Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNOAGE - J'ai besoin de toi comme d'une infirmière.
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NOAGE - J'ai besoin de toi comme d'une infirmière.

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J'ai plus que moi-même à qui dire qu'il est triste mon triste empire, qu'il est triste sans toi.

 

 
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits, voilà combien de temps que tu es repartie, tu m'as dis cette fois c'est le dernier voyage, pour nos cœurs déchirés c'est le dernier NO(fr)AGE.
J'ai cet air de chanson française qui trotte à mes oreilles inlassablement. Et toujours je me répètes tandis que la nuit noire décolore mes insomnies "Dis, quand reviendras-tu". Je me dessèche à l'orée d'une aurore qui n'arrive pas. Elle me pointe du doigt, se moque de moi. De loin je la vois me dire à quel point je n'en ai pas fini. À quel point mon calvaire ne fait que commencer. Perdre ma mère à été une déchirure affreuse. Mon cœur ramollis n'a battu que du sang acide qui semblait vouloir brûler mon épiderme. Perdre ma mère à été une déchirure, on ne se prépare jamais vraiment à ce genre de chose, aux au revoir silencieux, aux bonjours sans réponses. Et puis il y a eu la deuxième perte. Sage. Perdre Sage c'était comme de suffoquer. Comme de se noyer dans l'air. Le corps tout entier se débat avec cette idée qu'on peut encore vivre, mais l'esprit lui ne veut pas. L'esprit se suicide dans la tête, se transforme en cendre et vous asphyxie d'espoirs morts-nés. Je suis tombé amoureux de cette fille comme on saute d'un pont. Avec l'intime conviction que je ne reviendrais jamais en arrière. J'ai essayé de me raisonner, de me rappeler comment je faisais avant quand elle n'était pas encore là, mais ... Rien n'y fait. Elle m'habite comme on hante une maison à l'abandon. Les pieds devant, je me sens mort chaque fois que son visage apparaît devant mes yeux. Et j'ai envie de pleurer. La persistance du manque me donne envie de chialer. Sa voix, son regard, son sourire, ses soupirs. Ils m'échappent de plus en plus comme un douloureux souvenirs qu'on voudrait rendre à la vie. Je leur fais des bouches à bouches à ces souvenirs, comme on embrasse un cœur brisé. La délicatesse en moins, point de caresse pour les âmes fatiguées. L'espoir me maintient en vie. Et l'espoir me tue. Terrible envie de l'avoir près de moi, de lui écrire chaque fois que j'entends cette voix dans ma tête qui veut lui dire, "est-ce que ça va, comment c'est ta vie ? Est ce que tu pense à moi quand t'es avec lui ?". Et je m'éteind. Comme on ferme une porte. Sans pouvoir ignorer ce qu'il se trouve derrière, sans pouvoir le regarder. La vérité, c'est que je l'aime plus que je ne m'aime moi même. J'ai beau essayé, je ne peux pas me résigner à l'idée de la laisser partir. Et je suis la sur ma chaise en salle d'attente à lui écrire. Tout ce que je traverse me fait relativiser, on devrait relativiser. On devrait envoyer le monde se faire foutre et s'aimer comme deux condamnés amor. Parce qu'on est beaux, je le sais. Je voudrais le lui rappeler, à quel point on est beaux tout les deux ensemble. Je me lève, un café, un autre, dans cette machine que j'ai bien usé. Les gens passent autour de moi, il se fait tard. Des heures que je suis là sans bouger, le visage retrouvé. Je ne suis plus si creusé, plus si vide. Je suis fermé, froid, et ma peine se lit jusque sur les lèvres pincées. Le costume débraillé au niveau de la chemise, les cheveux ébouriffés, je marche. Cent pas qui n'ont pas de sens. Je me demande. Est ce qu'elle va venir ? Est-ce qu'elle s'arrêtera la ? Je n'en sais rien. Mais y a ce refrain dans ma tête qui ne cesse de fredonner, "Dis quand reviendras tu, dis au moins le sais tu, que tout le temps qui passe ne se rattrape guère, que tout le temps perdu ne se rattrape plus".

