Honey Max Scott - complément de fiche

Père : Décédé le mois dernier : Juin 2016.
Mère :
Happy S. Gainsborough : Petit frère.

Grand-mère maternelle :
Grand-père paternel :

Grand-mère paternelle :
Grand-père paternel :

Le 10 septembre 1989 :

Le 8 septembre 1989, c'est ce jour-là que mon petit frère est né. Je suis contente, je vais voir avec mes parents dans la pouponnière. J'ai alors cinq ans, je suis contente, je vais pouvoir avoir un petit frère sauf qu'à son enlèvement, je vais avoir droit à une drôle de surprise.

« Tu vas voir le train est amusant ma puce.  » Ma mère me dit ça comme ça avec une douceur plus qu’étrange. Je me dis qu’elle me cache un truc mais bon, cela fait bien longtemps qu’elle a quelque chose de brisé chez elle. On fait la une des journaux depuis bien trop longtemps, ma mère en a juste marre. Elle m’envoi chez ses parents : «  Tu vas aller chez papi et mamie, tu vas voir cela va être sympa. » Je tiens ma petite valise par une main, je sais que je ne reverrai plus mes parents. Je monte dans le train, j’ai une pancarte autour du coup, j’ai même une dame qui reste à côté de moi.

Je fais cinq heures de train, j’arrive dans la campagne anglaise. Je vois que le paysage est assez joli. J’arrive à la gare, la dame me laisse toute seule, je retrouve ma grand-mère : « Hoho, vient là, ma puce, ma fille est vraiment une mauvaise mère, vient. On va rentrer à la maison.  » Ma grand-mère est une femme encore pas trop âgé, elle a eu ma mère à dix-sept ans. Je la suis, je monte dans la voiture qui est venue nous chercher. Ma famille a un grand domaine avec un petit manoir anglais. A côté, il y a une ferme et des vignes, je vais être bien à la campagne.

Le 15 Septembre 1989 :

Cela fait cinq jours que je suis à l’école, je retrouve des enfants que je connais en vacance d’été. Ils me posent des questions mais je ne leurs répond pas. Les recherches pour mon petit frère ne s’arrêtent pas. Je  ne sais pas d’ailleurs si cela va aller pour le mieux. Je réalise que mes parents sont déjà en pleine bataille concernant ma garde exclusive.

Le 30 Septembre 1989 :

J’arrive bien à m’intégrer dans cette nouvelle école, bien que les journalistes m’aient retrouvée, je passe tout de même un bon moment dans cette maison à la campagne. Je me demande bien si je dois faire les choses dans la douceur. Car voyez-vous, j’ai une dame qui vient m’enseigner les bonne manières à la maison.

Le 13 Octobre :

C’est bon le démon est arrivé à la maison ! La dame est habillée par quatre épingle, rien ne dépasse, même pas un seul cheveu de son chignon ! Je suis assise sur la chaise, j’attends patiemment qu’elle vienne dans la pièce. La dame vient le week-end afin de venir me donner des cours, je dois être sage même si à cinq ans, on a plus envie d’aller jouer dans le jardin. Je m’y plie, mais j’ai bien du mal à le faire.

« Bien mademoiselle, on va commencer. Bonjour, comment allez –vous ? » Elle me parle en français, je commence déjà à apprendre cette langue, je lui répond alors : « Bonjour, madame, je vais bien et vous ?  » Je la vois qui me souris, j’ai progressé apparemment. Je l’écoute, elle vient me donner un livre en français, mais elle m’apprend les bonnes manières en même temps. « Allons, allons, ce n’est pas comme ça, redresses-vous jeune fille.   » Je tente de le faire, mais le soleil qui vient à travers la vitre me donne plus envie de sortir.

«  Bon, d’accord, allons-y.  » Je souris, je lui saute dessus pour lui faire un câlin, mais elle n’est pas très contente. Je recule, un peu déçue de lui avoir faire ça, mais elle a bien vu qu’il me fallait de l’affection. Elle se laisse faire, puis, elle m’emmène alors dehors, elle me parle des plantes, des bonnes manières, tout comme il le faut. Mon cours se passe bien, apprendre le français est bien amusant !

Le 5 Novembre :

Mes grands-parents ont reçu la première salve des papiers juridiques de mes parents. Ils sont déjà las sans même avoir commencés. Je ne les vois pas très contents, mais je demande tout de même si on va fêter Noël. J’ai des bonnes réponses, mes parents ne vont pas me gâcher mon Noël…  Bien que j’aie comme le sentiment que tous va aller dans le bordel intégral….

La dame vient toujours me voir pour m’apprendre le français, elle est contente. Elle m’apporte pleins de choses. Elle apprécie essayer de m’aider. Je fais même ses exercices tous les jours afin de mieux intégrer la langue. Je fais des progrès cela me fait penser à autre chose lorsqu’elle passe me voir. Elle est très gentille avec moi. Je me dis qu’elle va rester le plus longtemps possible pour m’aider.

Le 25 Décembre :

Mon père arrive ivre en ce jour…. Il est de mauvaise humeur, il frappe sur tout ce qui lui passe sous la main. Faisant tomber des vases inestimables, des trous dans les murs, il est dangereux pour moi. Ma grand-mère me voyant me dit d’aller me cacher dans l’écurie. Jandgo m’aime bien, ce pur-sang arabe noir comme l’ébène est le seul qui me fait du bien.

