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We were stumbling a new way down | Darwin

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Il m'énerve tout simplement, et cela peut ce lire sur mon visage. Voilà pourquoi lui et moi, depuis le début, le courant ne passe pas : on veut tous les deux avoir raison, aucun de nous deux ne veut lâcher le morceau, avouer qu'il a tort . Car oui là, je veux bien avouer que je criais peut-être un peu, mais hors de question de lui dire ! « Je m'exprimais, aussi calmement que la situation le pouvait. Alors oui comparé à toi, toi qui étais si calme, qui n'en avais strictement rien à faire c'est différent ! » dis-je entre mes dents. On ne peut pas vraiment dire que le fait de me retrouver nue dans son lit l'ai beaucoup choqué, même au contraire, que je lui dise que je ne voulais pas, ne semblait pas du tout le déranger même. Oui, lui semblait très calme de la situation. « évidemment que je vais t’excuser alors ! Après tout, ce n'est pas de ta faute si j'ai des emmerdes à présent ! » dis-je en levant les yeux au ciel . Non bien sûr je suis la seule responsable, si je n'ose plus boire d'alcool, que je passe des heures sous la douche à me frotter ma peau jusqu'à ce qu'elle soit rouge sang, en ayant l'impression d'avoir été sali de l'intérieur… et tout le reste ! Non tout ça il s'en fiche, la seule chose qui compte pour lui c'est de ne pas se sentir coupable de ce qui est arrivé, de se dire qu'il est aussi fautif que moi « et bien écoute si ça peut te faire disparaître de ma vie, je t'excuse ! » lui dis-je finalement . Si un simple « je te pardonne » lui permet d'oublier ce qui s'est passé, de tirer un trait sur cette histoire, tant mieux pour lui. Par contre, je suis réellement prête à m'excuser pour ce qui s'est passé avec mon frère Nekho, n'ayant pas été mise au courant de ce qui s'était passé, mais ce qui me crache ensuite… me fait de suite regretter cette pensée que j'ai pu avoir.« À qui veut l'entendre ? Parce que tu crois que ce n'est pas une honte pour moi . Tu crois que j'ai envie de le crier sur tous les toits peut-être . Je n'en ai parlé à personne à part mon frère… et si j'avais pu l'éviter, je l'aurai fait ! » je n'avais aucunement l'intention d'aller m'en plaindre à mon frère, bien au contraire. Entre lui et moi depuis mon arrivée ici, ce n'était déjà plus pareil... je voyais bien que je le décevais en fréquentant les nombreuses fêtes, en abandonnant ma religion . Qu'est-ce que j'en aurai tiré de bien à lui dire volontairement ce qui m'était arrivé ? a part lire un peu plus la déception dans ses yeux . Je n'ose même pas imaginer la réaction de ma famille s'il le savait… Alors je ne vois vraiment pas ce qu'il veut dire par là. Qu'est-ce qu'il croit ? Que je veux lui donner une réputation de violeur dans ton Harvard . Je le déteste, mais pas au point d'aller raconter des mensonges à son sujet ou à transformé l'histoire… Car il n'a pas abusé de moi, plutôt profiter comme je l'ai dit à Nekho.

« c'est toi que je ne comprends pas Darwin ! » dis-je en laissant mon regard croiser le sien les changements d'humeur et de comportement de Darwin ont de quoi me laisser perplexe C'est à se demander s'il n'est pas bipolaire, ou schizophrène avec deux personnalités . Le fait est que je suis totalement perdu avec lui, ne sachant jamais comment prendre les choses au final. Je me dégage tout de même de ses bras, cette sensation ne me plaît pas beaucoup, ne lui faisant absolument pas confiance : comment le pourrai-je ? Je me détourne de lui pour utiliser le robinet, faisant ainsi couler de l'eau dans ma man. J'aimerais tellement faire abstraction de tout ce qui m'entoure, de me vider complètement la tête, d'arrêter de me créer des hypothèses, de me poser mille et une questions qui commence tout par « et si » . Je ferme même les yeux pour m'en persuader. Mais je reviens rapidement, trop rapidement, à la réalité en sentant sa main dans mon dos, me faisant sursauter . Je soupire, relevant mon visage pour regarder son reflet dans le miroir au-dessus des lavabos. « Non,ça va pas...j'ai du retard! » dis-je finalement avant de rebaisser les yeux au sol... Bordel c'est encore pire de le dire à haute voix.






