Shopping Day | Maly

Enfin pour le moment, ma préoccupation est le retard de mon meilleur ami. Je me mordille doucement la lèvre inférieure, inspectant chaque visage, cherchant un jeune homme blond, qui finit par apparaître au loin. Je lâche ma lèvre pour afficher un sourire sur ces dernières, avant de lui faire un signe de la main pour qu'il me repère, attendant qu'il avance vers moi. «  Salut toi. ! » dis-je en le prenant brièvement dans mes bras. Maly n'étant pas vraiment le genre à aimer les grandes infusions de sentiments. «  Tu vas bien ? » demandai-je… pas vraiment sûr de la réponse qu'il va me donner. Après tout, il n'a jamais été très fan à l'idée de venir faire les boutiques avec moi… mais c'est lui qui me l'a promis… même si c'était pour me remonter le moral, ça reste une promesse. «  bon je vais essayer de pas te faire dépenser trop d'argent. » lui dis-je pour le rassurer un peu.

Shopping Day

Avant les vacances, Maly avait dit à Mira qu'ils iraient faire du shooping tout les deux. Malheureusement ce n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde, et Maly devait assumer aujourd'hui ces propos. Il soupira en pensant à tout ça, mais à vrai dire, il était bien content de retrouvé sa Mirette préféré après autant de temps. Le summer camp n'avait pas été fameux et il était parti en plein milieu de toute façon. Bref, il était à la bourre, comme toujours en ce moment, et arriva malgré lui, en retard. Heureusement, Mira était immanquable avec ces signes de mains, si bien qu'il arriva à bon port en lui souriant. « Mirette! » Maly accepta son étreinte qu'il prolongea un peu, d'humeur bien trop joyeuse pour le moment. « Bien sûr, et toi ?» Blondinet, sourire au lèvre regarda sa Mira qui avait retrouvée son espace vital personnel. Il lâcha un rire. « Je t'en pris, essayes très fort alors. » Maly avait pas envie de tout claqué dans des fringues.. fallait déjà qu'il trouve un endroit où dormir, tout ça tout ça, c'était déjà suffisant en terme de sous dépenser.

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Retrouver Maly, après deux mois de Summer Camp sans avoir eu l'occasion de le croiser, ne serait-ce qu'une seule fois. Je me demande d'ailleurs s'il a participé, ne l'ayant jamais vu malheureusement. Mais dès mon retour à Harvard, l'une de nos dernières conversations m'est remontée en mémoire, notamment le fait que je lui proposais mes services de stylisme pour la centième fois mais que cette fois-là, le jeune homme avait accepté. Je l'attends donc aujourd'hui dans une des nombreuses galeries du centre commercial de Boston ; une légère appréhension se faisant ressentir lorsqu'il arrive et que je le prends dans mes bras. J'ai peur que cette journée soit une corvée pour lui, qu'il vienne en traînant les pieds, juste pour tenir sa promesse, ce que je ne souhaite pas non plus. Mais c'est un tout autre Maly que je retrouve, avec un sourire aux lèvres, réussissant à me faire arquer un sourcil, l'espace de quelques secondes, avant de reprendre mon sourire. «  Oui ça va bien aussi ! » répondis-je, avant de tourner mon regard vers les boutiques aux alentours, réfléchissant déjà aux endroits où je vais pouvoir l’amener. «  Oh mais tu me connais… je vais faire mon possible mais je ne peux pas te rhabiller dans une poubelle non plus. » dis-je en lui adressant un sourire : entendait par « poubelle » toutes les petites enseignes qui font des jeans à 10$ mais très mal taillé , ou des vestes qui ne sont absolument pas cintrées ou autres . Pour avoir de la qualité, il faut tout de même mettre le prix. «  promis, si un jour je deviens une styliste renommée, je ferai des prix bas. » dis-je en riant, avant d'avancer de quelques pas dans la galerie, cherchant une enseigne pas mal pour lui. «  Tiens on va aller à Tommy Hilfiger... » les prix sont assez élevés, mais je pense que ça peut correspondre à son style.

