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I can feel it, you'll make me crazy !

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Stewart & Lova
You're such a liar.


Il faisait une chaleur écrasante sur Cambridge et il était rare de croiser grand monde. Bien que soit presque la fin de quelques vacances bien mérité pour certains, Lova, elle, préparait déjà sa rentrée. La jeune Anglo-Parisienne venait de débarquer sur le continent américain depuis une petite semaine déjà et elle allait rentrer dans sa première année à Harvard. Il n'était donc sans dire que son excitation était extrême. Il n'y avait pas un chat au centre ville et Lova avait donc décidé de se rendre à la bibliothèque afin de se fournir de quelques livres afin de se divertir l'esprit. La jeune fille a toujours été solitaire, mais elle l'était d'autant plus en arrivant à Cambridge et les deux semaines qui la séparait de la rentrée l'ennuyaient mortellement. Voyant le soleil qui tapait déjà dès neuf heures du matin, Lova avait décidé de prendre un bon petit déjeuné avant d'aller faire quelques courses et de s'arrêter à la bibliothèque. Depuis qu'elle était là, elle résidait dans un petit appartement prêté gentiment par un ami de la famille avant d'interner à Harvard. Elle avait relevé ses cheveux en queue de cheval avant d'enfiler un simple t-shirt blanc ainsi qu'un short et des converses. C'est ce qui faisait le charme de Lova : simple mais tout bonnement magnifique. Elle arriva alors à la bibliothèque en milieu d'après-midi. En poussant la porte, elle fut ravie de sentir la clime du grand hall lui arrivé en plein visage. Ses joues toutes rosies par le soleil. Sans faire de bruit elle se dirigea vers le rayon"romans noirs"en saluant la jeune femme au comptoir d'un sourire timide.


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LOVA & STEWART
i can feel it, you'll make me crazy
I can feel it, you'll make me crazy ! Tumblr_lv2yh7lebT1r22gpbo1_250I can feel it, you'll make me crazy ! Tumblr_lv2yh7lebT1r22gpbo2_250



Planté devant mon calendrier, je comptais les jours qu'ils restaient avant la rentrée. J'étais impatient. Les vacances d'été étaient décidément trop longues à mon goût. Je savais pertinemment que ça plaisait aux étudiants et certainement à la majorité des professeurs, mais pas à moi. Pour diverses raisons d'ailleurs. Tout d'abord car j'aimais l'atmosphère qui régnait à l'université. Cette ambiance si particulière qui m'avait déjà séduite quand moi-même je n'étais qu'un étudiant. Toute cette matière grise en travail, ces grands couloirs, ces amphithéâtres bondés à craquer de futurs carriéristes, ceux qui sont paumés, ceux qui sont pressés, des regards échangés, des soupirs... J'aimais tellement ça. L'autre raison était que malheureusement, l'été je me faisais chier. Certes je voyageais, j'allais et venait à travers le pays ou l'étranger même, d'ailleurs cette année je m'étais octroyée de savoureuses vacances en Espagne. Mais malheureusement, ça ne m'occupait pas assez l'esprit. Mon quotidien était mit à rude épreuve et je détestais ça. Parce qu'avec trop de temps libre, je me mettais à penser. Et songer à la mort de mon fils, à mon divorce et tout ce que ça avait engendré n'était pas une partie de plaisir. Alors oui, j'attendais impatiemment de pouvoir retourner fouler le sol de l'université. Je soupirais et attrapait une canette de soda dans mon frigidaire, lassé de cette chaleur étouffante. Vivement l'automne, vivement l'hiver ! J'adorais ces saisons et je n'avais qu'une hâte : revoir la neige. J'étais fasciné par ce phénomène, un véritable gosse, avec des envies de bonhommes de neige et de chocolat chaud. Je me rappelais encore du dernier bonhomme que j'avais fait. C'était avec mon fils, l'année de sa mort. Ma gorge se serra à cette pensée et je soufflais, cherchant à me libérer l'esprit de ces souvenirs douloureux. Quand j'allais mal, il n'y avait qu'un seul endroit qui me permettait de retrouver le moral et de me vider la tête : la bibliothèque. Un jean et un t-shirt à manches courtes plus tard, je dévalais déjà les escaliers en direction du garage de l'immeuble pour prendre ma voiture.