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We were stumbling a new way down
"Calmement ?" Répétais-je ahuri par ses propos... " Et là, tu vas me dire que tu chuchotes c'est ça ?" La questionnais-je, provocateur dans un sens... Parce que merde si réellement elle criait pas à ce moment-là, je me demande bien ce qu'elle userait comme terme pour dire qu'elle parle maintenant... Je la fixe, attendant sa réponse avant de finalement poursuivre. "Ensuite, j'étais calme en apparence ! Il faut savoir gérer ses émotions ! Surtout quand on est le futur chef d'une grande entreprise et crier comme toi tu as pu le faire ne changeait rien au problème." Soupirais-je en haussant les épaules. "vous les femmes, vous faites toujours tout un plat, vous êtes incapable de rester calme quand la situation l'exige réellement. Vous montez tout de suite en tour, crier, pleurer et êtes incapable de raisonner comme il faut." C'est mon point de vue, peut-être un peu trop macho, trop critique vis-à-vis des femmes, mais en fait, ce n'est au final qu'une apparence, parce que je sais que quand la situation l'exige, c'est même femmes peuvent être bien plus calme... Comme par exemple quand Eilenn a fait preuve de son putain de calme olympiens en me remballant l'année passée... Un calme moqueur, destructeur. J'aurais limite préféré qu'elle rigole, qu'elle se foute de ma gueule plutôt que de la voir être si calme, comme ayant pitié de moi... Peut-être qu'au fond, je lui faisais pitié ? Je serre un peu les poings en repensant à elle, à ce moment-là...

Je tique alors à ce qu'elle dit. "Genre ! T'as des emmerdes ? Comme quoi ? Que je sache, j'ai pas été te faire une réputation de filles faciles ou autre." Lui rétorquais-je, parce que j'ai pas été me vanté d'avoir couché avec elle, j'ai pas été raconté qu'on a couché ensemble, j'ai rien fait pour qu'elle ai des emmerdes alors que j'aurais pu me venger en lui cassant ses potentiels futurs coups en lâchant par exemple qu'elle était nulle au lit ou d'autre connerie dans le genre, pour blesser son égo, pour la faire passer pour une conne. Alors non, je ne pige pas du tout quand elle dit de la sorte qu'elle a des emmerdes.

Elle me surprend encore plus quand soudainement, elle me balance qu'elle m'excuse de la façon la moins crédible du monde. Juste pour me chasser de sa vie, ne plus à avoir à supporter ma présence à ses côtés. C'est clairement pas flatteur ça. Mais elle poursuit, étant au plus mal et pour l'instant dans mes bras. "Ton frère et mon cousin." Précisais-je alors, sans même savoir si elle sait ou pas qui est mon cousin... Parce que je sais qu'il est au courant, il me l'a bien faire comprendre... Mais peut-être est-ce son frère qui le lui a dit ? j'en sais rien. Le fait est que Noah le sache.

Je soupire alors, quand elle me dit qu'elle ne me comprend pas sur ce ton... Et j'hausse les épaules, me crispant un peu. Que dire ? Que répondre ? Je reste silencieux un moment avant de finalement répondre. "Je ne veux plus m'attacher aux gens, c'est tout. Sauf que même si je joue les cons, je peux pas m'empêcher d'apprécier les personnes. Je ne suis pas sans conscience Khalilah. Je sais que je t'ai fait du mal au plus haut point et je compte bien me faire pardonner, que ça t'énerve ou pas." Lui précisais-je alors, ne sachant pas trop pourquoi je lui ai dit que je ne voulais plus m'attacher aux gens, j'aurais peut-être du taire cela, ne pas lui montrer que j'avais été trop blessé par le passé. Faire comme avec mon cousin, faire croire qu'il n'y a pas de soucis, que tout va pour le mieux.

