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Ou est ce que …
Je vais dormir moi ?
J’avais besoin de trouver un endroit ou dormir.
Bien sure j’aurais pu continuer à vivre dans cette chambre d'hôtel pour le reste de l’année universitaire. Cependant je voulais reessayer de vivre en colocation… Puisque apparement je l’avais fait auparavant.
Avant mon coma, j’habitais dans un appartement près de Harvard. Quelque part dans la ...zone habitable. Avait ce été une bonne expérience? Etais je un bon colocataire?
Pourquoi me creusais je la tête pour la centième fois à essayer de me rappeler? ça ne servait à rien de toute façon. Les souvenirs des 3 dernières années semblaient aussi rares que l’eau dans le désert. Si ce n’est quelques flashs que j’avais, quand quelqu’un me parlait d’un certain événement, je ne me rappelais vraiment rien.
Pendant le Summer Camp ou on m’a obligé d’aller, j’avais surfé sur le Web. Beaucoup. Comme j’étais restreint à résidence par le docteur Fishman, sous la surveillance de mère et Sydney mon infirmière, mon seul exutoire fût Internet.
Bien sure je n’avais pas tout le temps suivi les ordres et j’ai eu quelques escapades … la plupart du temps ce furent des escapades surveillé, par Sydney. Cependant, pour la plus grande partie de mes vacances, je n’ai eu pour ami que mon magnifique et extraordinaire ordinateur pour me mettre à jour dans toutes les passions que j’avais avant mon entré à Harvard, et les années qui manquaient dans mes souvenirs.
Jusqu'à ce que le moment de quitter le cocon “Confortable” soit devenu trop proche pour être ignoré.
Je serais bientôt de retour à l’université.
J’ai beau avoir 24 ans, mon esprit lui était celui d’un jeunot de 18… Je ne savais pas ce que je devais faire? Comment est ce qu’on vivait en colocation? Devais je vraiment avoir une maison à partager avec d’autres personnes?
J’étais surexcité mine de rien.
“Pourquoi?” dis tu, ami imaginaire qui n’existe que dans ma tête?
Ceci est l’une des plus belles aventures qui puisse m’arriver à l’instant précis. La seule fois ou j’ai vécus loins de l’emprise parentale, c'était pendant mes années dans le pensionnat à Londres.
Autant dire que j’étais sous l’emprise d’une autre entité. Et même si c’étais une expérience très intéressante, ça avait juste l’air d’un camp de vacances, avec, seulement, des mâles prépubères, et un règlement strict qui n’arrivait vraiment pas à nous tenir dans les rangs.
Ouai, fallait que je change ça !
Ouvrant la barre de recherche, j’écrivis les mots clés “Colocation” “Harvard” “loft” “appartement” “mixte”
Eh bien oui, je voulais cette fois vivre avec le sexe opposé.
Comme je l’avais fait auparavant.
Le moteur de recherches afficha quelques bonnes adresse, et j’en ouvrit les 3 premières simultanément. Le premier site était pour les dortoirs, le second était basé sur les fraternités , ce qui me fit grincer des dents… et le troisième avait une option “Capacité” dans les filtres de recherche.
Ah cool ! voilà choisissons la capacité la plus grande. Une maison pour 3 à 5 personnes.
J’ai envie de connaitre plein de mondes… Soyons fou !
Je ne suis pas le pigeon qu’on croit. Après quelques heures de recherches intensives sur ceux qui avaient posté les annonces, leurs antécédents, les appartements et même les immeubles et leurs respect de l’environnement, les rénovations dont ils ont fait preuve, et les quartiers en générale, j'avais réduit les résultat à 3 appartements.
Oui. J’avais beaucoup de temps libre.
J’avais alors fixé des rendez vous pour aujourd’hui, et le premier, sera dans une demi heure.
C'est un homme qui avait posté, il cherchait 2 à 3 colocataires, et n’avait pas précisé de sexe, il semblait sympa, la maison aussi, mais j’avais l’impression qu’il manquait quelque chose.
On verra.
1h30 plus tard. Me voilà hors de la maison.
Quelque chose clochait vraiment. Toute la maison … bouge ! Dès qu’une personne ouvre ou ferme une porte, toute la maison semble hurler en silence. L’une des personnes qui y vivait, était aux toilettes au moment de mon entré. Je crois que je sais ce qu’elle a mangé pour le petit déj’.
Bref.
Peut être que j'exagère.
C’est certain même que j'exagère, mais cette demeure ne m’a pas trop plu.
Allons voir la suite..
Anna.
C’est le nom de celle qui a posté l’annonce, elle a convenu d’un rendez vous à midi, et je lui ai laissé un message ce matin pour lui confirmer ma présence.
Joli le quartier. Et l’immeuble. Et le monte charge … ca à un timbre trés … steampunk.
Le loft est au dernier étage, et ce dernier point me convenait parfaitement. Moi qui ai passé mon enfance à sortir sur le toit du manoir, la nuit, pour juste regarder les étoiles.
J’arrive devant la porte et cherche la sonnette. Avant d’abandonner et de tapper dessus, peut être un peu trop fort.
Salut ! moi c’est Jonathan !
Dis je à celle qui m’ouvrit la porte.@Anna D. Guerlain
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