Je poussais la porte de la bibliothèque et la fraicheur du lien me submergea dans une vague de bien-être. Quel délice cet air climatisé. J'inspirais et marquais une pause, fermant les yeux une seconde à peine avant de les rouvrir, un sourire aux lèvres. L'odeur du lien m'emplissait de bonheur et je me sentais déjà plus léger. Dans un regard charmeur, je saluais la dame de l'entrée, habituée à mes visites depuis bien longtemps. Elle n'était malheureusement -pour elle- pas assez séduisante pour retenir mon intérêt plus que ça. N'ayant pas d'envie particulière, je trainais dans les rayons, à la recherche d'un coup de cœur. Mes doigts parcouraient les couvertures des livres, dans un doux bruissement qui m'apaisait. J'adorais l'odeur du papier et le bruit qu'il faisait lorsque l'on tournait une page. C'était comme une.. drogue ! Un addiction. J'en étais fou. Mes pas me conduisirent jusqu'au rayon des romans noirs mais mon attention fut alors détournée par une créature blonde. Je fixais mon regard sur elle quelques instants, la regardant chercher un livre avec concentration et douceur. J'eus un petit sourire, me délectant de ce spectacle. Elle était jeune -mais pas trop- une allure candide et pleine de fraicheur que j'appréciais. J'hésitais une seconde à peine et décidais finalement à l'approcher. Faisant mine de chercher un livre, je m'arrêtais près d'elle et sortait un livre au hasard, lisant sans grande attention le résumé à l'arrière. Finalement, je tournais la tête vers elle, cherchant son regard. Une fois trouvé, je lui offrais un grand sourire sympathique. Je fis mine d'hésiter pour finalement me lancer : « Je vous conseille Pauliska ou la Perversité moderne de Révéroni Saint-Cyr. » Et pour le coup, j'étais sincère. Ce livre était un véritable petit bijoux qui avait longtemps squatté ma table de chevet. Mon sourire s'élargit, se faisant un peu plus entreprenant. Je lui tendais alors ma main, dans le but de créer un lien et en gage de politesse. « Je suis Stewart. Stewart Maxwell, enchanté. » J'appuyais avec insistance mes prunelles dans les siennes, absorbé par ses yeux clairs et sa peau de lait.

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Une fois engouffrée dans le rayon que je souhaitais, j'expirais un long moment. J'ai bien cru mourir sous ce soleil qui tapait dehors. Est-ce que la météo avait-elle prévue une éventuelle canicule sur toute la Californie ?. De ma main gauche, j'allais extirpé l'élastique qui retenait mes cheveux en une longue queue de cheval et ébouriffais doucement mes cheveux blonds qui allaient me retomber en bas du dos. Je n'avais pas d'idées spécifiques sur un roman quelconque. Tant qu'il sagissait d'un bon roman policier, alors cela me suffirait. C'est sans un bruit que mes yeux parcouraient chaque titre de chaque livre. Quand un des titres me tapait dans l’œil, je retirais le livre de son rayon et lisais la quatrième de couverture avant de le reposer étroitement parmi les autres. A cet instant, alors que j'étais plantée devant les livres, j'eue une pensée pour ma mère restée sur Paris. Je lâchais un long soupire qui n'en finissait pas ; ce qu'elle pouvait me manquer !. Ce qui me peinait le plus était de la savoir en compagnie de mon père, ce sale type misogyne qui m'avait haït tout le long de mon existence, ainsi que mes quatre frères qui avaient suivis son exemple. Je fis en sorte d'effacer cette douloureuse pensée de ma mémoire le plus vite possible. Je fronçais doucement les sourcils, légèrement exaspérée de ne pas trouver un bon livre qui pouvait me convenir et me tenir en haleine. Alors que j'avais la tête plongée dans tous ces bouquins, des pas lourds s'avançaient dans le rayon. Un homme d'une trentaine d'années m'adressa alors un sourire. J'esquissais un sourire timide avant de me remettre à lire le résumé du bouquin que je tenais entre les mains. Mais l'homme qui se tenait à mes côtés se mit à me parler en me conseillant un livre, qui, je pense, il avait dut lire.

