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SLOAPPY • “Only a true friend can protect you from your enemies.”

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In prosperity our friends know us; in adversity we know our friends.
L'allure de Sloan ne semblait pas flancher. Ses pas le conduisaient directement à l'hôtel. La respiration haletante, il n'osait pas se retourner pour regarder derrière lui. Il avait la boîte de nuit dans un sale état, il avait également laissé Charline là-bas. Son coeur battait à toute allure dans sa poitrine qui commençait à devenir douloureuse. L'air froid de la nuit entrait dans ses poumons, empêchant une bonne respiration. L'Eliot courrait à toute allure, ne sachant pas vraiment où aller. La drogue, l'alcool et sa bipolarité eurent raison de lui ce soir. Un mec s'était approché de Charline et avait osé danser non loin d'elle. Il était resté en retrait pour admirer la scène, pour scruter chaque détails, chaque réaction. Sloan voulait ainsi avoir le coeur net sur les intentions de sa belle, de sa meuf. Il avait une confiance aveugle en cette fille et c'était bien là le problème. Elle l'avait fait miroiter des semaines au début du Summer Camp, elle pouvait faire de lui, tout ce qu'elle voulait. Le petit Bushnell était amoureux fou de cette fille et c'était la première fois qu'il s'accrochait autant à quelqu'un. Il avait prononcé ces trois petits mots, il l'aimait, ça crevait les yeux. Mais de la voir aussi proche d'un autre homme, il ne le supportait pas. Sa possessivité et son impulsivité piqués à vif, Sloan ne mit pas longtemps avant d'arriver à leur hauteur et de défoncer le mec en question. Il aurait pu se contenter d'un : Mec, c'est ma meuf, va jouer ailleurs. Mais c'était sans compter sur sa bipolarité qui ne demandait qu'à exploser. L'Eliot partait rapidement dans les extrêmes et se laissait facilement submerger par la rage intérieure. Une colère qu'il n'arrivait pas à évacuer. Trois coups suffirent à mettre la concurrence hors d'état de nuire. Le dernier coup mit l'étudiant ko. Sloan fut ingérable, il allait porter le quatrième coup mais Charline vint s'interposer et essaya de l'en empêcher. Le jeune homme manqua de la frapper. Un moment de lucidité l'empêcha de toucher le doux visage de sa belle. Horrifié par ce qui venait de se passer, il avait prit la fuite. Le beau brun était partit sans adresser un seul mot à Charline. La panique ne l'avait pas quitté depuis qu'il avait franchis la porte de sortit de la boîte de nuit. Sloan avait fauté et il en était parfaitement conscient. La drogue et l'alcool qu'il avait ingurgité tout au long de la soirée semblait dérisoire face à sa bipolarité qui le manipulait sans le moindre scrupule. Alors qu'il s’apprêtait à tourner à l'angle de rue, il se heurta violemment à quelqu'un et tomba par terre. Propulsé à toute vitesse sur le côté, l'Eliot perdit l'équilibre et se laissa tomber, lourdement, sur le sol. Son portable s'explosa de plein fouet sur le bitume. « Putain ! » lâcha-t-il dans un grognement sans précédent. Sloan ne voulait pas se retrouver chez les flics. Il avait eu la main lourde sur le mec et ignorait totalement dans quel état il était. Si ça se trouvait, il l'avait tué. Incompréhension la plus totale se bouleversait dans sa tête. Sous l'effet de sa consommation abusive de drogue, il mit un moment avant de se relever. Il resta là, allongé par terre quelques secondes, les yeux fermés, incapable de bouger le moindre membre. Semblable à une épave, il ouvrit les yeux et se redressa avec difficulté. Il regarda le mec qu'il avait bousculé et reconnu vaguement Happy. Sloan fronça les sourcils et vint agripper le lampadaire pour se relever. « J'suis désolé Hap', j'ai ... je ... j'suis dans la merde ... désolé ! » bredouilla-t-il confus. L'Eliot passa ses mains dans les cheveux, histoire de retrouver un semblant de stabilité. « Putain ! » lança-t-il en serrant les poings. Il était tout mal le pépère. Il était tombé sur son épaule et résultat, il avait mal. Il se laissait submerger par tout un tas d'émotions destructrices. La peur de se faire chopper, la honte d'avoir agit ainsi envers Charline, la rage envers le mec, la colère ne se pas savoir se maîtriser, la douleur d'être tombé, le trouble provoqué par la drogue et l'alcool. Sloan eut un vertige et manqua de tomber. Il se rattrapa sur le mur d'à côté. « Vieux aide moi... » dit-il faiblement. Il leva les yeux et le regarda, lui implorant son aide. C'était bien la première fois qu'il demandait de l'aide à quelqu'un. Démuni face à ses propres réactions, il baissait les bras face à sa bipolarité. Sloan hissait le drapeau blanc, il ne voulait plus se battre.
