It's not a good idea I think.. ▷ Veïa & Célestine

Je ne savais pas pourquoi j'étais sortie de mon appart, ça n'avait pas de sens apparent. J'allais rejoindre une fille.. avec qui je n'étais même pas forcément énormément liée.. et j'allais boire un coup avec elle à son appartement. On m'explique le fuck là ? Parce que même moi, alors que j'étais la principale concernée et pire encore, celle qui prenait les décisions, et je ne comprenais pas grand chose. Le fait est.. j'avais pu envie d'écouter ma mère. J'étais en train de faire une misérable crise d'adolescence alors que dans quelques semaines j'allais fêter mes vingt-quatre ans. Pathétique. Néanmoins, depuis que ma chère mère m'avait menacé de me couper les vivres si je ne faisais pas ce que ELLE elle souhaitait.. ça m'avait refroidi et ça m'avait donné un coup de jus. Enfin je me réveillais. Certaines personnes, genre Antwan pour ne citer que lui, l'attendait depuis des années et c'était enfin arrivé. M'enfin, je n'étais pas non plus figée sur un opinion, on pouvait encore changer d'avis, arriver à d'autres compromis. Car si avec ma mère nous devions être coéquipières et associées pour notre empire financier et empire tout court et qu'on pouvait pu se blairer, ça allait être compliqué pour tout faire prospérer n'est-ce pas ? Je soupirais. Pas la peine d'avoir ce genre de pensées. Si j'allais voir une ancienne Lowell, c'était pour me détendre et faire des.. choses nouvelles. Apparemment, c'était de mon âge de se détendre de cette manière. J'avais toujours été habituée à une tasse de thé plus qu'autre chose, m'bon, on fait avec ahah. Je revoyais mon GPS où j'avais entré l'adresse de Veïa et finis par toquer enfin à la bonne porte d'entrée. Enfin, on espère. Qu'est-ce que j'étais en train de faire.. ? Est-ce que je pouvais encore me barrer et aller bosser ?

J'ai quitté le violet pour revêtir le rose et j'ai encore cette impression qu'il me poursuit. Parce qu'on efface pas aussi facilement deux ans dans cette maison, on ne peut proscrire toutes ses rencontres et je m'attarde un peu malgré moi à ce qu'il arrive quand j'attends leur nom dans leur conversation. J'étais aller récupéré mes choses à ma chambre et je m'étais attarder pour le dire bye en apprenant en même temps que je n'étais pas la seule à les quitter cette année. Ce pourquoi j'avais envoyé un message à Célestine de de façon un peu téméraire, car je ne savais pas si elle allait me répondre, nous n'avions jamais été si proche. J'ai parfois envie de connaitre ses âmes dont je n'ai pas eu la chance de dessiner à la perfection. Je l'attendais donc dans le salon en me demandant s'il allait se pointer. Elle était si sage, je ne l'avais jamais vu à travers les corps dansant dans les fêtes, je voulais faire changer un peu les choses. J'avais réussi à la convaincre c'est un bon début, même s'il reste un long chemin à parcourir. Est-ce que je devais lui avouer que dans mon cas j'aimais un peu trop boire, qu'en fais je devais avoir un sérieux problème et que je continuais de me voiler la face. Finalement elle n'a pas tarder trop longtemps avant d'arriver et j'avais déjà installer la pièce. Quelques bouteilles de bières s'alignaient. Comment fait-on pour décoincer quelqu'un qui ne sait pas s'amuser?Pas étonnant qu'elle est revêtu le jaune pour la rentrée 2016. Je lui ouvre avec un grand sourire, j'ose la prendre dans mes bras pour une étreinte courte. Tout le monde sait que Veïa la blonde est trop affectueuse. « Contente que tu sois venue.» Je referme la porte derrière elle et je l'invite à s'asseoir sur le sofa. «Je pensais pas que j'arriverais à te convaincre» dis-je dans un léger rire.