 
© charney for ilh
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Le temps s'envole, tout comme les paroles, pourtant je m'accroche en vain à tes mots d'autrefois, tes mots doux, tes mots d'amour, tes mots durs et tes gestes purs. Je croyais en ton innocence, je pensais avoir percé à jour l'homme aux multiples facettes, l'homme arrogant et meurtri par la vie mais tout s'est écroulé, tout a échoué, notre histoire à coulé de manière aussi dramatique que le Titanic. Je sens mon cœur chaviré devant tes messages, la tête et le coeur en vrac, je ne sais plus où je suis ni ce que je deviens, ma vie n'a plus aucun sens depuis que t'es partit, depuis que tu m'as trahit, je me sens seule et complètement vide de l'intérieur. Même mes sourires sonnent faux, je ne compte plus les rivières de larmes que j'ai versé depuis ton départ, pleurant chaque jour ton absence et je ne compte plus le nombre de fois où j'ai pu lire ta lettre. Le seul présent que tu m'as laissé, une infime partie de toi au fond d'un tiroir et mon âme, mon inconscient, mon cerveau, tout entier t'es dédié. Ils ne parlent que de toi, ne m'écoute pas quand je leur hurle de la fermer, de me laisser en paix.. Rien n'y fait, c'est toi Noah, toi et ta putain d'emprise qui me tue de plus en plus. Regarde ce que tu fais de moi ? Regarde à quel point je suis misérable là, à quel point mon visage ne respire que la douleur. Et je te dit que je te déteste, que je ne veux plus de toi de nous, je te hurle de partir mais derrière chaque mot, chaque cri s'y cache un "je t'aime" faible, à peine audible mais tu peux le ressentir dans le son de ma voix, dans la perle de larme qui coule le long de ma joue, à l'intérieur de mes yeux boursouflés. J'arrive à l'accueil, le stress, l'adrénaline, la boule au ventre, un mixte de tout, la nouvelle sur la chute d'Ana, de revoir Noah, l'appréhension de tout qui me tombe dessus. Je vérifie le numéro de la chambre et je monte rapidement dans l'ascenseur. L'anxiété refait surface, Jules ne m'a rien expliqué, je ne sais même pas dans quel état elle est, si elle va bien ou Si c'est sérieux.. Et l'ascenseur ouvre ses portes, je longe lentement le couloir à la recherche du bon numéro et sans que je puisse m'y préparer, Noah. Là, en face de moi, mes pieds restent cloués au sol, mon cœur rate un battement, puis deux, j'ai du mal à respirer et j'ai envie de partir en courant, de m'enfuir comme j'aurais dû le faire à notre première rencontre mais trop tard. Ses yeux se posent sur moi, je déglutis et je m'avance doucement jusqu'à lui, mon regard dérive sur les infirmiers qui passent entre nous, sur les murs, reculant au maximum le moment fatidique où mes yeux croiseront les siens. Où je sentirais que tout ces sentiments contre lesquels je me bat.. Sont jamais partis.




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J'ai plus que moi-même à qui dire qu'il est triste mon triste empire, qu'il est triste sans toi.

 

