Broken Ones
— Ziades
— Ziades
Le feu. Le feu brûle, ardent et sans limite, il peut tout consumer. Le feu ardent de l'amour, le brasier de la haine, les flammes qui brûlent mes chemises ... Oui oui, les flammes qui brulent mes chemises ... On a brûler mes chemises. Genre, le feu dans mes affaires. D'abord sous le choc, et face à un Abélard avec sa tête de con de faux innocent "Noooon, moi j'ai rien fais" Abruti va ! Il pouvait pas sauver mes affaires cette tête de débile ? Mais finalement c'est logique, une personne a pu faire ça. Une seule. Une seule personne est assez folle pour oser à s'en prendre à mes affaires ! Parce que oui, il faut être fou pour faire une chose pareille une seule personne le peut : elle. Un retour de bâton probablement mérité après ma petite esclandre dans sa chambre ... Pour le coup, je suis pas peu fier de moi, j'ai été un génie, un vrai virtuose de la manigance, un matador de la destruction, j'aurai mérité un feu d'artifice pour me félicité de ma cruauté et de mon ingéniosité. La plupart des pecnots en costard se seraient battu et auraient abimé leurs trois pièces, moi, moi, mon sur mesure à bel et bien été abimé, mais par un torrent d'eau qui s'est déversée dans la chambre. Quel plaisir de voir les têtes déconfites de bozzo et Zia, un régale pour mes rétines, un plaisir inconditionnel pour la haine que je ressens en les imaginant ensemble. Mais évidemment, un tel esclandre ne pouvait pas ne pas être retourné, c'est donc naturellement presque sans surprise finalement que j'ai retrouvé mes affaires brûlées, et c'est pour ce que aujourd'hui, je dois me balader dans ce centre commerciale de bouseux à la recherche de chemise potable -je ne me fais aucune illusion, j'aurai pas de chemises vraiment jolies dans un lieu pareil mais on va faire avec - alors j'me gare parce qu'en plus dans ce genre de lieu du petit peuple, les voituriers, c'est pas dans leurs options, on se gare seul. Une fois fait, je sors en pestant, je suis saoulé de devoir aller là dedans, saoulé de devoir faire ça, mon attention est déporté de ma mission achat de chemise je passe à une tout autre en voyant une brune aux allures ravageuses devant moi. Cette silhouette, je la connais par coeur, des fesses sexy à la crinière brune caliente. Je reconnaitrai la prunelle de mes yeux entre mille et en plus, elle est sans son ahuri. Je la suis quelques pas avant de prendre un raccourcie pour me planter devant elle. Sourire en coin je la fixe en reprenant posément « Tiens, la pyromane, t'as pas sorti ton macaque ? Fais attention, il pourrait bouder. » une fausse moue désolée avant de refaire apparaitre mon parfait sourire de connard, mes yeux la scrutent de bas en haut avant de se figer dans ses yeux. Ses superbes yeux. Je pourrai me perdre dans ces grandes et magnifiques billes bleus. Mon coeur bat, comme à chaque fois que je la vois, elle le met à rude épreuve à chacune de nos rencontres et même quand on s'engueule ou que son détritus est dans le coin, l'organe que je pensais oublier, cette pompe a sang que je pensais arrêté depuis longtemps, bat, trop fort, trop vite, car sa présence, même si je préfèrerai mourir que d'avouer que la voire, ça me fait toujours quelques choses ... Quand elle est là, j'ai ce bien être qui s'installe, elle m’apaise autant qu'elle peut me faire vriller. Avec Zia près de moi, je perds le contrôle. Avec Zia près de moi, je me sens juste vulnérable. Et c'est la pire sensation au monde. Avec Zia près de moi, je suis un peu moins brisé, un peu moins cassé. Nos deux êtres, ébranlés et torturés par les épreuves se réparent quand on est ensemble. Elle est mon anti douleur, elle est mon médicament mais elle est ma pire folie aussi.
(A. Hades de Belgique-S.)
Winners don’t make excuses.
“That’s the difference between you and me, you wanna lose small, I wanna win big.” ♕ Sial