Je ne savais pas trop dans quoi j'allais m'embarquer. Je commençais presque même à regretter. Peut-être que je devrais faire encore demi-tour. J'avais encore un peu le temps. Fallait que je trouve du temps pour réviser, que je reprenne la base de l'architecture.. et que je commence à apprendre mes cours de mon nouveau cursus. C'était très important ça. Fallait pas le dénigrer. Mais malheureusement pour moi, c'était déjà trop tard. J'me retrouvais devant la porte sans même comprendre ce qui se passait et voilà que je toquais. Doux jésus. Célestine, célestine, célestine.. qu'est-ce que je vais faire de toi hein ? Oui là c'est ma conscience qui parle, rien de grave, c'est normal quand je m'engueule. La porte s'ouvrait assez rapidement. La porte de l'enfer. Sauf que c'est pas Cerbère qui est face à moi, mais Véïa. Bon, allez, j'suis ptete un peu trop sur la défensive. Ce n'était qu'une soirée avec une ancienne Lowell. Ca ne pourrait que faire chier ma mère que je me sociabilise, fallait que je le vois dans le sens là. Et puis, si ça se trouve, je m'étais fait un mauvais jugement à propos de la jeune femme et si ça trouve, elle est très sympathique. SAUF QUE NON UGH. UN CÂLIN. L'horreur devait se lire sur mon visage. Je n'avais absolument pas l'habitude des contacts physiques. Avec tout le monde. Encore moins avec des gens que je connais pas spécialement. « Contente que tu sois venue.» Mmh. Évites peut-être ce genre d'approches la prochaine fois.. Je ne voulais pas la casser tout de suite. Vraiment pas. Mais c'était quelque chose qui allait pas passer si elle recommençait. «Je pensais pas que j'arriverais à te convaincre» Je voyais les bouteilles de bières et j'étais déjà en train d'me dire que c'était des boissons de pauvres, que j'allais devoir boire ça pour lui faire plaisir. J'espère au moins qu'elle avait pris de la bonne qualité. Parce que sinon, ça n'allait pas le faire. Jusqu'au dernier moment, j'ai hésité. Mais j'me suis engagée alors me voilà.. dis-je avec un sourire mi-forcé, mi-honnête, car j'étais quand même contente d'être venue. Tu vis ici toute seule ou t'es en coloc ? Hey, c'est Nekho qui serait fier de moi à pas être trop méchante avec la jeune femme, à même engager la discussion. C'est con qu'il soit de l'autre côté de la Terre quoi.

Célestine et moi on ne se ressemble pas tant que ça. Elle est plutôt froide d’approche et spéciale, il faut savoir s’y prendre avec elle. J’ai l’habitude de ce genre des personnes, je les collectionne presque quand on y pense. Ma façon d’être, mon âme discrète arrive parfois en rassurer plus d’un. J’ai osé lui faire un câlin, peut-être que je tiens pas tant à ma vie vu la face de dégout qu’elle me renvoie par la suite.  Ce n’est pas quelque chose que je comprends forcément, moi j’ai besoin d’amour, de ce contact, ces petits moments de tendresses avec les gens qui peuplent mon univers. Je sais que souvent ça me fait mal de courir après l’amour comme ça la tête baissé, sans jamais regarder, mais je sais aussi qu’il c’est être beau quand il est partagé, faut juste un peu espérer. «Pardon ça arrivera plus...» Je ne veux pas la faire fuir maintenant que j’ai réussie à la convaincre de venir, de sortir un peu en dehors des cours. Je ne l’ai jamais vu dans la fête à travers les autres têtes mauves et je ne crois pas qu’elle doit se mêler à la foule chez les jaunes aussi.  Elle a hésité, je peux pas m’attendre à des miracles c’est sûr, qu’elle a penser rebrousser chemin deux trois fois. Moi même j’y est pensé, j’ai regardé plusieurs fois à la fenêtre pour enfin la voir se pointer ce qui m’a rassuré. «Je suis fière de toi sincèrement faut que tu détendes un peu.» dis-je avec un sourire aux lèvres, peut-être pas autant que moi. J’ai tendance à me perdre dans mes conneries en cherchant à vivre du mieux que je le peux, à profiter de la vie à fond. «Non j’ai un coloc, mais il est sortie. Une occasion de plus pour t’inviter je me sentais seule. » Je l’invite à s’assoir dans le salon avant de lui tendre une bière ou plutôt je lui loge discrètement dans sa main, avec mes doigts délicats.