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Maly avait participé au Summer camp.. Il n'était pas rester bien longtemps par contre, comprenant bien vite que le rythme "épreuve" "alcool" "soirée" étaient loin d'être fait pour sa frêle constitution de sorti de Coma. Et le retour à Harvard n'était pas plus facile pour lui, même si il faisait semblant tout n'était pas encore rentré dans l'ordre, mais ce n'était pas grave, il lui fallait juste du temps. Alors il était content de voir Mira, même si ça voulait dire devoir se taper la sortie shopping. Il avait besoin d'un renouveau, c'était sûr, mais avec Mira on sait jamais jusqu'où elle peut aller. Elle était un peu effrayante, nan? Il eut un sourire à sa réponse, bien content qu'elle aille bien même si ils auraient l'occasion de se raconter plus de choses par la suite. Il lâcha un petit rire. « Non, ça je sais faire tout seul comme un grand. Souviens toi seulement, que je suis pas une célébrité riche. » Et malouche lui tira la langue. Faudrait pas que Mira oublie d'où le petit blondinet venait... De base, même dans sa famille ils étaient pas riches, à par son cousin brésilien.. Mais ça c'était autre chose. Mais il lui jeta un regard sombre en l'entendant parler. « Comment ça "si un jour" Tu vas devenir connue! Je sais que tu peux le faire! » Maly lui fit un doux sourire bien content de retrouver sa Mirette préférée. Il la suivit sagement comme il savait le faire, parfois, très rarement en faite, se demandant ce que ce Tommy était... Il haussa les épaules sans savoir et préféra ne rien dire, de toute façon il verrait bien à quoi ressemblerait les machins que Tommy vendait.. Heureusement qu'il se doutait que c'tait un truc de fringue.. sinon il aurait pu penser que c'était un être humain.. Un vrai.. « Ok Chef! »

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Je n'ai aucune sur le fait que cette journée doit rester gravée dans les mémoires, même dans le marbre si possible. Malachy m'accompagnant faire des magasins, pour le relooker. Chose que je ne cesse de lui répéter depuis que l'on se connais, son style vestimentaire est quelque peu...défraîchis de quelques siècles ? Je comprends que l'on n'a pas tous les moyens de se rhabiller, je galère autant que lui au niveau de mon compte en banque mais, il y a toujours des astuces. Alors je secoue doucement la tête à ses dires, prête à le rassurer. « ne t'en fait pas, je n'ai pas la carte de crédit à George Clooney non plus ! » Oui l'expression c'est la bourse à Rothschild mais je trouve que c'est plus parlant, carte de crédit et George Clooney, plus actuelle. J'avance avec lui dans la galerie, passant mon bras sous son coude, heureuse de retrouver mon p'tit Maly, devenue professeur quand même. « Tu sais que j'ai fait une robe de mariée cet été . Celle de ma meilleure amie... et comme c'est une princesse, peut-être que j'aurai des retombées… Je pense d'ailleurs à ouvrir un site internet, mais je ne m'y connais pas vraiment alors pour le moment c'est un peu un projet en stand-by. » dis-je avec une petite grimace. Ça prend du temps de se former, d'apprendre à créer un site, ou même de chercher une personne capable de m'aider . Enfin la question n'est pas là aujourd'hui mais plutôt à trouver une boutique pas trop cher pour mon meilleur ami. Pour le pas trop cher on repassera mais je ferai un effort pour la prochaine boutique, ; je rentre avec lui, espérant qu'il ne pose pas de suite son regard vers les étiquettes . « Oh regarde ce chino, il t'irait super bien ! » dis-je en le traînant à la suite vers un pantalon gris, en taille régular et une coupe slim. « Regard c'est en coton en plus, ça doit être super confortable ! » dis-je avec un sourire à son intention, sachant très bien que jamais je le ferai rentrer dans un jean skinny.«  ça fait sérieux et classe , ah et regarde là le pull bleu avec le logo de la marque » l'ensemble serait super ! Et pour Monsieur O'Leary, professeur à Harvard c'est l'idéal