 
Mon cœur à l'agonie s'assèche. Comme un voile noir au dessus d'un ciel d'apocalypse, l'absence me martèle le crâne par son omniprésence. Tout autour est vide, tout dedans est froid. Et moi, fantôme éreinté, je me traine comme on traine une croix. J'ai mal. Du vrai mal, de la vrai peine. Pas de celle qu'on feint pour se rendre poétique, pas de celle qu'on masque pour se montrer fort. J'ai mal, je me tords, me débats. Et dans mes yeux les larmes se figent comme des plaies. Sage dans ma tête. Sage tout le temps. Même la mort de ma mère ne l'en a pas arraché. C'est comme si j'avais passé une vie à me retenir par peur et qu'une fois la peur dépassé, je m'étais laissé exploser. En mille morceau, poussière difforme, j'habille les murs comme un tableau vieillis, la sensation angoissante de ne pas être à ma place, la sensation étouffante de devoir disparaître. Et je ne disparaît pas. Parce que cette fille là, elle est à moi. Cette fille là, j'en suis amoureux. Je la regarde comme on regarde une promesse d'avenir, la certitude au ventre que c'est elle, que ça n'en sera pas une autre. Et pourtant elle les ébranle mes convictions, quand elle me dit adieu, quand elle joue les indifférentes. Elle les ébranle mes convictions et comme un con je m'y accroche. Parce que cette idée d'avoir trouver mon âme sœur ne me quitte pas. Parce que je ne peux pas, je ne peux pas m'en aller comme ça. Je tourne comme un loup en cage affaiblit par la fatigue. Froissé jusque dans mes viscères, je ressace inlassablement les images de mon été meurtris. J'aimerais sortir, cueillir des fleurs pour Ana. J'aimerais prendre l'avion, visiter ma mère, son épitaphe et caresser l'asphalte d'une main étourdie. J'aimerais rembobiner, brouiller la tragédie, tendre mes bras en croix et hurler à Sage à quel point j'ai eu tord. À quel point je suis désolé. De ne pas y avoir cru quand elle, elle se bâtait. D'être devenu celui qu'elle voyait. Mon gobelet à la main, je fais les cent pas. Non, ça n'a pas de sens. Ni ça ni cette putain d'absence omniprésente. Elle arrive à faire comme si je n'avais jamais existé. Mais moi, moi je ne peux pas vraiment exister si elle n'est pas là. Je touille un café déjà refroidis, je ne sais même plus pourquoi je l'ai pris, j'ai toujours détesté ça.  Et comme un appel d'air, tourbillon infernal, mon corps se fige comme une glace qui fond. Ma tête brusquement relevée droit devant. Tout disparaît. Les infirmiers, les murs blancs, les bruits de fond. À mon oreille, seul le claquement de ses chaussures résonne. De plus en plus fort, à mesure qu'elle approche. Et je ne bouge pas, je ne sais plus bouger. Je la regarde et mon cœur ressuscite avant de mourir un peu plus quand je me souviens que je n'ai pas le droit de l'embrasser. Je voudrais pouvoir hurler. Reprenant un souffle déjà bien fatigué, je relève les épaules, ma carrure robotique. Et je marche vers elle, doucement. Putain Sage, si tu savais. Si tu savais comme le temps me paraît long, je n'ai pas appris à me passer de toi. À sa portée, face à face. C'est étrange, il y a ce truc qui se passe. Ce truc qui s'est toujours passé à chaque fois qu'on était à côté. Je dévie à peine le regard de peur de me mettre à mort pour de bon. Je me retiens de tant de choses, de tant d'émotion. Et comme seule réaction, je finis par racler ma gorge. Et dit d'une voix qui vient casser en mille morceaux un silence imparfait : "Je ...". N'y arrive pas. Sans toi, je n'y arrive pas. Je baisse légèrement la tête, pince mes lèvres, enfonce une main dans ma poche essayant de regagner en assurance. Et je repose mon regard sur elle. Ses joues que je décompose, ses yeux qui m'assassinent : "suis content de te voir ....".

 
© charney for ilh
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L'odeur de l'hôpital me pique les narines, je déteste cette endroit, je déteste être ici, j'en garde de mauvais souvenirs, c'est là où mon vrai cauchemar à commencé, là où j'ai sentit mon corps touché le fond. Le fond épineux qui me taillade la peau, là où ma haine envers Noah s'est attisé encore plus. Noah.. J'ai l'impression que tout est trop loin, que je peux encore à peine effleurer notre histoire pourtant tellement belle. J'en ai imaginé des choses à vivre avec lui, j'ai imaginé ma vie entière avec lui et tout s'est arrêté, tout, d'un seul coup sec qui m'a abattu. J'dois être là pour Ana, j'suis obligé de passer par l'antre de toutes mes terreurs du moment, je me rappelle de ce jour comme si c'était il y a encore quelques heures et j'en tremble en entrant dans le hall, eu moment où mes pieds touchent le sol lisse. Je regarde autour de moi, la bouche qui s'assèche en revenant sur les lieux de mon sacrifice, de ma mort intérieure. J'avance, mon regard ne papillonne plus et je me focalise que sur Ana, que sur le fait de la retrouver, sur Noah que je vais revoir après trop longtemps. Trop de temps écoulé, chaque seconde loin de lui m'arrache le cœur mais le jour où il a brisé mes rêves, nos rêves me hantent encore et à jamais. Dernier soupir, dernière inspiration quand les portes de fer s'ouvrent devant moi, quand je sens qu'il n'est plus très loin, que son parfum flotte même dans les airs. Je déglutis, traversant le long couloir jusqu'à l'apercevoir, face à moi, quelques mètres maudits qui nous séparent. Le temps s'arrête, comme à chaque fois quand nos âmes perdues se retrouvent l'une en face de l'autre comme si elles s'attendaient depuis toujours, comme si elles allaient reprendre un souffle de vie. Ma mâchoire se contracte quand il vient à casser ce silence atroce, un silence qui me saigne les oreilles, et sa voix fatiguée qui vient ravager tout mon être. Cette voix fracassé que j'aimais, que j'aime tant, qui me manque affreusement et que je déteste, portée par la haine d'un amour perdu. Je viens croquer ma lèvre nerveusement, détournant le regard en entendant ses mots me pulvériser. - Elle.. Tu m'as manqué, horriblement manqué. Mon regard se tourne vers la porte en face de nous, là où est Ana. - Elle va comment ?.. Je demande d'une petite voix. J'avais tellement de chose sur le coeur, tellement à lui dire, à lui confier mais un barrage m'empêché de le faire, de parler a coeur ouvert car il ne battait plus depuis qu'il est partit.




