(Lennia) One good scandal deserves another.

One good scandal deserves another.
Te voilà de retour à Cambridge pour une nouvelle année scolaire. T'avais presque hâte de recommencer les cours, honnêtement. On dirait une intello de Dunster - merdique - qui est ravi de reprendre le rythme de la vie, alors que ce n'est pas du tout ça. Il s'est passé trop de trucs durant ce Summer Camp que tu voudrais bien oublier. Entre le fait que tu aies couchée avec ton meilleur ami sur une plage, coucher avec son meilleur pote devant une caméra, afin de préparer votre vengeance pour le mariage de ta soeur et son pathétique mari. Et pour bien compléter ce tableau, tu as couchée avec Lennox, ce débile mental. Tous ces évènements auxquels tu es liée te rendent complètement folle. Pourquoi t'as couchée avec ce psychopathe sexuel? En plus dans un lieu public? Seriously, pour une fois que tu n'utilises pas le phrase why not pour ce contexte. T'as trop de fierté pour avouer que t'as merdée avec Ael et Lennox. Tu te rends à la Eliot House afin de te changer les idées auprès de Hadès, l'homme de ta vie. Tu vois pleins de nouvelles têtes au salon, reconnaissant personne. Tu leur jettes un bref regard qui démontre qu'ils ne sont pas intéressants pour toi. Tu as toujours snobée les petits bizuts et ça va rester tel que tel. Tu empruntes les escaliers qui mènent à l'étage. Lorsque tu arrives tout en haut, tu te diriges ensuite vers la chambre de ton meilleur ami. Il y a des tas de meubles qui t'empêchent de rejoindre la chambre de celui-ci. Putain. « À quoi ça sert d'être payé si c'est pour effectuer une tâche lamentable comme celle-ci? J'ai pas que ça à faire, attendre deux heures pour déplacer ce divan.  »  Dis-tu en fronçant les sourcils, tout en dévisageant les déménageurs devant toi.

One good scandal deserves another.
Summer Camp achevé et bien mérité, Lennox, comme tous les étudiants d'Harvard, était de retour sur les bancs de l'école. A son plus grand damne et désarroi, lui qui voulait encore profiter plus amplement du sol canadien. Et du soleil. Des vacances. Comme tous me diriez-vous. Il n'était pas enchanté de reprendre ses études de médecine, surtout la quatrième année où il passera sa vie à l'hôpital en tant qu'interne. Mais avait-il bien le choix ? De plus, il revenait d'une retrouvaille assez électrique avec une ex petite-amie, Ludmila. Son moral était tout sauf présent, autant le dire. Quant bien même il avait lamentablement humilié miss Petrova, fier de sa revanche. Enfin, le positif dans la rentrée c'était son intégration chez les Eliots, qu'il avait fini par rejoindre après avoir passé trois ans chez les Winthrops. Aujourd'hui d'ailleurs avait été le jour de son emménagement dans le lotissement des élites, Lennox ayant décidé d'avoir une chambre supplémentaire ici en plus de son loft partagé avec Maxine, Braxton et Elias. Et évidemment, en bon bizut Eliot et petit anglais fortuné, il ne travaillait pas le jour de son déménagement, il faisait travailler les autres. Pendant qu'il avait été alors se promener, et tomber hasardeusement sur Ludmila, il avait laissé les déménageurs travailler pour lui. Et il était sur le chemin du retour, au bout du couloir, s'attendant à un travail fini et efficace des employés pour pouvoir se reposer en paix. Mais plus il se rapprochait de sa chambre, plus il se rendait compte que certaines de ses affaires traînaient encore dans le couloir, et encore mieux, qu'ils semblaient faire rager une certaine passante qui crisait, comme à son habitude. Comme à son habitude car Lennox reconnut aisément la voix de celle-ci avant même d'avoir vu son visage. Et il sourit, machiavéliquement. Une fois la hauteur de sa chambre atteint, il la vit, en effet, pestiférer contre les déménageurs. Toujours autant, hm, elle.  « Venu pour un second round, chérie ? » L'interpella-t-il en faisant exprès d'utiliser un surnom dégradant à son égard, "chérie". Il l'observa de la tête et aux pieds et maudissait ces abrutis de déménageurs d'être incapable de finir leur boulot à temps parce que s'ils n'avaient pas été là, il n'aurait pas été uniquement verbal avec la jeune femme.

