P. ZARÀ-QUINCY COLLINS ► sarah hyland.

« Penélope Zarà-Quincy Collins, tu vas me faire le plaisir de ramener tes fesses rapidement dans la cuisine avec le paquet de gâteaux sinon .. tu devras en assumer les conséquences ! » Oui Papa. Toi et tes menaces ne m’ont et me feront jamais peur. D’un côté, qui pourrait avoir peur d’une menace pareille ? (…) Je vous présente donc mon papa-maman ours, Daryl. Papa-maman ? Et bien, il se trouve qu’il est le seul membre de la famille Collins à m’avoir accepté. Vous voulez réellement que je vous raconte toute l’histoire ? Bon très bien. C’était il y a vingt-ans. Ma mère, Selena, était à son dernier mois de grossesse. En fait, mes parents ne vivaient pas le grand amour. En gros, ils se sont envoyés en l’air pour une raison que je n’ai jamais voulu savoir et sans protection, donc voilà le résultat. Mais, mon père l’avait supplié de ne pas avorter. Allez savoir pourquoi, à peine avait-il su que je me trouvais dans le ventre de Selena qu’il avait déjà des plans d’avenir pour nous. Enfin, ma mère en avait déjà d’autres en tête. Par exemple, elle comptait partir pour de nouvelles aventures après m’avoir mise au monde et c’est bien ce qu’elle a fait. Je n’avais même pas encore de prénom quand elle décida de prendre ses cliques et ses claques et de partir loin de Cambridge. Mon père n’a jamais cherché à la joindre par la suite. Il a plutôt tout fait pour être le père et la mère idéals. Il ne voulait pas que je souffre de l’absence d’une présence féminine, et son souhait a été exhaussé. Je l’admirais tellement depuis toute petite, que je n’ai pas eue une seule fois à poser la question ultime : pourquoi je n’ai pas de maman ? On s’entraidait tout le temps, parce que lui-même n’avait pas de soutien familial autre que moi. Il a préféré m’élever comme un père responsable, ce qui a mis ses parents en rogne. On était donc seuls au monde, et on apprit à y prendre goût. En plus d’être les deux parents à la fois, il travaillait dans une maison d’édition de bande dessinée. C’est lui qui m’a donné l’envie de devenir styliste et créer ma propre ligne de vêtements. Il m’a toujours soutenu dans tout ce que je faisais. Heureusement pour lui, je n’étais pas une de ces filles qui au bout d’un moment ne se rappelaient plus la signification du mot respect ni même du mot père. Pendant ma période d’adolescence, j’aurais pu faire ma crise comme tout le monde mais j’ai réussi à épargner cette phase fatidique à mon père. Les ennuis, j’en avais évidemment, mais il se mettait toujours de mon côté. Comme une fois, mon côté sauvage a pris le dessus et je me suis en quelque sorte battue avec une cherrios au collège parce qu’elle insultait une fille de la classe. Une fille avec qui je n’avais d’ailleurs jamais parlé, je ne savais même pas comment elle s’appelait. Mais, je ne supportais pas ce genre de personne qui prennent les autres de haut juste parce qu’elles sont plus populaires. Et donc, pour en revenir à la bataille, nous avons toutes les deux fini chez le bureau du principal. Seulement, au lieu de me faire la morale, mon père m’a félicité. Certains doivent penser que j’ai de la chance, pour moi, c’est normal qu’il se comporte comme ça. Il l’a toujours fait, et ça ne changera jamais. Je parle trop de mon père ? Bah écoutez, il est un peu toute ma vie, donc c’est dur de ne pas en parler. Mais, si vous insistez, parlons de moi. Donc, au collège, comme vous avez pu comprendre, j’étais un peu la justicière de service. J’avais des amis dans tous les groupes, mais les gens avec la grosse tête, pas pour moi. Pour ce qui est des études, j’y assistais sans problème, prenais joliment les cours, mais .. le résultat n’était pas exceptionnel. Encore au collège, ça allait, mais au lycée, je restais à la moyenne. Je suis loin d’être une tête de classe, mais cela ne m’a pas empêché d’entrer à Harvard, après avoir obtenu mon diplôme de fin d'études secondaires. Terminons par le topic qui vous intéresse plus que tout je pense : ma vie sentimentale. En fait, elle n’est pas si extraordinaire que ça. J’ai eu des petits amis, mais le grand amour, ce n’est pas trop mon truc. Je trouve ça mignon mais sans plus. Peut-être parce que je ne l’ai pas encore rencontrer. J’ai un caractère facile à vivre, mais mes habitudes, ma passion et tout le reste font que l’amour et tout le tralala passent bien après. On verra bien ce qui m’attend pour cette nouvelle rentrée ! :lol2: