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you're my dragqueen ? -- raf

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YOU'RE MY DRAG QUEEN
Cela faisait déjà quatre jours que j'avais posé pied à Boston, avant de rejoindre Cambridge à la rentrée. C'est un bol d'air, même si je savais que rapidement NY allait me manquer, son attractivité, sa vivacité et tous les délires dont je pouvais jouir sans concessions là bas. Ici, tout était différent, je sentais que la rentrée allait m'inciter à me concentrer sur mes études, les soirées étudiantes allaient certainement rapidement m'énerver malgré ma grande passion pour l'alcool l'herbe et la danse. Oui je n'étais pas un cadeau, je n'avais jamais dis le contraire. Et ce matin tout semblait être accentué, car je n'avais toujours pas retrouvé mes affaires, mes habits qui semblait être perdu quelque part, l'homme inconnu ne pointait pas le bout de son nez, l'aéroport m'avait donné un numéro, un moyen de le contacter, sauf que monsieur semblait beaucoup trop occupé à courir les femmes ou je ne sais quoi, toujours était il que je perdais patience et que je voulais retrouver mes robes, mes slims, plutôt que de devoir porter des caleçons. A dire vrai j'avais tenu seulement une journée avant de supplier ma pote de m'emmener faire les boutiques, non porter les fringues à moitié dégueux d'un mec : très peu pour moi. Pour sa part j'espérais qu'une fois vu, il n'y avait pas touché ... Rien que l'idée me donnait des frissons. Assis sur la terrasse, lunette de soleil sur le nez et la valise à côté de moi, je comptais les minutes, les secondes avant que le jeune homme arrive. Oui maintenant qu'il avait dénié répondre, j'espérais qu'il ne serais pas intimidé de venir boire un café frappé sous cette chaleur avec une inconnue. « Un frappé caramel s'il vous plait.   » dis je alors que le serveur passait dans le coin, mon téléphone à côté de moi, guettant le message pour dire qu'il ne pourrait venir, qu'il s'amuse à cela et il verrait bien ...
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RAFFEO :: tryin' to figure out the time zones makin’ me crazy + Il y avait largement mieux comme retour de vacances que de se rendre compte qu'on s'était trompé de valise à l'aéroport. Un appel un beau matin, la voix rappeuse de mon paternel, et je m'étais retrouvé dans un avion avant même d'avoir pu dessouler de la veille. Ce qui expliquait sans doute pourquoi je me retrouvais dans cette situation. Exit le Summer Camp, retour à Boston. Le trajet du retour avait été largement moins enthousiasmant que le départ. Intérieurement, j'en voulais un peu à mon père de m'avoir arraché aux deux malheureux mois de l'année où je n'étais pas constamment sous sa garde. Sauf que je lui devais à peu près tout dans ma vie, et que j'en avais une conscience tellement aiguë que c'était difficile de passer outre et de lui dire gentiment d'aller se faire voir. Sauf que cette histoire de valise, c'était la goutte d'eau. En plus, il avait fallu que je tombe sur une valise de femme. C'était bien ma veine, encore que j'avais eu la chance de me retrouver chez moi; le destin m'avait gracieusement évité de me pointer chez Levi's avec une robe. Disons-le clairement, la fille à qui appartenait la valise avait l'air d'une chieuse. Elle avait insisté trois bonnes fois sur l'horaire, puis le lieu de rencontre, et enfin sur le bon Starbucks. J'avais connu des transactions illégales moins réglées que ça, mais j'avais évité de le mentionner, et m'étais contenté de répondre qu'avec tout ça, je ne risquais pas de me tromper. Je me contentais donc d'affronter la chaleur insupportable d'un mois d'août à Boston pour retrouver mes effets personnels à l'autre bout de la ville. Rien qu'en poussant la porte du café, je su immédiatement, rien qu'à la façon qu'elle avait de se tenir, que la fille brune attablée près de la baie vitrée était la fille à la valise. IMPATIENTE était marqué en gras sur son front. Je finis par m'approcher, traînant sa valise, et me plantai devant elle. « Je crois que c'est à vous. Vous pouvez toujours ouvrir pour vérifier que tout y est, mais je vous préviens d'avance que j'ai pas vraiment fouillé dedans. »
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Le serveur revint rapidement avec mon frappé, que je me mettais à siroter avant de voir une ombre s'approcher de moi. Totalement captivée par mon téléphone et les sms des Bushnell, je relevais la tête qu'en entendant la voix d'un homme, surprise je sursautais un instant devant une voix si dure et si sensuelle en même temps. Qu'est ce qu'ils avaient tous ici à être canon, sensuel, mais aussi froid et ... Je regardais ladite valise, et mes yeux s'écarquillaient comme une enfant de trois ans qui venaient de se planter devant ses cadeaux de Noël, mama mia ! « Vous n'avez pas VRAIMENT fouillé, donc vous avez vu ... » Je laissais la phrase en suspens m'imaginant sa tête lorsqu'il avait vu mes fringues et tout ce qui allait avec, non pas qu'il y ai réellement de choses indécentes, tout de même mon intimité, ma vie privée avaient été capturé un instant par un mec que je ne connaissais pas, welcome to Boston ! « Enfin peu importe ... Et voici la votre ! Vous étonnez pas mais j'débarquais de New York et j'ai été obligé de vous emprunter quelques fringues ... » Que j'avais lavé soigneusement, ni vu ni connu, et même repassée, qu'est ce que je pouvais avoir un coeur quelques fois, ces fois là d'ailleurs je me demandais ce qui me prenait. Je lui faisais signe de s'asseoir, après tout il n'allait pas partir comme une fusée, du moins je l'espérais, allez savoir pourquoi j'avais envi d'en apprendre davantage sur lui ! « Vous prendriez bien quelque chose avant de retourner dans la fournaise de Boston ? » Je rangeais mon téléphone dans mon sac à main, oui il fallait être sociable, sympathique, fallait bien rencontrer des gens et pas paraître insupportable avec tout le monde, surtout que c'était plus une facette, une protection que je me mettais.
