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Jamie & Cheyenne
« Arrêtes où je risque de tombée amoureuse »
« Le soleil était chaud, c'est ce que j'aurai dit. C'est ce que quelqu'un qui on n'a marre de ce temps ensoleillé aurait dit. Le soleil me brûle. J'étais toute bronzée, ma peau était dorénavant très brune . Et comme il faisait trop chaud, j'avais décidé de me promener en nuisette dans ma chambre. J'avais ouvert toutes les fenêtres pour laisser aérer, car l'air chaud envahissait ma chambre. Il n y avait d'ailleurs personne, ma colocataire était sortie et je me retrouvais seule là, à élaborer des plans sur ma vie future au lieu de faire un truc plus intéressant. Puis, il a fallu que quelqu'un frappe à ma porte. Je m'approchais de celle-ci en tendant l'oreille, qui voudrait que je le laisse rentrer à une telle heure ? Il était déjà presque 23 heures, ma colocataire faisait l'école buissonnière, elle sortait après le couvre-feu. Quelqu'un murmura d'une voix douce, un peu roque, un quelque chose qui me sembla intéressant, j'ai alors reconnu cette voix, celle de Jamie.
J'ouvris la porte doucement, sans faire de moindre bruit, en le laissant passer dans l'entrouverture de celle-ci. Il était essoufflé, il s'était mis les mains sur les cuisses en respirant très fort. Il avait une capuche sur sa tête qui cachait son visage. Il s'est ensuite relevé pour me regarder dans les yeux. Il s'approchait de moi, j'ai bien fait de reculer. Il s'est arrêté en scrutant les alentours.
La veille , encore, je l'avais gueulé dessus, exaspéré par lui, exaspéré par ses remarques, parce qu'il m'énervait et qu'il ne se rendait pas compte parfois de la mesure de ses mots, il les disait sans savoir l'impacte qu'ils pourraient avoir sur quelqu'un, je l'ai traité d'idiot, parce qu'il m'avait traité de naïve, de rêveuse, je l'ai gifflé et voilà qu'il est là, qu'est-ce qu'il me veut ? Il a dit une phrase, j'ai pas bien entendu, je pensai trop. Je me disais, comment j'avais faire pour en être amoureuse ? Pourquoi j'en suis tombée amoureuse ? C'est idiot, ouai, parce qu'il pourrait me dire n'importe quoi, je le suivrai. C'est la première fois, que je me sens aussi stupide, que je me laisse emporter, dans son jeu, je le sais, que c'est un jeu, mais je ne réalise pas, je n'ai plus envie de réaliser, j'ai juste envie de me laisser perdre dans ses bras, de l'entendre dire « Cheyenne », même-ci ce n'est qu'un court instant, qu'un rêve;
Je dois te le dire, parce que ça me torture...
J'ai envie de lui dire, que je ressens tout, que j'ai des papillons dans le ventre,je vois toutes ses petites choses que les autres ne voient pas , comme les petites fossettes qui se forment quand il sourit. Que c'est vraiment la première fois que je vois quelqu'un sourire comme ça devant moi. Je l'en veux.
...tu le sais pourtant, tout ce temps, je veux dire que ça se voit que je t'apprécie.
Ca devient une atmosphère lourde, ma gorge me serre, mon coeur bat la chamade, je mords mes lèvres. J'ai envie de m'énerver contre lui, pourquoi parfois est-il aussi froid, pourquoi tu m 'embrasses la joue, le front, tu me donnes des espoirs dans tes tendresses, alors je viens chez toi, pour connaître la vérité, tu veux quoi de moi, Jaime ? Parce que tu me fais espérer et ensuite, tu deviens ce type lunatique, qui ose me dire que je suis naïve, que je rêve trop, que je devrais arrêter.
Au fond, qu'est-ce que tu veux de moi Jamie ? T'es venu chercher quoi ici ?
