T’as baisé ma femme, j’ai baisé ma femme, allez on est quitte. pv CLEO

T’as baisé ma femme, j’ai baisé ma femme, allez on est quitte.
mise en page par mad loveLa faculté venait de reprendre ces droits dans la jolie ville de Boston. De nouveau ouverte pour accueillir ses étudiants, les cours venaient tout juste de reprendre. Retrouver ces bons vieux banc n’étaient si déplaisant que ça. Les cours m’aidaient à oublier où disons plutôt à ne pas penser. Ces deux heures m’avaient complètement coupé du monde, passionner, j’avais écouté attentivement mon cours pour finalement me laisser surprendre par la fin du cours. J’étais sortie pour venir m’asseoir sur les escaliers de dehors. Les écouteurs aux oreilles, mes doigts se perdaient sur l’écran de mon téléphone. Marvin où disons plutôt Sloan ne m’avait pas répondu. C’était tellement futile. Parler en prétextant ignorer la vérité. Sloan se faisait passer pour Marvin depuis le début. Il me l’avait dit et moi comme un abruti, je continuais à alimenter ce petit mensonge. Prenant chaque mot qu’il disait pour une preuve d’amour et d’attachement. En réalité, il me manquait ses attentions me manquaient. Je me mis à soupirer avant de finalement envoyer un message à Sloan lui indiquant de me retrouver sur les marches d’Harvard. Les minutes défilèrent avant que mon regard ne croise celui d’une fille. Elle s’installa près de moi et me fixa intensément. Mon regard la détaillait. Une nouvelle petite bourgeoise sortie tout droit de ces salons de manucures. Mes yeux se plissèrent et je lui fis : « qu’est-ce qui a ? mes ongles non manucurés te posent un problème ?» dis-je en affichant une grimace en regardant ces doigts. « Et en passant le rose c’est moche. Qu’est-ce que tu veux ?»

INSOLENT MEETING
Je me trouvais chez Sloan depuis quelques heures maintenant, retrouvant mon frère, ça faisait un bien fou, même si de toute évidence avec moi sur le dos il allait rapidement préférer que je rentre à NY. Parce que oui, je n'étais pas la soeur parfaite loin de là, non je ferais tout pour le protéger et enlever les connasses qui l'entouraient. Voyant son portable vibrer, je regardais rapidement le texto, RDV devant le hall, ok et bien surprise Miss c'était moi qui allait débarquer enfin du moins avant lui, car non j'aurais pu supprimer le message mais mon espièglerie restait muette en ce qui concernait Sloan.
Marchant alors dans le campus plus de vingt minutes plus tard, je me rendais sur les marches du hall, reconnaissant la nana de la photo, m'asseyant alors à ses côtés elle me semblait sûre d'elle et hautaine, rien qu'au premier abord j'avais du mal à la cerner, à la supporter même. « J'me fous bien de vos ongles ... Le rose t'emmerde ! Et je ne veux rien, sauf peut être savoir si vous avez une clope ?! » Une bonne vieille clope alors que je rencontre pour la première fois la fameuse Charline, celle qui n'arrête pas d'harceler mon frère par texto, elle est belle, séduisante, mais dès qu'elle ouvre la bouche, toute personne normale aurait envi de partir en courant. A côté d'elle, j'étais une enfant de coeur ! Reposant mon regard devant moi, j'attendais les nouvelles phrases assassines, car j'allais prendre son espace vitale en queen qu'elle se voulait être, sauf que ma belle désolée ici y a que moi qui ressemble à une princesse.
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T’as baisé ma femme, j’ai baisé ma femme, allez on est quitte.
mise en page par mad loveCe visage m’était familier quelque chose me poussait à croire que je la connaissais. Je la détaillais discrètement essayant de répondre à mes propres questions. Je connaissais cette fille, ou du moins j’en avais l’impression. Mon ton était froid et hautain. Je n’aimais pas ces filles et je ne faisais aucun effort pour les apprécier. Une erreur sans doute que de ce fier à ces simples intuitions. L’effronté me répondit aussitôt « J’me fous bien de vos ongles... Le rose t’emmerde ! Et je ne veux rien, sauf peut-être savoir si vous avez une clope ?!» Mes yeux se plissèrent et je me redressais prête à quitter ces lieux pour la laisser en plan. Seul petit problème qui s’offrait à moi... j’attendais Sloan ou disons que j’espérai une réponse de sa part. J’étais pitoyable, tellement pitoyable qu’il était presque impossible pour moi de me détacher de ce mec. Je me mis à soupirer et finis par lui tendre une cigarette. « T’en prends une tu veux bien !» dis-je froidement tout en pensant avoir la paix après cela. Elle s’installa à côté de moi et alluma sa cigarette pour ensuite reposer son regard mielleux sur moi. « On s’est déjà vu quelque part ?» dis-je en plissant les yeux. C’était con mais ces yeux, ce regard, je l’avais déjà vu.

INSOLENT MEETING
Arrogante, sûr d'elle, hautaine voilà ce à quoi me faisait penser Charline, cette jeune femme qui se trouvait devant moi et à côté de qui je pourrais passer pour une sainte et dieu sait que j'en étais loin. Prenant une clope dans le paquet qu'elle me tendait, je prenais un temps fou pour la faire rager, patiente pour pas deux elle allait me donner du fil à retordre, mais jouons ! Je sortais ensuite le briquet de ma poche, allumant la cigarette que je portais à ma bouche, tirant une fois puis deux dessus, que ça pouvait détendre, surtout qu'il fallait que je trouve un moyen d'éloigner la sangsue qui se trouvait à mes côtés. Regardant devant moi je ne daignais même pas lui adresser un quelconque regard. « Surement, si tu le penses ... A croire que tu ne m'as pas marqué ! » Et bing ! Et je ne savais même pas comment elle avait pu marquer Sloan, il devait être vraiment au plus mal lorsqu'il l'avait rencontré, qu'ils avaient flirter, ce n'était rien d'autre qu'une fouteuse de merde insupportable, se prenant pour Kardashian le cul en moins certes. « Sinon tu attends quelqu'un peut être ?! »
mise en page par .Stay Away

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T’as baisé ma femme, j’ai baisé ma femme, allez on est quitte.
mise en page par mad loveCette fille puait le fric. Ces bijoux claquant me donnait mal aux yeux. Je tournais mon visage pour finalement regarder devant moi. Ne lui prêtant plus aucune attention. « Surement, si tu le penses... A croire que tu ne m’as pas marqué !» son ton était froid et détermé. C’était quoi son problème à cette fille. Je tournais légèrement la tête pour la fusiller du regard. Je me mis à soupirer lourdement avant de me lever des marches. Resté assise à ces côtés ne me disait pas vraiment. La solitude était bien plus enrichissante pour moi et pour mon humeur. « Sinon tu attends quelqu’un peut-être ?!» dit-elle alors que je venais juste de quitter ces marches pour aller un peu plus loin. Mon hostilité et ma mauvaise humeur voulaient la remettre à sa place mais je finis par lui dire tout simplement : « Oui ! j’attends quelqu’un, un certain bushnell tu dois le connaitre ? non ?» difficile de ne pas le connaitre le mec qui avait été élu le plus sexy d’harvard. Sloan le méritait tellement. Il était parfait à tout les points de vue.

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