One good scandal deserves another.
Non mais allô, y'a pas moyen qu'ils enlèvent leurs saletés de meubles du chemin? Ils ne font qu'encombrer le couloir et franchement, tu ne vas pas rester là à les regarder se tourner les pouces. Ils font du bénévolat ou quoi? Qui paye des déménageurs pour obtenir un service.. inefficace et lamentable? « Toi, tais-toi.  » Dis-tu en levant le doigt en l'air, en t'adressant à l'un d'eux. T'as pas envie de l'entendre se plaindre celui-là. « Peut-être que si j'doublais votre salaire, ça l'irait plus vite. » Lâches-tu finalement, en les dévisageant de haut en bas. Tu croises les bras contre ta poitrine, juste pour les voir se remettent à l'oeuvre de façon un peu plus sérieuse. Voilà qui est mieux, cela fait un peu plus professionnel déjà. T'entends une voix un peu trop familière derrière toi et tu souris de façon mesquin. Lennox. Bien sûr. Son surnom à la fin de sa phrase, n'est tout simplement pas approprié. Du moins, en public. Tu te retournes, faisant face à Lennox. Il voulait jouer à ça, ici? Why not. Tu le regardes, embarquant ainsi dans son jeu. « J'étais justement en train de leur demander d'être un peu plus rapide. Ils devraient le savoir, on ne fait pas attendre une princesse. » Tu te tournes de nouveau vers les hommes et tu les congédies, du revers de la main pour qu'ils dégagent de ta vue. Tu reportes ton attention sur Lennox. « J'en conclus que c'est ta chambre? » Dis-tu en jetant un bref regard vers la pièce.

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Evidemment parmi les milliers d'étudiants d'Harvard et les indénombrables Eliots qui se baladaient au sein de la Eliot House, Ariana devait être celle qui dérangeait au bon fonctionnement de son déménagement. Enfin selon elle, c'était le déménagement qui dérangeait son passage, mais on savait bien tous que le monde entier était un obstacle pour la blonde. Lennox l'avait observé de son coin, intrigué par les bruits, lorsqu'elle avait viré d'un seul geste ses travailleurs du week-end, et honnêtement, il aurait presque eu pitié d'eux s'il n'avait pas envie non plus de les étrangler d'avoir traînasser toute la journée au lieu de travailler. Ses meubles auraient dû se trouver dans sa chambre depuis belle lurette, et non dans le couloir. Du coup, il prenait un malin plaisir à voir Ariana les tourmenter. Et une fois qu'ils étaient partis, il se décida enfin à intervenir, et attira l'attention de la blonde. « Toujours autant agréable avec le bas peuple à ce que je vois. » Il constata avec un sourire en coin, montrant qu'il est amusé, et non contrarié.  « Cela dit, maintenant mes affaires sont toujours coincés dans le couloir et je ne pense pas que tu te porteras volontaire pour travailler. Pour moi. » Ajouta-t-il avec un sous-entendu sans pareil, parce que les sous-entendus, c'était sa spécialité quand il jouait verbalement avec Ariana. Et souvent, ça fonctionnait. La preuve, elle paraissait intriguée par sa chambre maintenant. Intéressant.  « Tu conclues bien, comme quoi ça réfléchit parfois là-haut. Tu veux une visite privée ? » Encore un énorme sous-entendu qu'il ne cachait même plus. Au contraire, il s'approchait même d'elle et posa ses mains sur ses hanches, pour l'entraîner avec lui dans la chambre.