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Tout le monde change. Celui qui dit le contraire est un con. L'évolution est intégré dans notre façon d'être. L'homme actuel est le fruit d'une longue évolution. Et c'est pas Maly qui prouverait le contraire. Lui aussi a mit son temps à changer. C'est un processus long, et parfois difficile, et le blond en sait quelque chose, au moins, il est sur le bon chemin maintenant. Il lâcha un rire en l'entendant lui sortir Clooney et carte de crédit dans la même phrase. « Je n'ai pas sa carte de crédit... Mais je ne lui ressemble pas du tout! Pitié Mira, fait attention. » Attention à ce qu'elle comptait vouloir lui mettre sur le dos, parce que bien que Maly était sur le chemin du changement, et que certains s'étaient déjà fait.. D'autres étaient loin de venir.. Il l'écoutait attentivement parler de son été, et en quelques sortes de ses projets pour l'avenir, et un petit sourire naquit sur ses lèvres. « Et bien, je te présente le professeur d'informatique quand tu veux, ou je t'indique où il fait cours.. Je suis sûr qu'il doit y avoir des beaux spécimens intéressé d'aider une aussi jolie et talentueuse jeune femme que toi. » God, Maly l'abruti où es-tu passé? Et non, Malouche connaissait pas Abby, et était loin de faire le lien avec.. Les princesses et tout ce genre de gosses de riches, c'est pas ce qui manquaient à Harvard, en même temps, c'était pas étonnant de les voir dans la faculté non plus.. Il suivit sagement Mira, qui l'entraînait dans un magasin de fringues. Les choses commencèrent à se gâter quand elle osa lui montrer un truc beaucoup trop horrible pour un Malouche, j'ai nommée : le Chino, ou peut importe son nom. Il regardait le machin louche d'un air méfiant, quand elle tentait vainement d'ajouter de la pommade, en parlant de coton et confortabilité. Il tourna le regard vers Mira, l'air à la fois suspicieux et presque un poil mauvais, se décidant entre rien dire, et dire quelque chose. D'un coup, il avait envie d’appeler Camille à l'aide, si seulement... « Si jamais tu avais besoin d'une confirmation orale : Je suis plus que septique. » Malouche des fois, il est louche xD.

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Malachy en George Clooney… j'avoue que cela serait tout de même un peu bizarre car ce n'est pas vraiment la même génération, ni le même gabarit. Mais je n'ai pas l'intention d'en faire un clone non plus, au contraire. Le principe du relooking n'est pas seulement de trouver des vêtements à Maly mais également, que celui lui plaise, lui corresponde. « Promis, je ne vais pas te faire de folie, et si le look ne te plaît pas… tu me le dis… pas sûr que je le prends avec le sourire, mais voilà. » dis-je en haussant les épaules avec un petit rire. Oui je n'aime pas trop qu'on critique les goûts que je peux avoir en matière de vêtement, car je sais de quoi je parle, mais je veux surtout que Maly se trouve beau… tout en étant un minimum à la mode tout de même. Je finis par lui parler de mon projet de faire un site internet, pour montrer mes dessins, mes créations peut-être aussi… mais je reste encore un peu sceptique par rapport à mes connaissances en informatique, mais aussi au niveau de la confidentialité, ne tenant pas à voir mes dessins repris par d'autres personnes. Je lui adresse un sourire avant de lui faire un clin d'oeil. « A vrai dire, je ne cherche plus de beaux spécimens. Dis-je avec un sourire mystérieux aux lèvres avant de répondre . « Mais oui, si tu réussis à m'avoir les horaires de cours, et qu'un créneau correspond à un trou pour moi, je peux toujours passer voir un prof… mais il faut que son aide soit gratuit... t'sais bien que je suis toujours un peu dans le rouge à la banque »dis-je en soupirant légèrement. Le jour où j'aurai un salaire décent, et des dépenses moins nombreuses, je pense qu'on pourra faire péter le champagne pour fêter ça, mais ce n'est pas demain la veille. « mais toi alors… tu as l'air changé . Qu'est-ce qui s'est passé ? » demandai-je avec un sourire. Peut-être que son histoire avec son ex s'est arrangée. Je me souviens qu'il n'était pas en très bons termes avec lui ou quelque chose dans le genre... ou alors il a un nouveau petit copain ? Je finis par emmener le jeune homme dans une boutique assez huppé, et assez cher également, pour le moment ce n'est pas que semble dérangé Maly, mais plutôt les vêtements que je lui montre. Je souffle un coup, avant de reposer les produits. « Ok, bon bah on va faire autre chose… Choisi un pantalon et un haut qui te plaisent ! » dis-je en croisant les bras sur ma poitrine en jetant un coup d'oeil aux différentes tenues présente. Oui il n'y a pas l'air d'avoir de tenue vieille de 10 ans, ça devrait aller.

