Je ne sais pas trop si c'est vraiment une bonne idée d'avoir demandé à Royce de me rejoindre chez moi, surtout que maintenant Cole habite tout près et ça ne m'étonnerait pas qu'il se mette à épier ma vie.. Franchement, je n'ai pas très envie que la relation que j'ai avec Royce voit le jour, on se voyait de temps en temps, parfois c'était chaud parfois c'était pire que glacial, il me rendait dingue et je pense que c'est ça que j'aime bien chez lui bizarrement. Le fait qu'il me fasse tourner en bourrique, qu'il joue autant avec mes nerfs quand il me résiste, cette façon d'être toujours à l'ouest quand je lui parle ou que j'essaye de lui faire comprendre quelque chose subtilement. Mon dieu, il ne comprend jamais rien, impossible de tourner autour du pot avec lui. Mais, voilà, c'est pas un Eliot, il est pas aussi riche que moi, il n'a pratiquement rien à part sa réputation peu flatteuse qu'il s'est forgé et je n'ai pas envie, je ne suis pas prête à assumer qu'on se fréquente.. De plus, c'était assez tendu notre dernière rencontre, l'histoire avec Tate et nos vacances ne lui avait pas vraiment plu et il avait décidé d'essayer d'être "ami" avec moi. Je n'ai pas d'ami ou très peu, il en fait pas partie et n'en fera sûrement jamais partie. Mais bon, s'il avait accepté mon invitation c'est probablement qu'il avait abandonné cette idée sordide d'une quelconque amitié entre lui et moi ? Non ? La sonnette retentit, j'avais donné sa soirée à Maria alors obligé pour moi de faire l'effort de me lever et lui ouvrir la porte. - Salut toi.. Lançais-je en me mordant doucement la lèvre, plongée dans l'une de mes plus petites tenues, je le prenais par la main pour l'attirer jusqu'à moi. - Tu m'as manqué Magyar. Dis-je en déposant un baiser au coin de ses lèvres, passant mes bras autour de sa nuque doucement.
Je ne m'attendais pas du tout à recevoir un message d'Hippolyte. Je croyais qu'elle avait foutu le camp, qu'elle ne voulait plus me voir, qu'on était en froid, qu'on allait sans doute jamais plus se parler. Au début ça m'a fait mal car je tenais beaucoup à elle, plus que je ne voulais l'admettre. Cette rencontre sulfureuse sur tinder, ces moments plus qu'intimes et puis paf. Tout disparaît une fois qu'on commence vraiment à s'attacher à l'autre. Moi j'en avais marre d'être présent pour elle que pour s'envoyer en l'air. Je voulais être son ami, je lui avais expliqué mon envie mais elle m'a remballé comme un moins que rien. Je l'ai mal pris, j'ai ravalé ma fierté et depuis le moment dans sa suite on ne s'est plus adressé la parole. J'ai appris qu'elle était partie, mais je ne savais pas qu'elle était revenue si vite. J'ai déposé Oscar chez sa mamie et je culpabilisais un peu de le faire poireauter pendant que j'allais voir une amie. Mais bon, ma mère l'adore, elle va le chouchouter et l'engraisser donc il est content le morveux. Arrivé devant chez Hippo, je sonnais à sa porte et je me sentais un poil tendu. Pourquoi? Car ça va être la première fois que je la vois en étant en couple. Guys, ça elle sait pas, je ne sais pas comment elle va réagir. Mal je suppose. Elle va prendre un malin plaisir à se moquer de moi. « Heeey! ... oooh. » m'écriai-je en la voyant m'attraper avec sa petite tenue là. Elle posa ses mains sur moi et quant à moi, je les gardais dans mes poches. « Haha, je vois ça. » lançai-je mal à l'aise en me pinçant les lèvres alors qu'elle avait failli m'embrasser. Je mettais directement un mètre de distance entre nous et je me baladais dans son palace avant de m'effondrer sur son canapé. Je voulais garder la tête droite mais mon regard ne lâcha pas sa tenue sexy d'une semelle. Je chassais mon regard, mais il revenait à chaque fois. « Tu viens de te lever? Je veux dire... pourquoi tu portes cette tenue? Tu attends quelqu'un d'autre que moi? » dis-je curieux. Le mec il comprenait pas qu'elle était habillée comme ça pour lui. Non, moi en tête on est devenu copain et on allait regarder la télé en rigolant.