© Chieuze
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  | Cheyenne & Jamie wild heart can't be broken |
Je ne sais pas si c'est la chaleur ou bien mes pensées, mais quelque chose m'empeche de fermer l'oeil. Il n'est pas très tard, certes, mais la fatigue est bien présente après ces derniers jours. Enfin bon, agacé de ne rien faire et de tourner en rond, je décide de partir faire un jogging. J'aime bien courir à vrai dire, ça me permet de me vider l'esprit, d'y voir plus clair et je me sens généralement bien mieux après. Et puis même s'il fait nuit, c'est la bonne heure vu qu'il fait clairement moins chaud qu'à n'importe quel autre moment de la journée.
C'est ainsi que je me retrouve à enfiler un short de sport et ma paire de basket. Les écouteurs dans les oreilles, je sors de ma chambre et commence ma course. Rapidement, je repense aux derniers jours, et surtout à Cheyenne. Notre dernière rencontre ne s'était pas vraiment bien passée. Je savais qu'elle était amoureuse de moi, du moins je savais qu'elle m'appréciait beaucoup. De mon côté, je ne sais pas, ce n'est pas que je l'apprécie pas, disons que je ne suis pas vraiment ouvert en ce moment. J'attends de voir ce que ça peut donner avec Aby pour être honnête. Mais ça n'avance pas vraiment, elle est toujours avec Jeremiah. J'ai bien envie de la titiller un peu, de lui ouvrir les yeux pour qu'elle sache si oui ou non elle veut être avec moi. Et puis en attendant, j'ai bien envie de voir les autres options qui s'offrent à moi. Comme Cheyenne. Disons que si j'entreprenais quelque chose avec elle, ça me permettrait d'un côté peut être de faire réagir Aby mais en même temps de voir si je ne peux pas m'investir dans une relation avec quelqu'un d'autre, pour tourner la page et la laisser définitivement tranquille.
Enfin bref, vous l'aurez compris, c'est plutôt le bordel dans ma tête. Inconsciemment, en pensant à Cheyenne, ma course m'a mené chez elle. N'écoutant que mes récentes conclusions, je décide d'aller la voir, en oubliant l'heure. Je me présente à sa porte, elle ouvre et me laisse entrer, l'air surprise. De mon côté, je suis plutôt essoufflé alors je prends quelques instants pour reprendre ma respiration. Cheyenne en profite, avant que j'ai pu lui expliquer les raisons de ma visite. Je dois te le dire, parce que ça me torture... Je lève les yeux et fronce les sourcils, m'attendant au pire. ...tu le sais pourtant, tout ce temps, je veux dire que ça se voit que je t'apprécie. Je hoche la tête mais ne dis rien. Que répondre ? Au fond, qu'est-ce que tu veux de moi Jamie ? T'es venu chercher quoi ici ? Ah, voilà la question que j'attendais. Je m'approche un peu de la jeune femme tout en conservant une certaine distance. Si j'avais eu une raison de venir, je ne sais pas trop comment l'expliquer. Je suis désolé si tu souffres par ma faute. Je suis venu te dire que oui, je sais que tu m'apprécies. Et je t'apprécie aussi, même si t'es un peu trop naïve. Je souris, ayant dis ça pour apporter un peu de légèreté à mes paroles qui me paraissent un peu trop solennelles. Enfin, j'ai décidé de faire des efforts.
(c) B-NET
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Jamie & Cheyenne
« Arrêtes où je risque de tombée amoureuse »
« Je suis désolée si tu souffres par ma faute.
Je regardais un point dans le vide, quelque chose qui me ferait penser à autre chose. Avec le peu d'imagination et l'excitation à écouter ce qu'il avait à me dire, mes oreilles s'orientaient vers ses dires.
Je suis venu te dire que oui, je sais que tu m'apprécies.... Heureuse, qu'il l'ai remarqué....et je t'apprécie aussi.
