Quelle surprise ! [pv Happy]

Quelle surprise !

J’arrive dans la sale, je vois un amphithéâtre, j’aurais toujours cours dans cette salle. Je ferais mes différentes langues dans cette même pièce. Je peux voir que mes élèves se pressent pour rentrer dans la salle, je les observe d’en bas. J’ai mon bureau qui s’y trouve ainsi que mes affaires. Je les observe tous et je dis : « Bonjour, je me nomme Mme Scott, je serais votre professeur de littérature. En effet, Mr Durand est parti en retraite, je vais donc reprendre ses cours. J’espère que l’on passera des bons moments ensembles. Nous allons commencer le premier cours. » Je regarde mes notes, j’ai certes mon accent, mais bon, je regarde mes fiches, je me tourne au tableau pour mettre le nom de la leçon. Je sais que cela va être bien amusant. Nous allons aborder un tas de cours. Je fini cette première séance. Puis, j’entends des gens rires. Je lève la tête, je vois mon petit frère qui arrive habillé d’une drôle de façon. Je ris aussi par la même occasion. « Bonjour, comment vas-tu ? Tu as passé de bonnes vacances ?  »

Happy n’avait pas donné sa date exacte de retour à sa frangine, et pour cause. Ce qu’il souhaitait, c’était la surprendre, à la fin de son cours, armé de l’un des paréos acheté à Capbreton, qu’il comptait lui offrir une fois sa petite plaisanterie terminée. Le jeune homme souhaitait que sa sœur aînée découvre ce côté drôle en lui, même s’il pensait qu’elle en ait déjà eu un petit aperçu lors de leur soirée film, juste avant qu’il ne parte pour le Summer Camp. « On a besoin d’un paréo par ici ? » Pas timide pour trois sous sur ce coup, certains élèves quittant le bureau d’Honey se mirent à rire en le voyant débarquer. « Je t’avais dit que je t’achèterai un paréo ! A vrai dire, j’en ai toute une tripotée… sinon excellentes vacances mais tuantes, et toi ? »

Quelle surprise !

« Ah, je veux bien, hihihihi, quelle bonne idée, il te va bien en plus ? » Je ris, je m’amuse bien, je peux dire que cela va être un moment mémorable. Je souris, je me lève pour aller le saluer et lui faire un bisou sur la joue. « Cool, j’ai eu des vacances à la ferme, tout s’est bien passé, on a des nouveaux petits veaux. J’ai eu beau temps aussi. » Je souris, je rajoute : « Tu es en forme, cela fait plaisir à voir. » Je repose mon stylo sur mon bureau. Je ne sais pas trop ce qu’il va me dire, mais bon, je suis contente de le voir ici dans mon bureau. Je me dis que tout va aller pour le mieux maintenant. Je patiente alors gentiment. Je suis curieuse. « Et ta rentrée ça va ? » J’aime bien savoir s’il a des soucis pour pouvoir l’aider au mieux.

« N’est-ce pas ? J’ai évidemment pris le rose, parce que sinon ça n’aurait pas eu le même effet, surtout sur tes élèves ! » fanfaronna-t-il en tournant sur lui-même, histoire que sa sœur ait tout le loisir d’admirer la rositude de sa tenue actuelle. Ce n’était qu’un paréo attaché sur son jean, mais tout de même, on ne voyait que ce dernier ! « Pas de vol de tracteur pour aller en ville j’espère ? » la taquina-t-il en esquissant un petit clin d’œil trente secondes après. Cela prouvait qu’il n’oubliait strictement rien de tout ce qu’elle lui disait. « Moi aussi je suis content de te voir ! Figure-toi que j’ai pensé à toi et à la ferme, parce que j’ai sauvé quatre chiots d’une semaine au Summer Camp. Pour le moment je m’en occupe chez moi, biberon six à huit fois par jour… un pied à l’étrier pour mon futur métier de véto ! Sinon la rentrée ça va… curieusement, j’étais même content de la faire ! »

Quelle surprise !

« Ah tu fais sensation! Au moins, ils auront un bon souvenir de leur rentrée. Je sens que je vais en entendre parler pendant un moment. » Je ris, je sais que cela va les marquer. Je souris, je me lève de mon siège, je suis content de voir mon petit frère. « Je suis fière @Happy S. Gainsborough de t’avoir comme petit frère. » Je ris, je lui dis en riant : « Non ça va. Je n’ai pas volé le moindre tracteur. Promis. » Je fais le V de Spock tout en riant. Je sais que cela va être bien amusant de le voir comme ça. Hihihih. En tous les cas, je m’amuse bien. Je suis heureuse de le voir là devant moi. « Ah cool, ils sont mignons. J’espère que tu vas pouvoir les garder. Au moins, ils sont entre de bonnes mains avec toi. Tu es sure que ça va ? Tu es content de la faire ? Ou juste curieux de voir où est-ce que je donne cours ? »

« Possible qu’ils t’emmerdent carrément avec… » fit-il d’un air faussement innocent, comme s’il était en train de nettoyer l’auréole d’ange particulièrement poussiéreuse se trouvant au dessus de sa tête. Mais aux propos d’Honey, Happy pouvait difficilement reprendre réellement son sérieux ou ne pas être flatté ! « Vraiment, tu es fière ? En tout cas je suis fier de toi, point de vol de tracteur à l’horizon ! » s’amusa-t-il, avant que sa frangine ne cherche à creuser un peu plus la raison de sa visite. « Les garder je ne sais pas, mais au moins les protéger jusqu’à ce que je trouve des maîtres dignes d’eux… et crois-moi, la sélection sera sévère ! Sinon ouais, ça me fait un peu bizarre de me dire que ma sœur est prof… tu enseignes quoi déjà ? »

Quelle surprise !

« Bah, cela fera la blague du jour au prochain cours. De toute façon, ils ont dû voir notre air de famille, puis, je peux être mariée, donc, pas de soucis pour le nom de famille. » Je souris, je réponds sérieusement : « Bah oui pourquoi une telle question ? » Je préfère me dire que tout va s’arranger. Que mon petit frère Happy va réussir à avancer dans sa vie. Je rajoute en riant : « Je sais bien, mais il faudra tout de même en racheter un autre il commence à se faire vieux. » Je me demande bien ce que je peux dire de plus, je sais que mon petit frère n’a pas besoin de tels soucis. « Tu fais bien, il faut y aller doucement afin qu’ils aient tous une belle vie de chien. J’enseigne la littérature et les langues étrangères. Normalement ma salle de cours est celle-ci pour toute l’année à moins que cela ne change. »

« Je parais quand même un peu gaminot à côté de toi ! Si jamais ils n’ont pas vus que l’on était frères et sœurs, franchement je ne sais pas ce qui leur faut » rit-il de bon cœur, imaginant ce potin se répandre telle une traînée de poudre. Happy n’en n’était pas à sa première connerie du genre, il n’avait donc aucunement peur d’être au centre de ce genre de ragots. « Comme ça, tu sais j’ai toujours été prudent avec les compliments, faudra t’y faire sœurette… » fit-il valoir dans un petit sourire taquin. « Ne t’inquiètes pas, je serai exigeant quitte à ce que certains se désistent, je m’en fous. Je veux être sûr, je m’en suis occupé et donc je m’y suis attaché. Au pire  si je ne trouve personne je les garde ! Les langues étrangères mmh… ça donne presque envie de prendre une option tiens ! Allez vient m’dame la prof, je t’offre à déjeuner, c’est un ooordre ! »