J'étais.. Excitée ? Enthousiaste ? De revoir Royce.. Je ne sais pas trop quel mot choisir, j'avoue que le temps que j'ai pu passer loin de lui, sans aucune nouvelle m'a fait grandement réfléchir, m'a fait ouvrir les yeux sur ce que je pouvais ou pas ressentir pour lui et, clairement je n'en voulais pas en tant qu'ami. Je ne peux pas et je sais même pas comment cette idée avait pu lui traverser l'esprit, lui et moi ami ? C'est juste improbable et vu la lueur qui régnait dans ses yeux quand il posait son regard sur moi il avait tout sauf envie de devenir mon ami. J'attendais ce moment depuis des jours, d'abord hésitante, je n'ai pas pu résister à lui écrire, ni même à mon envie de le voir. Il arrive rapidement et je m'empresse de le faire entrer, je veux sentir son contact, je veux l'avoir près de moi tellement ça m'avait manqué mais, il avait pas vraiment l'air réceptif pour le coup.. Je l'ai connu en meilleur forme que ça et j'avoue en être presque vexé. - C'est pas le cas de tout le monde d'après ce que je vois.. Lançais-je alors qu'il se détache de mon emprise pour filer sur le canapé. Je croise les bras sur ma poitrine, ma langue passant sur l'émail de mes dents vigoureusement. Un regard de travers en sa direction quand il ne réagit presque pas à ma présence. C'était une mauvaise idée.. J'aurais dû m'en douter. - Quelqu'un d'autre ? Je soupire, levant les yeux au ciel, laissant tomber mes bras le long de mon corps, je me rapproche de lui à pas de loup, un sourire en coin coquin sur les lèvres, détachant la ceinture de mon fin peignoir pour le laisser entrevoir à peine sous l'emballage. - J'ai beaucoup pensé à toi pendant ce voyage tu sais.. Dis-je sans le quitter du regard pour arriver face à lui et faire glisser mon peignoir le long de mon corps, le laissant s'écraser au sol pour afficher mes délicats sous-vêtements. - Pas toi ? Lançais-je sur un ton taquin avant de grimper sur lui à califourchon.
Quoi? J'ai pas l'air content? Pourtant je souriais. J'étais sincèrement content de la revoir, elle me procurait un drôle de frissons. Je me remémorais nos moments ensemble, les fois où je te touchais son corps et où elle embrassait le mien. Même si notre relation de tension sexuelle était terminée, les souvenirs restaient. Déjà, j'ai pas compris pourquoi elle s'est barrée de Boston sans me tenir au courant. Et maintenant, je ne sais pas ce qu'elle fout dans cette tenue pour me voir. Elle aime juste plaire sans doute, me rappeler qu'elle est bien foutue. Mais ça je le sais, inutile de l'oublier. « Pff, bien sûr que tu me manquais, je... je suis content de voir que... tu es de retour. » dis-je maladroitement en espérant ne pas la brusquer. Avec Hippo, je disais un mot de travers et c'est fini, elle part au quart de tour. C'est lorsqu'elle retira son peignoir que je me rendis compte que c'était une erreur de m'asseoir sur le canapé. Cela faisait de moi le soumis vous voyez, celui qui est plus bas, celui qui ne peut pas facilement se faufiler. J'hésitais à me lever mais elle venait s'installer sur mes genoux. J'eus un mouvement de recul, mes mains sur sa taille, comme pour l'empêcher de se coller contre moi. « Euh Hippo, qu'est-ce que tu fais? » je ne réponds pas à sa question. J'étais un peu trop déboussolé par son attitude et son corps fabuleux assis sur mes cuisses. « Je pensais que... qu'on était amis. Tu m'as appelé pour ça pas vrai? Pas pour te frotter contre moi? » j'affichais un petit air désespéré. Je veux qu'elle me dise qu'on est amis, qu'on est plus des amants. J'ai besoin d'elle dans ma vie mais pas de cette façon. Pas pour coucher ensemble pour ensuite crier dans un ascenseur que je suis le pire coup de sa vie. Je ne veux plus de coups de pute, je veux qu'on passe une étape de notre relation. Je veux pouvoir compter sur elle, être présent pour elle et vice-versa.
Je le dévisageais du regard, je sentais un truc chez lui, nouveau.. Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer mais quelque chose avait changé chez Royce. Peut-être que je ne lui plaisait décidément plus, vraiment plus, qu'il ne voulait plus de moi, de "nous" même si en réalité il n'y avait jamais eu de nous. On se voyait, on s'envoyait en l'air et basta, rien de plus rien de moins. Il ne pouvait pas m'en vouloir vis à vis de ça, il les avaient imposés lui même ces limites-là. J'avais pourtant cherché à en savoir plus, à gratter pour savoir où est-ce que tout ça nous mènerait, dans les fameux vestiaires et ses réponses étaient plutôt claires à ce niveau-là.. Il n'avait pas envie de s'encombrer de ce genre de question, de trouver des réponses alors pourquoi j'aurais dû le faire, moi ?. Je grimace face à ses mots hésitants, j'avais envie de le secouer et de lui faire cracher le morceau, de l'obliger à me dire le fond de sa pensée et arrêter de parler qu'à demi. C'est ce qu'on a toujours fait. - Tu n'as pas l'air vraiment enthousiaste pourtant. Répliquais-je sèchement avant de chasser les mauvaises pensées de mon esprit. Je ne voulais pas me prendre la tête, pas aujourd'hui, pas maintenant, on a toute la vie pour le faire mais pas ce soir. Je m'avance jusqu'à lui, me dénudant à moitié en laissant tomber le mince tissus à mes pieds sensuellement avant de grimper sur lui. Ses mains sur mes hanches me refroidissent, ce qu'il dit ensuite encore plus. C'est quoi son problème au juste ?! Je suis là, à moitié nue devant lui, bien des personnes tueraient pour être à sa place et il se permet de faire la fine bouche. - Alors c'est définitif ? Tu n'as vraiment plus envie de moi ? Lançais-je en déglutissant amèrement. Le regard noir je descends de ses cuisses, reprenant mon vêtement pour le remettre sur mes épaules. - Oh ferme là Royce ! M'exclamais-je en plissant les yeux vers lui sur un air insolent. Je libère ma chevelure de l'emprise de mon peignoir avant d'aller m'asseoir à quelques mètres de lui. - On a déjà eu cette discussion avant que je parte et je pensais que tu avais compris que ton amitié.. Je m'en fou, j'en veux pas. Grognais-je en posant un regard insistant sur lui. - Me frotter contre toi ? Donc, les fois où on a pu coucher ensemble c'était juste "ça" pour toi ? Ça ne signifié vraiment rien Royce ? Lui demandais-je en le dévisageant sans gêne. C'était pas possible, il pouvait pas me faire avaler une connerie pareil.
J'ai vraiment pas compris. Je pensais que... qu'on pouvait être amis, qu'on se revoyait car on tenait l'un à l'autre, pas pour se bouffer. Je suis déçu, extrêmement déçu de voir qu'Hippolyte n'a pas voulu prendre de la maturité pour moi. Je me raclais la gorge et je me mettais debout une fois qu'elle se rhabillait. « Ça n'a rien avoir avec ça. » évidemment que j'ai toujours envie d'elle. Je ne peux pas trouver une fille moche du jour au lendemain. Puis c'est Hippo quoi, ce n'est pas n'importe qui. Mais je ne ferais plus rien avec elle car de un, notre relation que sexuelle ne m'intéressait pas et de deux, je suis engagé maintenant et fidèle à une seule fille. Puis tout à coup, elle me cria dessus. J'ai rien compris. Je la laisserais pas me traiter comme un moins que rien. Ce n'est plus elle ma reine et je ne suis plus son petit pion, je suis le petit pion de personne. « Bah je... j'en sais rien! On couchait ensemble quoi. » refusant d'avouer que ça signifiait beaucoup, ou du moins cela avait signifié. Tout était différent maintenant. Elle est partie, j'ai poussé Sacha vers la sortie, plus d'emmerdes, plus de tentations, je veux juste être heureux et vivre en paix. « J'ai plus envie... je suis en couple maintenant, j'ai quelqu'un. » je ne la regardais pas dans les yeux, je regardais mes pieds comme un gosse qui se faisait gronder puis je me grandissais pour voir sa réaction. Peut-être que ça sera plus clair, peut-être qu'elle me lâchera avec ça car de toute façon, je ne veux pas d'une Hippo qui ne veut pas être mon amie.
- Ça à avoir avec quoi alors ? Je t'en prie, explique-toi. Je l'avais vraiment mauvaise de voir que Royce me repousse comme ça, je suis pas un cheval, je galope après personne, alors si c'est ça son vœu, qu'on ne se fréquente plus, eh bien soit. Il l'aura voulu. Je me lève, me rhabillant au passage, j'étais frustré de ne plus avoir aucune emprise sur lui, de ne plus rien contrôler quand il s'agit de Royce, frustré qu'il n'ai plus les mêmes envies que moi quand ça nous concerne. Mon visage se durcit en entendant ses prochaines paroles, la réponse à ma question était amère. Je me mords nerveusement la lèvre, mon regard se fait plus sombre. Je faisais les cents pas dans mon salon, hochant la tête en me remémorant ses derniers mots. - On couché juste ensemble alors.. Du coup tu pourras facilement te passer de ma compagnie, peut importe laquelle. Amicale ou pas, je n'avais plus l'intention de traîner dans la vie de Royce. J'avais clairement perdu mon temps en m'attardant sur son sujet et le sujet est clos à présent. - Tu.. Quoi ?! Mon visage se décompose face à sa révélation, un air incompréhensif, mon regard vient chercher le sien. Non, c'est une blague ? Dit moi que c'est une blague ?! - Tu es avec quelqu'un ? Répétais-je difficilement en imaginant une autre femme au fond de son lit, une autre femme posant ses mains sur lui. Je suis du genre capricieuse, je n'aime pas qu'on me vole mes jouets mêle si au fond, je savais pertinemment qu'il était plus qu'un simple jeu.. -Très bien, tout le bonheur à toi et ton "quelqu'un" avec toute l'hypocrisie du monde. Grognais-je sans lui adresser un regard, lui tournant le dos pour aller me servir un verre de gin, j'en avais besoin là après son annonce. - J'espère que tu ne regrettera pas ton choix Magyar. Soufflais-je doucement avant de porter mon verre à mes lèvres.
Je ne m'attendais pas à ça, vraiment. J'ai mal pris le fait qu'elle s'en aille sans me donner de nouvelles puis qu'elle revienne comme une fleur. Je veux la garder auprès de moi mais elle ne veut pas être mon amie et je ne veux pas qu'elle soit mon amante. Ou ma maîtresse plutôt vu que je ne suis pas marié mais en couple. C'est officiel ouais et d'ailleurs cette annonce était loin de lui plaire. Le contraire m'aurait étonné. Elle se rhabille et elle se sert un verre de gin. « Tu m'en sers un? » risquais-je de demander en m'approchant d'elle. Je crois que moi aussi j'ai besoin de boire de l'alcool pour avaler tout ça. J'ai un peu mal au coeur de la voir se renfermer. Je n'aime pas cette Hippo. « Je regretterais peut-être, seul l'avenir nous le dira. » j'ai pas trop envie de parler de ma relation avec Valentina, c'est pour ça que je ne lui donne pas son prénom. Je veux pas qu'Hippo se mêle de tout ça car je sais comment elle est. « Tu veux que je te rende le téléphone que tu m'as offert? » je le sortais de ma poche, un super pinky trop girly. J'ai pas envie de m'en séparer car c'est une petite partie d'elle mais si elle veut vraiment m'oublier alors je dois faire de même. Je n'en ai pas envie putain, c'est pas possible. Je la regardais ensuite un peu ému, expression triste sur le visage. Je suis trop sensible comme mec. « Je comprendrais jamais pourquoi tu ne veux pas qu'on soit amis. Au moins on se verra encore, on fera pleins de trucs ensemble et... je te veux dans ma vie Hippo. »