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Il souriait, bien content des paroles qui sortaient de la bouche de Mira, même si... Faut pas énervé la blondinette, et que si jamais il lui disait qu'il aimait pas, il risquait de se manger une volée de nom d'oiseau. « Promis, j'essayerais d'être gentil et diplomate pour te dire que ça me plais pas. » Ce qui était pas toujours le cas avec Maly, tout le monde en conviendrait. Mais Mira c'était pas tout le monde, heureusement pour elle, parce que rare sont les gens pour qui il faisait des efforts l'Irlandais. Il se retint de rigoler quand elle lui dit qu'elle ne cherchait plus de beaux spécimens, comprenant le sous-entendu. Et reprit un air un peu plus normal, si tant est que Maly peut avoir l'air normal, pour lui répondre. « Deviens ami avec le prof en question, et je pense que ça passeras crème. Alors comme ça Mirette la blondinette n'est plus sur le marché ? Quel dommage pour le reste des hommes... » Il marqua une pause et ajouta. « Tant pis ça en fera plus pour moi. » Maly les vacances lui avait fait du bien quand même. Il était moins... Con. Enfin il était pas devenu une lumière non plus, mais il était plus détendu, ou alors c'était l'incapacité à réfléchir de trop, à cause du coma qui l'avait habitué à se détendre de la sorte.. Qui sait.. Il fit un léger sourire à sa question, n'aimait pas trop ce qu'elle appelait, c'est à dire à parler de lui, mais il allait pas se défiler non plus. Il lâcha alors. « Je sais plus où t'en étais resté, mais après le bal j'ai fait un coma, rien de bien grave tout va bien maintenant. Suite à ça, je suis aller squatter Camille pendant les grandes vacances en France, et depuis... je suis comme toi, pas libre. » maly et les histoires de sa vie, c'était compliqué entre si peu de chose de se souvenir où les choses en étaient restés. Bien que récemment, beaucoup de choses avaient changé. Camille, son statut d'étudiant à prof, il avait un vrai travail, qui l'obligeait pas à faire des choses qui lui donnait la gerbe, quoi que ça dépendait des copies.. et puis un appartement, une vie, une vraie du moins ce qu'il pensait comme tel. Bref, il suivit la blondinette, et voilà que maintenant c'était à lui de bosser. Comment te dire ... Maly avait l'air d'un gamin paumé dans un magasin sans ses parents.. Et le blond, se retrouva pour ainsi dire avec un truc digne d'un costume pour les éventements, ou alors celui de James Bond, bref, le truc le plus classique au monde et qui probablement ne se met pas tout les jours... Il regarda Mira, d'un air de petit chiot, et il devait sûrement avoir le même gout niveau fringue.. « Me frappe pas. » On sait jamais... xD

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