semaine, j'étais presque à le guetter le soir, tellement il me donne envie de le revoir... Je sais que je ne devrais pas être, en quelque sorte, attiré par lui. Mais c'est plus fort que moi. Je ne devrais pas jouer avec le feu. Mais c'est plus fort que moi...

J'avais décidé aujourd'hui de partir du Summer Camp, pour le temps d'une après-midi, afin de prendre mes repères à Cambridge et d'acheter les dernières fournitures dont j'avais besoin. J'arpentais la longue avenue de la ville afin de repérer les magasins qu'il y avait. Je ne savais plus où donner de la tête. Cette ville était bien plus grande que je ne le pensais... Habillée d'un short en jean assez court et d'une blouse blanche assez transparente, je marchais, mes espadrilles aux pieds et mon sac sur l'épaule, le long de l'avenue. Il y avait un monde fou, je ne savais plus quoi regarder quand tout à coup, je sentis un bras se posait sur moi, corps se collait contre moi et une voix me chuchotant

Tu m'as manqué.

A ce timbre de voix, je sus directement de qui il s'agissait. je fermais alors, l'espace de quelques secondes, mes yeux, puis me retournai vers Isaac. Je le vis, il semblait fatigué, et même assez énervé et je lui dit alors

J'imagine bien... Mais tu en as pas marre de me suivre ?

Je ne laissais apparaître sur mon visage aucun sourire. Et même si ça me faisait plaisir de le revoir en dehors du Summer Camp, je n'allais vraiment pas le lui montrer.


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I WANT YOU TO WANT ME.
« Ne deviens pas quelqu'un de prévisible. Réjouis-toi de ne pas être comme les autres.
Les êtres supérieurs sont ceux qui ont un grain de folie. »

♪ ♫ ♩
« Tu m'as manqué. »
Elle ferme les yeux quelques secondes. A quoi tu penses, Colombe ? Son visage reste impassible, mais quand elle rouvre les yeux, je le vois bien, son sourire. Dans ses jolis billes bleus. J'ai peut-être mes chances ? Avant pourtant, elle ne m'en a laissé paraître aucune. Toujours à m'éviter, sans cesse à me fuir. Suis-je un homme si flippant ? J'en serais presque honoré. Tiens toi prête, Colombe. Tu n'as encore rien vu.
« J'imagine bien... Mais tu en as pas marre de me suivre ? »
Sa fausse froideur me fait doucement rire. Je ne réponds rien et souris en coin. Je passe ma main dans ses cheveux, jouant avec ses boucles, les tournant autour de mon doigts. J'approche ma tête de la sienne et l'embrasse sur la joue. « Tu sais, Colombe. » Léger baiser sur le front. « Je pourrais partir. » Léger baiser dans le cou. « Tout de suite, maintenant » Léger baiser au coin des lèvres. « Demande le moi. Et je disparais. » J'attrape son menton, la forçant à lever la tête, à ficher ses yeux dans les miens. Dis moi, Colombe. Je veux bien partir si tu le souhaites, aussi rapidement que je suis apparu. Tu n'as que quelques mots à prononcer. Quelques phrases à dire. Et je m'en vais. C'est aussi simple que ça. « Alors ? »
Je ne sais pas trop quoi penser de toi. Tu m'obsèdes. J'ai besoin de t'avoir. Je ne sais pas. T'es comme un aimant. Tu connais cette règle de physique ? Les contraires s'attirent. Toi t'es l'aimant. Et moi je suis le métal froid et sans vie, qui peut pas s'empêcher d'être attiré. C'est comme ça, j'peux pas lutter. C'est la physique. C'est physique. Tu m'fascines. Tout. Ton visage. Ta bouche. J'en dessine les contours de mes doigts. J'aimerais bien les embrasser. Doucement. Ne va pas trop vite. Ou tu gâcheras tout. Tes yeux. Si grands, si bleus. Pointés sur moi. Indéchiffrables. Eux seuls me suffisent, à te désirer. L'envie de crack passe, il ne reste plus que l'envie de Toi. Plus forte. Plus pressante. Plus douloureuse. Je veux te soumettre. Goûter à chaque parcelles de ton corps, déterminer les nuances de couleur de ta peau. Je veux t'entendre hurler mon nom, te faire subir le plaisir. Je te veux. Tout de suite. Maintenant. Mais il faut y aller doucement. C'est dans les règles du jeu. Doux. Patient. Un deux trois, partez. Qui va gagner ? Les paris sont ouverts.
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    C'était la première fois qu'un garçon jouait avec le feu avec moi. D'habitude, ce sont tous les mêmes : prévisible, collant puis terriblement distant. Ce sont le genre à venir te voir et te dire les mots les plus beaux de la Terre, pour ensuite disparaître au moindre refus de ta part. Mais ça ne me dérangeait pas, au contraire. Je déteste les garçons collants, qui reviennent à l'action dès que la situation est propice. Si je refuse une fois, c'est fini point final. Mais avec Isaac c'est différent... Il y a quelque chose chez lui qui m'attire vraiment. Peut-être c'est sa façon d'agir, car même s'il est là à chaque fois que je suis seule, il ne me dérange pas. Je dirais plutôt qu'il me distrait. Il est imprévisible et c'est ça qui me plaît chez lui. Et finalement, il ne me fait pas peur, car je sais qu'au fond, c'est quelqu'un de sensible.
    Il était de plus en plus proche de moi. Et commença à m'embrasser sur la joue, puis sur le front, le cou, et pour finir le coin de lèvres ; tout en me disant cela

    « Tu sais, Colombe. Je pourrais partir. Tout de suite, maintenant. Demande le moi. Et je disparais. »

    Ce garçon était vraiment mystérieux et c'est ce qui le rendait irrésistible. Même si j'étais occupée, je n'avais aucune envie qu'il s'en aille. Je voulais juste rester avec lui et continuer à voir jusqu'où il était prêt à aller avec moi. Voyant que je ne répondais pas tout de suite, il me souleva le menton et je le regardai dans les yeux. Il n'attendait qu'une chose : que je le supplie de rester avec moi.

    « Alors ? »

    Finalement, il voulait vraiment m'avoir. C'était mignon de voir jusqu'où il était prêt à aller. Mais je n'allais pas perdre comme ça. Oh non, j'allais jouer. Lui montrer qu'il m'importait peu et que lui ou un autre c'était la même chose. Alors je passai mes doigts légers sur ma lèvre inférieure, puis mouilla doucement mes 2 lèvres à l'aide de ma langue et approchai ma tête de sa tête, mes lèvres de ses lèvres. Je continuai de le scruter et au dernier moment, lorsque nos lèvres faillirent se toucher je tournai la tête et vient déposer un son au creux de ses oreilles

    « Je ne demande jamais rien à personne, tu devrais le savoir... »
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