Mon coeur sursaute, il a dit quoi là ? 'je t'apprécie aussi', je levais mon regard vers lui, étonnée, comme un enfant qui voit un grand paquet cadeau devant ses yeux. Mes yeux doivent sans doute se dilater. J'ai envie de dire quelque chose, ...même si t'es un peu trop naïve, il casse mon envie.
S'il savait, que j'étais bien trop différente, que je n'étais pas naive, mais que c'était peut-être l'air que je donnais aux gens. ...Naive ? Rouspétais-je avant d'émettre un rire cristallin dans toute la chambre, je me mordillais ensuite la lèvre inférieure nerveusement, pourquoi je ris ? C'est idiot, ce n'est pas quelque chose dont on devrais rire.
...Je ne suis pas naive, tu sais, je n'ai pas un excès de confiance, comme tu pourrais le penser, je baissais mon regard en souriant doucement. Je m'avance vers lui et je le regarde un instant droit dans les yeux "Tu es venu ici pour me dire ça ? ", je le regarde étonnée.
Enfin, j'ai décidé de faire des efforts.
Quoi ? Tu veux...essayer ...entre toi , j'hésitais longuement avant dire ;
...et moi ?
Je m'approchai de lui en posant mes mains tremblantes sur ses épaules. Je caressai ensuite doucement ses cheveux en scrutais son visage, et je mis enfin mes mains sur ses joues dures, le fixant longuement dans les yeux.
© Chieuze
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| Cheyenne & Jamie wild heart can't be broken |
Cheyenne m'écoute mais ne dis rien, et je dois bien avouer que ça m'agace. Je ne sais pas trop quelle réponse j'attends, mais j'en attends une. Finalement, elle se met à rire en répétant ce que je viens de lui dire. Naïve ? Je secoue la tête, conscient qu'elle va me refaire un discous comme quoi elle ne l'est pas. Je ne suis pas naive, tu sais, je n'ai pas un excès de confiance, comme tu pourrais le penser. Je hausse les épaules et souris, apparemment, elle n'a pas compris que je lui avais dis ça juste pour la taquiner. En réalité, je ne la trouve pas vraiment naïve, peut être juste un petit peu, mais je sais qu'elle n'aime pas que je le lui dise, c'est tout.
Elle s'avance vers moi et me regarde dans les yeux, m'obligeant un peu à en faire de même. Tu es venu ici pour me dire ça ? Je hoche la tête et ne me démonte pas, gardant mon but premier en tête. Quoi ? Tu veux...essayer ...entre toi ...et moi ? Elle n'a pas l'air sûre d'elle du tout, l'hésitation dans sa voix est évidente. Alors que je me pose une dernière fois la question si c'est vraiment ce que je compte faire, elle s'approche, passe ses mains dans mes cheveux pour finalement les poser sur mes joues. Je suis largement conscient que je vais sûrement la faire souffrir, à moins qu'à ma grande surprise, elle ne parvienne à me faire oublier Aby, mais j'en doute. Pourtant, je vais au bout. Oui, mais je veux faire les choses bien. Quel enfoiré. En plus de me servir d'elle, je fais en sorte qu'elle tombe littéralement sous mon charme. En même temps, je ne veux pas qu'elle croit que je suis là juste pour me la taper. J'approche doucement mon visage du sien et effleure ses lèvres avant de lui chuchoter Ceci est notre premier rendez vous officiel. Je souris avant d'aller m'installer sur son lit. D'un signe de la main, je lui demande de venir s'asseoir à côté de moi. Oui parce que qui dit rendez vous dit pas forcément dîner aux chandelles etc faut pas abuser non plus. Alors, parle moi de toi Cheyenne. Ce n'est sûrement pas ce à quoi elle s'attendait mais je sais pas, je me dis que peut être en en apprenant plus sur elle et en découvrant à quel point elle peut être géniale, je vais renoncer à ce plan foireux et la laisser tranquille. Mais rien n'est moins sûr.
(c) B-NET
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