Pourquoi ça me tenait autant à cœur cette histoire ? Qu'est ce que je pouvais bien en avoir à foutre de Royce sérieux ! Au fond, je mérite quand même mieux que lui, au fond je sais qu'il y a un bon nombre d'homme qui rêverait de m'avoir en petite tenue au milieu de leur salon alors pourquoi je m'attarde sur lui ?! Sûrement que je l'apprécie un peu plus que ce que je laisse paraître, il a peut-être touché du bout des doigts l'envers de ma carapace.. Pour au final me dire "non". Mes doigts se resserrent autour de mon verre, ma mâchoire se crispe juste le fait d'y penser. Il me demande un verre, je m'exécute sans dire un mot. Trop sur les nerfs pour dire quoi que ce soit de doux ou d'aimable. Le verre rempli à demi, je m'avance vers lui pour lui poser sur la table, à demi penché le son de sa voix résonne une fois de plus à mon oreille et je relève le regard froidement vers lui. Tenant cette position quelques secondes, les yeux dans les yeux, avant de me redresser complètement et de faire demi tour jusqu'à la fenêtre du salon en face de lui. Je pouffe un rire sarcastique quand il me parle du portable.. Misérable. Tout ça, et le seul truc qui lui vient à l'esprit c'est ce putain de téléphone. - Pourquoi faire ? Si tu me le rend il ira directement à la poubelle, je n'en veux pas. Dis-je sur un ton sec, les yeux rivés vers l'horizon, mon verre de cristal en main. Croisant les bras, je viens me délecter d'une nouvelle gorgée, le silence était au rendez-vous ce soir moi qui pensait à de meilleures retrouvailles. Je me retourne en entendant une nouvelle fois le mot "amis" sortir de sa bouche, sa tête de chien battu alors que c'est lui l'auteur de tout ça au final. - Tu comprends donc rien Royce ? Ne me dit pas que tu es aussi bête que ça quand même.. On a oublié ton cerveau à la naissance c'est pas possible ! Répliquais-je en m'agitant sous son nez, avançant jusqu'à lui, les nerfs à vifs, il ne voyait rien, et pourtant tout était devant lui. - Je n'ai pas envie d'être ton amie, je n'ai pas envie de faire semblant. Je marque une pause, je déglutis, mordant dans ma lèvre. - Faire semblant que tu ne m'attire pas, semblant de ne pas avoir envie de toi, semblant de ne pas penser à toi.. Faire semblant que tout ça n'était qu'un jeu, faire semblant que tu ne vaux rien pour moi, tu as compris le concept.. Inutile que je continue. Dis-je en coinçant l'intérieur de ma joue entre mes doigts, le regard fuyant de ce que je venais clairement d'assumer.
Je commence sérieusement à en avoir marre de me prendre la tête avec elle, on passe du chaud au froid sans cesse, ce n'était pas stable, il n'y avait pas de point d'équilibre. Déjà que je ne suis pas tout net dans ma tête. J'essayais de comprendre, de trouver les bons mots pour ne pas la frustrer encore plus. Je pensais que tout était clair entre nous vous voyez? Je pensais qu'on se devait plus rien l'un à l'autre, qu'on allait plus se voir et basta. C'est pour ça que ça compliquait tout, elle revenait comme une fleur en petite tenue en s'imaginant qu'en quelques semaines je n'avais pas passé à autre chose. Si je soupire encore je crois que je vais créer une tempête. Hippolyte fonça vers moi et je faisais même un pas en arrière au cas où elle voulait me foutre une claque. Ouais c'est bien ça le problème, je ne comprends pas. Quoi que, faire semblant, cela me faisait penser de ma relation précédente avec Sacha. Faire semblant d'être amis, se forcer, faire semblant de ne pas avoir de sentiment, de ne pas être jaloux. Je ne l'ai pas supporté et c'est pour ça en grosse parte que j'ai cessé de la voir. « Si tu ne veux pas être mon amie, tu veux être quoi? » please faites qu'elle soit claire dans ses mots car bon dieu j'ai du mal à capter ce qu'il savait. Est-ce qu'elle... m'aime? Genre vraiment? Je suis pas assez perturbé comme ça peut-être? Les filles, elles vont me rendre fou, ça va me tuer! J'avoue que là avec sa déclaration, j'ai envie de l'embrasser mais je ne franchissais pas cette ligne. « Tu sais aussi bien que moi que quoi qu'on devienne, ça n'aurait pas duré. » sa famille ne m'aurait jamais accepté car je suis de classe basse. Je pensais qu'être amis ça pourrait suffire. Mais non. Elle se plaint mais on sait tous les deux que nous sommes dans un amour impossible.