DIANA LUCIANO MALASPINA ► Megan Fox

"Depuis toute petite, je sais que je ne suis pas à ma place..."

J'ai grandit dans un quartier riche de de Naples. J'ai été élevé avec beaucoup d'amour et de tendresse. Mes parents m'ont toujours beaucoup protégée et j'ai eu une enfance heureuse. Je n'ai jamais manqué de rien, j'ai toujours eu tout ce que je voulais. J'avais toujours les plus beaux vêtements, les tout nouveaux jouets. Mais quelque chose n'allait pas... Quelque chose me perturbait... J'avais l'air... Différente. C'est ça, c'est le mot: différente. Je n'étais pas comme les autres enfants de bonne famille. Je n'étais pas disciplinée, je n'étais pas une enfant calme. Je me bagarrais souvent, j'étais impulsive voir même colérique. Et rien ne s'arrangeait en grandissant, au contraire. Je faisais parfois même peur à voir. Je ne ressemblait pas à mes parents qui eux, avaient un caractère posé, facile. Je ne sais pas pourquoi... Mais j'avais l'impression de ne pas vraiment être moi, de ne pas être complète...

"Vous seriez tellement plus heureux sans moi..."

Je passais mes journées seules car même les garçons de l'école me redoutaient à présent. Mes parents se faisaient du soucis pour moi. Je les entendais parler à demi mot le soir. Qu'est ce que je pouvais faire ? Pas grand chose... Je me sentais mal dans ma peau et me renfermais sur moi même...  Nous changions souvent de ville car mon père voulait voyager. Enfin c'est ce qu'il disait. Je savais pertinemment que c'était de ma faute. Des fois, ils me réveillaient en pleine nuit, paniqués, pour que nous partions sur le champ. Je voulais partir, m'en aller, les laisser pour qu'ils puissent enfin vivre normalement. Nous passions notre temps à déménager, encore et encore, à cause de moi... Enfin c'est ce que je croyais...

"C'est toi, c'est une évidence maintenant..."

Un soir en rentrant des cours où je m'étais encore battue, je découvrais mes parents assis dans le salon avec un homme. Un homme grand, classe, habillé en costume noir. Il était accompagné de deux autres hommes plus petits que lui. C'était qui celui là ? Ma mère avait les larmes aux yeux, mon père tremblait comme une feuille. Etrangement, moi, je n'avais absolument pas peur. Du haut de mes 20 ans, je regardais de haut cet homme qui venait de faire pleurer ma mère. Le sang me montait au visage. Il avait intérêt à s'expliquer, et vite. Et c'est ce qu'il fit. "Diana..." Il avait prononcé mon prénom comme jamais personne ne l'avait fait. Il s'approcha de moi et me serra fort contre son torse. Je n'avais pas besoin d'explication. C'était lui. C'était la partie de moi qui me manquait. Mon père.

"Ce moment tant redouté est arrivé..."

Il s'appelle Adriano Luciano. Il est le fils de Lucky Luciano, parrain de la famille et mafia sicilienne Luciano. Il a grandit à Naples et a rencontré ma mère, Ottavia, alors qu'ils n'avaient que 18 ans. Deux ans après, je venais au monde. Ma mère ne voulant pas me voir grandir dans l'atmosphère de la mafia, elle m'a cachée à mon père et m'a donnée aux Malaspina chez qui elle travaillait et leur fit promettre qu'ils ne laisseraient jamais mon père me retrouver. Elle a prétendu avoir perdu le bébé qu'elle portait. Jusqu'au jour où, en nous promenant près de Naples, un ami de mon père a été troublé par la ressemblance entre lui et moi. Il avait même fait la remarque à haute voix ce qui avait valu un déménagement. A partir de ce moment, les Malaspina se savaient traqués et devenaient même parano à l'idée de ne pas pouvoir honorer leur promesse et de me perdre... Et ils n'avaient pas tort car, à l'aide de ses connaissances, mon père avait fini par me retrouver.

"Maintenant que je t'ai retrouvée, je ne te laisserais plus jamais..."

J'avais retrouvé mon père, ma moitié, cette partie de moi qui me manquait tant. Je savais enfin qui j'étais et tout prenait un sens. Je savais enfin pourquoi j'étais si impulsive, si désinvolte. J'avais le caractère de mon père, le sang chaud comme lui. J'étais si heureuse de l'avoir retrouvé. Mais j'aimais profondément mes parents adoptifs. Ils avaient fait tellement de choses pour moi. Je ne pouvais pas les abandonner. De toute façon, mon père préférait que je reste avec eux. Être la fille d'un mafieux, ce n'est pas vraiment bien vu. J'étais plus en sécurité avec les Malaspina. Mais bien sur, il resterait en contact avec moi. Il m'avait retrouvé et ne voulait plus jamais me perdre.


Aujourd'hui, les Malaspina sont toujours les seuls à connaitre la vérité sur mon identité. Je suis restée vivre avec eux jusqu'à mon départ à Harvard. Ils sont ma famille et je les aime de tout mon coeur. Ils savent que je suis prudente et que je sais me défendre. En effet, mon père m'a essayé diverses façons de me protéger. Je sais me battre, je sais me servir de n'importe quelle arme. J'aime mon père et je l'admire. Je serais capable de tout pour lui. J'ai appris que l'argent contrôlait le monde et je sais me servir de cette connaissance. Je fais des études de droit car j'ai toujours rêvé d'être avocate mais aussi afin de pouvoir trouver une place dans son monde. Je suis tiraillée par mon éducation de bonne famille et le danger de l'univers de la mafia.

La famille Malaspina a toujours eu peur de me laisser m'éloigner d'eux de peur que mon père ne me retrouve. Mais maintenant que c'est fait, je peux enfin intégrer la prestigieuse université d'Harvard. Je vais y entrer cette année et je me sens à la fois excitée mais aussi apeurée. Mais j'ai appris à me montrer forte quoi qu'il arrive.

Je suis une fille impitoyable avec les gens faibles. Je suis une vraie séductrice et manipulatrice prête à tout pour arriver à mes fins. Mais je sais rester discrète puisque personne ne soupçonne jamais que je suis impliquée. Cependant, je suis fidèle et loyale. Mes racines italiennes me l'ont appris. J'ai un certain code d'honneur que je respecte. Peut être qu'un homme arrivera à apaiser la flamme qui brûle en moi, qui sait ?