Je m'approche à nouveau d'elle, posant ma main dans le creux de son dos pour lui demander si elle va bien. Je regarde son profil, alors qu'elle fixe le miroir devant nous. J'avoue être un peu inquiet devant son air livide, mais je me dis que ça ne peut pas être que de ma faute... Et elle, me lâche alors ça. Je ne pige pas. Pas parce que je veux pas, juste parce que c'est trop énorme. Et que merde, je suis un mec, alors j'ai du retard pour moi, c'est pas une notion autre que être en retard à un cours par exemple... "Je t'empêche pas d'aller à ton cours... Mais vu ton état, tu ferais mieux d'aller à l'infirmerie plutôt que de te soucier d'être en retard à ton cours..." Ouais. Je suis con.
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Mes yeux se lèvent d'eux-mêmes au ciel, tandis qu'il continue de m'exaspérer avec ces questions à la con. Sincèrement, j'ai de plus en plus de mal à comprendre pourquoi il a tenu à me suivre ici, si ce n'est pour m’énerver davantage. C'est quoi son but après tout, que je le déteste un peu plus à chaque fois qu'il ouvre la bouche ? « gérer ses émotions ou ne pas en avoir du tout ? » dis-je en haussant un sourcil, au fond je pencherai plutôt pour la seconde option vue la situation. Il y a des choses que l'on peut prendre calmement et d'autres comme celle-ci, où il m'était difficilement possible d prendre cela à la légère, sans rien montrer de mes émotions . Je m'approche e lui aux dires qu'il dit, critiquant ouvertement les femmes. « Oh parce que, je vais te blesser dans son estime, pas physiquement, j'entends, mais bien intérieurement, te démolir, te faire perdre ta confiance en toi, te dégoûter de toi-même en l'espace de quelques minutes ; et tu vas prendre tout ça avec un visage neutre, en hochant lentement la tête en me disant« ce n'est rien, je vais trouver un moyen de lutter CALMEMENT contre tout ça » peut-être . Aucun être humain n'en est capable ; mais si c'est ton cas ...» c'est que tu ait une personne sans âme, un véritable monstre. Je lève les yeux au ciel, ne terminant pas ma phrase, sachant très bien qu'il doit le savoir. Je souffle un coup, fermant quelques secondes les yeux pour prendre un peu sur moi, pour ne pas lui crier de nouveau dessus. Ce mec est vraiment étroit d'esprit . « Oh avoir des emmerdes se résume à la réputation pour toi . Excuse moi de te décevoir mais c'est loin d'être le cas ! » Ce que les autres étudiants peuvent penser de moi, je m'en contre-fiche, leur avis ne compte pas… contrairement à celui de ma famille, à celui qu'avais Nekho lorsque je me suis vu obligé de lui avouer la vérité. Est-ce également pour cette raison qu'il est reparti en Egypte ? Non je ne pense pas.. il voulait reprendre l'entreprise familiale et avec ses études il était difficile de tout gérer à distance … Et ce mariage arrangée ne devait en rien simplifiait la tâche..

Je ne comprends toujours pas lorsqu'il me parle de son cousin, car de toute façon, je n'ai parlé qu'à Nekho et je doute que ce dernier l'ait à son tour crié sur tous les toits. Je me mordille la lèvre, préférant hausser les épaules plutôt que d'en faire toute une histoire. Si son cousin ne lui parle plus, ce n'est en aucun cas de ma faute et certainement pas parce qu'il a abusé de moi. Je passe une main dans mes cheveux grimaçant légèrement, lui avouant que je ne le comprends plus, ou plutôt que je ne l'ai jamais compris . Lui et ses nombreux changements d'humeurs constant, incapable de savoir ce qu'il pense vraiment ou ressent au fond de lui. Je fronce un peu les sourcils en l'entendant Il ne veut plus s'attacher, cela signifie qu'il s'est déjà attaché, il est déjà tombé de haut alors. Je me mordille légèrement la lèvre . « T'oublie juste une chose : de vivre ! S'attacher aux gens, tomber de cheval mais se remettre en selle , c'est ça la vie ! » dis-je en haussant les épaules avant de me détourner de lui pour regarder mon reflet dans la glace. Je baisse les yeux sur le filet d'eau qui s'échappe du lavabo. Je suis blanche comme un linge , ce qui n'est pas dans mes habitudes, je ne dors presque plus, ayant du mal à fermer l'oeil tellement le stresse me ronge de l'intérieur, et je n'ai aucun moyen pour arranger les choses ; juste attendre que mon organisme se réveille, car cela ne peut être autrement, ça ne peut pas être autre chose qu'un dérèglement . Mais sa main au creux de mon dos me réveille, me faisant relever les yeux vers son propre reflet . J'inspire un coup avant de finalement lui dire ce pour quoi je me sens si mal. Je souffle ensuite, baissant les yeux avant de couper l'eau . Je ne sais pas vraiment quelle réaction j'attendais de sa part… mais certainement pas ça ! j'écarquille les yeux, me tournant vers lui. Non mais il se fiche de moi… dites-moi qu'il plaisante !« j'ai DU RETARD, pas JE SUIS EN RETARD !! » dis-je , au bord de la crise de nerfs avant de le contourner et de sortir de nouveau dans le couloir toujours occupé par une horde d'étudiants , sans aucune autre occupation que de traîner en attendant leur prochain cours. A vrai dire , je ne sais pas à quoi je m'attendais mais… pour être blond , il est blond celui-là. J'essuie de nouveau une larme au coin de mes yeux rageusement avant de m'échapper dans les couloirs d'Harvard.




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