COLE ✮ FOLIE PSYCHOPATHE

folie psychopathe.

C'était un tout autre sentiment qui faisait battre son pulse à présent. L’esprit de la jeune femme se vida, elle se sentait en paix. Calme. Détendue. Sereine, car elle avait de nouveau la certitude qu'elle avait raison. Il l'avait dans la peau ne sachant pas se contrôler lorsqu'elle l’approchait. C'était révélateur vous voyez, car elle pourra voir sa mine se décomposer à chaque fois qu'il la verra à proximité de lui. Elle était heureuse, son sourire ne la quittait même plus à présent. Alors lorsqu'il affirma savoir se contrôler, elle échappa un petit rire moqueur. Néanmoins, elle ne répondit rien, préférant retrouver d'abord son bout de vêtement égaré. Il ne semblait pas convaincu d'avoir déjà trompé sa copine, ou bien le niait-il tout simplement ?. « Okey, ta queue est bien restée dans ton pantalon, mais... La façon dont tu m'as embrassé Cole... C'était... Tu vois, je m'en rappelle encore... » Et pour accompagner ses mots, elle se mordit la lèvre comme si le simple fait de s'en rappeler lui donnait encore plus d'envies. « Il n'y a pas que commettre l’adultère qui signifie tromper, sinon, ce serait trop facile. » La demoiselle qui venait d'enfiler son manteau, regarda l'eliot lui ouvrir la porte avec la peur au ventre qu'elle le tente encore une fois, car là, elle était certaine qu'il craquerait, qu'il la prendrait sur ce lit sans ménagement, surtout lorsqu'on voyait son regard se perdre sur sa délicieuse poitrine. Intéressant. Lucky s'approcha finalement de la porte et se stoppa en faisant un pas en arrière se retrouvant face à son interlocuteur. « Tu vas finir par craquer Wildingham. » Elle lui attrapa une main qu'elle glissa sur ses fesses histoire de plaquer tendrement son corps contre lui. « Retrouve mon soutif avant que quelqu'un d'autre ne le trouve et genre, n’essaie pas d'humer mon parfum même si tu ne pourras pas t'en empêcher. » Continuant dans sa lancée, l'Anglaise glisse un bras autour de son cou et l'autre sur sa joue qu'elle empoigna sensuellement. « Réfléchis bien à ce que nous pourrions être tous les deux, t'es encore jeune Wildingham, ne laisse pas une femme te priver de tout ce que la jeunesse dorée a à nous offrir aujourd'hui... Toi et moi pouvons être tellement d'choses sans des règles, sans prise de tête et surtout sans frustration. » Un petit clin d’œil au passage et elle épousa de nouveau ses lèvres pour une échange de bave plus que fougueuse. Un dernier baiser fiévreux et langoureux avant de disparaître de son champ de vision pour l'instant. Oui pour l'instant. Lorsque son souffle lui manqua, elle s'écarta légèrement du jeune homme, mais pas trop non plus, comme si son corps ne supportait la distance qui les séparait. « Bonne nuit Cole. » C’était tellement bon de le sentir là, à porter de main. Et imaginer leurs nuits ensemble ne faisait qu’emplir la jeune femme d’une douce chaleur intérieure. Elle sentait son estomac se tordre à cause de la nuée de papillons qui s’y envolait continuellement. À les voir ainsi, on les aurait pris pour un couple on ne peut plus banal, et non pour ce qu’ils étaient aux yeux de la jeune femme : des amants interdits. Tellement mieux que tous ces couples à la con. Anyway, Lucky franchit enfin le pas de la porte et s'en alla à toute vitesse pour éviter qu'on ne la repère.

Coky

Copyright Clochette

(Invité)

Je devrais les écouter, les noter, les prendre en compte ces arguments qu’elle me citait. Parce que oui, Lucky était peut être complètement différente de Kyla, mais c’était une femme tout comme elle, et son point de vue féminin sur l’adultère devait surement rejoindre celui de ma petite amie. Alors est-ce que Kyla considérerait que cet étrange moment partagé avec Lucky ce soir, ou même celui dans la forêt quelques jours plus tôt, était de la tromperie ? Je déglutis, songeur, les mots de la blonde se répercutant en moi. « Je pensais que je rêvais, je ne pensais rien faire de mal… » me défendis-je alors. Parce que dans un monde onirique, tous les fantasmes étaient permis non ? Etais-je en train d’avouer que je fantasmais sur elle ? Je ferais mieux de me taire. J’allais sérieusement devoir présenter les choses à ma façon à Kyla, avant que ce ne soit Lucky, ou quelqu’un d’autre qui s’en charge. Parce que sinon j’étais un homme mort. Mais dans mon talent pour me victimiser, j’avais confiance sur mon pouvoir de faire passer ses baisers échangés comme une agression contre ma petite personne. Mais pour que ça soit crédible, j’allais devoir éviter Lucky à tout prix, surtout que de la voir là, devant moi, sa poitrine se dévoilant dans l’entrebâillement de son manteau, ça me troublait beaucoup plus qu’il ne le faudrait… J’ouvris donc la porte, oust dehors, redoutant de la voir à nouveau s’approcher, doutant de ma capacité à la repousser, attisé comme je l’avais été par notre rapprochement dans ce lit… Elle prit d’abord le chemin de la sortie, sagement, mais elle fit finalement volte face pour me torturer une dernière fois, m’affirmant avec une assurance déconcertante que j’allais finir par craquer, me taquinant sur le soutien gorge qu’elle avait laissé là, glissant sa main sur mes fesses en se plaquant contre moi… Si mon entrejambe avait commencé à se calmer, ce nouveau contact eut l’effet immédiat de réveiller le fauve. Ne réponds pas à sa provocation… « Tu parles je vais le brûler oui… » répliquai-je, mes yeux criant un tout autre discours en dévorant du regard ses lèvres. Une main contre mon cou, l’autre sur ma joue, et moi les bras balants essayant de contenir mon envie de la serrer contre moi, de la faire taire d’une manière bien moins sage que par de mes vaines répliques. Mais c’est finalement elle qui le fit, réduire à néant la distance entre nos deux visages pour que nos lèvres se rencontrent à nouveau. Un baiser d’adieu ? Oui, rassure toi ainsi… Je ne répondis pas à son bonne nuit lui soufflant sur un ton ronchon : « Va-t-en, vite… » Vite parce que je ne veux plus te voir… Vite parce que je serais surtout capable de te retenir et que non, je ne pouvais pas faire ça… Alors quand la silhouette de la demoiselle disparut dans les couloirs, je voulus refermer ma porte sauf que je croisais un regard, le regard de Kali… Le pire regard qui aurait pu me surprendre dans un moment pareil… J’avais pas envie de lui servir mon baratin, j’étais pas près à l’affronter, et elle avait déjà l’air trop furieuse pour écouter quoi que ce soit de ce que je pourrais vouloir lui dire alors j’ordonnai sur un ton autoritaire : « C’est pas ce que tu crois. Va pas baver là dessus à Kyla je te préviens. » Et je claquai directement ma porte pour fermer à double tour ensuite, le cœur tambourinant, la tête pleine de doute et le corps encore tout emprunt du parfum de Lucky…

@Kalista S.-Petrova J'espère que ça te va comme ça du coup ?

(Invité)