- Oui, je crois l'avoir vu un peu plus loin dans le rayon.

C'est d'une voix douce et peu assurée que je lui sortis ces quelques mots avant de faire un signe vers le fond du rayon, là où mon regard avait rencontré ce titre. Je mordillais légèrement ma lèvre inférieur, ce que je faisais souvent quand je me trouvais intimidée, ce qui est donc tout le temps le cas chez moi.

Je suis Stewart. Stewart Maxwell, enchanté. Je pouvais dorénavant mettre un nom sur le visage de mon interlocuteur. Je regardais brièvement sa main avant de lui tendre la mienne et de la lui serrer avec politesse.

- Lova Fox Decour.


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Elle avait ce petit sourire timide, un sourire qui semblait annoncer une suite pour le moins.. prometteuse. J'adorais les filles timides, le jeu n'était que meilleur. J'aimais voir l'évolution de leur comportement, les voir s'adoucir et être en confiance à mes côtés. J'essayais malgré tout de laisser une certaine distance, j'avais déjà eu certaines étudiantes qui avaient vu les choses de façon un peu trop... sérieuses. Et se faire harceler par une fille qui croit en "nous", il n'y avait rien de plus terrible. C'était presque effrayant, vraiment ! Je tenais à ma liberté, à mon indépendance. Tout ce que je voulais, c'était me distraire, jouer un peu, profiter des plaisirs de la vie et passer à autre chose. Mais voilà, je n'y pouvais rien. J'étais attractif, ma perfection plaisait et je les rendais toutes folles. Un don et un fardeau tout à la fois (heureusement, j'étais débarrassé du fardeau de la modestie, ouf). Je me plaisais donc à l'observer, entamant la discussion avec elle sans aucune appréhension. Parler de ce qui semblait lui plaire était le meilleur moyen pour la mettre en confiance et lui couper toute envie de fuite. « Oui, je crois l'avoir vu un peu plus loin dans le rayon. » Je hochais la tête pour confirmer. Je l'avais moi-même découvert ici avant de l'acheter tant j'aimais le dévorer encore et encore. J'observais chacun de ses gestes, chacune de ses mimiques. Elle était clairement mal à l'aise face à moi, ce qui avait tendance à me regonfler l'égo (déjà énorme d'ailleurs). Je me sentais imposant et j'adorais cette sensation. C'était moi qui maitrisait la situation, moi qui menais la conversation. C'était un sentiment vraiment satisfaisant, me donnant encore plus envie de poursuivre cet entretient. Poli et charmeur, je lui tendais la main pour me présenter. Après ce qui semblait être une mince hésitation, elle finit par me tendre sa main pour me la serrer. Une poigne douce et légère, des mains fines et délicates. Je savourais. « Lova Fox Decour. » Original. J'eus une mine songeuse et relâchais délicatement sa main avant de déclarer : « Très joli. » J'aurais pu dire "très jolie" aussi, mais chaque chose en son temps. Je me devais de lui faire croire que mes intentions à son égard étaient nobles. Faisant mine de chercher un livre moi aussi, je m'inventais des préférences, juste histoire de feindre des points communs : « C'est un de mes rayons préférés, vous avez d'excellents goûts. » Mes rayons préférés étaient à vrai dire tout autres, mais ça n'avait aucune importance à cet instant. Je cherchais juste à créer un lien avec cette charmante inconnue. Bien que frêle, la maturité dans son regard laissait deviner sans peine qu'elle n'avait plus l'âge d'aller au lycée. Je tentais donc une autre approche : « Étudiante ? » Et si elle me répondait qu'elle étudiait à Harvard, je n'aurais d'autre choix que d'insister auprès d'elle. J'avais toutes mes chances de la revoir au détour d'un couloir, peut-être même dans un de mes cours si elle étudiait le droit.. C'était donc officiel, la jolie Lova fera partie de mon palmarès. Elle ne le savait pas encore, mais c'était un grand honneur. Si, si, je vous assure !

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