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J'ai plus que moi-même à qui dire qu'il est triste mon triste empire, qu'il est triste sans toi.

 

 
Le manque atroce, affreux, de ceux qui se sentent morts quand ils ne sont plus regardés. De ceux qui ne savent plus comment marcher seul. La solitude d’une main tendue dans le vent attendant qu’on vienne l’attraper. Et son sourire magnifique qui vous apparait sans cesse aux yeux comme un rêve éveillé. Douloureux. Inconditionnel. Epuisant. C’est comme ça qu’est le manque que je ressens. Sage est là tout le temps dans ma tête. Elle cogne comme une gravure d’épitaphe, et moi sans elle, je remplis mon cimetière de fleurs fanées. Mon dos est de l’asphalte encore rayé de ses ongles. Je voudrais qu’elle l’eut creusé plus fort, que tout en moi transpire la folie de nos amours meurtris, que sa marque soit sur chaque parcelle de mon épiderme comme sa voix résonne inlassablement à mes oreilles. Quand je regarde mon visage dans le miroir, il me rappelle l’absence. Ce que j’ai perdu, ce que je n’ai plus. Ce que j’attends encore bras tendus de l’autre côté d’un pont qui s’écroule. Et elle roule encore l’amère ivresse, de ma bouche aux soupirs leste que je lâche quand je l’aperçois, elle m’étourdit l’amère ivresse. Nuits fauves, vieilles nuits. Il est loin notre lit, j’y pense encore. A peu prés tout le temps. A ses mains douces et ses lèvres bleues. Au rire qu’elle fait quand elle me taquine, à la manière qu’elle a de cacher son visage quand je la fixe de trop. J’aurais dû la regarder plus. J’aurais dû l’épuiser comme un tableau. Je n’aurais jamais dû cligner des yeux en sa présence, capter chacun de ses mouvements, chacun de ses gestes, me passer le film en boucle parce qu’il n’y a rien de plus beau. J’suis niais quand je m’y mets, mais qu’importe. Dans ma tête, personne ne l’entend.  Je ne savais pas qu’on pouvait se faire mal en s’aimant trop. Je suis maladroit quand il s’agit de parler avec le cœur, on ne m’a jamais appris comment faire. Alors quand ma bouche se fige et que ma voix s’éteint, je racle une gorge engourdie pour lui lancer des banalités. Banalités que je n’entends même pas tant je suis absorbé par ce visage. Il m’a hanté et il est là. Mais je parle de moi, et elle parle d’Ana. Mon cœur rate un battement, mon ventre se contracte, je ne retiens pas mes yeux qui la fuis un instant. C’est affreux. Elle est là, face à moi, et je la sens loin. Tellement loin. Putain reviens. Je me retiens. De fondre, de m’évanouir, d’hurler. Je me retiens, de toutes mes forces, de m’imaginer l’embrasser : « Je ne sais pas … les médecins m’ont dit qu’elle avait besoin de repos, je n’ose pas monter la voir. ». Je les relève ces putains de yeux fatigués et rougis, je relève ce visage fermé, cette âme meurtrie et je me mets à la regarder. Timidement, complètement gêné. Je me mets à la regarder. Encore ces banalités pour étouffer le silence laid : « Jules est avec elle … ».

 
© charney for ilh
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