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RAFFEO :: tryin' to figure out the time zones makin’ me crazy + A voir sa réaction, je crois qu'elle s'attendait à un quelconque mec lourd et probablement très classe moyenne. Je devais sans doute m'estimer heureux, encore que je ne savais pas vraiment si la façon qu'elle avait d'écarquiller les yeux était un bon ou un mauvais signe. Je ne voyais pas de quoi elle parlait le moins du monde, mais sa détresse me fit sourire intérieurement et j'arquais un sourcil. « Oh si, ça j'ai vu. » En tout cas si elle faisait référence à ses sous-vêtements, oui je les avais vus, c'était même à ce moment que j'avais commencé à me dire que quelque chose ne tournait pas rond. Elle avait emprunté des fringues, la belle affaire. Elle était mignonne dans son genre, pas du genre à refiler des merdes. « Vous en faites pas, je les brûlerais si ça peut vous soulager. On oubliera que vous avez du jouer les mendiantes. » Je jetai un regard par la fenêtre au moment où une grosse passante transpirante s'arrêtait l'espace d'une seconde pour reprendre son souffle et reprendre sa route. Il devait faire 50°C sur le bitume, et l'on aurait au bas mot pu faire cuire un oeuf sur le trottoir. A quoi bon se presser pour retourner dans cette enfer ? Je finis par hausser les épaules et par m'assoir face à elle. « Va pour un frappé » Je fis signe au serveur et commandai un frappé au chocolat. Pas de café pour moi, c'était ma bête noire, ma cryptonite. Quand j'étais forcé d'en boire pour tenir debout en période d'examens, je l'avais sans réfléchir comme on l'aurait fait avec un médicament. « Alors comme ça, vous débarquez ? » J'avais des préjugés réservés sur la façon dont on reconnaissait les new-yorkais dans la faune citadine, du moins jusqu'à ce que je la rencontre. Elle était new-yorkaise, elle paraissait new-yorkaise. Comment, allez savoir pourquoi, toujours est-il que ça crevait les yeux d'une façon que je n'aurais pas pu éllucider. « Je ne suis pas très doué pour les formulations et les blablas mais je crois que c'est le moment où je dois dire quelque chose comme : bienvenue à Boston ? ».
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Je crois qu'à l'instant où il avoua avoir vu ce qui se trouvait dans ma valise, je me mettais à rougir comme une gamine qui venait de se faire prendre en flagrant délit, comme si mon intimité avait été bafouée en un claquement de doigt. A cela rajouté la façon dans le jeune homme le disait, un grand sourire, super ! Je devais être un instant ridicule, moi qui préférait ne rien montrer et encore moins à un inconnu ... Reprenant alors mon souffle, j'arrêtais de le fixer pour poser mon regard sur mon frappé avec lequel je jouais avec mes doigts, relevant la tête lorsqu'il reprit la parole. Humouriste dans l'âme en plus. J'esquissais un large sourire, même si le fait qu'il me compare à une mendiante n'était pas réellement ce à quoi je m'attendais, ni même ce que j'appréciais le plus. « Ca ne sera pas nécessaire, je vous ai tout lavé avec amour et tendresse ...  » Oui je m'étais tellement sentie mal d'emprunter les fringues d'un inconnu, que j'avais tout fait dans les règles, même plus encore que si c'était mes propres fringues, c'est dire le malaise dans lequel je me trouvais. « Et je retire ! Je ne jouais pas au mendiante, c'est juste mon côté garçon manqué qui est ressorti, surtout que nudiste ... très peu pour moi ! » Le voyant alors s'asseoir j'esquissais un sourire, au moins j'allais pouvoir en savoir un peu plus sur lui, du moins si il ne se terrait pas comme une tombe. A sa façon de me regarder en tout cas, je ne loupais pas le fait qu'il essayait de savoir d'où je venais, ou alors il avait déjà compris que je venais de la grande ville, de NYC, du centre du monde avant de débarquer par ici, sur un coup de tête. « C'est ça j'ai été accepté à Harvard pour la rentrée ... un grand changement ! Et vous ? Nouvelle Ecosse ? » Je marquais une pause avant de lever mon frappé, mon l'entrechoquer avec celui du bel inconnu lorsqu'il fut devant lui. Puis je le portais de nouveau à mes lèvres pour me rafraîchir de cette chaleur insupportable « Et bien merci ... Mais moi j'suis pas très fervente de phrases toutes faites et de politesse obligée ... » Oui j'aimais que les gens fassent ce qu'ils avaient envi, surtout pas de merci par politesse si le coeur ni était pas, surtout pas de phrases bateaux, j'aimais les rebelles, les intuitives, les naturels, les gens simples en soit même si cela pouvait être étrange ! Car oui j'étais ce genre de personne, anti conformiste, rebelle, indépendante et pas la langue dans ma poche, détestant qu'on me force à dire des choses dont il n'y avait pas un brin de vérité. Même si de toute évidence avec ma carapace, je savais aussi très bien jouer les hypocrites pour arriver à mes fins.
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