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Happy se promenait seul à ce moment là. Les mains dans les poches, l’air totalement détaché, il goûtait à une petite marche digestive tout en sachant qu’Anastasiya passait du temps avec sa sœur ce soir. Il serait donc toujours temps de rentrer pour nourrir les quatre chiots au biberon, consciencieusement, comme il le faisait depuis plus d’une semaine avec l’aide de sa chère et tendre. Si ses calculs étaient exacts, il lui restait une bonne heure avant de devoir œuvrer en la matière. Largement de quoi s’aérer les poumons, se vider l’esprit et y voir plus clair quant à la décision qu’il aurait à prendre à son retour à Boston : débrancher ou pas le respirateur de sa mère, dans le coma depuis de nombreux mois maintenant. Le jeune homme ne parvenait pas à s’y résoudre, il gardait la désagréable impression de devoir la tuer pour satisfaire les médecins, la société ou qui sais-je encore… mais le pire, c’est que cet acte abominable lui garantirait de payer moins de choses. Moins de factures, un lacis de problèmes un peu moins important… et pourtant, la culpabilité passait bien avant son portefeuille au raz des pâquerettes. Ses pensées finissaient par devenir si chaotique qu’il n’entendit même pas quelqu’un arriver tout près de lui et foncer dans le tas, au point de le renverser quasiment. Le damoiseau était à présent par terre, alors qu’Happy se redressait pour voir ce qui il s’agissait. « Sloan ?! » l’appela-t-il, alors que ce dernier s’excusait déjà. Il semblait dans un état émotionnel catastrophique, l’américain ne pouvait pas réellement déceler un état physique quelconque chez cette connaissance des Eliots. Pour le moment, Happy gardait les mains en l’air, essayant de l’approcher, mais ce dernier manqua de s’écrouler au cours de ce qui lui sembla être un vertige. Ni une ni deux, il s’approcha pour le soutenir, entourant son bras autour de ses épaules pour qu’il évite de tourner définitivement de l’œil. « Hey mec pas de panique, je ne vais pas te laisser dans la panade ! » s’exclama-t-il, usant de toutes les précautions du monde au cas où Sloan soit blessé. « Je vais t’emmener chez moi, on sera plus au calme… tu vas pouvoir marcher ? C’est tout près, promis ! »
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Si Happy n'était pas intervenu pour le soutenir, Sloan tombait par terre. Son état était critique et franchement, entre nous, il n'était pas bien loin du coma éthylique. Bien loin de faire l'épave dans le caniveau, il agissait sous l'impulsivité et sous sa bipolarité. Lui donnant une certaine énergie qu'il n'arrivait pas à canaliser. Sans trop chercher à comprendre, il prit appui sur l'étudiant et fronça les sourcils en l'entendant parler. Sa voix était anormalement douce et calme, bien loin de l'anarchie qui régnait dans l'esprit de l'Eliot. Happy lui demanda s'il était en état de marcher. Franchement, Sloan n'en savait rien du tout, oui ça lui semblait surmontable. Il releva la tête et fronça les sourcils. « Ouais, ça devrait aller. » répondit-il avant de se racler la gorge. Le beau brun fit quelques pas avec difficulté avant d'accepter l'aide de son sauveur et de s'appuyer un peu plus contre lui. En temps normal, Sloan refusait la moindre aide mais là, il n'avait pas vraiment de choix. Mon Dieu, si Charline voyait ça. « Ça t'ennuie si on fait vite ? » demanda-t-il en tournant la tête dans sa direction. Il ne voulait pas que sa princesse le voit dans cet état là, il était hors de question qu'elle assiste à ce spectacle lamentable. Happy n'avait pas menti, le trajet fut relativement court. L'Eliot manqua quand-même de se casser la gueule deux fois. Il n'arrivait plus à réfléchir, des centaines de questions lui venaient en tête et pas une seule réponse. Il était incapable d'aligner deux idées et de mettre de l'ordre dans son esprit. Il ne voyait que Charline et la droite qu'il avait faillit lui mettre. Son regard était vide et fuyant. Il cherchait un repère, quelque chose sur lequel se reporter, n'importe quoi. A cet instant précis, Sloan avait besoin d'être rassuré. Une fois devant l'hôtel, il s'enleva du soutien d'Happy et le regarda. « Vas-y, je vais essayer de marcher, faut pas attirer l'attention sur nous. » dit-il calmement. Il semblait avoir retrouvé un minimum ses esprits. Le jeune homme cachait un joint dans son caleçon, c'était vraiment pas le moment qu'il se retrouve chez les flics. Ils entrèrent dans l'hôtel et Sloan se redressa pour essayer d'adopter une démarche normale. C'est non pas sans difficultés qu'ils traversèrent le hall pour rejoindre les ascenseurs. Happy appuya sur le bouton pour en appeler un. Hors de question qu'il ne prenne les escaliers, il n'était pas en état. L'attente de l'appareil lui paru interminable et lorsque les portes s'ouvrirent, il tituba à l'intérieur. Il croisa son regard dans le miroir et se tourna vers l'étudiant. « Happy, j'ai fait le con ! » dit-il avant de se pencher sur la barre en métal de l'ascenseur. Il était mal là et paniquait à vu d'oeil.
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La difficulté manifeste de Sloan à marcher tout seul poussa Happy à l’aider, au moins dans un premier temps. Après tout, l’américain ne savait guère les substances ingérées par le jeune homme - car il devait y en avoir - en plus de l’alcool. Dans tous les cas, il ne paraissait pas dans son état normal, et difficile pour le carapuce de ne pas faire a+b en la matière. Ceci étant, la marche fut moins problématique qu’Happy n’aurait pu le craindre, et heureusement. Lui-même n’avait aucune espèce d’envie de finir sa nuit au poste, bien qu’il n’ait rien d’illégal en sa possession - ce n’était pas franchement le genre de la maison. « On fait vite, t’inquiètes c’est vraiment à deux pas » précisa-t-il finalement, alors que son acolyte de fortune le pressait légèrement. A croire que lui non plus n’ait aucune espèce d’envie de se faire arrêter, bien que les raisons soient complètement obscures. En deux temps trois mouvements, ils parvinrent néanmoins devant l’hôtel où Happy logeait depuis le début du Summer Camp, et ce fut à ce moment précis qu’il lâcha Sloan, à sa demande. « Okay, mais si tu faiblis, fais pas le con et dis-le moi » reprit-il d’une voix assez inquiète. Non pas qu’ils soient extrêmement proches, mais il restait un bon samaritain prêt à aider son prochain en toute circonstance, son interlocuteur semblant particulièrement dans le besoin à ce niveau là… preuve en fut qu’il tituba à moitié lorsque les portes métalliques de l’ascenseur s’ouvrirent enfin sur eux, se refermant peu de temps après sur eux. « C’est ce que j’avais compris mais… tu veux m’en dire plus ? » tenta-t-il sans forcément attendre de réponse précise. Surtout pas alors que les portes s’ouvraient à nouveau sur le bon étage, vide à cette heure, fort heureusement. Happy avait déjà sa clef de chambre en main, et fut donc en mesure de les mettre définitivement à l’abri, l’un comme l’autre, assez rapidement. « Est-ce que tu veux un truc à boire ou à manger, déjà ? »

HJ : désolée de l'affreux retard, j'ai eu quelques jours pénibles SLOAPPY • “Only a true friend can protect you from your enemies.”  1365124802
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