La première fois que je suis rentrée dans son box, il m’a soufflé dessus pour me souhaiter la bienvenue. J’ai vu son museau venir frotter ma tête brune. Il a fait une chose assez drôle. Il m’a caché derrière lui alors que tout le monde me cherchait. Puis allongé dans la paille, j’ai dormi avec mon cheval. Le lendemain, me voyant avec mon cheval, ma grand-mère a décidé que s’il y avait un souci que je devrais aller me cacher là-bas.

Mon père me cherchant toujours ivre et ma mère le suppliant. Je me suis cachée dans le box. Le cheval a un instinct que l’on oublie parfois. Il fait une ruade et envoi mon père valser dans les bottes de pailles derrière lui. La porte du box ouvert, Jandgo fait des cabrioles afin de montrer qu’il ne faut pas venir me chercher.

Ma mère cri, ce qui n’arrange rien la situation, elle hurle de plus en plus fort au moment où le petit personnel arrive, je calme mon cheval en le remettant dans le box. Je souris, je lui parle, il se calme. Je prends des mots étranges en gaëlique que ma grand-mère m’a dit. Je suis tout de même curieuse de comprendre un peu plus cette langue.
On met mes parents dehors, je n’ai guère plus envie de fêter Noël… J’ai juste envie de rester dans ma chambre tranquillement. Je refuse de croire que tout va s’arranger pour le mieux. Je préfère aussi être bien sage, je sais que ma grand-mère va me parler de contes qui viennent de son pays : l’Irlande.

Cela fait un an que je vis chez mes grands-parents, j’apprends le français et le gaëlique avec tellement de facilité que cela fait plaisir à ma famille. Mais seulement, tout est terni par l’arrivée de la demande de mes parents. Ils divorcent, puis me demande chacun leur tour de me garder rien que pour eux.

Cela fait un an que le juge essaye de trouver des choses pour m’aider. Puis, finalement, il décide de me laisser chez mes grands-parents afin que je ne sois pas trop perturbée. Je suis contente, je vais enfin réussir à trouver un équilibre. Je retrouve la dame qui vient pour me donner des cours de langues. Elle est contente. Je commence aussi l’équitation avec Jandgo. Je vais faire des balades presque tous les jours en rentrant de l’école.

Le collège commence donc avec une petite chose : tout le monde me regarde encore avec un drôle d’air. Je comprends maintenant que je vais devoir être plus forte. Je fais la connaissance de nouvelles personnes. Je me dis que tout va s’arranger, avec mes grands-parents ont déménagent parce qu’ils sentent que je vais devoir encore être plus forte bien que je commence à fatiguer de tout cela. Je me retrouve dans une nouvelle ville, cette fois-ci mes grands-parents se font vieux, mais on change, n’ayant plus de nouvelles de ma mère ni de mon père, on dit qu’ils ont disparu et qu’il s’agit de la raison pour laquelle je vis chez eux.

On a déménagé parce que notre ferme était à ma famille paternelle, on a préféré donc aller dans une autre ville pour que je puisse allée bien mieux. Sauf que les journalistes continuent de nous suivre en permanence.

C'est aussi durant cette période que je commence une nouvelle langue : l'espagnol. Je voulais communiquer avec notre gouvernante. Le seul moyen que j'ai trouvé est d'apprendre sa langue. Je fus heureuse lorsqu'elle m'a enfin répondu dans cette langue. c'est aussi pour moi une chose importante. J'allais connaitre d'autres cultures.  

• Carter E. Davis : [FLASHBACK]Quelle journée ! C'est l'été que Carte vient à la maison pour les vacances.

Le 12 Novembre :

C'est ce jour-là, où on avait plus de lait que j'ai conduis pour la première fois le tracteur de mon grand-père. Je ne suis pas encore très agile, mais je n'ai causé aucun accident. J'ai aussi eu la visite des gendarmes à mon retour à la maison.

Je peux reconnaître que la situation ne me plait pas vraiment, mais je n’ai pas trop mon mot à dire. Le lycée se trouve dans cette nouvelle ville, je découvre le club de lecture qui me plait beaucoup. Je me réfugie encore plus dans les livres toutes la journée ou presque. Je me dis que l’université pour femme va être une bonne chose. Je découvre gentiment que je peux être professeur et donner le goût de la lecture encore plus. Tout se passe à peu près bien sauf que je découvre que mes parents essaient encore de voir. Malheureusement pour eux, je n’ai guère envie de les voir. Une nouvelle dispute en pleine ville devant tout le monde.

Une nouvelle langue et encore possible d'apprendre, je regarde la liste. Le japonais me plait bien. J'ai vu un livre dans la bibliothèque de la maison. Il y a des drôles de sigles, je ne les comprends pas. En tous les cas, j'essaye de parler cette langue si poétique. Je commence donc mes nouveaux cours, je réalise que je dois aussi continuer à rester chez mes grands-parents bien que l'université va être aussi sympathique.

L'italien est ma nouvelle découverte. Je suis heureuse de pouvoir apprendre une nouvelle langue. Je ne sais pas trop si je dois ou pas continuer. Mais je trouve que mes grands-parents sont fiers de moi. Ils savent que je cherche mon petit frère depuis pas mal d'années. D'ailleurs, je ne sais pas comment est-ce qu'ils vont réagir lorsque je vais leur dire que je l'ai retrouvé.

Je fini l’université avec l’envie d’aller dans une autre ville. Mes grands-parents sont tout à fait d’accord avec moi, je pars pour Boston en me donnant leur bénédiction. Je trouve un emploi de professeur à l’université. Je ne sais pas trop ce que cela va donner, mais bon, je dois faire quelque chose de ma vie. En tous les cas, j’espère bien prendre du recul sur cette famille qui m’a littéralement rendue dingue…