ZELDA ♦ So we're roommates, let's have fun together !

September 2016 Eliot House, Cambridge (MA).

Etant qu’il s’agissait de sa première année dans la Maison Eliot, le prince avait l’obligation de détenir une chambre pour faire bonne figure même s’il savait pertinemment qu’il ne vivrait pas tout le temps là-bas. En effet il était tout de même père de famille alors il fallait qu’il s’occupe de ses enfants aussi le soir, il ne comptait pas laisser tout le temps les nourrices à la charge de ses trois petits monstres. Parfois il se demandait comment il avait pu faire autant d’enfants en si peu de temps de vie mais voilà, son destin avait radicalement changé depuis l’arrivée de ces trois petits monstres dans sa vie et il ne s’en plaignait guère… Il les aime plus que tout au monde et il comptait soulever des montagnes pour qu’ils puissent vivre heureux jusqu’à la nuit des temps. Il y veillerait personnellement ! Ses enfants étaient des Windsor même s’ils étaient en quelque sorte des « Bâtards » mais il n’accepterait personne qui oserait les insulter de la sorte… Il leur ferait payer très cher ! Qu’importe, à son arrivée à la grandiose résidence de l’Eliot House, le prince avait appris qu’il aurait une colocataire et comment dire, cela était étrange parce qu’il ignorait complètement que les chambres pouvaient être mixtes en ces lieux. Quoiqu’il aurait peut-être du s’en douter non ? Il avait vécu bien trop longtemps dans les Rangs de la Winthrop House ! Néanmoins cela ne représentait guère un problème pour lui mais il espérait qu’entre sa coloc et lui, leurs rapports resteraient au stade d’une bonne colocation. Il ne comptait pas se retrouver à un moment donné dans la chambre de la jeune femme ou inversement. Accompagné de deux gardes du corps qui portaient ses affaires, le Prince entra finalement dans la chambre qu’on lui avait attribué et il commença rapidement son installation, veillant à garder un minimum d’espace vital pour ne pas grappiller sur celui de sa coloc. Rapidement tout fut mis en place et il était maintenant en train de se prélasser dans le canapé de la partie commune lorsqu’il entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Il se leva précipitamment avant de se figer parce qu’il reconnaissait la jeune femme… « Zelda ?! Quelle incroyable mais bonne surprise ! C’est toi la deuxième pensionnaire de cette chambre ? » s’exclama-t-il avec une joie en voyant la jolie brune qu’il avait rencontré quelques temps auparavant grâce à son grand-père, le PDG de GAP, la célèbre marque de vêtements.

J'avais passé quatre année complète à Harvard sans jamais intégrer de confrérie, mais lorsque ma grand-mère m'avait contacté pour que je fasse partie de la Eliot je n'avais pas vraiment hésité très longtemps. Au final, je me rendais compte à quel point cette maison pourrait m'aider à pousser mes ambitions plus loin, même si je savais que je serais parfois dur à vivre pour certain. Mais garde à vous je ne suis pas de tout repos et il vaut mieux ne pas se mettre à travers mon chemin. Si vous restez sage à mon égard vous découvrirez une personne très souriante et pleine d'humour, à vous de choisir votre clan. J'avais rassemblé mes affaires à l'intérieur de mon appartement, car j'avais maintenant comme seule idée d'habiter seulement ma chambre. Ce n'était pas une question d'argent bien entendu, seulement plus pratique surtout que parfois je déserte mon appartement pour quelques jours. Un investissement dans le vide quand on y pense. Je me demandais avec qui j'allais partager mon endroit pour vivre, parce que parfois je peux être dur à vivre, je n'ai pas le caractère le plus facile surtout qu'il n'a aucun filtre entre ma pensée et les paroles que je prononce. Je rentrais dans mon nouveau repère en découvrant un jeune homme que je connaissais déjà. Ce cher prince Andrew et je souriais en relevant mes lunettes de soleil sur ma tête. «Ah je savais qu'une personne qui passe avec des gardes des corps à l'université ça ne pouvait qu'être toi.» Mon sourire était plutôt malicieux. «C'est moi l'heureuse élue !» Je dépose mes choses sur le lit avant de m'approcher de lui pour lui faire la bise. Je le regardais de la tête au pied, il était dur de croire qu'il était déjà père d'enfant. Dans mon cas il ne fallait pas me refiler d'enfants tout e suite, jamais en fait, car je refuse tout simplement à l'idée de devoir me mettre en couple avec quelqu'un. Je serai sans doute une femme d'affaire qui ne compte que sur elle même et cela me convient comme scénario. «J'ai de la chance d'avoir un si bel homme comme colocataire! Et ça va tu t'habille toujours bien.» Je jouais déjà l'enjôleuse comme à mon habitude, j'aime jouer. Et je m'amusais à blaguer un peu en faisant référence un peu au fait qu'au final j'étais héritière d'une chaine de vêtement qu'il connaissait très bien.